martedì 4 aprile 2017

SIMENON SIMENON. SIMENON ET LES ROMANS DROLES

Comment on a retrouvé une collection qu'on croyait perdue 

SIMENON SIMENON. SIMENON E I ROMANZI DIVERTENTI 
Come si è ritrovato una collezione che si credeva perduta 
SIMENON SIMENON. SIMENON AND THE FUNNY NOVELS 
How a collection considered as lost was found again

Simenon est l’auteur d’environ deux cents romans populaires, écrits sous pseudonymes divers, vingt-sept pour être précis, dans des éditions du type «quai de gare» publiées par des éditeurs divers, à savoir: Ferenczi pour les séries «Le livre épatant», «Mon livre favori», «Le petit roman» et «Le petit livre»; Fayard pour: «Les maîtres du roman populaire» et «Le livre populaire».  
Une autre série fut publiée par l’éditeur Prima, soit la fameuse «Collection Gauloise». Cette dernière connut un grand succès, à tel point qu’en 1927 l’éditeur Ferenczi voulut faire concurrence à Prima en lançant la collection «Les romans drôles». Bien mal lui en prit, car cette nouvelle collection ne rencontra pas le succès espéré. Au contraire, à peine imprimé, pratiquement la totalité du stock fut détruit. Pourtant Ferenczi avait fait appel à son auteur de service, c’est-à-dire Georges Simenon, pour lancer la nouvelle collection, mais sans résultat.  
Du fait de la destruction de la majorité des exemplaires, ceux-ci sont devenus introuvables et cela a joué un mauvais tour à plus d’un biographe de Simenon et particulièrement à Claude Menguy. En effet, dans sa «Bibliographie des éditions originales de Georges Simenon, y compris les œuvres publiées sous des pseudonymes», parue dans la revue «Le Livre et l’Estampe» n° 49-50, Bruxelles 1967, Menguy cite les titres censés paraître dans la série des Romans drôles comme étant restés en tant que manuscrits et conservés au Fonds Simenon à Liège et donc jamais publiés.  
C’est par pur hasard que j’ai retrouvé la plupart de ces petits romans dans une brocante, ils ont vraisemblablement été retirés d’un lot destiné au pilon. Ceci m’a permis d’éclairer tant Claude Menguy que Michel Lemoine pour leurs travaux sur l’auteur. Nous avons pu établir que la série complète des «Romans drôles» consiste en six romans dont cinq sont écrits par Simenon; seul le n° 3, portant le titre «Le harem du Caïd», est d’un auteur inconnu. Le titre du n° 1 est: «Madame veut un amant» et n’était connu jusque-là que comme tapuscrit signé Gom Gut; comme roman drôle il n’est pas signé et classé comme «Anonyme». Le n° 2 est «Des gens qui exagèrent» signé Poum et Zette. Le n° 4 porte le titre «Les distractions d’Hélène» et il est signé Gom Gut. Le n° 5 s’intitule «Un petit poison» signé Kim, et c'est un texte jusque alors inconnu de tous, même au Fonds à Liège. Enfin le n° 6, titré «Tu oublies ta maîtresse» et publié sous le pseudonyme Luc Dorsan, était répertorié, comme tapuscrit, en tant que «Garde Clémentine», mais la bibliographie de Menguy le signalait comme non publié. Les couvertures des  n° 1, 2, 4 et 6 sont illustrées par René Giffrey et celle du n° 5 par Ludo Chauviac. Les n° 1 et 2 sont datées de janvier 1928, les n° 4 et 5 de février 1928 et le n° 6 de mars 1928. Comme quoi le hasard fait parfois bien les choses et Menguy ne s’est pas privé de corriger, dans son livre «De Georges Sim à Simenon», toutes les notices des romans concernés.
  
Philippe Proost 

lunedì 3 aprile 2017

SIMENON SIMENON. STRIPTEASE: NOVEL AND SCREENPLAY!

An example of how a good read would also make a good film 

SIMENON SIMENON. STRIP-TEASE : ROMAN ET SCENARIO ! 
Un exemple de comment un bon roman ferait aussi un bon film 
SIMENON SIMENON. STRIP-TEASE: ROMANZO E SCENEGGIATURA!
Un esempio di come un buon romanzo diventa anche un bel film
  
Before the novel Striptease came out in 1958, Simenon indicated: “I wrote an original screenplay for Clouzot. I couldn’t do it from a novel because that is impossible: one thinks screenplay or one thinks novel.” Ironically, a movie only came out in 1987 and then it was merely a 57-minute television adaptationHere’s why the ‘movie script’ written in Cannes, way back in 1957, would make a great movie in Hollywood, 60 years later in 2017:
Striking scenes: Simenon’s telegraphic but precise descriptions remind of the instructions one sees in a script. Living sketches in a tawdry nightclub, where dimmed lights and flowing alcohol disguise seediness and immorality, flow freely. Undulating under strobes and spotlights, sensual ‘dancers’ are “more undressed” after each flash “until completely naked save the requisite g-string.” Clothes are unzipped and flesh pawed by the customers. When not stripping down and hustling tricks alone, the “girls” sleep and live in close proximity. One observes them in beach, restaurant, hospital, and funeral locations, where the scenarist graphically enhances their communication and conflict. The dialogue and descriptions are explicit but not obscene: one hears “Let me check out your breasts.” One watches women “going into trances of ecstasy” and “reaching the end of their pleasure” as they climax while stripping naked on the stage and lying belly down on thbeach. Intercourse in the English translation softens euphemistically to words like “Well, did he have you?” 
Colorful Characters: Center stage, one observes four older, worn down stripper/ hookers and one young, fresh debutant, all combining the same vices with different ambitions. Aging Célita is the star as “the only one who knew how to dance,” but is worried about losing her skills. Chubby Marie-Lou, coarse but effectively aggressive and sexualWell built Natacha, so big one thought more about a statue in a square than a woman to take to bed.” Rounded Ketty, more hooker than stripper. Beautiful Maud, the beginner with “still smooth, bright pink nipples.” They have two bosses: Monsieur Léon, basically a pimp, and his wife, Madame Florence, basically a madam, dominating and demeaning their enslaved employees. Bit players include a fleshy hatcheck girl, a fawning teenage boy, a manipulative bandleader, an insightful bartender, and many bizarre clients, even a closet homosexual. 
Provocative Plot: When the new girl Maud outperforms the other strippers, she threatens all the women, especially Célita and Florence. These two hate each other because conniving Célita has been maneuvering to supplant clever Florence as Léon’s regular lover and the nightclub’s real boss. Playing “fragile” to attract him, Maud turns Léon into a lovesick puppy, exciting the two jealous rivals to collude in getting rid of her. As Florence becomes sick physically and Célita deteriorates mentally, Maud progressively strengthens her position. Florence’s death triggers Célita to seek vengeance on both Maud and Léon in a tense final solution at which point Simenon throws an unexpected curveball…. 
Striptease may never become the intended racy film, but it will remain a good read. 

David P Simmons 

domenica 2 aprile 2017



Molti di voi se ne saranno accorti. Qualcuno forse no. Ma va detto chiaramente. Quello di ieri era un vero e proprio pesce d'aprile. Il post sull'Amour secret di Simenon era del tutto falso. Non era falso il contorno, perche un signor e una signora Maigret vivevano davvero vicino a Simenon. Ma lei non era Juliette e tra lei e lo scrittore non ci fu mai nulla. E di conseguenza falsa anche la lettera e  falso il fatto che il romanziere si fosse ispirato a lei per il nome del suo personaggio.
Queste righe erano doverose, tra l'altro proprio oggi che si celebra l'International Fact-Checking Day, la giornata internazionale contro le bufale online.  
Capite che non potevamo sottrarci. Il nostro era solo uno scherzo, ma certe fake-news possono essere pericolose e molto dannose. Attenti sempre e comunque, anche e soprattutto su internet e anche, perché no... anche su Simenon-Simenon!