giovedì 6 febbraio 2020

SIMENON SIMENON. A DIARY “ON THE ROAD”

About Simenon’s 1946 journey across the USA 

SIMENON SIMENON. UN DIARIO “ON THE ROAD” 
Sul viaggio di Simenon nel 1946 attraverso gli Stati Uniti 
SIMENON SIMENON. UN JOURNAL “ON THE ROAD” 
A propos du voyage de Simenon en 1946 à travers les USA 


November 5, 1946. The newspaper France-Soir begins the publication of a travel report entitled “Les USA de Monsieur Tout-le-Monde”. It’s the account, in ten episodes, until 22 November, of a journey by car from Maine to Florida, 5000 kilometres across the United States. The author is Georges Simenon. It’s a travel report like many others he wrote during his career, at the time he navigated on the French and European canals with the Ostrogoth, or when he travelled to distant tropical countries. 
The spirit of discovery, the desire to know places and habits far from the usual ones, the search for the “naked mankind”, in short, all drives that made him move in all directions. For Simenon there were important experiences, as a background for the novelist, but also because they allowed him to write travel reports for newspapers, a genre of writing that he obviously favoured; from the most modern metropolis, New York, up to the wide spaces, he compared the two opposite sides of the great country. 
The articles of “Les USA de Monsieur Tout-le-Monde” were collected in a volume published in 1947 by the Presses de La Cité. Later on it was published again by Le Livre de Poche, under the title “Des phoques aux cocotiers et aux serpents à sonnette”This book is interesting because you can note that, over half a century later, and despite all the changes that have taken place, Simenon’s way of picking the essence of places, people, the geographical and social context, is nowadays still actual, and you can read with pleasure, even in the eyes of today's savvy travellers, this diary “on the road”. 
The interest, you could say, is not a literary one, but it goes upon Simenon’s American experience. This about 5000 kilometres trip began in mid-September 1946. That is to say, less than a year after he had disembarked in New York, in October 1945. After having lived in Canada, he left for this travel, driving an old Chevrolet. Thus this trip was his first real life experience in the United States, and the report was written at the same time, like a travel diary, and published almost daily by France-Soir (5, 6, 7, 8, 10, 14, 15, 17, 20 and 22 November), after the trip was just finished. 
For this reason, you have to consider with caution the novelist’s observations and judgements, such as individualism, tolerance, distrust of the state, the Americans as men without nightmares, a society in which everyone has the right to think another way… You must not forget that these are judgements by a man who had just “escaped” from France, and who saw America like a freedom chimera, with an all positive profile, where reigned an unlimited trust in future. After this period of fear and the accusation of collaborationism he had endured, he had a feeling of liberation and the impression to be born again when he succeeded in putting an ocean between the Old and the New Word. 
It would be quite interesting to compare the statements we find in this report and the judgements about America and American people that Simenon would give later on in 1954, just before his (new) escape to Europe (themes such as Puritanism, racism, McCarthyism…). These new judgements are based on ten years of life in the USA, and not the ones of a traveller in his first discoveries. 
But we could see in a novel like Maigret at the Coroner’s (written in 1949), or in some other novels taking place in America, that Simenon was already beginning to understand that the ideal picture of America had a not so beautiful downside… 

by Simenon-Simenon 

mercoledì 5 febbraio 2020

SIMENON SIMENON. SIMENON-CINEMA



L’œuvre de Simenon est l’une de celles qui a connu le plus grand nombre d’adaptations au cinéma. Sans compter les romans Maigret, plus de 50 films ont été tirés des romans durs. Dans cette rubrique, nous vous proposons un choix parmi tous ces films 

L’opera di Simenon è una di quelle che ha conosciuto il più gran numero di adattamenti cinematografici. Senza contare i romanzi di Maigret, più di 50 film sono stati tratti dai romans durs. In questa rubrica, vi proponiamo una scelta tra tutti questi film. 
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Simenon’s work is one of those that have seen the largest number of cinema adaptations. Without counting the Maigret novels, more than 50 movies have been adapted from the “romans durs”. In this column, we propose a choice among all those films. 


The Bottom of the Bottle 




D’après Le Fond de la bouteille. Réalisé par Henry Hathaway, sur un scénario de Sidney Boehm. Produit par Twentieth Century Fox. Sortie en juillet 1956. Avec : Van Johnson (Donald Martin), Joseph Cotten (Pat Martin), Ruth Roman (Nora Martin). 

Tratto dal romanzo Le Fond de la bouteille. Diretto da Henry Hathaway, per la sceneggiatura di Sidney Boehm. Prodotto dalla Twentieth Century Fox. Uscito nelle sale nel luglio 1956. Con: Van Johnson (Donald Martin), Joseph Cotten (Pat Martin), Ruth Roman (Nora Martin). 

Based on the novel Le Fond de la bouteilleDirected by Henry Hathaway, from a screenplay by Sidney Boehm. Producted by Twentieth Century Fox. Released in July 1956. With: Van Johnson (Donald Martin), Joseph Cotten (Pat Martin), Ruth Roman (Nora Martin). 

Murielle Wenger

martedì 4 febbraio 2020

SIMENON SIMENON. AU RENDEZ-VOUS DES SOUVENIRS

Quelques réflexions à propos de L’Affaire Saint-Fiacre et Chez les Flamands 

SIMENON SIMENON. ALL'APPUNTAMENTO DEI RICORDI
Alcuni pensieri su Il caso Saint-Fiacre La casa dei fiamminghi
SIMENON SIMENON. AT THE APPOINTMENT OF MEMORIES 
Some thoughts about The Saint-Fiacre Affair and The Flemish Shop 


Janvier 1932Au cours de l’année précédente, Simenon a vécu une période mouvementée et décisive pour sa carrière de romancier. La collection Maigret a été lancée par Fayard, inaugurée lors du Bal anthropométrique, et Simenon a passé le reste de l’année 1931 à écrire des romans, tandis que s’amorçait déjà une carrière cinématographique pour son héros. Quelque peu grisé par le succès, le romancier s’installait sur la Côte d’Azur, et se mettait au travail avec Jean Renoir pour l’adaptation de La Nuit du carrefour. Ce qui ne l’empêchait pas de continuer à écrire, et, dans un rythme de travail presque effréné, il réussissait même, au cours de ce mois de janvier 1932, à écrire coup sur coup L’Affaire Saint-Fiacre et Chez les Flamands. Dans le premier de ces deux romans, il dotait son commissaire d’un passé, le mettant en quête – plutôt douloureuse – de ses souvenirs d’enfance. 
Mais ces deux romans sont aussi une évocation des propres souvenirs de SimenonEn effet, L’Affaire Saint-Fiacre se déroule fictivement dans le village de Saint-Fiacre, qui est une transposition du réel Paray-le-Frésil, où Simenon avait résidé une dizaine d’années auparavant lorsqu’il était secrétaire du marquis de Tracy. Dans le roman se mêlent deux types de souvenirs : d’un côté, les réminiscences de ce séjour au château, et le décor des lieux (l’auberge de Marie Tatin, l’église, le cimetière et l’allée qui mène au château) est très évocateur pour qui se rendrait à Paray-le-Frésil ; de l’autre côté, les souvenirs évoqués par Maigret sur son passé d’enfant de chœur sont ceux de Simenon lui-même, lorsque enfant il servait la messe à l’hôpital de Bavière à Liège. 
Dans Chez les Flamands, il faut noter que la description de l’épicerie des Peeters, avec ses senteurs épicées, est une réminiscence de la tante de Simenon, qui tenait une boutique pour les mariniers à Coronmeuse ; de même que la visite de Maigret au couvent des Ursulines, où se trouve Maria Peeters, évoque une cousine de Simenon, qui était régente dans un institut religieux. 
En réalité, on pourrait trouver dans presque tous les romans des souvenirs de Maigret qui sont un écho de ceux de son créateur. Et ceci dès les débuts de la saga. Les mariniers du Charretier de la « Providence », que Simenon rencontra lors de son périple sur les canaux de France ; les souvenirs liégeois dans Le Pendu de Saint-Pholien et La Danseuse du Gai-Moulin ; les dimanches à Morsang dans La Guinguette à deux sous ; le séjour à Concarneau dans Le Chien jaune et celui à Ouistreham dans Le Port des brumes ; la place des Vosges dans L’Ombre chinoise. Mais aussi tant d’autres endroits et d’événements narrés dans des romans bien plus tardifs de la saga. 
On a dit, et c’est vrai, que Simenon n’a jamais décrit que des lieux qu’il avait connuset raconté des événements qu’il avait transposés. Le romancier et son personnage ont nombre de souvenirs en commun, et ce n’est ni anecdotique, ni anodin. Simenon n’a pas seulement donné à Maigret ses propres interrogations sur le monde, il n’en a pas uniquement fait la figure idéale de l’équilibre et de la sérénité que lui-même avait tant de peine à atteindre. En le dotant de souvenirs d’enfance et de jeunesse qui étaient les siens propres, en lui faisant croiser des personnages et vivre des situations dans lesquelles lui-même s’était trouvé, il a voulu le rendre très proche de lui-même. Maigret n’est peut-être pas un double de Simenon, mais à coup sûr il est celui qui, comme l’a écrit le romancier dans ses Mémoires intimes, « a fini par devenir [s]on ami »… 

Murielle Wenger 

lunedì 3 febbraio 2020

SIMENON SIMENON. FELLINI, SIMENON E I SESSANT'ANNI DELLA "DOLCE VITA" OGGI

Debuttava  il film di Fellini, il 3 febbraio 1960. E in quei giorni nasceva l'amicizia tra il grande romanziere e il grande regista
SIMENON SIMENON. FELLINI, SIMENON ET LES SOIXANTE ANS DE LA "DOLCE VITA"

Le film de Fellini a fait ses débuts le 3 février 1960. Et à cette époque est née l'amitié entre le grand romancier et le grand réalisateur
SIMENON SIMENON. FELLINI, SIMENON AND THE SIXTY YEARS OF THE "DOLCE VITA"
Fellini's film made its debut on 3 February 1960. And in those days the friendship between the great novelist and the great director was born

















"...Vado a portare l'elenco dei premi a Favre Le Bret che aspetta nel corridoio. Non è solo. C'è un rappresentante del ministero de­gli Affari Esteri, un uomo erudito, appassionato di cinema... Il no­stro palmarès non gli piace affatto. A quell'epoca toccava al presi­dente della giuria leggere il palmarès durante il gala di chiusura. Io vengo beccato, fischiato con veri e propri fischietti, mentre Giulietta alla quale sono crollati i nervi mi attende fra le quinte e singhiozza sulla mia spalla. Non mi hanno mai più chiesto di pre­siedere una giuria e io ne ho provato sollievo. Ben contento che Fellini, divenuto il mio migliore amico, sia oggi universalmente considerato come il più grande regista della nostra epoca..."
Questo quanto raccontato da Georges Simenon quando, in qualità di Presidente della giuria del Festival Cinematografico di Cannes nel 1960, sentenziava la vincita de "La Dolce Vita" e che oltretutto simbolicamente dava un imprimatur ufficiale all'amicizia tra i due che sarebbe divenuta sempre più intima nel corso degli anni.
E' oggi, quarant'anni fa', che aveva luogo la "prima" del film, creando uno contraddittorio assai vivace tra chi lo osannava, e chi lo criticava aspramente, e quando anche il Vaticano fece sentire la sua voce per condannare l'immoralità del film. E' un'anticipazione di quello che accadrà a Cannes nel mese di maggio, quando appunto tra i pareri opposti, il presidente del festival che avrebbe voluto far vincere una pellicola francese (Le trou de Jacques Becker), le polemiche sulla moralità del film, tutto concorse a creare quasi uno scandalo quando Simenon riusci a far votare la giuria per il film di Fellini.
Tutti sanno che l'idem sentire tra il regista e il romanziere era profondo e il carteggio tra i due ne è la prova più evidente (raccolto poi in un volume "Carissimo Simenon, Mon cher Fellini").
Non potevamo passare alla chetichella questo anniversario così importante per il cinema italiano e non solo, per il legame che suscitò tra due grandi artisti e che ebbe una valenza di non poco conto anche per il nostro Georges Simenon.
P.S. La data del debutto al cinema è un po' dibattuta. Alcuni la pongono al 4 di febbraio altri al cinema Fiamma di Roma nella notte del 3 febbraio 1960 quando ci fu l'anteprima, mentre il 5 febbraio al Capitol di Milano il debutto nelle sale. Altri, come il qualificatissimo sito cinematografico IMDB, fornisce due date: il 3 e il 4, probabilmente assumendo la prima come l'anteprima e la seconda come l'uscita nelle sale. Noi abbiamo dato  fiducia a questa datazione.

SIMENON SIMENON "ANTEPRIMA " - MAIGRET AL PICRATT'S

Emons Audiolibri -
Maigret al Picratt's - Pubblicazione 30 gennaio 2020
Letto da Giuseppe Battiston  
Regia Flavia Gentili - Durata 4h 22m   
Sono le quattro e mezzo di mattina quando Arlette, una giovane spogliarellista di Pigalle, varca il portone del commissariato. Un po’ sbronza, il rossetto sbavato, la ragazza sostiene di aver sentito al night due uomini complottare l’assassinio di una contessa. Nessuno la prende sul serio e Arlette ritira tutto. Ma poco dopo viene ritrovata strangolata e, a distanza di qualche ora, la stessa sorte subisce la contessa von Farnheim...>>>