tag:blogger.com,1999:blog-6350846374741194765.post5744400444484037164..comments2024-03-14T12:30:58.279+01:00Comments on Simenon Simenon: SIMENON SIMENON. INDIANA JULES E L'IMPROBABILE MISTER OWENMaurizio Testahttp://www.blogger.com/profile/09761604191556011988noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-6350846374741194765.post-68750236994756269952015-03-01T12:05:37.215+01:002015-03-01T12:05:37.215+01:00Excellent, Paolo ! On voit tout à fait la scène: l...Excellent, Paolo ! On voit tout à fait la scène: le commissaire, impatient, pousse de côté son petit guide, qui en tombe au milieu des marécages, tandis que "Jules" se met à foncer tel un bulldozer à travers le fouillis de la jungle, et Pablito, essoufflé, qui essaie de le rejoindre, en criant: "Attention aux tapirs, mister !"Murielle Wengernoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6350846374741194765.post-5074481566386334412015-03-01T11:56:44.482+01:002015-03-01T11:56:44.482+01:00Storia terribilmente avvincente, Murielle, non c‘è...Storia terribilmente avvincente, Murielle, non c‘è che dire: avventura movimentata nel cuore della folta giungla amazzonica. Mi immagino il mastodontico Indiana Jules che segue la sua piccola guida Pablito fra tronchi e rami davvero intricati.<br />È soprattutto la bella illustrazione del tuo racconto - raffigurante un Gino Cervi (la pipa tra i denti) nei panni di Indiana - che spinge il mio pensiero a dividersi tra l’archeologo che segue la pista della sua avventura e il… commissario del Quai des Orfèvres che, il viso grondante sudore, fa fatica a tenere il passo della sua piccola guida.<br />Fondo i due personaggi tra loro: ecco che cosa vien fuori.<br />«Più piano, Pablito. Che bisogno hai di correre? Tanto il tempio ci aspetta dove si trova: nessuno può spostarlo da lì… Neppure una scimmietta si muoverebbe più veloce di te in questa dannata giungla.»<br />«Lo facevo per lei, mister. Non ha fretta di arrivare?» rispose Pablito.<br />«Una certa fretta l’avrei ma… questo caldo soffocante mi ha messo una sete terribile. Non ci sarebbe, da qualche parte, una capanna-bistrot per un rapido ristoro?»<br />«Sì, mister! A circa un miglio da qui c’è Chez-Carmencita. Ci facciamo un salto? Servono una freschissima birra di cocco, aperitivi di mango e distillati di papaya. Non troverebbe di meglio da nessun’altra parte.»<br />«E che aspettiamo, dunque?... Fammi strada, Pablito. Muoviti!»<br />https://nuovanarrativa13.blogspot.com/https://www.blogger.com/profile/08133664068705193649noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6350846374741194765.post-36996386576385836422015-03-01T11:41:09.019+01:002015-03-01T11:41:09.019+01:00Et voici la fin de l'histoire:
"Indiana J...Et voici la fin de l'histoire:<br />"Indiana Jules se tourna vers Pablito:<br />- Tu dis qu'il n'y avait pas de lune hier soir ? En sera-t-il de même aujourd'hui ?<br />- Si senor…<br />Indiana Jules paraissait vraiment satisfait ! Il se donnait même le malin plaisir de lancer à M. Louis:<br />- Monsieur, une bonne nouvelle: je vous promets de vous ramener Germaine très vite…<br />La nuit, qui tombait à quatre heures et demie, mit fin à la conversation. Indiana demanda à M. Louis et à Pablito de l'attendre, et il se glissa dans le temple, après avoir lancé:<br />- Je vous avertis tout de suite qu'il est inutile de vous embusquer aux environs, car vous ne verriez rien. Mais je ne tarderai pas… M. Louis, je vais chercher la fille, mais je laisserai les diamants dans le temple. Maintenant, c'est à prendre ou à laisser.<br />Et Indiana Jules relevait le col de sa saharienne pour pénétrer dans le temple. Il était calme. Parfois même, ses yeux riaient. Il avait confiance en lui et, si on le lui eût demandé, il auarit déclaré volontiers:<br />- La vie est belle !<br />De temps en temps, Indiana Jules tirait sa montre de sa poche et semblait attendre avec une certaine impatience la suite des événements. <br />Ceux-ci se présentèrent sous la forme d'un frôlement que l'aventurier perçut dans le silence du temple. Sur ses gardes, il recula à l'ombre d'une statue géante qui représentait le dieu de la pluie bienfaisante. Deux silhouettes se profilèrent devant lui, une plus gracile – Germaine, sûrement – et une autre plus forte, masculine. Indiana n'hésita pas, il bondit et l'homme s'affala, assommé. Germaine n'avait pas crié.<br />Indiana alluma sa pipe. Il prit la jeune femme par la main, l'emmena jusqu'à l'autel au centre du temple, y déposa les diamants roses, puis ils sortirent de l'enceinte, où ils retrouvèrent les deux hommes qui les attendaient.<br />Un instant, le visage de M. Louis avait trahi une colère naissante, mais il se contenta de gronder:<br />- Qu'est-ce que vous voulez maintenant ?<br />A tout hasard, Indiana saisit son revolver qu'il garda dans sa poche, prêt à tirer à travers le vêtement si c'était nécessaire.<br />- Marchez devant, dit-il à M. Louis, et n'essayez pas de vous échapper, car il vous en coûterait cher.<br />La petite troupe, guidée par Pablito, quitta bientôt la forêt pour retrouver la grande route. Indiana Jules abandonna M. Louis devant son hôtel, remercia Pablito et emmena Germaine à l'aéroport. <br />Devant le guichet des billets, il se tourna vers sa compagne et lui dit<br />- Je vous laisse le choix. Voulez-vous retourner au temple pour y prendre les diamants, ou rentrez-vous avec moi en Europe ? Elle ne répondit pas. Elle étreignait l'homme qu'elle aimait, et elle se haussa sur la pointe des pieds pour approcher ses lèvres de celles d'Indiana. Celui-ci se pencha et…<br />- Maigret, qu'est-ce que tu as ? Tu es malade ? Tu es tout agité !<br />Maigret se réveilla en sursaut. C'était la voix de sa femme qui l'avait réveillé. Il grogna, et se retourna de l'autre côté, faisant semblant de se rendormir. Il n'allait quand même pas raconter à Mme Maigret la fin de son rêve…"<br /><br />Et voilà, Paolo. Et maintenant, je vais retourner à quelque chose d'un peu plus sérieux... Mais, qui sait ? Peut-être un jour Maigret rêvera-t-il encore à Indiana Jules, et peut-être qu'il y aura aussi Janvier ou Lucas dans ses aventures, mais peut-être aussi que ce sera un peu moins... torride...Murielle Wengernoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6350846374741194765.post-47775832522003330682015-03-01T11:10:21.446+01:002015-03-01T11:10:21.446+01:00Et voici encore la suite:
"Indiana Jules ne s...Et voici encore la suite:<br />"Indiana Jules ne s'était pas trompé, mais il appréhendait une scène pénible. La longue silhouette racée, le teint mat, tout cela lui évoquait son "ennemi intime", M. Louis en personne! Celui questionnait, le regard fixé sur Indiana:<br />- Vous l'avez retrouvée ?<br />- Je vais être obligé, soupira Indiana Jules, de vous poser un certain nombre de questions. Pouvez-vous me dire tout d'abord ce qui vous a fait penser que la fille pouvait être mêlée à cette affaire ?<br />- Vous le savez aussi bien que moi, et je parie que le parfum vous a déjà mis sur la piste…<br />- Vous êtes fort, M. Louis, très fort…<br />- Pas autant que vous, Indiana.<br />- Combien de temps y a-t-il de cela ? questionna Indiana Jules.<br />- Une semaine à peine. Lorsque j'ai vu la fille, elle embarquait à bord d'un avion de la Panamerica. Je l'ai fait suivre, mais on a perdu sa trace. Je vous demande une seule chose, Indiana: la franchise ! Si je la retrouve, me rendrez-vous les diamants roses ?<br />Indiana Jules fut un bon moment sans répondre. Enfin, il murmura:<br />- Ces diamants appartiennent au temple. Mais la vie d'une femme est plus importante…<br />Les deux hommes se turent. Enfin M. Louis soupira:<br />- Je ne sais pas… Cependant je puis dire une chose, Indiana, une chose que personne ne sait… Voici, ajouta-t-il en désignant un bijou qui brillait faiblement sur sa paume. Germaine portait toujours des boucles d'oreilles. J'ai trouvé celle-ci sur le sentier qui amène ici. Si elle l'a perdue, c'est qu'elle s'est débattue. Quelqu'un l'a donc agressée. Croyez-vous qu'il reste des chances de la retrouver vivante ?"<br />La fin de l'histoire dans le prochain commentaire !Murielle Wengernoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6350846374741194765.post-88691162288667015942015-03-01T10:55:13.534+01:002015-03-01T10:55:13.534+01:00L'histoire te plaît, Paolo ? En tout cas, voic...L'histoire te plaît, Paolo ? En tout cas, voici la suite:<br />"Dans tout ce monde, deux personnages seuls l'intéressaient: le petit guide indien et le chef du village. Celui-ci était venu le trouver humblement:<br />- Tu es un grand aventurier. Peut-être que tu vas résoudre le mystère. J'étais près du temple hier. Il m'a semblé entendre une voix qui appelait au secours…<br />- Quel genre de voix ?<br />- Une voix… Il y avait le crépitement de la pluie sur le toit du temple… Une voix qui était déjà loin…<br />- Une voix d'homme ou de femme ?<br />- Plutôt de femme !<br />Le chef du village était un de ces hommes taillés en hercule. Pourtant, il semblait avoir peur, une peur bien réelle. Indiana Jules lui demanda:<br />- Il n'y avait aucune lumière ?<br />- Aucune !<br />- Et tu n'as aperçu personne ?<br />- Je ne peux pas te dire… Il pleuvait… Tout ce que je sais, c'est qu'il m'a semblé que quelqu'un, dans l'obscurité, essayait de ramper… Puis j'ai entendu comme un appel au secours…<br />Indiana Jules haussa les épaules. Il repartit avec son guide, et bientôt, ils arrivaient à proximité du temple. Indiana en fit le tour. Du mystérieux personnage dont lui avait parlé le chef, aucune trace. Ou plutôt si. Les narines d'Indiana frémirent. Des volutes de parfum, comme un souvenir… Il ferma les yeux pour mieux se rappeler…<br />Et qui avait crié dans la nuit ? <br />C'était la période maussade de l'enquête, celle pendant laquelle un Indiana Jules, à cran, ne parlait à personne, grognait, buvait sa tequila et fumait des pipes en tournant comme un ours en cage…<br />Soudain, un bruit de moteur: une grosse jeep s'arrêtait, boueuse, juste devant eux, et un homme à cheveux gris en descendait.<br />- Tiens, murmura Indiana. Je parie que je connais cette silhouette !"Murielle Wengernoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6350846374741194765.post-13402796420129646662015-03-01T10:38:25.657+01:002015-03-01T10:38:25.657+01:00Soit, Paolo, alors voici la suite de l'histoir...Soit, Paolo, alors voici la suite de l'histoire, composée toujours avec la même technique: mélanger des phrases tirées d'une nouvelle écrite par Simenon (cette fois, L'auberge au noyés) et des phrases inventées par moi:<br />"- Vous ne voulez vraiment pas vous abriter ? insista, non sans quelque gêne, le petit guide indien.<br />Et Indiana Jules, les mains dans les poches de sa saharienne, le chapeau à larges bords transformé en réservoir d'eau qui se vidait tout d'un coup au moindre mouvement, l'aventurier renfrogné, massif, immobile des mauvais jours, de grogner sans desserrer les dents du tuyau de sa pipe:<br />- Non !<br />On était au plus mauvais de la saison des pluies et depuis quinze jours on marchait dans une sorte de brouillard humide, chaud et visqueux. <br />Pablito – c'était le nom du guide indien – connaissait bien les sentiers qui s'enfoncent au cœur de la forêt amazonienne, mais le chemin était long jusqu'au temple, et, en plus de la pluie, ils devaient affronter les serpents, les singes hurleurs et les tapirs qui les bousculaient dans leur course effrénée, comme un camion de dix tonnes, un de ces monstres puants qui gravitent jour et nuit le long des grandes routes qui coupent la forêt. Pas un village. Un seul campement d'indigènes, où ils avaient passé la nuit.<br />Maintenant, le temple ne devait plus être loin. Au-dessus de leur tête, les cris moqueurs des perroquets, et, parfois, l'éclair bleu ou rouge d'une aile qui s'envolait dans les frondaisons.<br />C'était morne. Chacun avait trop chaud et on rentrait les épaules en lançant vers cette eau bourbeuse des regards qui n'étaient même pas anxieux.<br />Indiana Jules avait les pieds mouillés, le bas du pantalon boueux. Il aurait bu volontiers une tasse de café chaud, mais il n'y avait que de la tequila tiédasse au fond de sa gourde.<br />Et il pleuvait toujours, sur toutes ces silhouettes noires de palétuviers qui s'agitaient dans la grisaille.<br />Indiana Jules, calme et lourd, fumait sa pipe, dévorait une gigantesque tortilla et regardait sans curiosité cette agitation traditionnelle de la jungle amazonienne."<br />Et la suite dans un moment, pour ne pas faire un post trop long...<br />Murielle Wengernoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6350846374741194765.post-63492779825550954182015-03-01T08:50:16.898+01:002015-03-01T08:50:16.898+01:00Chissà perché, Murielle, alla fine del racconto av...Chissà perché, Murielle, alla fine del racconto avventuroso mi aspettavo che il “nostro” Maigret si svegliasse - madido di sudore - dal sonno, con un piccolo balzo sul letto, spaventando, al suo fianco, M.me Maigret.<br />Un incubo!<br />Maigret aveva sognato se stesso nei panni di Indiana Jones, l’intrepido archeologo le cui avventure aveva visto scorrere sullo schermo proprio la sera prima in un piccolo cinematografo in boulevard Richard Lenoir, dove si era recato con sua moglie.<br />Possibile che nel sogno non ci fossero i suoi ispettori: Torrence, Janvier, Lucas, Lapointe?<br />Maigret cercò di riaddormentarsi, sperando che continuasse a sognare se stesso nei panni di Indiana… Jules. <br />https://nuovanarrativa13.blogspot.com/https://www.blogger.com/profile/08133664068705193649noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-6350846374741194765.post-15887098646910954742015-02-28T22:35:43.078+01:002015-02-28T22:35:43.078+01:00Molto grazie per la traduzione, Maurizio ! Et exce...Molto grazie per la traduzione, Maurizio ! Et excellente illustration ! Murielle Wengernoreply@blogger.com