domenica 27 gennaio 2019

LES ADVERSAIRES DE MAIGRET

Portraits de quelques criminels dans la saga 

SIMENON SIMENON. GLI AVVERSARI DI MAIGRET 
Ritratti di alcuni criminali nella saga 
SIMENON SIMENON. MAIGRET'S OPPONENTS 
Portraits of some criminals in the saga 


Un adversaire digne de Maigret

Bruno Crémer et Jean Yanne
Les «duels» de Maigret se passent parfois entre adversaires de même force, morale et/ou physique. Que l'on songe par exemple, au «combat de poids lourds» qui a lieu entre le commissaire et Guillaume Serre dans Maigret et la Grande Perche; mais dans ce cas, l'avantage tournera au profit du commissaire, parce que si les deux hommes se ressemblent au physique, la puissance morale de Maigret est nettement plus grande que celle de Serre. D'autres adversaires aussi puissants physiquement et moralement que Maigret se rencontrent dans la saga. En particulier Emile Ducrau dans l'Ecluse no 1. Ducrau est ce qu'on appelle une «force de la nature», ce qui ne l'empêche pas d'avoir, comme n'importe quel être humain, ses faiblesses. Et c'est évidemment cela que Maigret finira par mettre au jour, après avoir mené une longue lutte avec cet adversaire digne de lui, «un personnage qui valait vraiment la peine d'être connu», comme le commissaire le qualifie lui-même. Ducrau a beau jouer les forts, Maigret aura tôt fait de déceler ses failles. Et si cette fois, le commissaire finit par inculper Ducrau, ne lui a-t-il pas permis de retrouver lui-même sa propre vérité, en avouant son crime et en se montrant sous son vrai jour à ses proches ?... 
   

Un avversario degno di Maigret

Jean Richard et Alfred Adams
I « duelli» di Maigret si svolgono talvolta con avversari della sua stessa forza morale e fisica. Comunque la si pensi per esempio al « combattimento tra pesi massimi » che ha luogo tra il commissario e Guillaume Serre in Maigret e la Stangona ; ma in questo caso il vantaggio sarà a favore del commissario perché se i due uomini si somigliano nel fisico, la forza morale di Maigret è decisamente maggiore di quella di Serre. Altri avversari altrettanto forti fisicamente e moralmente di Maigret si incontrano nella serie. In particolare Emile Ducrau ne La chiusa no 1. Ducrau è quello che si dice una « forza della natura », che non gli impedisce di avere, come qualsiasi essere umano, le sue debolezze. Ed è proprio questo che Maigret porterà alla luce, dopo aver condotto un lunga lottta con questo avversario degno di lui, « un personaggio che valeva la pena di essere conosciuto » come lo definisce lui stesso. Ducrau ha buon gioco a giocare duro, Maigret scoprirà presto i suoi difetti. E se in questo caso il commissario finisce per incolpare Ducrau, non gli ha permesso di trovare lui stesso la sua verità, confessando il suo crimine e mostrandosi agli altri nella sua vera luce?... 


A worthy opponent to Maigret 


Maigret's "duels" are sometimes taking place between opponents of same strength, whether morally or physically. We can think, for example, about the "heavyweight fight" between the Chief Inspector and Guillaume Serre in Maigret and the Tall Womanyet in this case the advantage will be in favour of the Chief Inspector, because even if the two men look alike physically, Maigret's moral strength is clearly greater than Serre's. We can meet other opponents as physically and morally powerful as Maigret in the saga. In particular Emile Ducrau in Lock No 1. Ducrau is what we call a "force of nature", which doesn't prevent him from having, like any human being, his weaknesses. And of course it's this that Maigret will end by uncovering, after having led a long fight against this worthy opponent, "a character who was worth being known", as the Chief Inspector asserts. Ducrau may well pretend being strong, Maigret will soon detect his flaws. And even if this time the Chief Inspector ended by charging Ducrau, didn't he allow him to find his own truth by confessing his crime and showing his true self to his familiars?... 

Murielle Wenger

sabato 26 gennaio 2019

SIMENON SIMENON. DU CLOCHARD JUSQU'AU MINISTRE

Simenon, Maigret et les classes sociales 

SIMENON SIMENON. DAL VAGABONDO AL MINISTRO 
Simenon, Maigret e le classi sociali 
SIMENON SIMENON. FROM THE TRAMP TO THE MINISTER 
Simenon, Maigret and social classes 




«Le commissaire voue en effet une indéfectible sympathie aux petites gens, aux faibles, aux médiocres persécutés […], dont il retrace les parcours dérisoires et pathétiques.», écrit Dominique Meyer-Bolzinger dans l'ouvrage Simenon, De la Vendée aux quatre coins du monde. Nul doute que Maigret se sente effectivement proche de ces «petites gens», ceux qui font partie de ce que Simenon appelle aussi «le monde des humbles». Dans l'interview qu'il donne à Jacques Lanzmann en 1967, le romancier dit: «mes petites gens à moi se situent entre l'ouvrier et la petite bourgeoisie, ces petites gens, ce sont des petits employés, des artisans, des petits commis-voyageurs, des femmes de ménage, des concierges, […] des gens méprisés par le bas et le haut, des gens qui n'ont que très peu de défense.» 
On a souvent écrit que Simenon avait peint, pour l'essentiel, ce monde des petites gens, et que les personnages de ses romans appartenaient surtout à cette classe sociale. C'est à la fois vrai et faux. C'est vrai que beaucoup de ses personnages appartiennent au milieu des humbles, et c'est particulièrement avec ces personnages-là qu'il a cherché à montrer les angoisses de l'homme du XXe siècle. 
Mais, comme l'écrit Michel Carly (in Sur les traces de Georges Simenon), le regard du romancier «grimpe à chaque échelon de la pyramide de nos sociétés», et il faut «balayer radicalement cette légende de Simenon romancier des petites gens dont on l'affuble. Encore une fois, on a oublié de le lire. De voir, dans deux de ses titres, toute l'amplitude de la société qu'il met en scène: de Maigret et le clochard à Maigret chez le ministre.» Et ceci est vrai aussi bien pour les romans durs que pour les romans Maigret. 
Une lecture attentive de la saga nous montre en effet que les enquêtes du commissaire sont loin de se cantonner au petit monde interlope de la capitale, à celui des gagne-petit, et Maigret n'a pas fréquenté uniquement les mariniers des péniches et les patrons des bistrots de quartier… C'était d'ailleurs nécessaire pour le romancier que Maigret enquête aussi dans d'autres milieux, puisqu'il voulait, comme le commissaire le relate dans ses Mémoires, raconter surtout les «crimes qui sont soudain commis dans les milieux où on s'y attendrait le moins». Et donc, Maigret a vraiment parcouru, au cours de ses enquêtes, toute l'échelle sociale, depuis le monde des clochards jusqu'à celui des hautes sphères de la politique. 
Dès le premier roman de la saga (Pietr le Letton), Maigret explore déjà tout le spectre social, de la clientèle huppée des palaces parisiens jusqu'aux plus humbles habitants des quartiers pauvres de Paris. Le romancier affectionne d'ailleurs ce genre de contraste: voir par exemple L'Ombre chinoise et les strates sociales qui se croisent dans l'immeuble de la place des Vosges. La «clientèle» habituelle du commissaire est effectivement celle du petit peuple parisien, mais il lui est arrivé de côtoyer des personnages dans les classes sociales plus élevées: noblesse terrienne (L'Affaire Saint-Fiacre), diplomatie et grandes familles princières (Maigret et les vieillards), membres de la jet-set (Maigret voyage, Maigret et l'affaire Nahour), nouveaux riches et parvenus (Maigret a peur), riches armateurs (Le Port des brumes, L'Ecluse no 1), magnats de l'industrie et du commerce (Les Caves du Majestic, La Première Enquête de Maigret, Un échec de Maigret, Maigret et les témoins récalcitrants), grands chirurgiens et médecins mondains (Maigret se trompe, Maigret s'amuse), notables du barreau (Maigret hésite), etc.… 
Dans Maigret voyage, le romancier attribue à Maigret une sorte de profession de foi: «toute sa vie, il s'était efforcé d'oublier les différences de surface qui existent entre les hommes, de gratter le vernis pour découvrir, sous les apparences diverses, l'homme tout nu.» Et ainsi Simenon nous invite à retrouver une thématique qui lui est chère: peu importent les strates sociales, l'homme est en proie aux mêmes peurs et aux mêmes angoisses, qu'il vive dans la soie ou sur la paillasse d'un taudis… 

Murielle Wenger

venerdì 25 gennaio 2019

SIMENON SIMENON. QUAL ERA LA VISIONE DELLA VITA DEL COMMISSARIO MAIGRET?

Quale la risultante tra l'indole di Jules e il suo ruolo di Commissario Capo della Brigata Omicidi

SIMENON SIMENON, QUELLE ETAIT LA VISION QUE LE COMMISSAIRE MAIGRET AVAIT DE LA VIE ?
Quelle est la résultante entre la nature de Jules et son rôle de commissaire, chef de la Brigade des homicides 
SIMENON SIMENON, WHAT WAS THE VISION CHIEF INSPECTOR MAIGRET HAD OF LIFE?
What is the resultant of Jules’ nature and his role as Chief Inspector, chief of the Homicide Brigade




Pantofolaio, amante della buona cucina, soprattutto quella preparata da sua moglie Louise. Gode a rigirarsi sotto le calde lenzuola la mattina quando si dovrebbe alzare. Quando sta male, fa di tutto per ricevere le coccole della moglie (la quale non si fa certo pregare), neanche fosse un bambino. Quando, lontano dalla caotica Parigi e dal suo frenetico lavoro, si rifugia a Meung-sur-Loire, nella sua casa di campagna, passa lunghe ore a pesca, dove la lentezza di quella attività se la batte solo con le boccate lunghe e molto distanziate di pipa, quasi come se Maigret tirasse quel tanto che serviva a non far spegnere il tabacco. Non parliamo poi dei turbamenti della carne, cui pure Maigret, in alcune vicende della serie, non è immune. Ma una sorta di connaturata repulsione per le situazioni complicate, ma anche, diciamolo, una costante fedeltà a M.me Maigret, gli fa rifuggire ogni tentazione.
Insomma un omone grande e grosso che vorrebbe, se potesse, passare inosservato, infatuato per il cibo, come un bambino può esserlo per i dolci, un omone cui piacciono i film western (altro "must" per i ragazzini).
Ma questo Maigret cosa pensa della vita? Forse che ci sono delle piccole grandi soddisfazioni, nelle cose di tutti i giorni cui spesso non si da importanza. A cosa gli serve curiosare nelle pentole che cuociono sulle cucine degli appartamenti che si trova a frequentare durante le sue inchieste? E' una sorta di riflesso condizionato, che non lo lascia nemmeno nello svolgimento di indagini importanti. 
E' un uomo che potremmo vedere impiegato in una agenzia di assicurazioni (come d'altronde il padre) a patto di non aver a che fare con il pubblico petulante. Lento, metodico... forse in un archivio? No, spesso si sente troppo rinchiuso già nel suo ufficio a Quai des Orfèvres... figuriamoci, no. Ma forse stiamo fantasticando troppo su un personaggio letterario che il suo autore ha voluto in un certo modo. Anche se, si sa, quando il libro è pubblicato i personaggi  poi diventano dei lettori...
Ma per quello che ci racconta Simenon la vita da commissario della Polizia Giudiziaria, era in certi periodi non poco frenetica. Spesso più di un caso da seguire, alcuni si protraevano per periodi lunghi, punteggiati da estenuanti interrogatori, o a "la chansonette" oppure durante tutta la notte, con birra e panini che venivano su dalla Brasserie Dauphine.
E a Quai des Orfèvres il registro cambia. Troviamo un commissario che, con tutto il suo "comprendere e non giudicare", urla e batte i pugni sulla scrivania quando qualche interrogato pensa di prenderlo per il naso. Oppure quando discute animatamente con il giudice Comeliau, non si fa scrupolo di opporre i suoi "no" ai diktat del suo superiore. E qualche volta arriva in ufficio così scuro in volto che i suoi stessi ispettori non osano entrare nell'ufficio in cui Maigret si rinchiude e carica la sua stufa a carbone fino a farla diventare incandescente. 
Ma anche come commissario non ha voglia di comandare, considera piuttosto le persone che lavorano con lui, specialmente i suoi ispettori, come fossero la sua famiglia. Non ha smanie di carriera, non a caso rifiuta la carica di Direttore della Polizia Giudiziaria. Fa di tutto per acciuffare i colpevoli, ma poi spesso li compiange e prova un po' di umana pietà per loro, le loro storie, la loro situazione. 
Insomma un personaggio speciale quello che ha saputo costruire Simenon, che affascina, intriga e pone un bel numero di domande proprio come se fosse una persona vera. Che per uno scrittore possiamo considerare il massimo....(m.t).

giovedì 24 gennaio 2019

SIMENON SIMENON. THE CHIEF INSPECTOR'S TIMELESSNESS

Maigret, a character anchored in his time but timeless hero 

SIMENON SIMENON. UN COMMISSARIO SENZA TEMPO 
Maigret, un personaggio ancorato nel suo tempo, ma un'eroe atemporale 
SIMENON SIMENON. L'INTEMPORALITE DU COMMISSAIRE 
Maigret, un personnage ancré dans son époque mais un héros intemporel 


Maigret is definitely a character of the twentieth century: his way of dressing, his culinary tastes, his habits, everything makes of him a being anchored in his time, the time in which his creator gave birth to him. Simenon designed Maigret at the end of the roaring twenties, on the eve of the great crisis that would shake Europe, and the character evolves in the prewar Paris, which is the time when Simenon himself inhabited the city. For a long time the novelist would precisely describe that world, and the Maigret novels are taking place at that time, even if they are mostly not dated.  
During his American period Simenon evoked the nostalgia of this Paris of the 30s in the Maigret saga, and it was not until the novelist had come back to Europe that Maigret began to gradually evolve in a more contemporary universe. Then Simenon gave to his character his own reactions in front of a world that was beginning to change, the world of the 50s and the 60s, with changing customs, social changes, scientific and technical progress. Maigret discovered women in pants, television, his city of Paris invaded by cars and traffic jams, and in the last part of the saga the Chief Inspector appeared more and more nostalgic.  
Thus Maigret really moves in his time, he is a man of the twentieth century. But on the other way, the character's essential part, his deep being, his way of apprehending human mankind, all of this makes him a timeless hero, who is of all times and of none, and who still speaks to our contemporaries. His questioning on Man's destiny, his extraordinary ability to immerse himself in the weather, his nostalgia of lost childhood, small pleasures he takes in savouring a sunbeam, a glass of fresh white wine or Mme Maigret's smile, all of this speaks to the reader, from whatever era he may be.  
And that's probably why he had immediate success, why he still has, after so many years, and still at our time, that is so different from the time of his creation. There will be soon ninety years since Simenon sketched out what would become Peter the Lett, and ninety years later, Maigret continues to live the world with passion, and to pass on to the reader his passion, and this for many years to come ... 

by Simenon-Simenon 

mercoledì 23 gennaio 2019

SIMENON SIMENON. IL GIOVANE SIM TORNA A FARE IL GIORNALISTA PER... AMORE

Il progetto del "Josephine Magazine", frutto della relazione con la star, più che dall'interesse professionale.

SIMENON SIMENON, LE JEUNE SIM REDEVIENT JOURNALISTE PAR... AMOUR
Le projet du "Joséphine Magazine", fruit de sa relation avec la star plutôt que celui d'un intérêt professionnel 
SIMENON SIMENON, YOUNG SIMENON BECOMES A JOURNALIST AGAIN…  FOR LOVE
The "Joséphine Magazine" project, the fruit of his relations with the star rather than of a professional interest


Nemmeno ventenne, Georges Simenon, sbarca a Parigi per fare il romanziere. Certo il cammino sarà lungo, ma quella è la meta e nella sua mente il sentiero è gia tracciato. Lo scrittore sarà la sua occupazione. 
Ma il mestiere di giornalista che si era lasciato dietro a La Gazette de Liège, uscito dalla porta rientra dalla finestra. No, non si tratta di amore per quel tipo di lavoro. Qui c'entra l'amore, ma di tutt'altro tipo. Stiamo parlando dell'infatuazione che rese praticamente schiavo Georges di quel ciclone nero che a quei tempi aveva investito Parigi e che rispondeva al nome di Josephine Baker.
La starlette negra veniva dall'America e stupiva e ammaliava tutti più per i suoi balletti-spogliarello che per le sue canzoni jazz. Estroversa, felina, sensuale, disinibita, bella in modo particolare, ma con un fascino tale da irretire tutti i maschi parigini e non solo. Ecco in quattro parole chi era Josephine Baker, che aveva una fila di spasimanti di tutti i tipi, miliardari di mezzo mondo, potenti politici, famose star dello spettacolo. Insomma avrebbe avuto da scegliere e invece... invece nell'ottobre del 1925 si andò ad impelagare con uno scrittore giovane giovane, agli esordi nella letteratura popolare e che nessuno ancora conosceva. Insomma, né ricco, né famoso.... forse bello? Può darsi che a Josephine, più grande di tre anni,  piacesse, anche per la sua giovinezza, il suo spirito entusiasta, la sua vena sognatrice. Ma non scordiamo che, tra l'altro, lui era uno sposo novello, ma tutto questo non impedì che l'idillio tra i due nascesse e desse vita ad un passione non di poco conto. 
I due anni che durò la loro relazione potrebbe dar materiale per un libro.
Ma qui ci interessa scavare un po' sul come e perché questo folle amore in qualche modo fu il motore che fece rimettere le mani di Simenon nella realizzazione di un giornale.
L'idea che aveva avuto era stata quella di costruire una rivista intorno a quel fenomeno di Josephine, e di tutto il mondo che le girava intorno. Si doveva trattare di una pubblicazione molto sofisticata in linea con la più avanzata moda grafica e figurativa del tempo. E poi c'era quell'alone esotico che sprigionava la soubrette che era un'altro componente importante.
Insomma in poche parole questa era l'idea guida di Simenon che cercò di coinvolgere nell'impresa penne famose, illustratori di grido, personaggi di moda...
Certo l'dea di fare un magazine su una star dello spettacolo era un po' azzardata, ma la determinazione di Simenon era pari solo alla sua infatuazione.
Chi lo seguì fu Paul Colin che era anche l'illustratore degli spettacoli della Baker.  Il numero zero, come diremmo oggi, conteneva molti articoli e racconti scritti da Simenon, anche se compariva la firma di Georges Courteline. Per le illustrazioni, oltre a quelle di Colin che facevano la parte del leone, apparivano i disegni di Louis Babelay.
L'impaginazione era davvero sofisticata e dava molto risalto alla grafica e alle immagini.
Il titolo era "Josephine Baker Magazine" ed il primo numero vide il debutto in edicola nell'aprile del 1927. Ma fu il primo ed ultimo numero. Un po' perché l'idillio tra i due andava tramontando. Soprattutto da parte di Georges, che per la sua continua vicinanza alla star, era sempre più spesso soprannominato "il segretario di Josephine". Poi quei due anni avevano fermato la sua attività di scrittura e stavano per cambiare il piano che Simenon aveva chiaro in mente. Insomma anche il timore di rischiare di diventare "Mister Baker"  piuttosto che "Simenon il romanziere" ebbe il suo peso e la loro storia  finì con una sorta di fuga di Georges lontano da Parigi, insieme alla moglie Tigy, per rimettersi in carreggiata e riprendere a scrivere.
Quella sorta di perdita di lucidità che quella passione travolgente aveva causato, nulla potè, alla lunga, sulla determinazione di Simenon a proseguire la strada che allora bazzicava solo romanzi e storie popolari commissionate a destra e a manca, ma  che poi avrebbe visto la sua serie di grande successo del commissario Maigret e infine, finalmente, i tanto agognati romans durs, con il conseguente status di "romanziere". E crediamo davvero che nessuna Josephine Baker sarebbe riuscita a impedirlo. (m.t.)