lunedì 31 maggio 2021

SIMENON SIMENON "REPORT" - MAIGRET SE MET À TABLE


Causeur - 30/05/2021 - Emmanuel Tresmontant - Simenon n’était pas seulement un chaud lapin, c’était aussi un gourmand, un amateur de bons petits plats et, à travers les enquêtes de son commissaire Maigret, un ardent défenseur de cette culture française qui passe (passait ?) immanquablement par la case bistrot. Au journaliste gastronomique Robert Courtine, qui avait recensé en 1971 toutes les recettes de Mme Maigret (Simenon et Maigret passent à table, la Table Ronde), Simenon confiait que, pour lui, la cuisine était probablement l’art le plus ancien et le plus primitif, le seul capable de ressusciter le paradis de l’enfance : « Je suis sûr qu’il y a un élément venu du fond de notre enfance, qui nous manque pour la vie : c’est la cuisine familiale. »
Louise Maigret, de ce point de vue, est l’idéal amoureux de Simenon – et le nôtre, par la même occasion ! Cette Alsacienne est un fin cordon bleu qui aime son mari bourru et taiseux, et lui prépare les plats mijotés qu’il préfère : coq au vin parfumé à l’eau-de-vie de prunelle, gratin de macaronis (le mardi), pot-au-feu (le jeudi), bœuf bourguignon, bouillabaisse, choucroute, pintade en croûte de sel...>>>

domenica 30 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.15 - DIECIMILA DONNE, DAVVERO? - DIX MILLE FEMMES VRAIMENT?


 diecimila donne davverO?

FEMMES...FEMMES...FEMMES..

OTTO PUNTI CARDINALI FEMMINILI DI SIMENON

La vamp et la strip-teaseuse


CLICCATE QUI  -  CLIQUEZ ICI


sabato 29 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N. 15 - 10.000 DONNE SI O NO? - 10.000 FEMMES OUI OU NON?


Donne? Diecimila. Di tutta la relazione con l’altro sesso di tutta una vita, rimane questa frase pronunciata da Simenon durante un’intervista concessa al suo amico Fellini. Una battuta? Certamente, ma intanto fece il giro del mondo. Certo non sarà stata la verità, ma che i rapporti con le donne dello scrittore fossero dominati da quella impellenza fisica che lo spingeva a rapporti quotidiani, è fuor di dubbio...


Les femmes ? Dix mille. De toute la relation avec l’autre sexe sa vie durant, il reste cette phrase prononcée par Simenon durant une interview donnée à son ami Fellini. Une boutade ? Certainement, mais elle fit cependant le tour du monde. Certes ce n’était pas la vérité, mais il reste hors de doute que les relations du romancier avec les femmes furent dominées par cette pulsion physique qui le poussait à des rapports quotidiens...

giovedì 27 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND - DOMANI ON LINE IL NUOVO NUMERO - LE NOUVEAU NUMÉRO EN LIGNE DEMAIN

 

J'ai toujours été obsédé par la femme. Je recherchais le contact humain. Or le contact le plus grand qu'on puisse avoir avec un être, c'est encore de faire l'amour. J'ai cherché la femelle à travers toutes les femmes [...] Quand je dis d'une femme qu'elle est une femelle, c'est un grand compliment. Une femelle c'est  une vraie femme, une femme nature, une amoureuse et une amie intime avec qui on peut vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ce n'est pas la femme fabriquée qui essaie de ressembler à une mannequin, qui prend de jus de pamplemousse pour rester mince, qui passe trois heures chez son coiffeur chaque semaine ou qui va se faire maquiller pour une soirée.  (Georges Simenon - Lausanne 1981)

Sono sempre stato ossessionato dalle donne.  Cercavo il contatto umano. Tuttavia, il più grande contatto che possiamo avere con un essere è ancora fare l'amore. Ho cercato la femmina attraverso tutte le donne [...] Quando dico di una donna che è una femmina, è un grande complimento. Una femmina è una donna vera, una donna naturale, un'amante e un'amica intima con cui possiamo vivere ventiquattr'ore su ventiquattro. Non è la donna costruita che cerca di sembrare una modella, che beve succo di pompelmo per rimanere magra, che passa tre ore dal suo parrucchiere ogni settimana o che va a farsi truccare per una serata elegante. (Georges Simenon - Losanna 1981)

mercoledì 26 maggio 2021

SIMENON SIMENON - POURQUOI M.ME MAIGRET EST BLONDE


Dans ses romans, Simenon ne donne pas de descriptions détaillées du physique de Maigret. On sait qu'il a une face large, des sourcils épais et de gros yeux (qui peuvent se faire « tout petits » quand il se veut ironique). La couleur de ses cheveux n'est donnée que dans un seul roman (Pietr le Letton) : ils sont d'un châtain sombre ; quant à celle de ses yeux, il est noté, dans Liberty Bar, qu'ils sont d'un « gris glauque, après une nuit sans sommeil » ; donc des yeux plutôt clairs : gris, verts ou peut-être même bleus, mais ni marron, ni noirs.
Quant à Mme Maigret, on en sait encore moins : elle est plutôt potelée, mais « elle n'est pas grosse, elle est dodue. […] une petite boulotte », comme l'expliquait Simenon à Roger Stéphane. Sur ses cheveux, le romancier ne dit rien, si ce n'est qu'elle met des bigoudis pour les faire onduler. Quelle est la couleur de sa chevelure ? Je pense qu'elle est blonde. À cet effet, j'avance trois arguments.
Dans Maigret et le voleur paresseux, le commissaire rencontre Éveline Schneider, la modiste amie d'Honoré Cuendet. Elle est « assez petite, aux cheveux blond clair, […] yeux bleus », et elle est alsacienne. Simenon écrit : « Mme Maigret aussi était alsacienne et avait conservé à peu près la même taille, le même embonpoint ». À mon avis, la comparaison s'étend aussi à la couleur des cheveux.
Maigret a un faible pour les blondes, ou, du moins, c'est avec une blonde que son créateur l'a décrit éprouvant le plus grand émoi. En effet, Else Andersen, dans La Nuit du carrefour, est blonde, et il n'y a pas de doute que Maigret s'est senti attiré par elle. On trouve aussi dans les romans un certain nombre de jeunes femmes potelées et aux cheveux blonds qui éveillent la sympathie du commisssaire.
L'argument le plus décisif est celui-ci : Simenon a dit une fois que Mme Maigret était son idéal amoureux. Or, le romancier aimait les femmes blondes et potelées, comme en témoigne son attachement très fort pour Boule, qui avait exactement ce type physique. Et pour terminer ma démonstration, relevons que dans les romans, Maigret n'appelle jamais sa femme autrement que « Mme Maigret ». Il l'appelle « Louise » seulement dans Les Mémoires de Maigret. Or, dans la nouvelle L'Amoureux de Madame Maigret (écrite bien avant les Mémoires), le commissaire appelle sa femme « Henriette ». Certains ont pensé qu'il s'agissait d'un lapsus révélateur, la mère de Simenon se nommant Henriette. Mais le prénom véritable de Boule était… Henriette... (m.w.)

martedì 25 maggio 2021

SIMENON SIMENON "SOUVENIR" . MAIGRET: PIATTO,FORCHETTA E PIPA... LA TAVOLA E' APPARECCHIATA

Il pranzo è servito. Piatto, pipa e forchetta. Una strana tavola apparecchiata appositamente per Maigret. Una tavola ideale per un pranzo fantastico... ma significativo. Un pranzo che il commissario però si ritrova a consumare tutti i giorni.

Una forchetta per infilzare le ghiottonerie che gusta a casa propria, alla brasserie Dauphine, o in qualsi altro bistrot... Una posata che simboleggia il suo rapporto con il cibo, che non è solo un modo di dimostrarsi un mangione, ma nasconde un modo di essere, una concezione della vita, delle origini di un certo tipo.
Un piatto bianco, semplice, un po' rustico che riassume in sé le preferenze di Maigret per le cose essenziali, senza fronzoli, un po' grossier, ma davvero funzionali al loro utilizzo, una filosofia che vale per i suoi vestiti, le sue pipe, i mobili del suo ufficio (in casa, a boulevard Richard Lenoir, è diverso, lì c'è il tocco di M.me Maigret). E poi la pipa. Un elemento fuori contesto tra piatto, forchetta, ma un'icona del personaggio creato da Simenon. E sarebbe sbrigativo argomentare che il commissario fuma la pipa perché anche il suo autore era un gran fumatore. Invece, la pipa si integra nel personaggio in modo totale. Ma, ad esempio, in modo molto diverso da come succede ad un altro celebre investigatore fumatore di pipa, Sherlock Holmes. Lui fuma solo in certi momenti, magari quando è assorto nelle sue elecubrazioni seguendo le sue oscure vie della mente che lo portano a scoprire cose che altri non troveranno mai... Maigret no. Se ci si passa il termine, è un fumatore seriale, che accende la sua pipa di mattina, dopo pranzo, addirittura alla sera quando va a letto. Fuma la pipa quando interroga i sospettati e quando è in giro per farsi un'idea sul caso in corso. Fuma quando beve un birra fresca per dissetarsi o un vigoroso calvados per scaldarsi.
Dicevamo che é connaturata alla sua persona.  Anche  spenta la tiene tra i denti, in mano, sulla scrivania sotto il suo sguardo, la stringe con il pugno quando ce l'ha in tasca.
La pipa è forse la pistola di Maigret? In certi film d'azione americani l'eroe di turno ha sempre una pistola in mano, o nella fondina sotto l'ascella, con un'altra legata alla caviglia, oppure infilata nella cinta... Maigret ha sempre con sè la sua pipa. La pipa è un catalizzatore, che gli fa scattare un déclic, quando è nel bel mezzo di un caso irrisolvibile, che gli dà la forza di portare avanti interrogatori lunghissimi che sfiniscono il sospettato (che spesso finisce per confessare). La pipa invece lo distende quando passeggia sul lungo Senna inseguendo con la mente i suoi pensieri e con gli occhi le volute del fumo in aria.
Piatto, forchetta e pipa, quasi un quadro... fedele quanto strampalata rappresentazione di Maigret.

lunedì 24 maggio 2021

SIMENON SIMENON "SOUVENIR". UNA PERIFERIA DI OTTANT'ANNI FA' CHE PIACE ANCORA


Faubourg. Periferia, traducendolo in italiano. Un'ambiente, ma anche una regione dell'anima. Come i sobborghi sembrano lontani dal centro pulsante di una città, così appaiono il luoghi e le persone che abbiamo allontanato dal cuore della nostra vita.
Sembra. Perché in realtà le persone vanno e vengono dal centro alla periferia, ma anche le situazioni e gli eventi si ripetono e a volte ritornano, più o meno inaspettatamente nelle pieghe della vita.
Stiamo parlando  di un tema caro a Simenon e in particolare di un romanzo, Faubourg, finito di scrivere proprio nell'ottobre di ottanta anni fa'. E' un romanzo di grande attrazione dove la figura principale, De Ritter, un avventuriero di piccolo cabotaggio, non troppo furfante per essere un malvivente, ma troppo furbetto per essere una persona perbene, è il simbolo di certi personaggi simenoniani, borderline, non cattivi, ma predisposti alla cattiva sorte, ingenui e presuntuosi, millantatori e meschini, compagnoni ma in realtà soli.
De Ritter aveva abbandonato quella provincia, percepita come un'asfittica periferia dell'anima ed era approdato ad un esistenza nient'affatto cosmopolita, ma tutt'al più apolide, caratterizzata da truffe, piccoli imbrogli, velleità di facili successi regolarmente abortite, con fughe e spostamenti altrettanto repentini quanto frequenti. L'idea era forse quella di far fortuna e tornare in quella periferia per dimostrare quello di cui era stato capace.
Ma così in effetti non è. Quando De Ritter con la sua compagna Lea, un'ex prostituta, scendono dal treno alla stazione della sua cittadina, lui non è davvero nessuno e la baldanza e le arie che lo circondano non hanno motivo di essere.
Ben deciso a rimanere in disparte e a spiare personaggi, ambienti e farsi un'idea di cosa è diventata la sua cittadina, De Ritter sulle prime rimane quasi nascosto, nell'ombra, ma poi piano piano non resiste all'attrazione di farsi vedere in giro e di farsi riconoscere. Ma perché?
La stessa domanda bisognerebbe porsela in merito ai motivi che l'hanno spinto a ritornare. Evidentemente è una spinta interna cui uno come De Ritter non riesce a resistere. Probabilmente è più forte di lui e delle intenzioni più o meno razionali con cui parte. E, come René, uomo d'affari in attesa di ricevere dei soldi dai propri soci, inizia chiedere soldi a delle vecchie conoscenze, mentre Lea ricomincia ad esercitare la sua antica professione, per guadagnare quello che consente ai due di sopravvivere. Ma la cose non vanno come René-De Ritter vorrebbe. Il credito di cui gode in città si esaurisce ben presto, Lea allaccia una relazione con il proprietario dell'albergo di un cui alloggiano. La moglie dell'albergatore si dice pronta a pagare il nostro protagonista pur di allontanare Lea.
De Ritter prende i soldi e scappa. Anzi scappano insieme, lui e Lea, si  stabiliscono in un altro punto della città e ricominciano i loro traffici. I passi successivi di De Ritter saranno quello di andare dalla madre, portandole costosi regali, per farle credere di esser diventato ricco e poi quello di riallacciare i rapporti con una sua vecchia fiamma, Marthe, che poi, in pieno accordo con Lea sposa solo per interesse. Ma in realtà Lea non prende così bene la cosa o perlomeno si consola in un gratificante rapporto con un giovane redattore.
Quando De Ritter lo scopre, si comporta da quel provinciale, gretto ed egoista che evidentemente è, e non da quell'uomo di mondo, evoluto e cosmopolita che cerca di far credere agli altri. Preda della più vecchia, banale e cieca passione, la gelosia, uccide il giovane amante di Lea e decreta così lo sgretolamento di quel castello di carte che era riuscito fin ad allora a tenere in piedi.
Simenon teneva molto a questo roman-dur, al punto di fare a Gallimard una richiesta per lui insolita: spendere dei soldi in messaggio radiofonici per fare pubblicità a Faubourg. Il vecchio Gaston non lo prese in considerazione, ma comunque l'episodio dimostra quanto Simenon ci contasse.
E non aveva torto perché ancor oggi, ad ottant'anni passati dalla sua stesura, Faubourg riscuote ancora l'interesse degli appassionati e l'attenzione dei critici.

domenica 23 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.14 - GEORGES E IL SUO RAPPORTO CON IL MONDO DELLA MEDICINA - GEORGES ET SA RELATION AVEC LE MONDE DE LA MÉDECINE

Una diagnosi (sbagliata), il timore di non farcela (il ricordo di suo padre morto quando lui era ancora giovane) e la preoccupazione di lasciare il figlio piccolo senza un ricordo del padre e la decisione di scrivere un libro di memorie: Pedigree. E poi a speranza di una nuova diagnosi che negava la precedente escludendo la malattia...

Le commissaire a rencontré de nombreux médecins au cours de sa carrière, avec lesquels il s’est senti une certaine affinité, due au fait que lui-même avait envisagé de devenir médecin... 

Simenon concesse molte interviste nella sua vita, ma questa fu davvero speciale. Un equipe medica (e redazione di un rivista di medicina) mise per un‘intera giornata lo scrittore “sur le gril”...

Simenon a parfois décrit son héros retenu au lit ou gardant la chambre pour cause de grippe. La maladie de Maigret a une influence sur sa manière de mener son enquête...

sabato 22 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.14 - MEDICI E MALATTIE - MÉDECINS ET MALADIES


D’accordo, l’argomento può non essere dei più piacevoli, ma da una parte conosciamo bene l’interesse di Simenon per la medicina, per la psicoanalisi e per il ruolo che avrebbe voluto ricoprissero nella società.
D’altra parte il suo rapporto con le malattie. E’ un momento sempre delicato per tutti, ma il modo di reagire, il modo di accettare o no la malattia dice molto di noi e questo vale ovviamente anche per Simenon.



Certes, le thème peut ne pas être des plus plaisants, mais d’une part on connaît bien l’intérêt de Simenon pour la médecine, pour la psychanalyse et le rôle qu’il aurait voulu qu’elle joue dans la société.
D’autre part, sa relation aux maladies. C’est un moment toujours délicat pour chacun, mais la façon de réagir, d’accepter ou non la maladie en dit beaucoup sur nous et ceci vaut évidemment aussi pour Simenon.