mercoledì 9 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. L'ALBUM PHOTOS DE MAIGRET - L'ALBUM FOTOGRAFICO DI MAIGRET - MAIGRET'S PHOTO ALBUM

 Pour les 90 ans de sa naissance, le commissaire nous ouvre son livre de souvenirs. Nous vous proposons, à quinzaine, une rubrique pour commémorer cet événement phare de cette année 2019.


Per i 90 anni dalla sua nascita, il commissario ci apre il suo libro dei ricordi. Noi vi proporremo, ogni quindici giorni, una rubrica per commemorare questo avvenimento clou per l’anno 2019.


For the 90th anniversary of his birth, the Chief Inspector shows us his memory book. We propose a fortnight column to commemorate this milestone event of this year 2019.






En 1967, je me glissais pour la première fois dans la peau de Jean Richard, pour une longue aventure qui allait durer presque 25 ans, avec 88 épisodes tournés.


Nel 1967, scivolai per la prima volta nella pelle di Jean Richard, per una lunga avventura che durò quasi 25 anni, con 88 episodi.


In 1967, I slipped for the first time into Jean Richard’s skin, for a long adventure that would last almost 25 years, with 88 episodes filmed.



martedì 8 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. DE LA FIDELITE AU TITRE

Les titres italiens des premiers romans Maigret sont-ils une traduction fidèle du titre français ?


SIMENON SIMENON SULLA FEDELTÀ AL TITOLO
I titoli italiani dei primi romanzi Maigret sono una traduzione fedele del titolo francese
SIMENON SIMENON. ABOUT FIDELITY TO THE TITLE
Are the Italian titles of the first Maigret novels a faithful translation of the French title?





Dans un billet récent, nous avons vu que les traductions en italien des titres des premiers romans Maigret dépendaient en partie de l’époque où elles avaient été faites, et en partie du contexte dans lequel elles apparaissaient (constitution d’une collection autour du personnage), avec pour conséquence que parfois le mot « Maigret », absent du titre original, apparaissait dans les traductions.
Pour la grande majorité des romans parus chez Fayard, la toute première édition italienne privilégiait une traduction littérale du titre (par exemple, Il cane giallo, Il porto delle nebbie). Font exception La Nuit du carrefour, pour lequel on a donné un titre plus « policier » : Il mistero del crocevia, et Le Pendu de Saint-Pholien, pour lequel on a préféré Il viaggiatore di terza classe.
Dès le milieu des années 1950, Mondadori publia une nouvelle collection des romans, en proposant d’abord des traductions de romans des Presses de la Cité, dont les titres français comprenaient le mot « Maigret ». Tout naturellement, quand furent intégrés dans cette collection des romans Fayard et Gallimard, le patronyme du commissaire fut ajouté à leur titre. Parfois on se contenta de reprendre le titre et d’y adjoindre le mot « Maigret » (Maigret e l’ombra cinese, Maigret al Liberty Bar), mais d’autres fois on choisit un titre complètement différent. Ainsi, Il carrettiere della Providenza devint Maigret si commuove, Il signor Gallet defunto fut remplacé par Maigret e il castellano, tandis que Il mistero del crocevia disparut au profit de Maigret e la casa delle tre vedove. Quant à Maigret, le dernier roman de la période Fayard, il ne pouvait dans doute pas paraître dans cette forme courte sur les couvertures italiennes, car cela aurait présenté une « anomalie » dans l’aspect sériel, et le titre devint donc Maigret e il nipote ingenuo.
Lorsque Adelphi reprit les droits de traduction, la politique de l’éditeur fut de revenir à des titres plus proches de l’édition française originale. On eut alors une majorité de traductions littérales des titres (par exemple, L’impiccato di Saint-Pholien), avec deux exceptions notoires : d’une part, pour La Nuit du carrefour, qui fut proposé par Adelphi en une forme qui combinait en quelque sorte les deux anciens titres : Il crocevia delle tre vedove. D’autre part, La Tête d’un homme a connu une évolution qui l’a mené d’une traduction littérale, La testa di un uomo, en passant par Maigret et la vita di un uomo (Biblioteca economica Mondadori) et Maigret e una vita in gioco (Le inchieste del commissario Maigret), jusqu’à la version d’Adelphi, qui combine le premier titre et le troisième : Una testa in gioco.
Enfin, évoquons en quelques mots les six romans de la période Gallimard. Ces romans ont été publiés pour la première fois en italien dans la collection Biblioteca economica Mondadori, au début des années 1960, et leur titre traduit comportait le mot « Maigret », soit par ajout à la traduction littérale du titre d’origine (Maigret e la casa del giudice), soit par un titre tout différent : Maigret e il sergente maggiore pour Les Caves du Majestic, Un ombra su Maigret pour Cécile est morte, La ragazza di Maigret pour Félicie est là, Maigret e la chiromante pour Signé Picpus, Maigret e la ragazza di provincia pour L’Inspecteur Cadavre. Des titres conservés pour l’édition Le inchieste del commissario Maigret avec les couvertures de Pinter (exception faite de Maigret e la chiromante dont le titre fut cette fois Maigret e l’affare Picpus). Quand aux titres proposés par Adelphi, ils sont tous des traductions littérales du titre français (I sotterranei del Majestic, Firmato Picpus, Cécile è morta, L’ispettore Cadavre, La casa del giudice), sauf pour Félicie est là, qu’on aurait pu imaginer être traduit par Félicie è qui ou peut-être Eccola Félicie, mais finalement le traducteur a choisi un titre plus que lapidaire : Félicie.
Voilà pour un rapide tour d’horizon, que nous complèterons dans un prochain billet en analysant les traductions proposées pour les romans des Presses de la Cité.

Murielle Wenger

lunedì 7 ottobre 2019

SIMENON SIMENON "REPORT" - TROIS HOMMAGES POUR LES TRENTE ANS DE LA MORT DE GEORGES SIMENON

Le créateur du commissaire Maigret, disparu le 4 septembre 1989, est toujours très présent. Pour « Le Monde des livres », trois écrivains étrangers de romans policiers témoignent de ce qu’ils lui doivent 



Le Monde - 05/10/2019 - Macha Séry - Modeste par ses ori­gines, Georges Simenon (1903-1989) était l’homme de la démesure. S’il oubliait ses romans sitôt écrits (au nombre de 215, sans compter ceux publiés sous pseudonymes), il possédait en revanche une mémoire phénoménale pour ce qui avait trait à son parcours aventureux. Le créateur du commissaire Maigret fut tour à tour commis libraire, ­secrétaire d’un marquis, fait-diversier, cultivateur clandestin de tabac. Il fit l’université de la rue et lut tous les livres « jusqu’à l’étourdissement ». De Liège, en Belgique, sa ville natale, à Epalinges, dans la banlieue de Lausanne, en Suisse, où il possédait une vaste propriété, en ­passant par ­Paris, il eut trente-deux domiciles. Le point fixe de son existence nomade et la source d’inspiration féconde de son œuvre ? Son intérêt pour « les petites gens », ainsi que son insatiable curiosité.
Très tôt, Simenon eut, en effet, « une faim jamais assouvie de tout connaître ». « J’aspirais la vie par les narines, par tous les pores, les couleurs, les lumières et les bruits de la rue », écrit le romancier belge dans sa volumineuse autobiographie, ­Mémoires intimes, parue initialement en 1981 et que les Presses de la Cité viennent de rééditer à la ­faveur du 30e anniversaire de sa mort (1 156 p., 29 €). Fils d’une ­vendeuse en mercerie et d’un employé d’assurances, le futur auteur de L’Aîné des Ferchaux et de La Veuve Couderc voulait « être tous les hommes, ceux de la terre et de la mer, le forgeron, le jardinier, le maçon et ceux que l’on trouve accrochés aux barreaux de la fameuse échelle sociale ». Quels que soient leurs torts, il ne les jugeait pas...>>>

domenica 6 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. 28 NUANCES DE MAIGRET -28 SFUMATURE DI MAIGRET - 28 SHADES OF MAIGRET





12. Maigret enquête sous la pluie
« Et Maigret, les mains dans les poches de son pardessus, le chapeau melon transformé en réservoir d’eau qui se vidait tout d’un coup au moindre mouvement, le Maigret renfrogné, massif, immobile des mauvais jours, de grogner sans desserrer les dents du tuyau de sa pipe […] Maigret avait les pieds mouillés, le bas du pantalon boueux. Il aurait bu volontiers une tasse de café chaud » (L’Auberge aux noyés)


12. Maigret indaga sotto la pioggia
« E Maigret, le mani nelle tasche del suo cappotto, la bombetta trasformata in un catino d’acqua che si vuotava tutt’a un tratto al minimo movimento, il Maigret accigliato, massiccio, immobile dei peggiori giorni, grugniva, senza mollare con i denti il cannello della sua pipa […] Maigret aveva i piedi bagnati, il bordo dei pantaloni infangato. Avrebbe bevuto volentieri una tazza di caffé caldo » (La locanda degli annegati)


12. Maigret investigates in the rain
“And Maigret, his hands in his overcoat pockets, his bowler hat transformed into a water tank that emptied all of a sudden at the slightest movement, a sullen Maigret, massive, as motionless as in bad days, who was grumbling without loosening the teeth of his pipe […]. Maigret’s feet were wet, the bottom of his pants was muddy. He would have liked to drink a cup of hot coffee.” (The Drowned Men's Inn)


sabato 5 ottobre 2019

SIMENON SIMENON "REPORT" - 1989 - SIMENON LA FRANCE AU FOND DES YEUX

L'Express - 04/10/2019 - Guillome Malaurie - Á l'occasion de la disparition de Georges Simenon en septembre 1989, fait l'éloge de l'écrivain francophone qui sait "renifler l'intérieur des gens". 



Dans les Fnac de Paris, le présentoir des Maigret s'est vidé d'un coup. Aspirés, les livres du défunt Simenon. Comme ces verres de fine ou ces bocks de bière à grand faux col que descendait le commissaire dans les rares moments où la moutarde lui grimpait vraiment au nez. Lorsque l'intrigue lui résistait et qu'il mâchouillait l'embout de sa pipe, puis un bout de solution. Accoudé au zinc du Café Riche ou à la terrasse de Chez Popaul. Ou encore devant la table à petits carreaux de la brasserie Dauphine, à deux pas du Quai des Orfèvres. Simenon mort, il laisse des orphelins. Des tas d'orphelins. L'énigme : pourquoi si nombreux ? Pourquoi inconsolables ? 
A bien y réfléchir, la réponse tombe sous le sens. Enfin, une première réponse. Simenon a regardé, épié, goûté la France sous toutes ses coutures. Et le public lui a rendu cette rare politesse...>>>

venerdì 4 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. UN CRITICA SENZA FINE.../2


Un post al vetriolo sul romanziere da parte del critico Gian Paolo Serino. Già il titolo dice tutto: "Simenon, il nazista di cui nessuno parla"

SIMENON SIMENON. UNE CRITIQUE SANS FIN...
Un post vitriolique sur le romancier du critique Gian Paolo Serino. Le titre dit déjà tout: "Simenon, le nazi dont personne ne parle"
SIMENON SIMENON. A ENDLESS CRITICISM ...
A vitriolic post on the novelist by the critic Gian Paolo Serino. The title already says it all: "Simenon, the Nazi that nobody talks about"




Torniamo al post che stavamo commentando laltro giorno (prima parte). E in proposito vorremmo subito sottolineare un elemento. Eormai noto, ma evidentemente non a Serino, che i riferimenti riportati in Mémoires intimes, soprattutto quelli biografici, sono da tempo ritenuti non troppo attendibili. Scritti in un momento particolarmente difficile per il romanziere che, intanto aveva quasi ottant'anni, di lì a poco sarebbe stato aggredito da un tumore cerebrale, non aveva ancora superato lo shock del suicidio di sua figlia Marie-Jo di due anni prima. Insomma le condizioni generali non erano tali da assicurare anche a quell'età una lucida e precisa memoria. Ed è stato ampiamente dimostrato che, comprensibilmente, su alcuni aspetti biografici il Simenon di Mémoires intimes non è sempre affidabile cronologicamente e anche per le testimonianze.  Quindi molto spesso le affermazioni che si basano su quella fonte, lasciano il tempo che trovano. E soprattutto non possono essere prove sicure a sostegno delle opinioni del critico, come per esempio quando Serino afferma: "...È lo stesso Simenon nella sua già citata autobiografia a scrivere che “Gli uomini leggono, perché quasi come il pane, hanno bisogno di finzione e soprattutto soddisfano lo spasmodico bisogno di finzione dei lettori: si immergono nella finzione dei miei romanzi perché nella vita sono stati incapaci di trovare la verità...". Finzione e realismo dunque è questo il problema? Ma non era un tema ormai sorpassato nelle querelle letterarie?
Ma a parte questo, ci paiono bizzarre alcune affermazioni, come:"...racconta quattrocento e più volte la stessa storia. Perché i destini che Simenon si sforza di “riparare” hanno tutti la stessa caratteristica, somigliano tutti a “Lo Straniero” di Camus..."
Aldilà di questa storia della somiglianza con lopera di Camus (?), cè quel quattrocento in cui Serino ficca dentro tutto, i racconti e i romanzi brevi della fase popolare della prima ora, quelli commissionati per intenderci, e firmati sotto pseudonimo, la serie di Maigret sia la prima parte che la seconda (dopo il 1950); i romans durs, le opere autobiografiche, i diari di viaggio... insomma scritti diversissimi per argomento, stile e concezione. E poi quella riparazione dei destini di cui scrive è prettamente maigrettiana. I personaggi dei romans sono di solito al di là della fatidica linea e seguono invariabilmente il proprio destino fino alle estreme conseguenze.  Di tutta unerba Serino fà un fascio, che a lui sembra essere lo stesso fascio straniero confezionato da Camus. Beh, a noi,  pare un po superficiale... Sembra quasi che Serino non abbia letto le varie produzioni letterarie di Simenon.
Quello che di certo non ha fatto, è andare a cercare per bancarelle i vecchi Simenon (Maigret o romans durs). E infatti in proposito dice "...Centinaia di romanzi che si trovano a pochissimi euro in qualsiasi bancarella a 2 euro di qualsiasi città, borgo, sagra, nelle vecchie edizioni Mondadori..." . Beato lui! Io e moltissimi altri appassionati setacciamo sistematicamente, banchetti, antiquari, rigattieri, sagre, mercatini e pure internet... Ma, niente. Le famose vecchie edizioni Mondadori non saltano fuori. Ormai non si trovano più. Io una trentina danni fa ne trovavo ancora qualcuna, (una volta, ebbi addirittura la fortuna di trovare una ventina di telati” simenoniani, i gialli e i verdi). Ma oggi ahimé non ce n'é più traccia... 
Serino, ci dica dove li trova, per favore!
E poi da certe sue affermazioni traspare l'esigenza di épater les bourgeois(come se fosse ancora possibile), esprimendo giudizi che possano risultare controcorrente o a qualsiasi titolo originali. Qualche esempio?
"...a me piacciono gli scrittori che sono americani ma che in realtà contestano gli Stati Uniti e il loro imperialismo....".
"...Greta Thunberg, la sedicenne che sembra salvare il mondo, è inquinamento delle coscienze [...] chiuderei lei e i suoi genitori tipo in un mausoleo di prese per il culo mondiali...".
"...Alda Merini, la poetessa per i cretini (titolo) - Una poetessa a vanvera [...] ....questa poetessa “regina degli ignoranti”, una sorta di Celentano non della via Gluck ma dei Navigli..."
“...Il giovane Holden” di Salinger, un romanzo sopravvalutato (titolo) - il romanzo, pur nella sua perfezione stilistica, a livello di contenuti è quanto di più banale e riciclato la letteratura abbia mai riversato su pagina...."
Insomma ce nè abbastanza per poter supporre che anche le affermazioni su Simenon del post esaminato siano un po stiracchiate, tanto per stonare in quel coro che da più parti si è levato in occasione del trentesimo dalla sua scomparsa. Un modo per mantenere una certa visibilità e connotarsi meglio. Ma ognuno esprime le opinioni che desidera e le motiva come gli pare. Certo poi gli altri possono dissentire e addirittura criticare.  
Ma infine Gian Paolo Serino mostra impietosamente il destro...
Infatti se la prende con il Simenon uomo svelando, tra l'altro, che cedette alla famigerata casa di produzione cinematografica Continental (ma ne avevamo fatto cenno anche nella prima parte di questo post) i diritti dei Maigret, quando invece furono solo cinque titoli di cui tre Maigret e due romans durs. Poi  si impelaga nella storia del fratello minore Christian. Il filo-nazista condannato a morte e salvato da Georges, che secondo Serino, fu da lui consigliato di arruolarsi nella legione straniera. 
Ma così non fu. 
Infatti avendo taciuto il pessimo rapporto tra Georges e la madre, che gli aveva sempre preferito Christian, non racconta che, quando questi fu condannato, fu proprio lei a tormentare il fratello più famoso per trovargli una via d'uscita. Pressato da una madre, che pur non amava, lo scrittore smuovendo amicizie, conoscenze e colleghi, riuscì alla fine a trovare questa soluzione e salvò Christian dall'esecuzione. Ma quando poi morì in battaglia, la madre Henriette non trovò di meglio che telefonare al romanziere e rinfacciargli: "La morte di tuo fratello è colpa tua!".
Insomma una vicenda paradossale che dimostra la qualità dei rapporti di Georges con la madre, ma la cosa qui non ci interessa, e evidentemente non ha interessato nemmeno Serino che non l'ha minimamente citata.
Altra cosa che non cita, dopo aver sottolineato tutte le accuse di filo-nazismo, è la sentenza del 18 aprile 1945 del tribunale di La Roche-sur-Yon (Vandea) che lo sollevava da ogni sospetto di collaborazionismo con i nazisti e chiudeva una volta per tutte la questione.
Noi invece chiudiamo questo post con una succinta serie di esempi di come stampa, libri e internet abbiano più e più volte parlato delle accuse di collaborazionismo che invece, secondo Gian Paolo Serino, sarebbero state tenute nascoste fino a pochissimo tempo fa. (m.t.)

• La Repubblica Simenon una vita al nero, 17/09/1992 - Corrado Augias
• Edition du Cefal - Simenon, la vie d'abord - Michel Carly - 2000
• La Libre -  Georges Simenon accusé de collaboration - 28/05/2002
• Simenon, le Passager du siècle  - D’une guerre à l’autre : l’opportunisme de Georges Simenon - 23/11/2002 -       Jacques Charles Lemaire 
• Indimedia  - Simenon et antisémitisme: deux poids deux mesures. - 09/06/2003- Gilles Martin
• Página 12 - El otro Simenon - 10/08/2003 - Alejo Schapire
• Au Feminin - Georges simenon était un nazi? - 09/09/2003 - Fislisa
• Le Figaro - Il était une fois...Georges Simenon - 5/09/2009 - Jean-Marc Parisis
• Globedia -Simenon: colaboracionista nazi y antisemita pero Bélgica le perdonó por su calidad de escritor -     05/02/2010 -
• Publico - Acusações de colaboracionismo nazi reabrem polémica na Bélgica - 23/09/2010 - Isabel Arriaga 
• Simenon-Simenon Simenon a braccetto con i nazi-fascisti - 14/01/2011
• La Stampa Un fratello nazista e carnefice per il Simenon collaborazionista - 20/08/2015 Leonardo Martinelli
• Simenon-Simenon Giudaico o collaborazionista? - 21/12/2018

giovedì 3 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. AN INTUITIVE MENDER OF DESTINIES

About Maigret’s cleverness


SIMENON SIMENON. UN INTUITIVO ACCOMODATORE DI DESTINI
Sull’ intelligenza di Maigret
SIMENON SIMENON. UN INTUITIF RACCOMMODEUR DE DESTINEES
A propos de l’intelligence de Maigret





“Maigret is no a clever man. He’s intuitive.” It was Simenon himself who asserted that. An attitude in which the novelist most often captured his character was to show him sniffing around. It’s a gesture, using one of the five senses, at the same time very material and also very impalpable, and we could even say metaphorical and extra-sensorial.
Even if Maigret is not clever, the conjugation between intuition and flair presupposes a kind of sensibility for understanding situations, mentalities, the way of reasoning of the people he encounters in his investigations; perhaps it even allows him to see further than others.
Of course Maigret’s “elephantine” aspect, his eyes that Simenon himself defined as bovine, do not bring him closer to the other literary investigators in vogue in the 30’s. He does not have Sam Spade’s noir charm, neither Philip Marlowe’s seducing fatalism, Sherlock Holmes’ steadfast and somewhat unpleasant insurance or Miss Marple’s charming investigation methods.
No sex, but much food, no action, but slowness and event often inaction. In fact it’s an apparent inaction because in this kind of idleness Maigret is absorbing, as his creator points out, the surrounding ambiance. Maigret does not seem doing it, yet he puts his sensibility in action, raises invisible antennas.
All that would not seem to delineate a character able to involve readers. His starting up is slow, he is loitering between a bar counter and a concierge’s kitchen where something is simmering, sometimes he may seem exasperating. A homicide has occurred and what is he doing? He is sniffing in the pots, drinking calvados, standing there listening to the talk of the local time wasters.
And yet people read and get caught. Is it about a kind of identification? Of course the Chief Inspector is about as close as you can get to common people. A petty bourgeois, with a caring housewife; he takes the tram (better on the outdoor platform, so that he can smoke there) to go to his office.
Is he one of us? Yes and no. He resembles us, but when he has picked up the right wavelength, he seems everything clearer, he deciphers the codes of conduct, he discovers the links between events and characters and he takes the right path. And when he succeeds in catching the culprit, he has already understood the antecedents, the reasons that pushed him, and this cynical and cheating destiny that guided his hand. Then Maigret decides. Often he decides that law could not have understood, that law would not have been up to justice and thus he decides to take things in charge and to adjust destinies.
But by which right, in whose name? Well… Maigret is not clever, but he has guessed, he has felt and usually he has understood the situation before anyone else; he knows better how the story would have come to an end and often he has the courage to change people's future. Well done, monsieur Maigret!

by Simenon-Simenon

martedì 1 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. 30 ANS APRÈS… - 30 ANNI DOPO… - 30 YEARS LATER…



Aucun simenonien ne peut dorénavant l’ignorer: cette année, nous commémorons les 30 ans de la disparition du romancier. Notre blog lui rend hommage, à sa façon, en proposant cette rubrique à quinzaine.

Nessun simenoniano potrà d’ora in poi ignorarlo: quest’anno ricordiamo i 30 anni dalla scomparsa del romanziere. Il nostro blog gli renderà omaggio, a modo suo, proponendo questa rubrica ogni quindici giorni.

No Simenonian can ignore it now: this year, we commemorate the 30th anniversary of the disappearance of the novelist. Our blog pays tribute, in its own way, by offering this fortnight column.






5) Les (plus de) 30 pseudonymes de Simenon
Parmi tous les pseudonymes de Simenon, il y en a qui sont avérés, d’autres probables, et d’autres qui lui ont été faussement attribués. La liste ci-dessous vient de la source la plus sûre, celle qui apparaît dans le livre de Claude Menguy, De Georges Sim à Simenon. Bibliographie. On verra que cette liste dépasse la trentaine de pseudonymes…
Les pseudonymes suivants ont été utilisés pour des romans ou des reportages : Germain d’Antibes, Bobette, Christian Brulls, Georges Caraman, J.-K. Charles, Jacques Dersonne, Jean Dorsage, Luc Dorsan, Georges-Martin Georges, Gom Gut, Georges d’Isly, Kim, Jean du Perry, Plick et Plock, Poum et Zette, Jean Sandor, Georges Sim, Gaston Vialis, G. Violis.
Ces pseudonymes ont été réservés aux articles, contes et nouvelles : Aramis, Christian Bull’s, La Déshabilleuse, Gemis, Gom-Gutt, Jean, Miquette, Misti, Monsieur Le Coq, Luc d’Orsan, Pan, Geo Sim, Le Vieux Suiveur…



5) I 30 (e più) pseudonimi di Simenon
Tra tutti gli pseudonimi di Simenon, ce ne sono di veri, altri sono probabili ed altri che gli sono stati erroneamente attribuiti. La lista che segue è tratta dalla fonte più sicura, quella che appare nel libro di Claude Menguy, De Georges Sim à Simenon. Bibliographie. Come vedrete, questa lista oltrepassa i trenta pseudonimi…
Gli pseudomini seguenti sono stati utilizzati per dei romanzi o per dei reportage : Germain d’Antibes, Bobette, Christian Brulls, Georges Caraman, J.-K. Charles, Jacques Dersonne, Jean Dorsage, Luc Dorsan, Georges-Martin Georges, Gom Gut, Georges d’Isly, Kim, Jean du Perry, Plick et Plock, Poum et Zette, Jean Sandor, Georges Sim, Gaston Vialis, G. Violis.
Questi altri invece sono stati riservati per gli articoli, racconti, novelle: Aramis, Christian Bull’s, La Déshabilleuse, Gemis, Gom-Gutt, Jean, Miquette, Misti, Monsieur Le Coq, Luc d’Orsan, Pan, Geo Sim, Le Vieux Suiveur…


5) Simenon’s (more than) 30 pseudonyms
Among all Simenon’s pseudonyms, some are confirmed, others are probable, and others were falsely attributed to him. The list below comes from the surest source, the one that appears in Claude Menguy’s book, De Georges Sim à Simenon. Bibliographie. You can see that this list comprises more than thirty pseudonyms…
These pseudonyms were used for novels or reports: Germain d’Antibes, Bobette, Christian Brulls, Georges Caraman, J.-K. Charles, Jacques Dersonne, Jean Dorsage, Luc Dorsan, Georges-Martin Georges, Gom Gut, Georges d’Isly, Kim, Jean du Perry, Plick et Plock, Poum et Zette, Jean Sandor, Georges Sim, Gaston Vialis, G. Violis.
These pseudonyms were used for articles, tales and short stories: Aramis, Christian Bull’s, La Déshabilleuse, Gemis, Gom-Gutt, Jean, Miquette, Misti, Monsieur Le Coq, Luc d’Orsan, Pan, Geo Sim, Le Vieux Suiveur…

Murielle Wenger

SIMENON SIMENON. VINGT ANS D’EXPERIENCE

Comparons deux moments dans la bio-bibliographie de Simenon


SIMENON SIMENON. VENT'ANNI DI ESPERIENZA
Confrontiamo due momenti nella bio-bibliografia di Simenon
SIMENON SIMENON. TWENTY YEARS OF EXPERIENCE
Let’s compare two moments in Simenon’s bio-bibliography



Simenon a non seulement été un auteur prolifique, avec à son actif près de 200 romans (dont un gros tiers de romans Maigret) écrits sous patronyme, mais sa production littéraire s’est aussi étalée sur une cinquantaine d’années. C’est dire qu’il doit y avoir eu une évolution dans cette production. Certes, c’est toujours du même auteur qu’il s’agit, qu’on lise l’un de ses romans sous pseudonyme des années 1920, ou l’un de ses chefs-d’œuvre de la maturité. Cependant, comme le romancier, avec les années, accumule des expériences de vie, mais aussi de l’expérience créatrice, on doit pouvoir déceler des changements, même infimes, dans sa façon d’écrire et dans ses thèmes. Nous n’allons pas dans ce billet mener une analyse sophistiquée sur ce sujet, mais nous proposons de faire une petite comparaison entre deux romans de la saga maigretienne, écrits à vingt d’ans d’intervalle, pour voir comment Simenon a évolué dans son écriture.
Nous sommes en octobre 1931. Simenon a amarré son Ostrogoth à Ouistreham. Après la séance de dédicaces qu’il a faite à fin août à Deauville, lors de laquelle il a pu mesurer le début du succès pour sa série Maigret, il a continué d’écrire des romans avec le commissaire pour héros. Et ceci aussi bien parce que la réussite est au rendez-vous que parce qu’il doit respecter les termes du contrat passé avec Fayard : l’éditeur a accepté la publication de la série à la condition que Simenon lui fournisse des romans permettant une parution mensuelle.
A Ouistreham, le romancier rédige en octobre Le Port des brumes. Ce roman a d’abord ceci de particulier qu’il est l’un des rares que Simenon a écrit sur les lieux mêmes où l’action se déroule. Fidèle aussi à une habitude qu’il a prise pour ses premiers romans mettant en scène le commissaire, il envoie celui-ci enquêter hors de Paris, et le roman, en dehors de présenter une énigme bien policière (découvrir pourquoi on a tué le capitaine Joris et qui l’a fait), est une bonne démonstration des méthodes particulières que Maigret emploie : il cherche à se fondre dans un nouveau milieu pour en comprendre le fonctionnement. Il s’immerge dans l’atmosphère brumeuse du port, trinque avec les marins, et fait une incursion dans le milieu provincial de la haute bourgeoisie, dont il cherche à faire craquer le vernis de respectabilité. Un roman tout à fait typique des débuts de la saga Vingt ans plus tard, nous voici en octobre 1951. Nous retrouvons un romancier installé depuis plus de six ans en Amérique. Depuis juillet 1950, il s’est établi à Lakeville, où il va écrire des romans à l’ambiance typiquement américaine, comme Les Frères Rico ou L’Horloger d’Everton. Mais il n’a pas oublié son commissaire pour autant, pour lequel il rédige quelques-unes de ses meilleures enquêtes (Maigret au Picratt’s, Maigret et la Grande Perche) et avec qui il a fait une mise au point sur leurs relations (Les Mémoires de Maigret), à partir de laquelle il va se rapprocher de plus en plus de son personnage.
En octobre 1951, le romancier s’essaie à un roman de la saga qui s’éloigne des normes classiques du roman policier. En effet, Maigret, Lognon et les gangsters n’a quasiment plus rien d’un roman de détection : pas de cadavre ni de meurtre (juste une agression sur un inconnu dont il faut retrouver la trace), et l’intrigue consiste non à enquêter sur une série de suspects, mais il s’agit d’une sorte de confrontation entre les policiers à la française et les gangsters américains qui sont venus prendre Paris pour leur terrain de jeu. Le travail de Maigret dans cette histoire va être essentiellement de prouver sa supériorité sur les bandits, et il y parviendra naturellement, moyennant quelques entorses aux règlements… Dans ce roman, on sent que le romancier a pris un plaisir certain à placer son héros dans une situation inhabituelle, et il le fait avec beaucoup d’humour.
On voit bien là comment Simenon a évolué dans son écriture. Le jeune homme de 28 ans qui décrivait son héros de 45 ans aux prises avec les mystères brumeux d’un port normand, et qui s’acquittait de sa tâche de romancier en route vers l’écriture de la littérature telle qu’il désirait l’atteindre, est devenu un homme qui s’approche de la cinquantaine, qui a rejoint en âge son personnage, auquel il s’est attaché au cours de toutes ces années, et qu’il utilise parfois dans des romans plus légers, comme un délassement, comme un plaisir qu’on s’accorde entre deux rédactions de romans beaucoup plus durs. Le prochain roman, après Maigret, Lognon et les gangsters, sera La Mort de Belle…


Murielle Wenger

lunedì 30 settembre 2019

SIMENON SIMENON. UNA CRITICA SENZA FINE..

Un post al vetriolo sul romanziere da parte del critico Gian Paolo Serino. Già il titolo dice tutto: "Simenon, il nazista di cui nessuno parla"

SIMENON SIMENON. UNE CRITIQUE SANS FIN...
Un post vitriolique sur le romancier du critique Gian Paolo Serino. Le titre dit déjà tout: "Simenon, le nazi dont personne ne parle"
SIMENON SIMENON. A ENDLESS CRITICISM ...
A vitriolic post on the novelist by the critic Gian Paolo Serino. The title already says it all: "Simenon, the Nazi that nobody talks about"

Non vogliamo fare i pompieri. Non abbiamo certo lo spirito di andare a spegnere il sacro fuoco della critica, ogni volta che si accende e, come in questo caso, lambisce il personaggio che è l'oggetto di questo blog. Ma d'altra parte, proprio perché ci occupiamo quotidianamente di Simenon, non possiamo far finta di non aver letto questo post scritto dal critico letterario Gian Paolo Serino, sul sito personale del giornalista Nicola Porro sabato scorso.
Per dare un'idea del tono del testo vi proponiamo l'incipit.
"Il più grande giallo che abbia mai inventato George Simenon sono i suoi lettori. Perché leggere i suoi romanzi tutti uguali? Perché leggere un autore che, come scrive nella sua poderosa autobiografia “Memorie intime”, considera i suoi lettori dei falliti? Un altro vero mistero è come abbia fatto a nascondere il suo collaborazionismo con il regime nazista: solo negli ultimi tempi, attraverso i suoi archivi privati, si sono scoperti i suoi “scheletri nell’armadio”.
Andiamo alla questione più scottante, che è anche quella posta dal titolo, la presunta "segreta" collaborazione di Simenon con i nazisti, al punto di definirlo "nazista".
Intanto vorremmo segnalare a Serino che già durante la guerra tutti sapevano che Simenon concretava questa sua collaborazione vendendo i soggetti dei suoi romanzi alla casa di produzione cinematografica Continental, ufficialmente franco-tedesca, ma in realtà facente capo a Goebbels. E questo non solo perché veniva pagato, ma anche perché ottenne un permesso per viaggiare indisturbato dalla Francia occupata a quella ancora libera e viceversa. Questa libertà di spostamento, allora molto rara, era nota ai partigiani francesi che infatti dopo la guerra volevano sottoporlo a processo.
Ma se  ci atteniamo alla fonte di cui si serve Serino, Pierre Assouline e la sua esaustiva biografia sul romanziere,  ("...La prima biografia interamente basata su fonti dirette l’ha scritta Pierre Assouline “Simenon. Una biografia” (Odoya edizioni) e contiene rivelazioni assolutamente inedite..."), vorremmo far sommessamente notare che la biografia è stata pubblicata nel 1992, cioè ventisette anni fa'. E quindi il tentativo di dare l'impressione che il fatto sia una scoperta dell'ultima ora è un po' goffo (non vogliamo assolutamente credere che l'articolo sia stato scritto tanto tempo fa'!). Se qualcuno non avesse saputo che Simenon era nel '45 fuggito in America, proprio per sfuggire ad un probabile processo per collaborazionismo, sono almeno 27 anni che Assouline l'ha scritto a chiare lettere... diciamo lo spazio di una generazione... Quindi asserire che questo fatto sia stato tenuto segreto e che nessuno ne parli non risponde a verità. Ci sono tra l'altro decine di articoli nei quotidiani di vari paesi (Italia, Francia, Inghilterra...) che hanno trattato in questi anni il tema.
La scoperta dell'acqua calda? 
Vedremo. Ma ci sono altre affermazioni nell'articolo che meritano ulteriori approfondite riflessioni che sarebbe troppo lungo trattare tutte in questo post. Ma vi diamo già appuntamento a venerdì 4 ottobre dove continueremo la disanima di questo testo.
Intanto vi segnaliamo il link al post in modo che possiate leggerlo e farvi intanto una vostra opinione. (m.t.)

Il Simenon nazista di cui nessuno parla





Nicola Porro.it - 28/09/2019 - Gian Paolo SerinoIl più grande giallo che abbia mai inventato George Simenon sono i suoi lettori. Perché leggere i suoi romanzi tutti uguali? Perché leggere un autore che, come scrive nella sua poderosa autobiografia “Memorie intime”, considera i suoi lettori dei falliti? Un altro vero mistero è come abbia fatto a nascondere il suo collaborazionismo con il regime nazista: solo negli ultimi tempi, attraverso i suoi archivi privati, si sono scoperti i suoi “scheletri nell’armadio...>>>

domenica 29 settembre 2019

SIMENON SIMENON. BON ANNIVERSAIRE, JOHN SIMENON ! - AUGURI A JOHN SIMENON! - HAPPY BIRTHDAY, JOHN SIMENON!-


« On était le vingt-neuf septembre. J’ai attendu près de deux heures durant dans le couloir, où l’obstétricien est venu m’annoncer gaiement que tout avait été pour le mieux et que tu étais un garçon. […] Un gros garçon aux cheveux sombres et aux grands yeux marron, qui regardait paisiblement ceux qui le regardaient. […] J’ai revu ta mère qui guettait mon regard.
– Tu l’as vu ?

– Oui. Il est magnifique. […]
– Tu le trouves vraiment beau ? Tu es heureux ?
Je l’étais, Johnny, et fier de mon nouveau fils. » (Mémoires intimes)
En ce vingt-neuf septembre 2019, l’équipe de Simenon-Simenon tient à adresser tous ses vœux à John Simenon, qui fête aujourd’hui ses 70 ans, et nous lui souhaitons encore de longues années consacrées à maintenir et pérenniser l’œuvre de son père.
En dehors de ses écrits autobiographiques, les allusions du romancier aux membres de sa famille proche sont rares dans ses romans, et souvent assez habilement détournées pour que le lecteur n’en soit pas forcément conscient.
Aujourd’hui, pour fêter l’anniversaire de John, nous aimerions relever cette petite anecdote.
Dans Les Mémoires de Maigret, le dernier chapitre se clôt par cet échange entre le commissaire et Mme Maigret, lorsque Maigret est en train de terminer son manuscrit :


« J’ai laissé, cette fois, la porte de la cuisine ouverte.
– Rien d’autre ?
– Dis aux Simenon que je suis en train de tricoter des chaussons pour…
– Mais il ne s’agit pas d’une lettre, voyons !
– C’est vrai. Note-le pour quand tu leur écriras. Qu’ils n’oublient pas la photo qu’ils ont promise. »
Ce roman a été écrit par Simenon en septembre 1950. Au vu de cette date, il y a fort à parier que les chaussons de Mme Maigret sont destinés au petit Johnny, né une année auparavant…

Murielle Wenger

sabato 28 settembre 2019

SIMENON SIMENON "REPORT" - BATMAN UNE LÉGENDE URBAINE E MAIGRET DOCTEUR ÈS CRIMES

Présentation de deux titres de la nouvelle collection La Fabrique des Héros éditée par Les Impressions Nouvelles. Samedi 19 octobre à 12h à la Maison Cfc Bruxelles




Quefaire Bruxelles - Avec Dick Tomasovic, professeur en Études cinématographiques à l’Université de Liège et chroniqueur culturel; et Jean-Baptiste Baronian, écrivain. Entretien mené par Anne-Lise Remacle, journaliste.
Dirigée par Dick Tomasovic et Tanguy Habrand, La Fabrique des Héros explore le grand répertoire de la culture populaire, de la littérature au théâtre, de la bande dessinée à l’animation, du cinéma à la télévision et au jeu vidéo. Confiés à des auteurs qui ont déjà fait la preuve de l’acuité de leur regard, ces petits livres noirs éclairent de manière inédite des personnages solidement ancrés dans la culture populaire. [...] De tous les détectives finauds et enquêteurs rusés qui peuplent les fictions policières, le commissaire Maigret, le célèbre héros de Georges Simenon inventé en 1931, est peut-être l’un des plus singuliers. Loin des effets de manches...>>>

venerdì 27 settembre 2019

SIMENON SIMENON. 1968 QUOTA DUECENTO ROMANZI E LA SEDUTA PSICANALITICA DI MÉDICINE ET HYGIÈNE

13 febbraio 1968. Georges Simenon compie 65 anni e in ottobre porterà a termine il suo 200° romanzo.

SIMENON SIMENON. 1968: 200 ROMANS ET UNE SEANCE PSYCHANALYTIQUE PAR "MEDECINE ET HYGIENE"
Le 13 février il fête ses 65 ans et en octobre il termine son 200e roman
SIMENON SIMENON. 1968: 200 NOVELS AND A PSYCHOANALYTICAL SESSION BY "MEDECINE ET HYGIENE"
On the 13th of February he turns 65 and in October he finishes his 200th novel






"Il y a encore des noisetiers". questo il titolo del duecentesimo romanzo scritto a Epalinges, nello stesso anno in cui, a giugno, si era sottoposto alla famosa intervista dei medici-redattori della rivista ginevrina Médicine et Hygiène. Nello stesso anno aveva scritto "Maigret hésite" et "L'Ami d'enfance de Maigret" e  un altro roman dur, "La main"
Come era Simenon a 65 anni? Certo un personaggio ormai soddisfatto di sé, almeno da un punto di vista letterario. La sua vita personale gli dava invece qualche grattacapo. Denyse, la sua seconda moglie che aveva definitivamente lasciato la famiglia in un equilibrio mentale decisamente precario, era stata ormai da tempo sostituita da Teresa, l’ultima compagna dello scrittore. La grande villa di Épalinges, soprannominata il bunker, si andava svuotando dei membri della famiglia Simenon. Il primogenito, Marc, a Parigi per lavorare nel cinema. John è negli Usa a studiare. Marie-Jo è una adolescente di quindici anni che ha iniziato a mostrare dei problemi psichici, cosa che non può certo far dormire sonni tranquilli al padre. Pierre il figlio più piccolo ha solo sei anni. 
Il rapporto con Teresa è molto tranquillo e tranquillizzante. Ed è importante per lui in questa fase della vita.
Nel frattempo la madre Henriette, a Liegi (dove sempre in quell'anno nel quartiere Outremeuse la rue Pasteur diventa rue Georges Simenon) con la quale Georges ha sempre avuto un rapporto assai conflittuale, nel 1968 viene intervistata dalla televisione belga in occasione dei suoi novant'anni (ma lei in realtà ne aveva solo 88) e a novembre si trasferisce definitivamente nella casa di riposo delle Orsoline a Fouron-le-Comte 
Simenon non sa, evidentemente, che gli rimangono solo sette anni prima di concludere la sua vita da romanziere. Una vita iniziata a nemmeno vent'anni e che fino ad allora lo aveva tenuto impegnato tra i Maigret e i romans durs per quasi quarantacinque anni. Una dedizione totale alla scrittura, anche se lui era molto veloce nel comporre e quindi il tempo materiale che dedicava alla stesura di un romanzo può sembrare ben poca cosa. In realtà va considerato che Simenon era sempre in ascolto, naturalmente predisposto ad immagazzinare nella sua testa persone, ambienti, vicende, che al momento opportuno sarebbero uscite fuori dal suo archivio mentale, anche molto tempo dopo. E poi scriveva sia nel suo studio (con tutti i rituali del caso), ma anche in viaggio nelle condizioni più disparate, come se le condizioni esterne non potessero influire granché sulla sua concentrazione e sul suo famoso état de roman.
Ma torniamo all'intervista di Médicine et Hygiène che ci dice qualcosa d'interessante dello scrittore in quegli anni.
Quando non sto bene in salute e dico al mio medico che non mi sento bene, il dottore mi risponde: - Quando inizierete a scrivere un nuovo romanzo? -. E io gli rispondo: - Entro otto ore- - Allora va bene – E, come se mi prescrivesse una terapia: Iniziate prima possibile -. Ed é la cura più adatta a me”.
E questo signore di 65 anni, dopo duecento romanzi, con tutta la popolarità di cui godeva, aveva ancora bisogno di scrivere per stare bene. Il periodo d’intervallo tra un romanzo e l’altro rischiava di diventare il tempo del malessere. Per alcuni si parla del “male di vivere”, per Simenon forse si dovrebbe parlare di “male del non scrivere”. Quasi che quella fosse la sua vera vita e quella reale scorresse invece in secondo piano. Tanto che quando iniziava un romanzo aveva bisogno di costruire non solo il personaggio, ma addirittura i luoghi in cui la vicenda si svolgeva. E fin nei minimi dettagli.
"...Io disegno la pianta dell'appartamento o della casa, molto schematicamente, perché devo sapere se le porte si aprono a destra o a sinistra, se il sole entra da questa o da quella finestra...Tutto questo è necessario. Bisogna che io possa muovermi in questa casa come se fossi nella mia..."
Ma la vita reale che conduceva ogni giorno gli piaceva? La fama, la ricchezza e le gratificazioni letterarie gli bastavano? 
Quante volte Simenon ha ripetuto la frase “Vorrei essere uno come gli altri”?
Dietro questa affermazione c’è molto probabilmente la figura di Désiré, il padre, che per Georges rimane un punto di riferimento fondamentale. Andiamo a vedere quello che dice con ammirazione di quella figura. 
Dopo aver descritto le varie occasioni rifiutate dal genitore, che aveva rifiutato la possibilità di passare da semplice impiegato a un lavoratore più ricco e di salire qualche gradino nella scala sociale, afferma “… io credo che mio padre fosse un uomo felice. Malgrado la mediocrità della nostra vita, egli si sentiva in pace con sé stesso e con gli altri […] ho la sicurezza che mio padre fosse un uomo felice ed equilibrato: un saggio… […] a causa di questi motivi [la mancata carriera] per vent’anni mio padre si è lasciato rimproverare da mia madre anche in modo piuttosto violento… lui non rispondeva, abbassava la testa e non le disse mai: E’ perché sono malato ”. E’ morto a quarantaquattro anni d’infarto…”.
Nella seduta con Médicine et Hygiène ci sono moltissimi altri temi, ma qui ci interessava mettere l’accento su come il ricordo del padre fosse così forte e la figura che rappresentava fosse per lui molto importante. Désiré non era legato all’approvazione sociale, alle gratificazioni materiali, ma era soddisfatto della sua vita, del dovere compiuto e non aveva bisogno nemmeno di difendersi dalle accuse degli altri.
Forse al compimento dei 65 anni, Simenon che nella sua vita ha visto franare due matrimoni, vede ora i figli crescere e allontanarsi, vanificarsi il sogno della grande villa di Epalinges, progettata da lui per tenere insieme la famiglia, è diventato un “bunker” da cui sempre più gli altri si allontanano. Le sue macchine costose rimangono ferme nel garage, i quadri di famosi pittori non hanno più ammiratori, i sontuosi salotti sono deserti… insomma Simenon si rende conto che tutte le ricchezze e il fasto della sua vita, che aveva cercato di concretare nella grande villa di Épalinges, non valgono più nulla, almeno ora ai suoi occhi non significano più niente. Tanto è vero che qualche anno dopo l’abbandonerà, lasciando lì tutto, libri, mobilìo, preziosi soprammobili, i ricordi di una vita, per traslocare, con pochissime cose, in un minuscolo appartamento di un grande condominio popolare a Losanna. Lui e Teresa, vanno a fare una vita semplice, stavolta davvero come se Georges fosse uno come gli altri. E secondo noi in questa fase il modello del padre, così vividamente ricordato nell’intervista, é più o meno coscientemente presente nella vita e nelle scelte dello scrittore. (m.t)