venerdì 14 settembre 2018

SIMENON SIMENON. LE COSTUME DU COMMISSAIRE

 Ce que les vêtements de Maigret nous racontent sur le personnage 

SIMENON SIMENON. L'ABITO DEL COMMISSARIO 
Cosa ci raccontano i vestiti di Maigret sul personaggio 
SIMENON SIMENON. THE CHIEF INSPECTOR'S SUIT 
What Maigret's clothes tell us about the character

Maurizio, dans un post récent (http://www.simenon-simenon.com/2018/09/simenon-simenon-trovate-le-differenze.html) s'est amusé à faire une comparaison entre deux acteurs qui ont interprété Maigret (d'une part Jean Gabin et de l'autre Rowan Atkinson), en se focalisant sur leur aspect physique, et en particulier sur leur habillement. A propos du costume porté par Atkinson, Maurizio en soulignait l'aspect "cousu sur mesure" et il estimait qu'il était plutôt de coupe britannique. Ceci pour l'opposer à l'aspect plus "débraillé" du vêtement de Gabin, qui, du moins sur la photo (et je soupçonne Maurizio de l'avoir choisie à dessein…), était en bras de chemise, la cravate relâchée et la ceinture détachée…c'est tout juste si l'image ne montrait pas Maigret alias Gabin avec les bretelles pendant sur les reins ! 
On peut se poser la question avec Maurizio: où est la vérité du personnage, dans ces deux aspects vestimentaires ? L'un correspond-il davantage que l'autre au personnage imaginé par Simenon ? Comment Maigret apparaît-il dans les romans, du point de vue de son habillement ?  
On sait que le romancier a dessiné la silhouette de son commissaire à grands traits, en donnant quelques détails, suffisamment caractéristiques pour être évocateurs, mais assez vagues pour permettre à chaque lecteur de se représenter à l'envi le héros. En ce qui concerne la façon de se vêtir de MaigretSimenon s'est cantonné à quelques éléments, qui reviennent régulièrement tout au long de la saga, et qui pour la plupart ont été posés dès le départ et n'ont subi que peu d'évolution.  
Si l'on prend les premières pages de Pietr le Letton, on y trouve les éléments suivants: le commissaire porte un faux col, un veston, une cravate ("qu'il n'était jamais parvenu à nouer correctement"), "un lourd pardessus noir" et un chapeau melon. C'est l'essentiel, qui ne variera quasiment plus. On apprendra par la suite quelques détails supplémentaires: Maigret porte un gilet sur une chemise (blanche, nous dit-on dans Monsieur Gallet, décédé), et il peut arriver qu'il se passe de ce gilet, en particulier lorsque les journées sont chaudesau bureau on le voit souvent en bras de chemise, ce qui laisse apparaître des bretelles. Il est aussi précisé que la teinte de son costume est plutôt sombre (noir, mais peut-être aussi bleu ou gris). Pour imaginer à quoi peut ressembler la tenue du commissaire, il faut se le représenter dans l'habillement habituel d'un homme de la génération à laquelle son créateur l'a inventé, soit dans les années 1930, et il faut penser qu'il est vêtu comme un fonctionnaire de police, sobrement, et qu'il ne porte pas de tenues excentriques telles qu'on aurait pu en voir aux stars de cinéma de l'époque (les années folles n'étaient pas si loin…) ! 
Et tout ceci nous mène à répondre à la question que nous posions au début de ce billet: on trouve, dans les romans, des descriptions de Maigret en veston et gilet, et ce costume, pour sobre qu'il soit, est cependant fait "sur mesure", puisque le commissaire se fait habiller par son "petit tailleur juif de la rue de Turenne", comme il l'explique dans Les mémoires de Maigret. Certes, le commissaire se "soucie assez peu de l'élégance" (ibid.), mais ses vêtements sont cependant "de bonne coupe" (Pietr le Letton). Et dans ce sens-là, une image de Maigret habillé en costume trois-pièces, comme l'était Rowan Atkinson sur la photo proposée par Maurizio, est tout autant correcte que celle de Gabin en bras de chemise exhibant ses bretelles, comme on voit Maigret le faire plus d'une fois dans les romans, lorsqu'il a trop chaud, ou qu'il se met à son aise pour travailler au bureau. Gabin a tenté de camper un Maigret plus "plébéien", et Delannoy, le réalisateur de Maigret tend un piège, a raconté que l'acteur avait pris son rôle tellement au sérieux qu'il avait poussé le détail jusqu'à renoncer à son tailleur habituel, pour s'habiller à la "Belle Jardinière", un magasin parisien très connu de confection en série.  
Si le pardessus de Maigret reste son accessoire vestimentaire principal et caractéristique, ce qu'il porte en dessous est peut-être moins fixé dans l'imaginaire du lecteur. Ce qui n'empêche que les acteurs qui l'ont interprété s'en sont tenus à la version du complet-veston, avec ou sans gilet. Parce que ce costume fait partie de la panoplie du commissaire tel qu'il est ancré dans le monde d'une certaine époque, et qu'on ne peut impunément l'en priver, sous peine de perdre une partie de ce qui fait le charme du personnage… 

Murielle Wenger 


giovedì 13 settembre 2018

SIMENON SIMENON. ONE CITY, SEVERAL PERSPECTIVES

Simenon, Orwell, Hemingway, three writers in 1920s Paris 

SIMENON SIMENON. UNA CITTÀ, VARIE PROSPETTIVE 
Simenon, Orwell, Hemingway, tre scrittori nella Parigi degli anni '20 
SIMENON SIMENON. UNE VILLE, PLUSIEURS PERSPECTIVES 
Simenon, Orwell, Hemingway, trois écrivains dans le Paris des années 1920 


While the physical and social context of the three authors' texts remains the Paris of the 1920s (and in Simenon’s case part of the 1930s), each author brings his own perspective on life in the city which enables the reader to see the settings from a range of points of view.  
The most obvious difference between the three authors is that while Simenon is writing fiction, Hemingway’s and Orwell’s texts are written in the first-person and are explicitly autobiographical. This distinction should, however, be treated with a degree of caution. Simenon once famously declared that he totally lacked imagination and that therefore all of his stories had an origin in real places, people and events, and the novels in question indicate his familiarity with social conditions in the poorest Parisian quartiers, life in the grand hotels and the bohemian circles of Montparnasse. Hemingway, on the other hand, states somewhat enigmatically in the preface to A Moveable Feast that ‘if the reader prefers, this book may be regarded as fiction. But there is always the chance that such a book of fiction may throw some light on what has been written as fact.’ As for Orwell, his private comments suggested that while his descriptions in Down and Out in Paris and London of the Hôtel X and the Russian restaurant were ‘exact’ and ‘entirely accurate’, he also added that the chapters following his descent into poverty ‘are not actually autobiography but drawn on what I have seen’ and that the characters are ‘intended more as representative types.’ 
Although the Maigret stories and Le Petit Saint are narrated in the third person, the focalisation of the narratives is realised through the eyes of the central characters – Maigret and Louis Cuchas respectively. So, the reader’s impression of Parisian slum life, bohemian Montparnasse and the grand hotels is mediated through a particular prism, that of the petit-bourgeois policeman and the artist who has risen to success following an impoverished childhood and adolescence. It does not follow, however, that this narrative perspective necessarily coincides with Simenon’s own views. For example, while the author was an enthusiastic participant in the nightlife of 1920s Montparnasse and a keen traveller to foreign countries, Maigret, with his deep sense of “Frenchness” and tradition, is disconcerted by all of the non-French characters he encounters in Pietr-le-LettonLa Tête d’un homme and Les Caves du Majestic, be they poor immigrant workers, bohemians or American millionaires, viewing their presence as a symptom of disorder and unwelcome social change. Equally, Simenon assiduously cultivated friendships with numerous artists, such as Vlaminck, Pascin, Kisling and Foujita (even selling the American bar from his apartment in the Place des Vosges to the latter), whereas Cuchas, le petit saint, remains deliberately apart from this milieu: ‘Louis had not been involved in any group. Nobody in Montparnasse knew his name.’ 
Orwell’s and Hemingway’s accounts have a strong sense of being written from the inside of the social contexts they describe which, in turn, can inform a richer perception of certain scenes from Simenon’s novels. Reading the Parisian memoirs of the former, and appreciating the sense of insecurity felt by the city’s immigrant workers, Maigret’s descent on the Au Roi de Sicile boarding house in Pietr-le-Lettonand his raid on the Citanguette bar in La Tête d’un homme, in which Arab and Polish workers are arrested for the “crime” of their papers not being in order, assumes a more sinister light. Similarly, the reality of Prosper Donge’s daily twelve-hour shift in the caféterie of the Majestic, with the heat and bustle of peak times in the service quarters, comes to life more vividly with a knowledge of Orwell’s description of life behind the scenes in the Hôtel X. The Parisian-American literary milieu, whose financial position is such that even the self-proclaimed “poor” Hemingway can afford to travel widely, eat in prestigious restaurants, drink in upmarket bars and take trips to the races, is to a considerable degree self-contained, mixing mostly with each other, speaking English, and whose main contact with ordinary Parisians is in their role as waiters. A Moveable Feast gives a strong sense of the separation between this group and the French population in the light of which the chasing away of Heurtin from the terrace of La Coupole in La Tête d’un homme, an outsider because of his lack of financial means in the capital city of his own country, takes on an additional poignancy.  
Simenon, Orwell and Hemingway are all rightly recognised as giants of twentieth century literature. Differing in many fundamental ways, personally, artistically and politically, they shared in common, each in his own distinct way, an experience of life as young foreign writers in 1920s Paris. And, for the reader of Simenon, a familiarity with the Parisian texts of the Englishman and the American may come as an unexpected yet powerful source of insight into aspects of the former’s portrait of the city. 

William Alder 

mercoledì 12 settembre 2018

SIMENON SIMENON. LA LINEA GIALLA NEI ROMANS DURS E LO SPESSORE PSICOLOGICO DEI MAIGRET

I "casi" che troviamo nei romanzi e le situazioni poco poliziesche che appaiono nei "Maigret"

SIMENON SIMENON. LA VEINE POLICIERE DANS LES ROMANS DURS ET L'EPAISSEUR PSYCHOLOGIQUE DES MAIGRET
Les "affaires" qu'on trouve dans les romans et les situations peu policières qui apparaissent dans les Maigret 
SIMENON SIMENON. THE POLICE SEAMS IN THE ROMANS DURS AND THE PSYCHOLOGICAL SUBSTANCE OF THE MAIGRETS
The "cases" one finds in the novels and the nonpolice situations that appear in the Maigrets




L'abbiamo scritto più di una volta. Da un certo momento in poi le inchieste del commissario Maigret iniziano a convergere con i romans durs. Già... abbiamo usato il concetto di "convergere" perché crediamo che non siano stati soltanto i polizieschi a crescere di livello, evolvere dal punto di vista psicologico, e presentare personaggi sempre meno semplici, nei quali il bene e il male si mischiavano in uno di quegli intrighi che Maigret cerca di comprendere, tralasciando di giudicarli (cosa che non gli farebbe fare un millimetro avanti nel suo processo di conoscenza). Ma perché anche i romans durs, pur per motivi completamente diversi, tendono a cambiare ad avvicinarsi di più ai Maigret. Partiamo dalla cosa più facile: la lunghezza. Sappiamo che quei romanzi Simenon li scriveva, a suo dire, in état de roman e che questo stato di trance creativa dura negli anni della gioventù fino a undici, dodici, tredici giorni. Scrivendo al ritmo di un capitolo al giorno, il romanziere scriveva storie da 12/13 capitoli. Certo questa trance era non poco faticosa e soprattutto quell'entrare e uscire nella pelle di quei personaggi era un procedimento che gli portava via molte forze. Quindi con il passare del tempo, questo état di roman andò riducendosi, prima a dieci, poi a nove, per arrivare ad otto giorni. Questo ridusse il numero di capitoli e quindi di pagine dei suoi libri (che non sono in genere mai stati molto voluminosi) fino quasi a pareggiare il numero delle pagine delle inchieste. Questo non significa necessariamente nulla, la qualità non dipende dalla quantità, ma avere a disposizione 180/200 pagine per raccontare una vicenda e doverla invece circoscriverla in 120/130 pagine non è proprio la stessa cosa... è qualcosa che in un certo modo incide nella struttura del romanzo.
A nostro avviso, invece dove non incide è nell'approccio linguistico, nel periodare, nell'asciuttezza delle descrizioni, nel ritmo dei dialoghi. Queste peculiari caratteristiche  della letteratura simenoniana vanno crescendo nei Maigret, letteratura che forse subisce una certa semplificazione nei romans durs. Non vogliamo certo dire che i romanzi di Simenon andassero perdendo quell'approfondita analisi della complessità dell'animo umano, delle sue contraddizioni, dello scontro tra le aspirazioni e la realtà, del mondo come è e di come si vorrebbe fosse. La semplificazione cui ci riferiamo è più formale che sostanziale è più nella esigenza di utilizzare una maggiore semplicità nel raccontare e nel comunicare. Anche perché ad un certo punto, avendo ridotto le lunghezze, doveva ancora (come diceva sempre) "couper...couper...couper..." . E, almeno a nostro avviso, non si trattava solamente di tagliare aggettivi o avverbi, è piuttosto l'adozione di una più lineare e diretta struttura narrativa, che se da una parte accorcia ancor di più la distanza tra lo scrittore e il suo lettore, ma nel caso specifico finisce per essere in qualche modo una modalità di sviluppare una storia che somiglia sempre di più a quella delle inchieste di Maigret.
E poi, e questo non può essere occasionale, molti drammi umani raccontati nei romans durs hanno origine o sfociano in un evento delittuoso. Un evento che, pur nella sua importanza, è uno strumento che consente a Simenon di mettere a nudo l'uomo, il personaggio, per studiarlo e per capirlo. Come d'altronde faceva fare a Maigret, che cercava, anche durante la sua caccia all'assassino, di capire i motivi, i meccanismi e soprattutto l'animo dell'uomo braccato. Ed è indubbio che in alcuni romans durs Simenon sa tenere la corda tesa anche grazie all'introduzione di quel sottile filo di storia poliziesca, come nei Maigret ci racconta un inchiesta della polizia, ma quello che interessa il lettore in fin fine non è la scoperta dell'assassino, ma le situazioni, i personaggi, le dinamiche interpersonali, le atmosfere, le schermaglie non solo psicologiche... (m.t.)
  

martedì 11 settembre 2018

SIMENON SIMENON. DE LA NORVEGE A L'AMERIQUE, EN PASSANT PAR L'ITALIE...

Mise en parallèle chronologique des publications des romans Maigret chez Fayard et des premières traductions 

SIMENON SIMENON. DALLA NORVEGIA ALL'AMERICA, PASSANDO DALL'ITALIA... 
Paralleli cronologici delle pubblicazioni dei romanzi Maigret per Fayard e delle prime traduzioni 
FROM NORWAY TO AMERICA, VIA ITALY 
Chronological paralleling between the Maigret novels published by Fayard and the first translations


D'après les dernières statistiques de l'UNESCO (qui n'ont plus été mises à jour depuis quelques temps…), Simenon est le 17ème auteur le plus traduit au monde, et le troisième auteur de langue française, après Jules Verne et Alexandre Dumas. Ces chiffres sont plus ou moins stables depuis plusieurs années, et ils montrent bien l'importance du romancier dans le panorama mondial de la littérature. Les statistiques de traduction de l'œuvre simenonienne concernent aussi bien les Maigret que les romans durs, mais dans ce billet, nous allons nous concentrer sur les premières traductions des romans de la saga maigretienne, ceux publiés par Fayard. 

En 1931, Fayard publia 11 romans mettant en scène le commissaire à la pipe, et on peut dire que le succès fut presque immédiatement au rendez-vous, le public appréciant, contre toute attente (surtout celle de l'éditeur…) ce personnage hors norme. Deux autres indicateurs notèrent ce succès: d'une part, les adaptations au cinéma qui s'ensuivirent très rapidement après les premières publications, et d'autre part, les premières traductions, quasi simultanées aux parutions chez Fayard. En effet, au cours des années 1930, les romans Maigret connurent une diffusion internationale, et le personnage du commissaire allait trouver des adeptes au-delà des frontières. 
D'après nos recherches, les deux premiers romans Maigret qui ont été traduits sont Monsieur Gallet, décédé et Le chien jaune, qui parurent en 1931 déjà en norvégien. En 1932, alors que Fayard publiait six nouveaux romans de la collection, les traductions se multiplièrent: l'éditeur américain Covici, Friede publia des traductions de Monsieur Gallet, décédé et le pendu de Saint-Pholien; Mondadori publia en italien des traductions de L'ombre chinoise, Le pendu de Saint-Pholien, Le charretier de la Providence, Le chien jaune et La guinguette à deux sous; un éditeur portugais faisait paraître une traduction de La tête d'un homme, tandis qu'un éditeur brésilien publiait les traductions de Monsieur Gallet, décédé, Le chien jaune et Un crime en Hollande; les Norvégiens continuaient avec les traductions de Le pendu de Saint-Pholien, Le charretier de la Providence, Pietr le Letton, La nuit du carrefour, Un crime en Hollande; et les Danois entraient en lice avec les traductions de Le pendu de Saint-Pholien et Le chien jaune; enfin paraissait une première traduction en espagnol de Pietr le Letton. Autrement dit, au moment où Simenon faisait une première pause dans sa production maigretienne et commençait à écrire ses premiers romans durs pour Fayard, il existait déjà 21 traductions pour 10 romans Maigret, et dans 6 langues. 
En 1933 ne parut qu'un seul roman de la collection Maigret (L'écluse no 1), les autres publications étant réservées aux romans durs. Cette même année vit la sortie de pas moins de 25 traductions pour 14 romans de la saga maigretienne, en 9 langues: s'ajoutaient aux langues mentionnées ci-dessus, le néerlandais, le polonais et le tchèque. Et en 1934, tandis que paraissait le dernier roman du commissaire chez Fayard, et que Simenon commençait à publier ses premiers romans durs chez Gallimard, de nouvelles traductions des Maigret apparurent dans plusieurs des langues déjà mentionnées, auxquelles se joignaient l'allemand et le suédois. Enfin, en 1935, alors que Simenon avait décidé de "laisser tomber" son héros commissaire, celui-ci vivait déjà une belle carrière à l'étranger, car chacun des romans de la série Fayard avait été traduit dans au moins une des langues que nous avons listées ci-dessus, auxquelles s'étaient encore additionnés le japonais et le letton. 
Après quatre ans d'existence littéraire, le commissaire pouvait se targuer d'être connu sur trois continents, et d'avoir des lecteurs qui vivaient dans des endroits aussi différents que des îles du Pacifique, de grandes villes états-uniennes, et toute l'Europe, du Nord au Sud. Et ce n'était que le début, puisque les romans Maigret allaient petit à petit conquérir de nouveaux territoires. A ce jour, les enquêtes du commissaire ont été traduites en 54 langues recensées. 


Murielle Wenger