mercoledì 27 luglio 2016

SIMENON SIMENON. RENO, NEVADA, UN GIORNO SI DIVORZIA, QUELLO DOPO CI SI SPOSA

Simenon il 21 giugno divorzia da Tigy e il giorno dopo sposa Denyse
                  
SIMENON SIMENON. RENO, NEVADA, UN JOUR ON DIVORCE ET LE JOUR APRES ON SE MARIE

Simenon  le 21 Juin  divorces de Tigy et le lendemain se marie avec Denyse
SIMENON SIMENON. RENO, NEVADA, HE GETS DIVORCED ONE DAY AND REMARRIES THE NEXT
Simenon divorces Tigy on June 21 and marries Denyse the following day

Siamo in America. Nella puritana America degli anni '50. Quella che non vedeva di buon occhio la "tribù" Simenon.
Perché tribù?
Perché intorno a Georges giravano nell'ordine, Tigy la moglie ufficiale belga, che di fatto non era più  la sua compagna... e non lo era più da tempo. Poi c'era Denyse, segretaria-interprete canadese che in realtà é ormai la sua compagna a tutti gli effetti. Inoltre non va dimenticata Boule, la femme de chambre prima dei coniugi Georges-Tigy e poi anche della coppia Georges-Denys e ovviamente anche dei figli. Già, perché c'erano due figli: Marc undicenne nato da Tigy in Belgio e John, di nemmeno un anno, nato da Denyse in Arizona, a Tucson. E a completare la compagnia c'é un'altra donna, l'istitutrice di Marc che, dati i continui spostamenti, non riusciva a frequentare un'unica scuola.
Per la mentalità americana i non usuali rapporti tra queste persone erano giudicati come una promiscuità niente affatto accettabile. E questa carovana, che si muoveva su e giù per gli Usa, faceva storcere il naso a non pochi.
Ma in questa America puritana sposarsi e divorziare non è sempre un problema. Esistono luoghi dove non ci sono particolari procedure da espletare e non si richiedono tempi lunghi. 
E così il 21 e il 22 giugno 1950 Simenon  mette in po' d'ordine in quella "tribù". A Reno, nel Nevada, il 21 si sancisce il divorzio con Tigy, una storia ormai finita da tempo e che solo la presenza del figlio Marc aveva garantito una sorta di convivenza, anche dopo l'ingresso della canadese nella vita di Georges. Il giorno dopo, il 22, vengono celebrate le nozze Georges-Denyse. 
Certo Reno è un po' il contraltare di Las Vegas, una città con divertimenti ad ogni angolo
, molti casino, locali notturni di tutti i tipi e una legislazione che prevedeva una particolare facilità in fatto di celebrare e dichiarare  finiti i matrimoni,
Ma questo divorziare un giorno e sposarsi quello dopo non deve fuorviare. 
Tigy e Georges, avevano di fatto chiuso il loro rapporto anni prima, quando lei lo sorprese a letto con Boule (un rituale che andava avanti da anni). Simenon invece di negare ammise tutto, spiegando anche la sua insopprimibile impellenza sessuale che lo portava quotidianamente a cercare dei rapporti sessuali. I due si sarebbero anche divisi, ma per il loro figlio Marc, decisero di continuare la convivenza nella quale ognuno avrebbe avuto una propria vita indipendente in tutta libertà.
Denyse ottenne quel 22 giugno quel ruolo ufficiale di madame Simenon cui aspirava da oltre cinque anni, e diverrà poi madre anche di Marie-Jo nata nel '53 nel Connecticut e di Pierre Nicholas nel '59 in Svizzera a Echadens.
Il matrimonio con Denyse durò fino al '64  quando la donna lasciò definitivamente la grande villa di Epalinges per un lunga serie soggiorni in varie case di cura. Lei e Georges non divorzieranno mai e non avranno più rapportise non tramite i rispettivi legali.
Due matrimoni certamente non finiti bene (anche se con Tigy i rapporti saranno sempre abbastanza buoni) tanto che nell'81, quando la sua compagna era Teresa Sburelin,  in un'intervista affermava "... detesto il matrimonio che considero inumano. E' una mostruosità che fa parte di questa morale borghese  inventata per tenere la gente in certi binari. Come può  un essere di venti o trent'anni sapere come sarà a cinquant'anni, come sarà la donna che ha scelto, se tutte le nostre molecole, tutte le nostre cellule cambiano del tutto quasi ogni dieci anni?...." (m.t.)    

martedì 26 luglio 2016

SIMENON SIMENON. DE DEAUVILLE A OUISTREHAM, LE CHEMIN VERS LA GLOIRE POUR MAIGRET

Des plages à la mode à un petit port de pêcheurs, pour Maigret arrive le cinéma

SIMENON SIMENON. DA DEAUVILLE A OUISTREHAM, LA STRADA VERSO LA GLORIA PER MAIGRET 
Dalle spiagge alla moda ad un porticciolo di pescatori, per Maigret arriva il cinema
SIMENON SIMENON. FROM DEAUVILLE TO OUISTREHAM, A WALK OF FAME FOR MAIGRET 
From the fashionable beaches to a small fishing port, for Maigret arrives the cinema

1931. Dix jours après la fête donnée pour le lancement de La folle d'Itteville, Simenon abandonne l'essai mort-né du phototexte avec G7, et il va se consacrer désormais à Maigret, comprenant que c'est ce personnage-là qui peut lui apporter la renommée. C'est ainsi que le 15 août, il est invité à dédicacer ses romans à Deauville, comme il l'a raconté dans une de ses Dictées (Point-virgule, dictée du 15 août 1977), comme nous vous l'avions rapporté naguère sur ce blog, dans un billet du 15 août 2012.  
Quels sont les "huit romans", d'après ses dires, que Simenon a pu signer à ce moment-là à Deauville ? En suivant l'ordre des dates de parution, il ne peut s'agir que de Monsieur Gallet, décédé, le pendu de Saint-Pholien, Le charretier de la Providence, Le chien jaune, Pietr le Letton, La nuit du carrefour, Un crime en Hollande, et Au rendez-vous des Terre-neuvas, qui pouvait être tout juste sorti en librairie…  
Dans une dictée du 16 août 1976 (Vacances obligatoires), Simenon évoquait déjà l'événement, avouant qu'il en était "assez excité" et qu'il a succombé, ce jour-là, à une sorte de "gloriole": "Cette passion, née en si peu de temps, m'a ébloui, je l'avoue, et j'ai vécu le reste de ce 15 août comme dans un rêve. […] J'étais très jeune. Je n'avais pas trente ans. Je ne nie pas que le sang me soit monté à la tête." 
Mais, ajoute-t-il, "mon vieux fond de réalisme m'a vite guéri de cette bouffée de ce que je pourrais appeler la notoriété." Qu'on le croie ou non (la suite de sa vie montre qu'il a plus d'une fois joué avec cette notoriété…), il faut reconnaître qu'il a effectivement abandonné très vite les plages chics de Deauville. Comme il y était venu depuis Paris en descendant la Seine sur l'Ostrogoth, c'est toujours à bord de son fidèle bateau qu'il quitte Deauville, longe la côte sur quelques dizaines de kilomètres, pour aller s'installer "dans un petit port de pêche, Ouistreham, où je fréquentais non plus les banquiers, les industriels et la noblesse mais les simples pêcheurs." C'est avec ces derniers que Simenon s'amuse à des parties de bras de fer, où il gagne souvent, dit-il, grâce à l'expérience acquise dans les boîtes à matelots fréquentées lors de ses voyages dans les pays du Nord… 
Mais, en attendant, c'est une autre partie qu'il engage, celle de continuer sur sa lancée avec la rédaction des Maigret: il faut en effet honorer le contrat passé avec Fayard pour une parution mensuelle de la collection. C'est ainsi qu'il écrit, à Ouistreham, La danseuse du Gai-Moulin en septembre et La guinguette à deux sous en octobre. Alors qu'on a longtemps pensé que Le port des brumes aurait été écrit en février 1932 à Antibes, il semble que les chercheurs simenoniens penchent plutôt actuellement pour une rédaction de ce roman en octobre 1931 à OuistrehamQuoi qu'il en soit, la trame de ce roman se déroule précisément dans ce port, décrit avec réalisme par un romancier qui a bien connu les lieux… 
Mais Ouistreham peut se glorifier, outre de la présence de Simenon et de celle de son héros venu enquêter sur place, d'un autre événement important pour le créateur et sa créature: c'est en effet là qu'a eu lieu une rencontre de conséquence pour ceux-ci, comme le raconte Simenon dans sa dictée: "Un beau matin, j'ai vu une Bugatti s'arrêter devant mon bateau, un homme déjà corpulent en descendre. C'était Jean Renoir, qui est devenu non seulement un ami, mais comme mon frère, et qui venait m'acheter les droits de mon premier film: La nuit du carrefour. Celui-ci a été suivi de beaucoup d'autres. Mais cette rencontre avec Jean Renoir […] a profondément marqué mes années futures. […] Ce 15 août-là et les jours qui ont suivi [ont] marqué une étape dans mon existence." 
C'est en effet en ce mois d'août 1931 que Maigret entame son chemin vers la gloire, lorsque Simenon se rend compte, mieux qu'au Bal anthropométrique, qui avait été un événement plus médiatique que littéraire, de l'engouement des lecteurs pour son personnage; c'est aussi à Ouistreham que le commissaire entame la carrière que l'on sait sur le grand et le petit écran 
Pour Simenon, c'est une étape qui se termine, et, dans un geste symbolique, pour bien marquer le changement, il vend le bateau qui a été le berceau de son héros, déterminé maintenant à le faire grandir dans d'autres environnements…  

Murielle Wenger

lunedì 25 luglio 2016

SIMENON SIMENON. SEXUALITY CONFRONTS A GROWING BOY

How Georges comes of agesexuallyin more ways than one. 

SIMENON SIMENON. UN GARCON EN PLEINE CROISSANCE SE CONFRONTE A LA SEXUALITE 
Comment Georges arrive à maturité — sexuellement — de plus d’une façon. 
SIMENON SIMENON. UN RAGAZZO IN PIENA CRESCITA SI CONFRONTA CON LA SESSUALITA'
Come Georges arriva alla maturità  - sessualmente - in più di un modo

Although Simenon said, “I wasn’t driven by any complex; only by a need,” his purported sexual promiscuity is a complex subject. Self-professed  whether truth, exaggeration, or myth  it undoubtedly had deep roots. 
The first chapter in Assouline’s biography documents some potent influences on Simenon’ssexuality that came into play 
during his formative years
Here are three milestones on that bumpy road: 
1. In a prime example of what the English translation sadly omitsAssouline wrote: “Many years later, whenever Georges Simenon recalls Henriette in front of one of his sons, he will talk about what traumatized him the most long-term: her very personal way of complaining shamelessly about her genitals, which made her suffer and prefer her youngest son to the exclusion and detriment of her older one.” It’s easy and tragic to envision how that might have negatively impacted the child’s developing and the adult’s eventual sexuality. 
2. By the time Georges was twelve years old, according to Assouline, one of “the problems was “girls.” Indeed, according to Simenon himself, all of a sudden a much older girl made him lie down, licked his body, removed his underpants, and mounted him. “She hurt me very badly” and “practically circumcised me with that particular trauma related to a congenital male condition (partial penile phimosis that neither would likely have known might cause difficulty)In this event, beyond the ‘premature’ sexual awakening and loss of virginitywere threatening elements of sexual abuse and perhaps rape. In any case, Assouline asserts that Georges “to say the least, from then on, was no longer the same.” Subsequently, Georges made a great effort to see the girl “as often as possible.” In fact, he switched his career path from the priesthood to the military just to attend a school closer to her, but feeling rebuffed by “his first love” on the very first day there, he abruptly renounced her. 
3. Three years later, mostly because, in Assouline’s words, “sin gave him the taste of women, Georges “lost faith” in face of the ‘absolute taboo” regarding sex that Catholic priests insisted uponBecause these instructors dispensed education as well as religion, he quit both to take yet another path at fifteen and a half years old. This action shows how important sexuality was to the youngster
Perhaps the teenager was on track to becoming a sexual addict? 
It hints too that the older Simenon might be a man of extremes. 
Forty-three years later, Simenon dictated iQuand j’étais vieuxI consider sexuality, all sexual actions as natural and beautiful.” In speaking about having a person in his arms, he went on, “That I am able to give certain vibrations to that body delights me more than my own enjoyment. 
These statements offer wholesomealmost noble explanations for his claimed sexual promiscuity. Perhaps, pristine feelings like these combined with the menacing effects from the three experiences cited above in the makeup of his sexual beingHopefully through reading Assouline’s biography, one will get closer to weighing the proportions of these disparate factors. 

David P Simmons