domenica 19 maggio 2019

SIMENON SIMENON. LE MAIGRETIONNAIRE - IL MAIGRETZIONARIO - MAIGRETIONARY




Odeur 
«C'était amusant, après la nuit qu'il venait de passer, de marcher dans l'herbe mouillée de rosée, de sentir l'odeur de la terre» (Maigret et son mort) 

Odore 
«Era divertente, dopo che era passata la notte, camminare nell’erba bagnata dalla rugiada, sentire l’odore della terra » (Il morto di Maigret) 


Odour 
"It was pleasant, after the night he had just passed, to walk in the grass wet with dew, to smell the odour of the earth" (Maigret and his Dead Man) 



Origines 
«Dans les quelque quarante volumes qu'il a consacrés à mes enquêtes, on compterait probablement une vingtaine d'allusions à mes origines, à ma famille, quelques mots sur mon père» (Les Mémoires de Maigret) 

Origini 
« Nei quasi quaranta volumi che ha dedicato alle mie inchieste, si conteranno probabilmente una ventina di allusionI alle mie origini, alla mia famiglia, qualche parola su mio padre » (Le Memorie di Maigret) 

Origins 
"In the forty or so volumes he devoted to my investigations, you could count about twenty allusions to my origins, my family, some words about my father" (Maigret's Memoirs) 



Paris
«Paris était magnifiquement vaste et vide. Les cafés, autour de la Gare de Lyon, sentaient bon la bière et le croissant trempé de café.» (Maigret se fâche) 

Parigi 
« Parigi era magnificamente vasta e vuotaI bar, nei dintorni della Gare de Lyon, odoravano di birra e di brioches intrise di caffé. (La furia di Maigret) 

Paris
"Paris was beautifully wide and empty. Cafes, round the Gare de Lyon, had a good smell of beer and croissant dipped into coffee." (Maigret Gets Angry)


Murielle Wenger 

sabato 18 maggio 2019

SIMENON SIMENON. UNE NOUVELLE VIE POUR LES DICTÉES ?

Et si on relisait ces textes autobiographiques dans une nouvelle optique ? 

SIMENON SIMENON. UNA NUOVA VITA PER LE "DICTÉES" ? 
E se rileggessimo questi testi autobiografici in una nuova prospettiva? 
SIMENON SIMENON. A NEW LIFE FOR THE "DICTÉES"? 
What if we re-read these autobiographical texts in a new perspective? 

Si tous s'accordent à dire que l'œuvre de Simenon est immense et incontournable, certains simenoniens sont plutôt embarrassés quand il s'agit de qualifier les Dictées. D'aucuns pensent qu'il n'y a rien à en retenir, d'autres y voient un document de plus sur l'homme, Simenon révélant beaucoup de lui-même dans ses propos décousus. Naturellement, il faut considérer ces textes avec la même circonspection que les Mémoires intimes, et on peut dire de ces deux écrits la même chose que Simenon disait lui-même à propos de Pedigree: «tout est vrai sans que rien soit exact»… 
On peut bien entendu décider que ces Dictées n'ont qu'un intérêt très relatif en comparaison des romans durs et des romans Maigret. Mais, outre le fait que les passionnés de Simenon ne perdent aucune occasion de s'intéresser à tout ce qui touche le romancier, il faudrait peut-être relire ces Dictées dans une optique un peu différente. 
Il apparaît, lorsqu'on compare les 21 volumes qui constituent ces Dictées, que tous ne sont pas exactement faits sur le même moule. D'abord par leur longueur: les deux premiers volumes, Un homme comme un autre et Des traces de pas, sont nettement plus conséquents que les suivants, ils comptent un nombre de pages double de celui des derniers volumes. Ensuite, si chacune des Dictées est un pêle-mêle de thèmes, certaines se focalisent davantage sur un aspect particulier. Ainsi, dans Un homme comme un autre, Simenon évoque essentiellement ses souvenirs, et ce volume semble presque une préfiguration aux Mémoires intimes. Alors que Des traces de pas est nettement plus axé sur des réflexions à propos de toutes sortes de thématiques, annonçant ainsi les dictées suivantes et leur hétéroclisme. Quant à la dernière dictée, Destinées, c'est une évocation de la famille de Simenon, et elle annonce déjà les Mémoires intimes. 
D'autre part, ces textes ont été dictés pendant six ans, au cours desquels, évidemment, le mémorialiste a pris de l'âge, s'est de plus en plus éloigné de sa période de romancier. La première dictée débute en février 1973, alors que Simenon vient juste de renoncer officiellement à son statut de romancier, en faisant remplacer, sur son passeport, cette mention par celle de «sans profession». A ce moment-là, les souvenirs de sa période active en littérature ne sont pas encore très éloignés, et on peut imaginer que les anecdotes qu'il raconte sont encore proches de ce qu'il a vécu (tout en gardant à l'esprit que Simenon a toujours été un «forgeur de légendes»…), tandis que, six ans plus tard, alors qu'il s'est retiré entre les quatre murs de sa maison rose, ces souvenirs ont pris une forme sans doute plus idéalisée. De plus, au cours de ces six années, des événements divers sont venus heurter sa vie: problèmes de santé, démêlés juridiques avec Denyse, mais surtout le suicide de Marie-Jo, survenu alors qu'il dicte le seizième volume, On dit que j'ai soixante-quinze ans. Cet événement modifie le ton des dictées, et de plus en plus, Simenon essaie de se raccrocher au désir d'une certaine sérénité, sans y parvenir vraiment, puisqu'il lui faudra écrire ses Mémoires intimes pour tenter en quelque sorte une justification.  
Un autre point apparaît intéressant: malgré l'hétéroclisme de ces dictées, on peut y déceler des thématiques qu'on retrouve tout au long des 21 volumes, et si un simenonien voulait un jour s'y atteler, on pourrait, pour une réédition des Dictées, au lieu de les publier in extenso, les réagencer, les «épurer» des confidences sur la vie intime et physiologique de Simenon, et garder de chacune les thématiques qui intéressent divers aspects de l'homme et du romancier. Pourquoi ne pas piocher dans chacun des 21 volumes ces thématiques, et les publier sous une nouvelle formule, en quelques volumes qui seraient intitulés: Mes souvenirs d'enfance et de jeunesse, Mes enfants et moi, La femme et moi, Souvenirs de ma vie de romancier, Réflexions à propos de la littérature… L'appel est lancé… 

Murielle Wenger

venerdì 17 maggio 2019

SIMENON SIMENON. 2019: ANNIVERSARI PIU' MAIGRETTIANI CHE SIMENONIANI ?

E le iniziative dedicate al romanziere riguardano più le riduzioni cinematografiche che il coté letterario

SIMENON SIMENON. 2019: UN ANNIVERSAIRE PLUS MAIGRETIEN QUE SIMENONIEN ?
Et les initiatives consacrées au romancier concernent davantage les adaptations cinématographiques que le côté littéraire
SIMENON SIMENON. 2019: AN ANNIVERSARY MORE MAIGRETIAN THAN SIMENONIAN?
And the initiatives dedicated to the novelist concern the movie adaptations more than the literary side




L’abbiamo scritto più volte in questi ultimi tempi. Il 2019 è l’anno del doppio anniversario. Sono infatti passati trent’anni dalla morte di Georges Simenon, e sono novant’anni dalla nascita del suo personaggio di maggiore successo il commissario Maigret.
Una coincidenza particolare che interessa non solo la biografia simenoniana, ma anche la sua produzione letteraria, due aspetti che si sommano dando uno più spessore all’altro e determinano un “unicum” nel novero degli anniversari simenoniani tanto che, almeno fino ad oggi, dobbiamo registrare il susseguirsi di diverse celebrazioni ed iniziative su cui oggi appunteremo la nostra attenzione.
La prima riflessione che ci viene in mente al proprosito è che le iniziative dedicate al commissario Maigret sono ben più numerose di quelle dedicate al suo creatore. Il secondo è che in queste manifestazioni viene dato più spazio alle opere cinematografiche che non alle stesse opere letterarie da cui gli stessi film sono tratti.
Siamo ben consapevoli che i Maigret sono più famosi e più venduti dei romans durs, come pure  che il cinema ha più spettatori di quanti siano i lettori in genere. Ma  in questo caso, un po' speciale, ci aspettavamo qualche attenzione in più allo scrittore.
Cerchiamo di andare in ordino cronologico.
Iniziamo dal cinema appunto, con una manifestazione tenutasi a Palermo in due date, il 3 e il 10 maggio “Omaggio a Georges Simenon a 30 anni dalla morte, (con il contributo del Comune e della cineteca di Bologna). Si è trattato della proiezione di due pellicole restaurate Panique del 1946 (di Julian Duvivier) tratto da Il fidanzamento del signor Hire e di Maigret e il caso di Saint-Fiacre del 1959 (di Jean Dellanoy).
Per quanto riguarda la televisione, il promotore nel caso specifico è LaF (sul canale satellitare Sky 135), che dal 5 maggio ripropone settimanalmente l’ultima produzione televisiva di Maigret, quella della britannica ITV, con  protagonista Rowland Atkinson (più famoso come Mr. Bean) che non è stato granché gradito, tanto che la casa produttrice ha dovuto interrompere la serie dopo solo quattro episodi. E sono proprio questi che saranno proposti ai telespettatori, anche se noi avremmo preferito rivedere, non dico i Maigret con Gino Cervi (di cui quest’anno, nessuno lo ricorda, ma cadono i 45 anni dalla scomparsa), i cui diritti saranno probabilmente ancora della Rai, ma almeno una delle serie francesi magari quella con Jean Richard oppure la più recente con Bruno Crèmer.
In soccorso del coté letterario di questi anniversari è venuto il Salone del Libro di Torino, dove incontri e iniziative devono forzatamente rivolgersi alle opere o agli scrittori. E così il 10 maggio si è svolto un incontro dedicato, manco a dirlo, al commissario Maigret, gli scrittori De Silva e De Giovanni e Gambarotta, organizzata da Adelphi e dalla Emons, casa specializzata in audiolibri che ha già nel suo catalogo diverse opere di Simenon.
Da maggio a novembre poi, verranno proiettati in alcune città i due film restaurati che abbiamo citato prima, che sono stati preceduti dalla proiezione di La camera azzurra di Mathieu Amalric il 7 maggio a cura dell’Associazione “Frigoriferi Milanesi”, di Adelphi e del Cinemino.
Continuiamo la panoramica delle iniziative con un appuntamento musicale del 18 maggio, con il maestro Mariano Bellopede, il concerto "Il viaggiatore di terza classe", ispirato ai luoghi di Simenon.
Per attendere avvenimenti letterari occorrerà far passare l’estate e attendere il 4 settembre quando, sempre a Milano, acura dei “Frifgoriferi Milanesi” Ena Marchi, Chiara Valerio e Grazia Verasani parleranno della figura femminile nei romanzi di Simenon. In previsione, ma senza ancora un programma, ci sarà un momento Simenon al salone del libro milanese BookCity (13-17 novembre).
Da parte della casa editrice dello scrittore, uscirà il 6 giugno il libro di reportage narrativo “Il mediterraneo in barca” (1934). L’altra recente uscita ha riguardato un’opera minore,  una raccolta di racconti “Il Castello dell’Arsenico” (aprile 2019)
Come dicevamo all’inizio, almeno a tutt’oggi, la maggior parte di questi anniversari commemorativi riguardano molti “derivati” dalle opere simenoniane, più che la sua biografia o la sua opera letteraria. In Francia invece  c’è una grande iniziativa editoriale: le edizioni Omnibus hanno in programma di pubblicare nuovamente in 30.000 copie “Tutto Maigret” (titolo originale "Tout Maigret"), l’opera omnia che comprenderà 103 romanzi e racconti, riuniti assieme in dieci volumi illustrati. (m.t.)