domenica 28 agosto 2016

SIMENON SIMENON. MAIGRET IN BRETAGNA COMPRENDE MA NON GIUDICA

Il 28 agosto di 85 anni fa', veniva pubblicato uno dei primi Maigret, un'indagine significativa per il profilo del commissario

SIMENON SIMENON. MAIGRET EN BRETAGNE COMPREND MAIS NE JUGE PAS
Le 28 août, il y a 85 ans, était publié un des premiers "Maigret", une enquête significative pour le profil du commissaire
SIMENON SIMENON. IN BRITTANY, MAIGRET UNDERSTANDS BUT DOES NOT JUDGE
On the 28th of August, 85 years ago, one of the first Maigrets, a significant case for the Chief Inspector’s profile, was published.

Il caso che Maigret accetta di affrontare ne "Au rendez vou des Terre-Nuevas" è decisamente  intricato. Per di più lo accetta mentre sta partendo per le meritate ferie in Alsazia dov'erano i parenti di M.me Louise, proponendo alla moglie di andare invece a Fècamp, perchè lì c'è un caso segnalatogli da un suo vecchio compagno di scuola, il quale teme per un suo ex-allievo accusato ingiustamente di due omicidi.
La signora Maigret tenta una certa resistenza, ma alla fine prevale il volere del marito anche se lei, contrariata, afferma risoluta "Cosa farò tutta la giornata?... E soprattutto non chiedermi di fare i bagni! E' bene che tu lo sappia subito..."
L'indagine porta il commissario in un  questo paesino di mare dove il ritrovo abituale era l'osteria "Convegno dei Terranova".. Bevendo una birra comincia a guardarsi intorno e a cercare di farsi un'idea.
Quella gente, i bretoni, non erano tipi facili da trattare, parlavano poco, restavano sulle loro, soprattutto con gli estranei, gente che credeva al malocchio, insomma un ambiente quasi impenetrabile. In più ufficialmente lui non era lì, le autorità sapevano però che lui seguiva le indagini da semplice spettatore.
Due omicidi, un mozzo e il comandante della Océan, una partita di pesca lunga tre mesi avvelenata dalla gelosia. Il comandante aveva nascosto un'amante, Adele, nella sua cabina e questo dà il via ad una serie di rivalità e di sospetti incrociati, il marconista della nave  aveva avuto una storia con Adele e poi era stato trovato vicino al cadavere del comandante.
Cherchez la femme?  Ma qui è tutto molto più complesso e a Maigret ci vuole molto di più
per capire come sono andate le cose, Comprendere quella mentalità, capire chi è il colpevole e soprattutto perché. E alla fine, quando tutto nella testa del commissario è chiaro, decide di cambiare il destino... 
"... e a meno che lei non abbia scoperto degli elementi che mi sono sfuggiti, concludo consigliando l'archiviazione della pratica..." recitava un passaggio di una lettera del commissario Girard, della Mobile di Le Havre indirizzata a Maigret. Il commissario rispose laconicamente "D'accordo".
E' un caso esemplare dove Maigret, decide di non incriminare il colpevole. O perlomeno dopo aver compreso la situazione a fondo, non se la sente di incolpare un individuo che la vita aveva portato fino ad un certo punto, ma che non meritava una condanna.
Maigret si sostituisce a tutti, al bravo poliziotto che dovrebbe essere, al magistrato, al giudice del tribunale. In quel momento, secondo la visione di Simenon, Maigret è Dio stesso, è colui in grado di cambiare il destino, tacendo e rispondendo con un secco e inappellabile "D'accordo". Una pietra tombale su tutta la vicenda e una nuova vita per una persona altrimenti dannata. (m.t.)   

SIMENON SIMENON DOMENICA - SIMENON SIMENON DIMANCHE - SIMENON SIMENON ON SUNDAY


"L'ufficio di Maigret alla fine somigliava  ad un posto di guardia, con dei bicchieri vuoti, dei piatti di sandwich sulla tavola, cenere di pipa un po' dappertutto sul pavimento e su delle carte sparse."
(alla fine dell'interrogatorio del Commodoro, in Maigret e l'ispettore Malgracieux)


"Le bureau de Maigret, à la fin, ressemblait à un corps de garde, avec des verres vides, des assiettes de sandwiches sur la table, des cendres de pipe un peu partout sur le plancher et des papiers épars."
(à la fin de l'interrogatoire du Commodore, dans Maigret et l'inspecteur Malgracieux)


"Maigret's office, at the end, looked like a guardroom, with empty glasses, plates of sandwiches on the table, ashes from pipe everywhere on the floor and scattered papers"
(at the end of the questioning of the Commodore, in the story Maigret and the Surly Inspector)

sabato 27 agosto 2016

SIMENON SIMENON. UN VOYAGE DANS UNE INTRIGUE JURIDIQUE ET EDITORIALE

Une savoureuse anecdote à propos du roman Maigret voyage 

SIMENON SIMENON. VOYAGE INTO A LEGAL AND EDITORIAL INTRIGUE 
A funny anecdote about the novel Maigret and the Millionaires  
SIMENON SIMENON. UN VIAGGIO IN UN INTRIGO GIURIDICO ED EDITORIALE 
Un divertente aneddoto a proposito del romanzo Maigret viaggia 


Le premier roman que Simenon rédige à Echandens, au mois d'août 1957, est Maigret voyage, dans lequel le romancier promène son héros sur ses propres traces, puisqu'il le fait mener son enquête en partie sur la Côte d'Azur (que Simenon a quittée il y a peu) et en Suisse, à Lausanne. Un des thèmes de ce roman est la découverte par Maigret du milieu de la "jet set", et il met en scène quelques personnages de milliardaires, qui passent d'un palace à l'autre, retrouvant chaque fois le même décor, les mêmes habitudes sécurisantes. Pour les besoins de l'enquête, Maigret se met à la poursuite de la "petite comtesse", la maîtresse de la victime. Dans son manuscrit, Simenon donne à ce personnage féminin le patronyme "Palmieri", du nom du comte, italien comme il se doit, épousé par la dame. Le choix du nom d'un personnage fait partie d'un mécanisme complexe, où peuvent intervenir le hasard, l'inspiration du moment, et, dans le cas de Simenon, de l'usage de listes établies par lui à partir d'annuaires téléphoniques. On ne sait donc trop sur quelle base le romancier a choisi le nom de "Palmieri", mais il se trouve que ce choix va lui causer quelques ennuis, et fournir pour ce roman une anecdote que nous allons vous raconter, en nous inspirant de ce que Michel Carly en a écrit dans son essai "Les secrets des «Maigret»".  
Avant d'être publié aux Presses de la Cité, le roman parait en feuilleton dans le journal le Figaro, dès le 18 février 1958, et, six jours plus tard, le journal reçoit une lettre d'un lecteur, nommé Roger Palmieri, qui se trouve être avocat à Paris, et qui s'indigne de ce que son nom ait été attribué à un personnage dont il estime les mœurs pour le moins dissolues… Ce n'est pas la première fois que Simenon a affaire à des gens qui ont cru se reconnaître dans ses personnages, et qui sont allés, pour certains, jusqu'à intenter un procès au romancier, mais en l'occurrence, il ne semblait pas y avoir de quoi fouetter un chat, puisqu'on aurait pu rétorquer à l'avocat tatillon que des centaines de patronymes avaient été attribués à des personnages de romans, et que leurs homonymes n'en avaient pas fait une affaire personnelle pour autant… Mais ce monsieur Palmieri ne veut pas en démordre, et il demande, pour ne pas dire qu'il exige, que ce nom soit supprimé dans les prochaines parutions du feuilleton. Ce qui est fait, et, dans l'édition du 27 février du Figaro, on peut lire: "une homonymie involontaire oblige Georges Simenon à modifier le nom de l'un de ses personnages qui, à partir de ce jour, devient la comtesse Paverini" 
On pourrait croire l'affaire close, mais il n'en sera rien. Il se trouve que les volumes ont
été imprimés bien avant la parution du feuilleton, et lorsque le roman paraît en librairie au début du mois de mars, le nom qui y est mentionné est Palmieri; nouvelle indignation de l'avocat, qui assigne Simenon à comparaître devant le tribunal civil de la Seine; on ordonne à l'éditeur et au romancier de remplacer le nom de Palmieri par celui de Paverini dans la prochaine édition de Maigret voyage, et l'affaire s'arrête heureusement là, du point de vue judiciaire tout au moins…
Car il reste un détail piquant: la première réédition du roman a lieu en 1961, sous la couverture "pipe et rond de fumée", bien connue des collectionneurs. L'exemplaire que je possède date de 1965, et on y trouve, sur la quarantaine de mentions du nom de la comtesse (Paverini d'après la correction), deux cas où le nom est "Palmieri". Oubli des correcteurs ? (Ne possédant pas d'exemplaire, plus ancien, je ne peux vérifier la chose, et j'invite nos lecteurs à nous renseigner sur le sujet s'ils le peuvent…) Ou première tentative discrète de rétablir le nom original ? Car, dans l'édition ultérieure, des années 1970, celle dite "à la pipe", on trouve une augmentation des mentions "Palmieri" (dans mon exemplaire de 1971, douze fois Palmieri), puis dans l'édition postérieure (exemplaire de 1982), les Palmieri prennent nettement le pas sur les Paverini, qui eux, descendent à neuf mentions… Enfin, notons que pour la première édition des Œuvres Complètes, chez Rencontre (1968), on ne trouve que Paverini. Les éditions actuelles (Livre de Poche et Tout Maigret chez Omnibus) ont rétabli le patronyme d'origine. Par contre, pour les traductions, on a utilisé Paverini, que ce soit pour l'anglais, l'espagnol ou l'allemand. Pour l'italien, la traduction chez Adelphi propose Palmieri, mais je ne sais pas ce qu'il en était pour les volumes chez Mondadori (l'appel est lancé à nos amis italophones pour une vérification dans leurs exemplaires anciens…). Reste à susurrer à l'éditeur Penguin, qui est en train de rééditer la collection complète, de faire le bon choix et de rétablir Palmieri, n'en déplaise à l'avocat de 1957… Au fait, maître Roger savait-il que son nom était aussi celui que portait le personnage principal de la Veuve Joyeuse, dans la version française de l'opérette de Franz Lehar ? Simenon connaissait-il cette œuvre ? Que ce soit le cas ou non, la "petite comtesse" du roman aurait sûrement porté avec une certaine élégance ce surnom de "veuve joyeuse"…

Murielle Wenger

venerdì 26 agosto 2016

SIMENON SIMENON. lO SCRITTORE "ON THE WAGON" PER NON BERE..

Il rapporto tra lo scrittore e l'alcool in Francia e negli Usa

SIMENON SIMENON. MOI ECRIVAIN "ON THE WAGON" POUR NE PAS BOIRE…
Le rapport entre l'écrivain et l'alcool en France et aux USA
SIMENON SIMENON. THE WRITER  "ON THE WAGON" TO NOT DRINK…
The relationship between the writer and alcohol in France and the USA  




Essere astemio. Questo il significato dell'espressione americana essere "on the wagon".
Simenon: Francia anni '30/'40, vino; Usa anni '45-55 superalcolici.
Questa partizione un po' schematica sintetizza però in modo abbastanza chiaro il rapporto tra lo scrittore Simenon e l'alcool.
Sappiamo che tra gli elementi che costituivano il rituale di ogni sua seduta di scrittura, non poteva mancare un bottiglia di vino. E d'altronde in un paese come la Francia quella di bere vino era una abitudine assai diffusa e non necessariamente segno di alcolismo. 
Vogliamo azzardare e affermare che il vino era un elemento alla stregua del pane, dell'acqua. A pasto o fuori pasto era soprattutto il vino sfuso, servito sui banconi di zinco dei vecchi bar, era un conforto anche per la povera gente, per coloro che svolgevano lavori manuali o per la strada... un bianco rinfrescante d'estate e un rosso che scaldava le vene d'inverno.
E Maigret ne è un esempio perfetto.
Ma atteniamoci alle abitudini di Georges "...fino alla partenza per gli Stati Uniti (avevo allora trentanove anni), come molti artisti e letterati, bevevo abbastanza, credevo che fosse quasi indispensabile - racconta Simenon durante la famosa intervista con i medici della rivista "Médicine et Hygiène" nel '68 -  La mattina quando mi alzavo alle sei mettevo davanti alla macchina da scrivere una bottiglia di bordeaux e durante la giornata bevevo due o tre bottiglie durante la redazione del mio romanzo. Non ero mai ubriaco, stavo decisamente bene...".
Dunque parliamo di un forte bevitore, ma soprattutto di vino.
Poi la partenza per gli USA. 
Quando inziò a prendere confidenza con la vita di società degli americani, si accorse che pur essendo lui stesso un discreto bevitore, quelli lo surclassavano. Non bevevano vino , ma whisky, gin, cocktail a tutte le ore. Iniziavano già di mattina. E non era lo stesso di un operaio francese che alle sei di una rigida alba invernale, scendeva dalla bicicletta, si fermava in un bar e buttava giù un paio di bicchieri di vino e poi di nuovo giù a pedalare verso il cantiere. No. Gli americani stavano sempre con il bicchiere in mano. Una riunione al mattino, l'aperitivo, un incontro di lavoro in un albergo, un'altro aperitivo prima di cena e poi dopo durante tutta la notte. E non solo nella upper-class.
Simenon era caduto in tale vortice. In questo spinto e superato dalla moglie Denyse.
Ma sentiamo le sensazioni di Simenon negli USA. "...ad una certo punto mi sono accorto che se durante un cocktail bevete un bicchiere meno degli altri, vi guardano di traverso. Il numero di bicchieri e di sei o sette whisky in due ore...".
Questo era troppo anche per Simenon che in quel periodo iniziava ad osservare con preoccupazione la sua Denyse che invece non cercava di frenarsi, ma iniziava a bere senza misura.
La cosa avrebbe avuto per madame Simenon un effetto deleterio anche perchè si associava alla comparsa di certe manie e alle perdite di equilibrio mentale che nel tempo si sarebbero aggravate.
Simenon era preoccupato anche per la propria integrità mentale, quello stato di benessere che gli occorreva per essere ben lucido la mattina presto quando iniziava a scrivere e cadeva in état de roman per entrare nella pelle dei suoi protagonisti. Per questo decise che l'alcol doveva essere escluso dalle sue abitudini. 
E allora? 
Allora saliva "in the wagon". "...chiesi a certi amici come mai ai cocktail ad alcune persone non veniva offerto da bere e nessuno insisteva perché bevessero. Mi fu risposto: è semplice, perchè quelli sono "on the wagon" -  è sempre Simenon che spiega  - E cosa sarebbe questo "wagon"? E' un vagone d'acqua, è un simbolo. Nessuno vi domanda se è per religione, per malattia, per convinzione filosofica, o che altro sia: vi portano una Coca-Cola...".
E su quel "wagon" inizia il progressivo allontamento dall'alcol di Simenon. (m.t.) 

giovedì 25 agosto 2016

SIMENON SIMENON. MANY UPS AND DOWNS

About the young man in a whirlwind of writing, partying, loving, and marketing. 

SIMENON SIMENON. BEAUCOUP DE HAUTS ET DE BAS 
À propos du jeune homme dans un tourbillon d’écrits, de fêtes, d’amour et de marketing 
SIMENON SIMENON. MOLTI ALTI E BASSI
Ritratto di un giovane preso da un vortice di scrittura, di festeggiamenti, d'amore e di marketing

The author at the head of the Simenon Organization was also “the best agent for his works.” In 1924, he started with one publishing house and loyally churned out “dozens and dozens” of “popular” manuscripts for the low-end market. But when its printing press and distributors could not keep up with him, he got himself published by four of its competitors and his already tremendous productivity increased. So by 1925, Simenon was “riveted” to his typewriter, but as Assouline points out, he treated himself to vacations that were as long as his persistence in writing was extensive.” For example, the couple spent few monthsnotably financed by what Tigy got paid for one of her canvasesin the ‘paradise “ of a Mediterranean island. Porquerolles became their “secret garden, but it was still in Montparnasse where Simenon “blossomed better than anywhere.” There, he “made friends with creators” and “rebels, a mixture of writers, poets, and artists. Equally, he practiced his infidelity several times a week and even several times a day with “the most charming women in Paris”―prostitutes. Simenon also immersed himself in long nights of artistic events and social galas, drinking more than he should and adding hashish to his pipe. Within this celebrity crowdSimenon met the rising Black entertainment star Josephine Baker. The two clicked instantly and continued an intense affair for approximately two years. But Simenon became frightened: “I had become the friend of Josephine Baker whom I would have married if I had not refused, unknown as I was, to become Mr. Baker.” Although still wildly in love, he decided to ”to break off completely” from her, so he left Paris to hole up on a small island off the Atlantic coast where he exorcized his inner demons” through his writing. How successful was he? According to a Paris Match 1989 article discussing their “brief, furtive but hot affair,” Simenon stated they only met up again 30 years later” and they were still very much in love with each other.” 
In 1927, Simenon was running away from Paris as well. Hired by a clever newspaper entrepreneur for a circus stunt, the author was supposed to write a novel within one week while cooped up in a glass cage on a public street and receive 3000,000 francs for the job. But the promotional project became “a subject for ridicule.” This criticism was strong: “Hwas a writerhere he’s an acrobat” and “It was all about a mermaid on exhibit in a sideshow and “But pity him; Georges Sim has committed suicide.” With all this press and publicity coming before the writer even began, lo and behold, the project was cancelled (probably because the newspaper being publicized went into bankruptcy). Still to this day, some say and believe he actually did it! Indeed, because many sources reported things as though the “performance” had taken place, Simenon spent the rest of his life known as “the-man-who-wrote-a novel-locked-up-in-a-glass-cage.” What did this episode bring him in the end25,000 francs, which he needed badly, and a legend, which he would have been fine without.” This famous non-event, nevertheless, dated the real birth of the Simenon Phenomenon.” 

David P Simmons