mercoledì 11 maggio 2016

SIMENON SIMENON. GLI OMICIDI DEGLI AMICI DI GEORGES

Presentazione del libro "I tre delitti dei mie amici"

SIMENON-SIMENON: LES HOMICIDES DES AMIS DE GEORGES
Présentation du livre "Les trois crimes de mes amis" 
SIMENON-SIMENON: THE MURDERS BY FRIENDS OF GEORGES
A presentation of the book "Three Crimes by My Friends" 


C'era qualcosa di particolare nell'aria di Liegi prima del 1920? E' quel che si domandava Simenon nel libro ”Les trois crimes de mes amis” del 1937 (uscito in Italia nel 1967 nella raccolta Mondadori Romanzi Autobiografici); nel libro si racconta di alcuni personaggi che vivevano nella città natale dello scrittore belga e con il quale in gioventù ebbe a che fare, il caso ha voluto farne degli assassini pochi anni dopo che Georges se ne era andato. Leggendo questo testo, il primo ad essere stato scritto da Simenon in prima persona e narrante ricordi della sua vita, si fa la conoscenza con Ferdinand Deblauwe, un giornalista trentacinquenne col quale Simenon si trovò a lavorare da giovanissimo e che egli frequentò anche in occasioni al di fuori del lavoro tipo uscite serali presso un locale chiamato “L'Ane rouge”,il quale ispirerà di li' a pochi anni il romanzo omonimo (L'asino rosso, il super romanzo delle vacanze - Mondadori 1934). Con Deblauwe Simenon fondò “Nanesse”,un giornale dall'intento satirico. Deblauwe, veniamo a sapere dalle pagine del romanzo, si macchierà di un crimine, venendo ad uccidere uno spagnolo suo rivale sentimentale.
Ci si imbatte poi in Hyacinte Danse, un libraio di Liegi, con cui lo scrittore ebbe a che fare fin dall'età della scuola poiché andava a portare presso il suo negozio i libri usati per poterne comprare di nuovi. Varie vicissitudini porteranno pochi anni dopo Danse ad essere il direttore di “Nanesse”, foglio col quale il libraio ricattava molte persone della città; (una figura simile la si può trovare nel romanzo “De la rue au bonheur”, scritto nel 1926 e firmato Jean du Perry, nel nome di Antoine Villemin direttore de “L'epoque”, giornale col quale ricatta i notabile del luogo). Anche Danse ucciderà e lo farà per ben due volte togliendo la vita all'amante e alla madre. Sullo sfondo, un Belgio tormentato dalla prima guerra mondiale si muovono anche i “due fratelli”, mai chiamati col loro nome dallo scrittore, i quali solo per pura combinazione, sembra suggerirci Simenon, non diventeranno a loro volta degli assassini.
In questo libro autobiografico non mancano i riferimenti al campanile della chiesa di Saint-Pholien e al giovane K. che si impiccherà proprio li... tutto ciò fece da ispirazione ad uno dei primissimi Maigret: Le pendu de Saint Pholien, nel nostro paese conosciuto anche sotto il titolo Il viaggiatore di terza classe. Anche la compagnia “La Caque”,cui facevano parte molti giovani liegesi dell'epoca, tra cui lo stesso Simenon, viene citata nel libro e, nel romanzo con Maigret sopra citato, cambierà solo di nome chiamandosi “I compagni dell'apocalisse”. 

Andrea Franco

martedì 10 maggio 2016

SIMENON SIMENON. MICHEL SIMON, UN AMI DANS LA PEAU DE MAIGRET

A propos de l'amitié entre Michel Simon et Simenon, et des interprétations de Maigret au cinéma

SIMENON SIMENON. MICHEL SIMON, UN AMICO NEI PANNI DI MAIGRET
Ecco l'amicizia tra Michel Simon e Simenon, e le interpretazione di Maigret per il cinema

SIMENON SIMENON. MICHEL SIMON, A FRIEND IN THE SKIN OF MAIGRET
About Michel Simon and Simenon's friendship and interpreting Maigret for movies 
Le 30 mai 1975 s'éteignait Michel Simon, grand acteur de théâtre et de cinéma. Ce fut un ami de Simenon, et il a tourné dans trois films tirés de ses œuvres: il fut, évidemment, le M. Hire de Panique en 1947, le commissaire Maigret dans Brelan d'as en 1952, et il joua aussi dans Le bateau d'Emile en 1962.
Simenon l'avait beaucoup apprécié en M. Hire, et il était convaincu aussi qu'il ferait un bon Maigret: en mai 1952, après avoir visionné les rushes de Brelan d'as, il déclare que Michel Simon sera "le plus ressemblant" de tous les Maigret de l'écran. En octobre de la même année, à la sortie du film, l'enthousiasme est toujours présent: "C'est lui ! C'est lui ! Comme lui, Maigret doit impressionner par sa stature. Je dis quelque part qu'il se gonfle pour faire croquemitaine. C'est ça !" (cité par Pierre Assouline dans sa biographie).
En 1975, lorsqu'il apprend la mort de l'acteur, Simenon répond à quelques questions de Henri-Charles Tauxe, un journaliste qui l'interroge pour le quotidien suisse 24 heures. Il dit d'abord que "Michel Simon était un ami merveilleux. […] C'était un homme d'une sensibilité incroyable et d'une grande gentillesse". Puis, au point de vue de son métier, Simenon considère que "Michel Simon a été, avec Raimu, le plus grand artiste français de ce siècle". Le romancier évoque aussi leurs "frasques" communes, par exemple une sortie à Genève, avec le directeur de la police, pour "écumer" les boîtes de strip-tease du lieu…
Interrogé aussi sur son interprétation de Maigret, Simenon répond: "Je vous dirai que le meilleur Maigret, c'était lui. […] Il a été inouï, d'une très grande qualité humaine". Compte tenu des circonstances de l'interview, Simenon ne pouvait évidemment répondre autrement sur ce sujet, mais on sait que, non seulement il a toujours été dubitatif sur les interprètes de son personnage, mais, que selon les périodes où on l'interrogeait, il ne répondait pas toujours de la même façon… avec une constante, cependant: à chaque nouvel acteur qui se glissait dans le rôle, il était toujours enthousiaste, quitte à revenir sur ses déclarations plus tard…
Ainsi, en 1979, lorsqu'on fête les 50 ans de la naissance de Maigret, Simenon est à nouveau interrogé par Henri-Charles Tauxe, pour le même journal. Au reporter qui lui demande quelle a été la meilleure interprétation de Maigret, il répond: "Aucune, car elles sont toutes artificielles. Il y a eu tout d'abord Pierre Renoir, Harry Baur, qui ont joué Maigret, puis Michel Simon, qui était très bien mais ne ressemblait pas au commissaire."
En réalité, on n'est peut-être pas là devant un véritable revirement de la part du romancier, mais sa réponse est sans doute à mettre en regard de ce qu'il écrivait dans ses Mémoires intimes: "En écrivant un roman, je vois mes personnages et je les connais dans leurs moindres détails, y compris ceux que je ne décris pas. Comment un metteur en scène, un acteur pourraient-ils donner cette image qui n'existe qu'en moi ? Pas par mes descriptions, toujours brèves et sommaires, puisque je veux laisser au lecteur le soin de  faire jouer sa propre imagination." 
Murielle Wenger

lunedì 9 maggio 2016

SIMENON SIMENON. A PHOTO FINISH FOR OUR LITTLE DOCTOR/DETECTIVE



Doctor Dollent and Inspector Lucas race to solve a murder case in Paris.

SIMENON SIMENON. UNE PHOTO-FINISH POUR NOTRE PETIT DOCTEUR/DETECTIVE
Le docteur Dollent et l'inspecteur Lucas en compétition pour résoudre une affaire de meurtre à Paris. 
SIMENON SIMENON. UN FOTOFINISH PER I NOSTRO PICCOLO DOTTORE/DETECTIVE
Il dottor Dollent e l'ispettore Lucas in competizione per risolvere un caso di omicidio a Parigi


The 7th story in The Little Doctor collection, The Dutchman’s Luck, is a lark. Choosing to spend his vacation studying police methodology, young Dollent starts his lessons with “the humility of a schoolboy in front of his teacher” because his older mentor is none other than Chief Inspector Lucas at the quai d’Orfèvres in Paris.

Yes, Lucas did take over for Maigret (although the retired boss was not happy imagining a former associate sitting in his office and smoking one of his pipes), which adds an interesting twist to comparing Jean Dollent with Jules Maigret. We get to see our budding amateur working side by side with a seasoned pro even if the instructor-student relationship becomes an intense joust to outdo one another. Much like a cat playing with a mouse, a smiling, winking Lucas bats a frowning, squirming Dollent around.
Big shot Kees Van der Donck picks up lowly Lydia Nielsen, both recent arrivals from Belgium. The morning after their one-night stand in a hotel, he comes back for his missing wallet and finds her dead, head smashed in, fully dressed, on the unmade bed. According to Lucas, her handbag contained only some small change and her passport.
Granted full freedom to investigate but determined not to imitate the police, Dollent goes to work until Lucas, who could not have known his whereabouts, calls him back to the office. Mocking Dollent’s deductive abilities, Lucas feeds him a belated clue: Lydia’s handbag also held a corner torn from a menu with a number scribbled on its back.
A Belgian dish listed on the front sends Dollent cockily sneaking off to Brussels, only to find Lucas has already asked a Belgian police pal to help him when he arrives.
Despite resenting the way his condescending rival has treated him like a child, the Little Doctor pumps the policeman and learns the number he is tracking down identifies a rented room from which Van der Donck had recently sent a large trunk to Paris.
Smugly concluding he has solved the case, Dollent returns to Paris, where to his dismay Lucas greets him at the train station. Echoing Maigret in claiming he has no method, teasing Lucas informs grumpy Dollent that Lydia’s enraged boyfriend has shot Van der Donck, forcing him into a hospital. Both pretend they are going off to bed, Dollent heads for the hospital, but Lucas beats him there. Together, they discover the wounded patient has fled his sick bed.
Our detective’s vanity now drives him to risk all to come out on top. Despite accusations of forgery, theft, and murder leading to his arrest, jailing, and interrogation, complete with beer and ham sandwiches à la Maigret, Dollent triumphs. Happily, the amateur and pro join the same mutual admiration society.

David P Simmons

domenica 8 maggio 2016

SIMENON SIMENON. L'AGENCE O. IN CLASSIFICA C'E' UN UOMO NUDO

Al loro debutto in Italia, i racconti di Simenon entrano subito in classifica 
SIMENON SIMENON. L'AGENCE O. A NAKED MAN IN THE STANDING
The stories of Simenon, at their Italian debut, immediately enter into the charts

SIMENON SIMENON. L'AGENCE O. UN HOMME NU DANS LE CLASSEMENT
Les nouvelles de Simenon, pour leurs débuts italiens, entrent immédiatement dans la liste des best-sellers

Recente uscita per l'Adelphi di un nuovo titolo della serie dei racconti dell'Agence O, con un volume che prende il nome da "L'uomo nudo" (L'homme tout nu -  Gallimard 1943). Si tratta di una storia in cui un certo avvocato Duboin chiede aiuto all'Agenzia per recuperare dei documenti compromettenti. Questi non appartengono ad una persona qualsiasi, ma ad un alto esponente di una famiglia aristocratica inglese molto in vista. E' ovvio quindi che il recupero delle carte deve essere effettuato nella maniera più discreta e assolutamente senza coinvolgere la polizia. 
Scritto da Simenon nel 1938 a La Rochelle, fu pubblicato per la prima prima volta sulla rivista  Police-Roman nel '41.
Ora a poco tempo dal suo esordio in Italia, il titolo simenoniano, pur non essendo un Maigret e nemmeno un roman dur, trova ugualmente i suoi fans, tanto da scalare velocemente le classifiche dei libri più venduti. In quella stilata  ieri da Nielsen Bookscan per l'inserto TuttoLibri del quotidiano La Stampa lo troviamo al 2° posto della sezione tascabili ( è edito nella collana Gli Adelphi a 7,50 euro). Mentre sull'inserto La Lettura del Corriere della Sera il titolo si conquista, al suo debutto, la 14a posizione nel settore "Narrativa Straniera".
Per le vendite sul web, troviamo il titolo simenoniano nella Top 100 di Internet Book Shop all'8° posto.  Nei 100 più venduti di Feltrinelli.it "L'uomo nudo e altri racconti"  si piazza subito nella 14° posizione. Invece risulta 71° nella classifica di Mondadori Store. Si affaccia anche nella classifica di iBUK, piazzandosi nel 29° posto.
Per quanto riguarda gli ebook (il titolo è disponibile anche in digitale) "L'uomo nudo e altri racconti" occupa il 19° posto della Top 100 di Internet Book Shop.
Come si vede anche senza la fama del celeberrimo commissario Maigret e senza l'aura che circonda i suoi romans durs, la scrittura di Simenon attira comunque lettori. Ed è la conferma di come il romanziere sappia  ancor oggi incantare i suoi lettori, lo ricordiamo ancora un volta, anche con racconti scritti quasi ottant'anni fa'. Chi altri? (m.t.)

sabato 7 maggio 2016

SIMENON-SIMENON: FELICIE, UN ENTRACTE AU BORD DE LA MER

Contexte de rédaction et anecdote autour du roman Félicie est là

SIMENON-SIMENON: FELICIE, UN INTERVALLO IN RIVA AL MARE
Contesto di redazione ed aneddoto intorno al romanzo Félicie est là 
SIMENON-SIMENON: FELICIE, AN INTERMISSION BY THE SEA
Context of writing and anecdote around the novel Félicie est là


1942. Milieu de la guerre. France occupée. Simenon et sa famille habitent depuis bientôt deux ans le château de Terre-Neuve, à Fontenay-le-Comte. En décembre 1941, le romancier a terminé la première partie de Pedigree. En ce début de 1942, les parents du petit Marc s'inquiètent pour la santé de l'enfant, pour qui un séjour au bord de la mer serait bénéfique. Mais, pour cela, il faut obtenir une autorisation de circuler, un "laissez-passer" dont Simenon a aussi besoin, car il veut se rendre à Paris, d'une part pour des contrats à signer, mais aussi pour s'évader, car cet homme à l'éternel bougeotte supporte mal d'être empêché dans ses déplacements… En avril, Simenon obtient enfin le précieux sésame, et il se rend avec Tigy, Marc et Boule à La Faute-sur-Mer, une commune de Vendée, sur les bords de l'Atlantique. La famille s'installe dans une "toute petite villa, loin du village, maigrement meublée mais entourée de dunes", comme la décrit Simenon dans ses Mémoires intimes. Ils y resteront jusqu'au mois de mai, Simenon se baignant dans l'eau encore froide, et allant voir avec son fils les pêcheurs rentrer au port. Pendant cet "entracte de deux mois dans [leur] vie de château" (ibid.), Marc reprend des couleurs, tandis que son père continue d'écrire de nouvelles pages pour Pedigree, puis, au mois de mai, il invente une nouvelle enquête pour son commissaire, qu'il avait laissé de côté depuis près d'une année. Pour ces "retrouvailles", il imagine une intrigue baignée de soleil printanier, dans un air léger qui donne aussi son ton au récit, lors de cette savoureuse confrontation entre Maigret et la jeune et entêtée Félicie. C'est un des romans les plus enjoués de toute la série des Maigret, et peut-être faut-il y voir comme un reflet des sentiments de Simenon, qui a ressenti cette escapade au bord de la mer à la fois comme un délassement en dehors de la rédaction difficile de Pedigree, mais aussi comme une nostalgie du printemps parisien, si loin, bien loin des tracas de la guerre. L'Histoire est là, en arrière-fond, mais aussi la petite histoire: en ce mois de mai, la maison de Nieul, leur "maison de grand-mère" qu'ils avaient dû abandonner à cause de l'avancée de l'armée allemande, est cambriolée, comme l'annoncent les journaux de l'époque: ainsi, L'Ouest-Eclair du 25 mai publie une dépêche du correspondant local, qui donne la liste des marchandises dérobées dans la cave: "50 bouteilles de Haut Barsac, 70 bouteilles de Fleurie, 80 bouteilles de vin blanc de Sancerre, de Pouilly et de Poitiers, quelques bouteilles de champagne nature et de champagne Pommery, 16 bouteilles d'alcool de pays, 30 bouteilles de vin blanc de pays, 50 bouteilles de vin de Pouilly fumé… " Quant au journal Paris-Soir du 26 mai, qui relaie l'information, et qui indique que la police locale n'a pas pu retrouver les voleurs, il conclut: "C'est le moment ou jamais pour Simenon de faire appel aux lumières de son fils spirituel: le sympathique commissaire Maigret…" Tigy se rend à Nieul pour récupérer ce qui peut l'être, avant que la maison soit réquisitionnée, dépose le tout dans un garde-meuble à Fontenay, et retourne à La Faute, pour y retrouver un Simenon alarmé: il a entendu à la radio de la BBC l'annonce d'un possible débarquement sur la côte Atlantique. On quitte à regret la villa, on retourne à Fontenay: "dommage, écrit Tigy dans ses Souvenirs, Terre-Neuve, ce n'est pas très gai". Le rêve, maintenant, ce serait de pouvoir rejoindre Porquerolles, l'île bien-aimée. Par la faute de la guerre, ce sera Saint-Mesmin… 
Murielle Wenger

venerdì 6 maggio 2016

SIMENON SIMENON. IL NASO DI MAIGRET: IL FIUTO E L'ODORATO

Come Simenon conferisce una certa importanza al naso di Maigret
SIMENON SIMENON. THE NOSE OF MAIGRET: THE FLAIR AND THE SMELL
How Simenon gives a certain importance to the nose of Maigret
SIMENON SIMENON. LE NEZ DE MAIGRET: LE FLAIR ET L'ODORAT
Comment Simenon donne une certaine importance au nez de Maigret

Non so se nella letteratura poliziesca ci siano altri esempi di investigatori per cui il naso sia così tanto importante. Perché in Maigret il naso non è solo il simbolo della propria capacità di fiutare indizi, situazioni, comportamenti, cosa utile, se non necessaria, alla soluzione del caso che ha per le mani, ma gli serve anche per apprezzare gli odori che vengono dalla natura, dalla città e soprattutto, nel suo caso specifico, quelli che provengono dalla cucina, dalla tavola o che serpeggiano fuori dalla porta di qualche brasserie o di certi bistrot. 
E non si tratta di uno dei cinque sensi esclusivamente destinato alla sua caratteristica di buongustaio. Infatti con l'arrivo della primavera, o quando si avvicina la piogga, oppure mentre attarversa una strada con gli odori più vari che si incrociano fuori delle botteghe degli artigani, il naso di Maigret è un terminale attraverso il quale spesso il commmissario si bea  e prova della sensazioni, che la penna di Simenon riesce a "far sentire" ai propri lettori.
Certo, anche il fiuto da poliziotto è un tratto molto distintivo del commissario simenoniano. Ricordiamo che il romanziere diceva spesso "Maigret non è intelligente, è intuitivo". E in quell'"intuitivo" c'è buona parte del fiuto. Da un certo punto di vista,  d'altronde, il fiuto e l'intuizione per un poliziotto come Maigret sono un po' la stessa cosa. Sono per l'appunto due capacità istitntive, né pensate né volute. Captare un'odore  o fiutare un'imbroglio sono doti innate. Direi che non se può fare a meno, dal momento che se ne è dotati. 
E Maigret ne è dotato. E, a ben pensarci, nelle sue inchieste Simenon  dà un posto di un certo rilievo al naso di Maigret.
Anche se il suo fiuto in un'indagine, lo sappiamo, non si attiva subito. E' come se si dovesse adattare all'odore di quel posto, di quelle persone, di quelle giornate. Poi quando riesce a percepirli distintamente, sa in quale direzione muoversi.
Certo, da questo punto di vista, durante l'inchiesta l'odorato può essere un impiccio per il fiuto. Una distrazione costituita magari dalla cucina del retro di una portineria, una pausa dovuta all'aroma di un bianco che spunta fuori da un bar, dai  vari odori che escono dalla stessa brasserie Dauphine proprio sotto al suo ufficio di Quai des Orfèvres.
Ma c'è  un'altro odore tipico maigrettiano. L'odore del tabacco fumato nella pipa.
Questa è una cosa di cui, chi non fuma la pipa, non si rende conto. Ma Simenon era un fumatore di pipa formidabile e  lo sapeva bene.
Quando si fuma la pipa l'aroma del tabacco che brucia che si percepisce in bocca è del tutto diverso dall'aroma (qualcuno, tra i più salutisti, direbbe "puzza") che con l'odorato si sente nell'aria.
E quindi per chi fuma, il piacere è doppio e complementare. E quante volte il naso di Maigret ha percepito quell'aroma? Infinite, anche perché, a differenza degli altri odori, quello della pipa ha il potere di aumentare la concentrazione (modestamente succede anche a me). E Il naso del commissario nei momenti clou delle indagini è quasi sempre immerso in un aroma di tabacco. (m.t.)   

giovedì 5 maggio 2016

SIMENON SIMENON. THE COUNTRY DOCTOR AND THE CITY COP

On how Little Doctor Dollent and Chief Inspector Maigret converge and diverge.

SIMENON SIMENON. LE MEDECIN DE CAMPAGNE ET LE FLIC DE VILLE
Convergences et divergences entre le petit Docteur Dollent et le Commissaire Maigret.
SIMENON SIMENON. I MEDICO DI CAMPAGNA E IL POLIZIOTTO DI CITTA'
Analogie e differenze tra il petit Docteur Dollent e il commissario Maigret

The captain of a luxury liner begs our Little Doctor to solve a crime and lets him name his own price. Even Anna, his ever-critical housekeeper, respects this commission. One will enjoy how Simenon gives us his version of a ‘locked room mystery’ in which a man is murdered aboard a quarantined cruise ship no one can board or leave. Popaul, a wealthy white commercial forester, has cruised from Africa to Bordeaux side by side with Victor Hugo, a black employee from the lowest class. (The chosen title Popaul and his Negro could have been Popaul and his Slave. Racial denigration is prominent in this story.)
Ostentatious Popaul throws a big party for all the passengers, only to suddenly rush off to his stateroom. Minutes later, a steward finds him, shot in the back, dead on the cabin floor, and Miss Ladilier, one of Popaul’s admirers despite her father’s warnings, is standing beside the body, gun in hand. Hugo is nowhere to be found. Once Dollent learns that Popaul had left Africa for good and taken his fortune with him, he projects the victim was guarding his wallet while his man was guarding the luggage. The wallet is missing and the suitcases contain no riches, so who has the money now? Our detective studies the passenger list and cockily predicts a solution in 24 hours.
Apprehended on the mainland, Hugo says he was in the cabin’s bathroom and came out to find his boss dead. In a panic, he jumped through a porthole and swam ashore. Believing this claim of innocence and deducing the lost wallet holds the key to the case, Dollent digs deeper. Suspecting premeditated murder rather than passionate manslaughter, the doctor/detective engineers a scheme that lures the killer out.
Not only does this tale involve more wrinkles and intrigues than the preceding seven cases in The Little Doctor collection, but it also expands Little Doctor Dollent’s character—inviting more comparisons with Chief Inspector Maigret. First of all, although Dollent drinks alcohol throughout the case, he is definitely not like Maigret since he specifically states: “I must say, Captain, I never drink… …except during my investigations, for then there is always one reason or another to swallow something.” Second, Dollent enjoys sitting in the liner’s lap of luxury, schmoozing with high society, sipping fine whiskey, smoking fancy cigars, and dining first-class whereas
Maigret never was and would never be comfortable in similar settings. Finally, the doctor/detective delights in the way he can gently and subtly “juggle people’s destinies.” Does this sound like our well-known “Mender of Destinies” or not?
David P Simmons

mercoledì 4 maggio 2016

SIMENON SIMENON. COME IL ROMANZIERE VIVEVA E DESCRIVEVA I BORGHESI

Il rapporto dello scrittore con lo stato sociale della borghesia
SIMENON SIMENON. HOW THE NOVELIST LIVED AND DESCRIBED THE BOURGEOIS
The writer's relationship with the social status of the bourgeoisie 
 SIMENON SIMENON. COMMENT LE ROMANCIER VÉCUT ET DECRIVIT LES BOURGEOIS
La relation de l'écrivain avec la position sociale de la bourgeoisie
Simenon e la borghesia. Un rapporto controverso. Il suo modo di vedere questa classe sociale non era affatto benevolo.  Da un parte arrivava a far suo il grido di Léon Blum che nel 1936 aveva urlato in parlamento "Borghesi, vi odio!". Dall'altra la sua frequentazione e la sua acuta osservazione gli fà affermare negli anni '60 "...credo proprio di odiarli. O meglio li odierei... dato che li posso vedere da vicino, se non sapessi che sono dei poveri uomini...".
Poveri uomini. Scatta ancora la famosa filosofia del "comprendere e non giudicare" che Simenon ha affidato al personaggio del commissario Maigret?
Quello del "borghese" è di fatto un status cui aspira chi è un gradino sotto. Già nella propria biografia il romanziere fa notare che la propia era una famiglia di povera gente che aspirava a diventare borghese. Già i cosidetti "colletti bianchi" erano più su, ad un passo dall'essere dei veri borghesi. I Simenon, e Georges in particolare, no, nonostante avessere mandato il loro primogenito a studiare prima da Les Petits Frères del Ecoles chrétiennes e poi da padri Gesuiti come scrive Simenon ne La main dans la main, un Dictè del 1976,  "... in queste due situazioni, appartenevo alla minoranza dei poveri...".
Insomma nonostante gli sforzi della famiglia, e soprattutto della madre Henriette, quel gap sociale non veniva superato nemmeno frequentando le scuole dei borghesi.
Ma di questo il piccolo Georges non se ne faceva un cruccio. Anzi. La propria esperienza in quell'ambiente gli dette più di un motivo per non sopportarli. A iniziare da quello che predicavano gli insegnanti a finire dal comportamento dei propri compagni. 
"... fin dall'adolescenza ho odiato la borghesia - spiega Simenon - che non è altro che la continuazione delle maniere, dei modi di vedere e di pensare di tempi che io consideravo ormai passati...". 
E tutto questo non poteva non finire nella sua letteratura. Dove ci presenta diversi esempi di borghesi stretti, e spesso costretti, nelle loro tradizioni, nelle regole d'appartenenza a quello status, comportarsi come guidati da due binari oltre i quali non potevano andare e che non si azzardavano ad oltrepassare, osservati e quasi spiati dagli altri borghesi. Ma lo sguardo dello scrittore è sempre analitico e cerca sempre di spiegare il perché di certi comportamenti e di questa adesione a regole che lui considerava vecchie e passate.
Anche perchè pure Simenon, che nel '22 arrivò a Parigi poverissimo e tale rimase nei primi anni, iniziò la sua scalata sociale. E ci fu un periodo in cui lui stesso si sarebbe potuto definire un borghese. Forse nel momento di maggior successo nella letteratura popolare, quando lo status economico era sicuramente da borghese, ma... Ma certo non i suoi comportamenti, considerando, ad esempio, che  frequentava una compagnia di artisti, grazie alla moglie Tigy allora pittrice, che tutto potevano essere definiti, ma non certo borghesi.
Poi arrivò il successo di Maigret. Simenon divenne se non proprio ricco, molto benestante, iniziò a girare per il mondo, la sua fama crebbe e a quel punto era ormai molto lontano dall'essere catalogato come borghese. 
D'altronde in un'intervista a Paris Match nel '67, Simenon rimarcava, nonostante i suoi soldi e la sua fama, la sua apprtenenza alla povera gente, all'ambiente in cui era nato e cresciuto "...il primo principio che mi è stato inculcato é: chi non lavora non ha diritto al proprio pane quotidiano. Ho conservato lo spirito della povera gente, che io lo voglia o no. Quando sto senza lavorare, sento a mia insaputa, una sorta di colpevolezza che mi destabilizza..."  (m.t.)  

martedì 3 maggio 2016

SIMENON SIMENON: PORQUEROLLES, MON ILE DE REVE…

Comment Simenon a découvert Porquerolles, et comment elle habite sa vie et son oeuvre
SIMENON-SIMENON: PORQUEROLLES, L'ISOLA DEI MIEI SOGNI…
Come Simenon ha scoperto Porquerolles, e come la ritroviamo nella sua vita e nella sua opera
SIMENON-SIMENON: PORQUEROLLES, ISLAND OF MY DREAMS…
How Simenon discovered Porquerolles, and how the island lives in his life and work 
Mai 1926. Simenon et Tigy écument Montparnasse. C'est l'époque de la Coupole, des Ballets nègres et de Joséphine Baker, et Simenon vit dans un "tourbillon", comme l'écrit Assouline dans sa biographie. Mais comme de faire la fête toutes les nuits ne l'empêche pas d'écrire comme un forcené, alimentant les collections de romans populaires, arrive ce qui devait arriver: il tombe malade. Consulté, le médecin prescrit un séjour à la campagne, loin de l'agitation frénétique de Paris. Tigy cherche un lieu propice au repos de son Georges, comme elle le raconte dans ses Souvenirs: "Nous sommes en mai. Où aller ? J'ouvre l'atlas, cette petite île en face d'Hyères. Porquerolles. Description alléchante dans le Larousse." Elle en parle à son mari, celui-ci court placer un texte chez un éditeur, et revient avec de quoi se payer des vacances au sud. Et la vente de plusieurs toiles de Tigy va permettre de prolonger le séjour… "nous débarquons émerveillés par tant de soleil et de lumière […]. Notre île est idéalement belle. Pour nous tout est découverte. Le maquis, les pinèdes, les criques, les plages de sable blanc, les plantes odorantes, le village coloré, la grande place étourdissante de chaleur concentrée, le petit port où on va flâner." Et il n'y a pas que Tigy à avoir le coup de foudre: Simenon tombe définitivement sous le charme de cette île, sur laquelle il va revenir périodiquement, et qu'il utilisera comme décor dans plusieurs romans.
Les Simenon s'installent d'abord au Grand Langoustier, dans deux pièces rustiques, mais les journées se passent surtout dehors, à la plage, à bronzer, à nager, à jouer aux boules, et à pêcher, car le romancier s'est découvert une passion pour la pêche. L'île sera toujours pour lui comme un refuge, un endroit où aller se ressourcer après les périodes de grande agitation, comme par exemple en 1934 après les remous de l'affaire Stavisky, ou en 1936 après une période très parisienne dans l'appartement du boulevard Richard-Wallace. Cette fois-ci, il loue une maison, les Tamaris, à laquelle est accolée une sorte de tour où il se réfugie pour écrire. Et quand il n'écrit pas, il pêche, naturellement, puis, avec les produits de sa pêche, confectionne de mémorables bouillabaisses… Rebelote en 1937 et 1938 ("Après quelques mois de Paris ou d'ailleurs, une simple bouffée chaude, une odeur d'eucalyptus ou de romarin créent chez moi le besoin
de me précipiter vers le sud" in Un homme comme un autre), puis arrivera la guerre, et l'impossibilité de se rendre sur l'île… Il n'y retournera jamais, sauf pour un très bref passage dans les années '50, mais le charme était rompu.
Désormais, l'île ne sera plus qu'un très beau souvenir, que l'éloignement transformera en "île de rêve", et que le romancier évoquera non seulement dans ses romans, mais aussi très souvent dans ses écrits autobiographiques. Ainsi dans Je me souviens, où il parle d'"une des plus belles îles de la Méditerranée, une plage de sable fin où l'on voit à dix mètres de profondeur à travers l'eau limpide"; ou dans la dictée Un homme comme un autre: "l'île de Porquerolles étendue au soleil, sa verdure sombre, quelques carrés blancs surmontés de rouge qui sont des maisons. […] La place était immense, en terre battue, en pente légère, entourée d'eucalyptus. Tout en haut, une petite église […] ressemblait à un jeu de cubes. […] Les maisons basses de la place sont roses ou bleu clair."
Outre le dépaysement et la langueur méridionale, c'est bien les couleurs de l'île qui ont fasciné Simenon, en vrai peintre impressionniste qu'il était à sa façon… Et s'il utilise cette île pour cadre de plusieurs nouvelles et romans, c'est probablement dans Mon ami Maigret que l'on retrouve le mieux cet émerveillement, qu'il transmet à son héros, et il faut relire le roman pour découvrir le feu d'artifice coloré et odorant qui en jaillit à chaque page, dans un éblouissement magnifié par l'éloignement (Simenon écrit
le roman alors qu'il est en Amérique), et la décantation des souvenirs… 

Murielle Wenger

lunedì 2 maggio 2016

SIMENON SIMENON. "MY FRIEND MAIGRET" COMES OUT ON MAY 5

Some details about the next Penguin translation for Anglophones.

SIMENON SIMENON. "MON AMI MAIGRET" EN ANGLAIS ARRIVE LE 5 MAI
Des détails sur la prochaine traduction de Penguin pour les anglophones. 
SIMENON SIMENON. "MY FRIEND MAIGRET"  ARRIVA IL 5 MAGGIO
Anticipazioni sulla prossima uscita in inglese  della Penguin per i lettori anglofoni



My Friend Maigret, Penguin’s English translation of Simenon’s Mon ami Maigret, will be available through Amazon in the UK as of May 5, 2016. One can buy this 31st in the Penguin series and 58th in Simenon’s order of publication as both a paperback and a Kindle Edition. An audio format is not yet visible on the horizon.
Notably, a preorder option exists now, so one does not have to ‘wait’ until the 5th of May to get onboard. The preorder prices are £7.99 and £4.99 respectively. The
opportunity for delivery to the USA will appeal to some because paperback and Kindle editions will not be available there until December 27, 2016. Such a purchase adds $4.24 for the book and $5.65 for the delivery and a transatlantic trip of 7 to 10 days.
A projection for Anglophones on the book’s availability from other Amazon sources throughout the world follows in alphabetical order:
May 5, 2016: Australia Kindle; Brazil Kindle; Germany Kindle; India Kindle; Italy Paperback and Kindle; Mexico Kindle; Netherlands Kindle; Spain Kindle.
December 27, 2016: Canada Paperback and Kindle; France Paperback; Germany Paperback; Japan Kindle; Mexico Paperback.
Note: China is an unknown.
Mon ami Maigret originally appeared in 1949, but an English translation did not appear until 1956 as My Friend Maigret. It’s translator then was Nigel Ryan, and now the translator is Shaun Whiteside. Be aware that the ISBN-13 for the newer edition is 978-0241206393.
I enjoyed the original version of the story for several reasons beyond the usual ones: Maigret operates on a scenic Mediterranean island. Porquerolles is a big switch from cold, foggy, and rainy Paris. An English colleague, Inspector Pyke from Scotland Yard, joins him in the investigation. Simenon gives one the chance to compare two policemen and two cultures. 

David P Simmons

domenica 1 maggio 2016

SIMENON SIMENON. LEGGERE OGGI ROMANZI DI QUASI UN SECOLO FA'

Romanzi che non risentono del tempo
SIMENON SIMENON. LIRE AUJOURD'HUI DES ROMANS QUI ONT ETE ECRITS IL Y A PRES D'UN SIECLE
Des romans qui résistent à l'épreuve du temps
SIMENON SIMENON. READ TODAY NOVELS THAT WERE WRITTEN ALMOST A CENTURY AGO

Novels that stand the test of time
Leggere Simenon oggi. C’è tanta gente che lo legge ancora. E non solo in Francia, ma anche in Italia, in Usa, in Inghilterra. Continuano in vari paesi le collezioni, la pubblicazione di titoli e non solo dei Maigret, ma anche dei romans durs. E sono titoli che spesso entrano nella classifica dei libri più venduti. Insomma che effetto fa leggere oggi romanzi scritti 70/ 80 anni fa’?
Chi scrive ha una immediata sensazione di contemporaneità quando si trova a leggere un romanzo simenoniano, anche se di quasi un secolo fa’. Certo non vi trovo fax, computer, cellulari, internet, aerei di linea, eppure non si avverte una distanza così notevole. I personaggi anche se vivono in una realtà che non è quella dei nostri tempi, sono simili a noi, vivono situazioni che nella sostanza anche noi lettori degli anni duemila, proviamo e viviamo.
Questo è il punto. Aldilà delle ambientazioni, delle contestualizzazioni temporali, la struttura dei personaggi, i loro problemi, le relazioni interpersonali, le loro vicende sono ancora attuali.
Insomma non si respira aria del secolo scorso. Man mano che ci si inoltre nella lettura del romanzo, anche grazie alla sua scrittura semplice, leggera, veloce, l’attualità della sua narrativa viene subito a galla e ci coinvolge come se l'avesse scritto qualche anno fa’.
Questa è una personale opinione.  Ed è fondata sulla sensazione che la struttura, l’ossatura della narrativa simenoniana è davvero universale. Si basa su sentimenti, motivazioni, problematiche che sono comuni a persone di culture e di generazioni  a volte molto lontane tra loro. Come diceva lo stesso Simenon, è il frutto della ricerca dell’Uomo Nudo, quell’essere  senza le sovrastrutture sociali, storiche, religiose, che alla fine fa emergere invece quelle strutture , quelle pulsioni, quei destini che sono sempre validi, sempre fruibili, sempre attuali.
E' fin troppo facile consigliare, per credere a quanto detto sopra, di leggere i romanzi di Simenon. Ma  per dare un piccolo aiuto  presentiamo una succinta rassegna della scrittura del romanziere…  (m.t.)
 
L’ambiente
"Tutta la città a quell’ora, era così, una scatola su cui improvvisamente ricadeva un coperchio e dentro la quale le persone, non più grandi di formiche si agitavano nel vuoto..." (I fantasmi del cappellaio – 1949)

"Un vicolo cieco buio, di appena un metro di larghezza, separava la conceria dal resto della strada. Il primo lampione a gas acceso  - la città era piena di lampioni contorti o spezzati – era lontano, alla fermata del tram..." (La neve era sporca -1951)

"Con il passare degli anni  le pareti,  dipinte in finto marmo,  avevano assunto  quel colore scuro delle  vecchie pipe di schiuma..." (Il primogenito dei Ferchaux – 1945)

Le Donne
Odile… portava un grembiule nero trovato in un armadio  e, sopra le calze di lana nera, un paio di calzerotti rossi.L Le fiamme le accendevano nei capelli dei riflessi più fulvi … (La Maria del porto - 1938)

Ha caldo, sebbene fosse quasi nuda: E’ la prima volta che fa una cosa del genere. Si è tolta il vestito per rammendarlo e non ne ha infilato un altro… Prova un’altra sensazione strana,  quasi erotica, quella delle gocce di sudore che, a intervalli più o meno regolari, si aprono un passaggio attraverso la pelle… ( La finestra dei Rouet – 1945)

Gli uomini
Beveva, fumava il sigaro a piccole boccate , assomigliava sempre più – così pareva a Kees – a quei diavoli gotici che ornano il portale di certe chiese  e dai quali è meglio  allontanare lo sguardo dei bambini (L’uomo che guardava passare i treni – 1938)

Alain era spaventato. Teneva lo sguardo fisso su di lei e avrebbe pagato qualsiasi cifra pur di farla stare zitta. Eppure continuava ad ascoltarla. Qualcosa lo tratteneva in quella camera , di fronte a quella ragazza , sua sorella, che, per rimanere su di giri, di tanto in tanto beveva a canna un sorso di cognac (Il destino dei Malou - 1947)

La natura
Più in là il mare. Solo mare, per venti giorni di navigazione a tutto vapore che ci volevano prima di rivedere la costa francese! (Colpo di luna -  1933)

sabato 30 aprile 2016

SIMENON-SIMENON: 1923-1924: UNE ANNEE CHEZ "MONSIEUR LE MARQUIS"

Simenon secrétaire du marquis de Tracy – de la matière pour plusieurs romans

SIMENON-SIMENON: 1923-1924: ONE YEAR WITH "MONSIEUR LE MARQUIS" 
Simenon works as the Marquis of Tracy’s secretary – some material for several novels 
SIMENON-SIMENON: 1923-1924: UN ANNO DA "MONSIEUR LE MARQUIS" 
Simenon segretario del marchese di Tracy - una materia per parecchi romanzi


En décembre 1932, en arrivant à Paris, le "petit Sim" a trouvé une place comme garçon de courses à la Ligue des chefs de section et des soldats combattants, présidée par Binet-Valmer. Bien sûr, Simenon pense déjà à passer à une étape suivante, mais, en attendant mieux… Un matin du printemps 1923, en arrivant au bureau de la Ligue, il est prié de se rendre auprès de Binet-Valmer, qui lui demande s'il a déjà entendu parler du marquis de Tracy: "C'est un homme extrêmement riche, extrêmement influent, qui appartient à la plus haute noblesse de France.", lui explique-t-il, "Il cherche un secrétaire. Je lui ai parlé de vous." Simenon, qui réfléchissait déjà à quitter la Ligue pour essayer de vivre de sa plume, en publiant des contes dans les journaux, accepte tout de même de se rendre chez le marquis. Celui-ci lui offre quinze cents francs par mois, selon ce que le romancier raconte dans ses souvenirs (Dictée Un homme comme un autre), et le futur secrétaire sera logé et nourri lorsqu'il se rendra avec lui dans ses différents châteaux. Car le marquis de Tracy va emmener son nouveau secrétaire lors de ses déplacements, et c'est ainsi que Simenon va découvrir une nouvelle facette de la "France profonde", celle de l'aristocratie qui vit sur ses terres.

De ces séjours, Simenon gardera bien des images, qu'il réutilisera par la suite dans ses romans, et tout particulièrement dans les Maigret, puisque c'est d'après le château de Paray-le-Frésil qu'il imaginera le château de Saint-Fiacre, et c'est sur le régisseur de ce château, Pierre Tardivon, qu'il modèlera l'image du père de Maigret. Mais il en gardera aussi l'impression qu'il existe une nette différence entre les parvenus qui se sont acheté un nom, nouveaux riches qui jouent aux hobereaux de province, et les membres de la "véritable" aristocratie, héritière d'un long passé, où la transmission du patrimoine terrien prime sur bien d'autres choses… Et si lui-même prétend ne pas en avoir été influencé (" J'ai beaucoup appris, J'ai beaucoup vu. J'ai rencontré beaucoup de gens appartenant à un monde que je ne connaissais pas. Mais rien de tout cela n'est entré réellement dans ma peau.", écrit-il encore dans Un homme comme un autre), il n'en a pas moins transmis à son héros de commissaire "plébéien" une sorte de considération pour ce monde aristocratique, dont on retrouve la trace dans plusieurs romans: d'abord, bien entendu, dans L'affaire Saint-Fiacre, où Maigret évoque la figure idéalisée de "Madame la Comtesse", figure pour laquelle, malgré les vicissitudes, il garde un certain respect, puisqu'on va la retrouver au fil des récits, jusqu'à un roman aussi tardif que Maigret et les vieillards, dans lequel Maigret fait un rêve où la comtesse lui vient en aide. Mais dès les premiers romans écrits par Simenon, on trouve cette mise en avant de l'opposition entre les aristocrates "de souche" et les nouveaux riches, puisque dans Monsieur Gallet, décédé déjà, on trouve le personnage du "faux" Emile Gallet, qui a vendu son nom pour un plat de lentilles… La charge contre les parvenus se retrouve dans plusieurs romans, comme dans Maigret a peur, La première enquête de Maigret, ou Maigret et le corps sans tête.
Et si Simenon a su si bien décrire cette aristocratie de province, nouvelle ou ancienne, nul doute que son séjour chez le marquis lui aura été fort utile pour emmagasiner matière et images d'un monde inconnu jusque-là au petit journaliste fraîchement débarqué de sa Liège natale…

Murielle Wenger

venerdì 29 aprile 2016

SIMENON SIMENON. DOCTORS MAIGRET, SIMENON, AND CHABOT

On medicine’s role in three lives: fact and fiction, all mixed together.

SIMENON SIMENON. LES DOCTEURS MAIGRET, SIMENON ET CHABOT
Sur le rôle de la médecine dans trois vies : ou quand réalité et fiction se mélangent.
SIMENON SIMENON. I DOTTORI MAIGRET, SIMENON E CHABOT
Il ruolo della medicina su tre piani: quando la realtà e la fiction si intrecciano
The 1951 book Maigret’s Memoirs teaches us that Maigret knew Simenon. The policeman reports his first meeting with the writer in his chief Xavier Guichard’s office in the late 1920s and a relationship that extended well into Maigret’s retirement years. In a 9/26/1979 letter posted in the newspaper L'Illustré de Lausanne, Simenon dates their first meeting to 50 years previously and confirms a relationship into the 70s. (Predictably, the two do not agree on the precise time or place.)
In addition, we discover Maigret has read all the books about him that Simenon had written. We also learn the two men shared an interest in medicine. Drawing upon his two years in medical school at Nantes, his medical discussions with his best friend Dr. Pardon, his subscription to the British medical journal Lancet, and his reading of borrowed medical texts, Maigret often applied his clinical knowledge to understanding his criminal cases.
Maigret recognized that Simenon regularly employed a doctor’s viewpoint in understanding as well. And the writer didn’t disagree. Indeed, in an April 8, 1967 interview published in Paris Match, he spun the idea this way: “It turns out that it’s with them [doctors] that I feel the most comfortable, perhaps because they have almost the same point of view about man as the novelist.”
So, we either do know factually or can imagine easily that the two men talked about all sorts of medical topics, from clear-cut subjects to obscure themes. In particular, they loved to review the details of police investigations, the complexities of criminal minds, and the nuances of death, homicide, murder, and suicide. It’s not a stretch to suspect these two may actually have regretted the professions they had chosen.
Let’s then, for example, fantasize about how these two ‘doctors’ would have dissected The Teddy Bear right down to the bone. Just one of Simenon’s numerous novels where life and death are on a collision course, this story focuses on obstetrician Jean Chabot—a doctor, drinker, and redhead eerily resembling Victor Gadelle, the drunken doctor who had killed Maigret’s mother. When the renowned, fulfilled but overworked Chabot botches a delivery, a tightrope walk begins. Depressed, he drinks heavily and takes drugs, both only increasing his vacillation. He rapes a young woman, who becomes pregnant, and she kills herself. The guilty man prepares himself for suicide as the solution, but realizing he doesn’t have the courage to kill himself, he hopes a catastrophe will sweep him away or someone else will end his misery. When, upon discovering his mistress with another man, he kills him and asks her to call the police, it looks as though his wish may come true.
How might Maigret and Simenon have regarded a man of such weakness like Chabot? Contemptuously? Understandingly? Forgivingly?
David P Simmons

giovedì 28 aprile 2016

SIMENON SIMENON: UN'INCURSIONE NEL MONDO DEI FUMETTI

Si parla di analogie tra alcune opere recenti con i romanzi di Simenon
SIMENON-SIMENON: UNE INCURSION DANS LE MONDE DE LA BANDE DESSINEE
Le texte traite des analogies entre quelques oeuvres récentes et les romans de Simenon
SIMENON-SIMENON: AN INCURSION INTO THE WORLD OF COMIC STRIPS
The text deals with some analogies between some recent works and Simenon’s novels 


E' risaputo che l'opera di Simenon abbia influenzato registi, sceneggiatori di serie televisive e altri scrittori, forse un po' meno come sia stato fonte d'ispirazione per il mondo dei fumetti,la bande dessinée per i francesi (di solito abbreviato con BD). Proprio di queste adattamenti voglio occuparmi oggi; partendo dal fumetto Pigalle 62.27: ambientato nella Parigi degli anni cinquanta, la storia racconta di Antoine Perchaux, un giovane di campagna che raggiunge Parigi con in mente un pensiero solo, ottenere vendetta per la morte del padre: si tratta di un suicidio, ma a causarlo è stata una truffa di un ricco malavitoso, un tale Mondcamp. L'autore è Jean-Claude Gotting, i disegni sono di Loustal, che molto si è ispirato a Simenon, ha illustrato infatti i racconti con Maigret: On ne tue pas les pauvres types, Le client le plus obstiné du monde, Menaces de mort, Ceux du grand café, Maigret et l'inspecteur malgracieux, Le témoignage de l'enfant de choeur e i romanzi Les frérès rico e Touristes des bananes. Uscito per Casterman nel 2012 il volume in Italia è stato pubblicato da Coconino Press.
Sempre disegnata da Loustal, Rien de neuf à Fort-Bongo è invece una BD che racconta le difficoltà di adattamento alla vita dell'Africa coloniale di un giovane francese (Raoul Cordier) con similitudini con il Joseph Timar del romanzo Le coup de lune del 1932 (Il colpo di luna, ne Il super romanzo delle vacanze-Mondadori 1934 e in seguito Adelphi, 2004). Il fumetto, inedito in italiano, usci' in Francia nel 2004 presso l'editore Casterman, tratto dal racconto omonimo scritto da Jean-Luc Coatalem contenuto nella raccolta Tout est factice (editions Grasset-1995); medesima ambientazione africana per Congo 40 (1988) e Fleurs d'ébène (2007) di Eric Warnauts e Raives; il primo fumetto ricorda da vicino la vicenda di Un crime au Gabon (1938 - novella pubblicata nel nostro paese nel libro "Sosta a Panama" di Mondadori nel 1961 con il titolo "Omicidio legale") nel secondo la storia di Jean Leman con la sua crisi sentimentale assomiglia a quella vissuta da Ferdinand Graux in Le blanc à lunettes scritto nel 1936 (Il bianco con gli occhiali-Mondadori 1967). Diverse scene di vita coloniale e di descrizione di folkore locale sono direttamente ispirate ai romanzi di Simenon, come menzionato dagli stessi autori. Entrambe furono edite da Casterman e non sono state tradotte in italiano.
Di più facile reperibilità, poichè in italiano ed attualmente in edicola, è Le nebbie di Boisbonnard, sceneggiato da Fabrizio Accatino e disegnato da Eleonora Dea Nanni (le storie numero 43 di Sergio Bonelli editore). L'ambientazione e il clima ricordano quella di molti Simenon nella provincia francese e la trama mi ha fatto venire in mente i Maigret Chez les flamands (pubblicato nel 1932) e Un crime en Hollande (1931) dato che la vicenda narra di un omicidio commesso in una tranquilla località di provincia e, per salvare le apparenze e non turbare la comunità, il crimine viene addossato ad un personaggio facile capro espiatorio, non mancherà un colpo di scena finale. 

Andrea Franco