mercoledì 4 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. L'ALBUM PHOTOS DE MAIGRET - L'ALBUM FOTOGRAFICO DI MAIGRET - MAIGRET'S PHOTO ALBUM

Pour les 90 ans de sa naissance, le commissaire nous ouvre son livre de souvenirs. Nous vous proposons, à quinzaine, une rubrique pour commémorer cet événement phare de cette année 2019.


Per i 90 anni dalla sua nascita, il commissario ci apre il suo libro dei ricordi. Noi vi proporremo, ogni quindici giorni, una rubrica per commemorare questo avvenimento clou per l’anno 2019.


For the 90th anniversary of his birth, the Chief Inspector shows us his memory book. We propose a fortnight column to commemorate this milestone event of this year 2019






Pour refermer mon album, voici quelques images de moi telles qu’elles sont apparues dans des bandes dessinées. Eh oui, le neuvième art est aussi maigretien !

Per concludere questo album, ecco qualche mia immagine come è apparsa nei fumetti. Eh s', anche la nona arte è maigrettiana !

To close my album, here are some pictures from me such as they appeared in comics. Yes, the ninth art is also maigretian!

by Murielle Wenger

martedì 3 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. MAIGRET ET LE COMMODORE AU COL DE LA SCHLUCHT

A propos des lieux d’action dans les romans

SIMENON SIMENON. MAIGRET E IL COMMODORE AL COL DE LA SCHLUCHT
A proposito dei luoghi di azione nei romanzi
SIMENON SIMENON. MAIGRET AND THE COMMODORE AT THE COL DE LA SCHLUCHT
About the places of the plot in the novels



« [Simenon] se sent totalement étranger à la démarche d’un Zola photographiant les lieux de l’action, ou d’un Flaubert se livrant à des repérages. Il lui substituera toujours le lent travail de décantation de la mémoire » (Pierre Assouline, in Simenon).
Cette phrase du biographe résume bien cet aspect du travail du romancier, qui recrée, à plusieurs années d’intervalle, un décor qu’il a connu, pour le placer dans le cadre d’un roman. En effet, il est très rare que Simenon ait écrit sur les lieux mêmes où se déroule un roman, parce qu’il préférait s’abstraire de l’ambiance qu’il avait autour de lui pour se plonger dans l’atmosphère qu’il insufflait à son texte. D’où les rideaux tirés dans son bureau, pour ne pas voir le décor extérieur, le bureau devenant cette camera obscura où il allait peu à peu dérouler le film de son roman sur papier.
Il existe cependant quelques exceptions. Strip-tease, écrit à Cannes et dont l’action a lieu au même endroit ; de même que Le Port des brumes (Ouistreham), La Tête d’un homme (Paris), La Marie du port (Port-en-Bessin), La Jument-Perdue (Tucson), Maigret chez le coroner (Tucson), Le Fond de la bouteille (Tumacacori), ainsi que les nouvelles Monsieur Lundi (Neuilly), La Pipe de Maigret (Paris), Madame Quatre et ses enfants (Les Sables-d’Olonne).
Mais généralement, Simenon avait besoin d’une période de décantation pour faire revivre un lieu où il avait séjourné auparavant. Il écrivait sur un « principe de distanciation spatiale », comme le note Michel Carly. Le roman Les Rescapés du Télémaque, rédigé à Igls au Tyrol, se déroule à Fécamp. La préoriginale, dans le journal Le Petit Parisien, présentait un texte de Simenon, dans lequel il disait : « l’envie d’écrire un roman lourd de soleil ne m’est jamais venue qu’en Hollande, en Norvège, voire […] dans une petite île de l’océan Glacial, alors que j’avais faim de lumière chaude […]. De même, cet hiver, vivant au Tyrol […] ne voyant à perte de vue que des champs de neige éclatante, la nostalgie m’est venue d’autres hivers, inséparables pour moi de l’odeur du fil en six et du hareng grillé. J’aurais voulu débarquer à Fécamp, respirer […] la forte odeur du poisson salé […]. Il n’y eut qu’à fermer les persiennes et, près d’un gros poêle en faïence, à écrire Les Rescapés du « Télémaque ». […] Et tous les pins du Tyrol ne m’empêchaient pas de sentir la saumure. »
Les romans « rochelais » de Simenon ont été rédigés à Porquerolles (Le Testament Donadieu), Fontenay-le-Comte (Le Voyageur de la Toussaint), Saint Andrews au Canada (Le Clan des Ostendais), Tumacacori (Les Fantômes du chapelier)… Quant aux Sables-d’Olonne, on sent vivre la ville dans Le Fils Cardinaud (écrit à Fontenay) et dans Les Vacances de Maigret (écrit à Tucson). On pourrait multiplier les exemples à l’infini…
En dehors de Paris, le cadre le plus fréquent dans l’œuvre (une ville où pourtant Simenon n’a écrit presque aucun roman), certains lieux ont été privilégiés par le romancier. La Rochelle en particulier, mais aussi Fontenay-le-Comte, Liège, Bruxelles, Cannes, Caen, Fécamp, Concarneau, etc. Ce qui fait qu’on pourrait imaginer que des personnages, d’un roman à l’autre, auraient pu se rencontrer au même endroit dans la même ville… Ainsi, comme le remarquent Michel Carly et Christian Libens dans leur ouvrage La Belgique de Simenon, Elie Nagéar (Le Locataire), Michel Maudet (L’Aîné des Ferchaux) et Maigret (dans la nouvelle Peine de mort) sont tous les trois descendus au Palace à Bruxelles. Et plus d’une fois, les lieux d’action se répondent entre les romans de la saga de Maigret et les romans durs. Dans L’Affaire Saint-Fiacre, Maigret déambule dans les rues de Moulins, et il aurait pu y croiser le Loursat des Inconnus dans la maison.
Parfois, les liens peuvent sembler moins évidents, mais ils existent cependant. On se souviendra que Maigret a eu affaire à plusieurs reprises au Commodore, le fameux escroc international. Or, le protagoniste central du Relais d’Alsace est en réalité le Commodore, venu s’installer dans une auberge au col de la Schlucht ; aura-t-on remarqué que dans Maigret s’amuse, il est dit que le commissaire et sa femme ont souvent passé des vacances dans un chalet au col de la Schlucht ? Et si Maigret avait rencontré alors le Commodore ?...


Murielle Wenger

lunedì 2 dicembre 2019

SIMENON SIMENON "REPORT". IL MIO SIMENON - INTERVISTA A JOHN SIMENON


Rai Radio 3 - 30/11/2019 - Lorenzo Pavolini -  Viaggio dentro la vita e l'opera di Georges Simenon conversando con suo figlio John Simenon, primogenito dei figli che Georges ebbe con la sua seconda moglie Denyse Ouimet. John Simenon, per anni produttore cinematografico, è oggi responsabile della gestione dei diritti dell'opera di suo padre.... Ecco l'audio dell'intervista...>>>

domenica 1 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. 28 NUANCES DE MAIGRET - 28 SFUMATURE DI MAIGRET - 28 SHADES OF MAIGRET







20. Maigret suit un autre suspect
« Maigret ne se résigne pas à quitter son inconnu. […] dans un bar où ils boivent pour ainsi dire côte à côte un café crème et mangent des croissants […] une curieuse intimité s’est établie entre suiveur et suivi, entre l’homme […] et Maigret qui ne lâche pas la piste un instant. » (L’Homme dans la rue)


20. Maigret segue un altro sospetto
« Maigret non si rassegna a lasciare il suo sconosciuto […] in un bar dove bevono, per così dire, spalla spalla un cappuccino e mangiano un cornetto […] tra inseguitore e inseguito si era stabilita una curiosa intimità, tra l’uomo […] e Maigret che non molla la pista per un istante. » (Il prigioniero della strada)


20. Maigret follows another suspect
“Maigret doesn’t resign himself to leave his unknown. […] in a bar where they drink, so to speak, side by side coffee and eat croissants […] a curious intimacy is established between follower and followed, between the man […] and Maigret who doesn’t let go of the track for a moment.” (The Man in the Street)


sabato 30 novembre 2019

EVERYDAY MORALITY AND REAL POLICE WORK IN "MAIGRET"



Angelu - 29/11/2019 - Robert Brennan - It can sometimes feel like streaming upstream when I click on one of the services I have, looking for something to watch. I almost put myself into a trance by clicking through one movie or television series after another, not finding anything that strikes my fancy. 

When my wife sighs and gets up to pay the bills instead of being subjected to this light show, I know it’s time to stop and just put on the basketball or hockey game.
But every now and then we pluck a gem out of the stream. We did so recently with the BBC series “Maigret.” It stars Rowan Atkinson of “Mr. Bean” and “Blackadder” fame, two stalwarts that have always been popular in our house. 
The fact that Rowan Atkinson has, like so many comedians, plunged into straight drama is no surprise — that seems to be the inner desire of all comedians — and the fall of just about as many, as they rarely seem to capture the same magic being serious as they do when they were just out for laughs...>>>

venerdì 29 novembre 2019

SIMENON SIMENON. FRAMMENTI DI UN DISCORSO TRA DUE PADRI

Una chiacchierata del 1963 tra il papà di Maigret e quello di James Bond

SIMENON SIMENON, FRAGMENTS D'UNE CONVERSATION ENTRE DEUX PERES
Une discussion de 1963 entre le papa de Maigret et celui de James Bond
SIMENON SIMENON. FRAGMENTS OF A CONVERSATION BETWEEN TWO FATHERS
A 1963 talk between Maigret's dad and James Bond's dad.




Due personaggi che investigano. Uno al servizio di Sua Maestà e l’altro al servizio della Repubblica. Uno agente nei servizi segreti, l‘altro commissario nella Polizia giudiziaria. Stiamo parlando di James Bond, creato nel 1953 dallo scrittore Ian Fleming, l’altro è il “nostro” Maigret. Uno a Londra e uno a Parigi, sono diversissimi nel modo di condurre le indagini, ma anche la propria vita privata.
E proprio questi sono i temi della chiacchierata che Simenon e Fleming fecero nel 1963 quando lo scrittore inglese andò a trovare Simenon nella sua grande villa di Eplinges. Parleranno di letteratura, dei rispettivi metodi di scrittura, del linguaggio narrativo e di tante altre cose. I due non potevano essere più diversi, e lo dimostrano i loro personaggi, i loro romanzi e peraltro non si conoscevano addirittura Simenon ammette candidamente, lo scoprirete, di non aver mai letto un romanzo di Fleming.
Il  resoconto della conversazione è piuttosto lungo e qui vi proponiamo solo alcuni frammenti, ma, a nostro avviso, abbastanza significativi da cui si scoprono analogie e notevoli differenze, ma Bond come Maigret sono protagonisti assoluti nel genere cosiddetto “giallo”, capiscuola indiscussi, uno dello giallo-spionaggio, tutta azione, marchingegni incredibili, bellissime donnel’altro capostipite dei commissari di polizia, molto vicini all’uomo qualunque, che vivono una vita simile a quello del lettore e dove i delitti sono legati alle passioni e ai sentimenti di tutti i giorni vissuti dalla gente qualsiasi.
Ecco i frammenti del discorso tra due romanzieri.


Iniziamo dal tema della lingua, dove Fleming fa i complimenti a Simenon.

IF - Ma tu hai un ottimo francese. Leggo i tuoi libri in francese ogni volta che posso. Hai uno degli stili più belli che conosco in lingua francese.

GS - Alcuni critici francesi pensano che io non abbia stile!" E a ragione, infatti per quarant'anni ho cercato di evitare tutto ciò che profuma di letteratura. Cerco di essere semplice.

IF - Sei sempre stato semplice. Ho l'impressione che, diciamo tra cento anni, sarai uno dei grandi autori classici francesi. L'ho sempre sostenuto

Poi si parla della costruzione del romanzo e lo spessore psicologico dei personaggi.

IF Io scrivo cose diverse da te: azione senza psicologia, tranne il “cattivo”, che a volte richiede psicologia per spiegare perché è cattivo. Ma non provo a marcare i miei personaggi in profondità, come invece fai tu.

GS interrompo ogni contatto con l'esterno quando lavoro su un romanzo. Non faccio venire nessuno, nemmeno i parenti, e non vado nemmeno in città o al villaggio […]
Scrivo un libro al ritmo di un capitolo al giorno o se, come ho fatto gli scorsi giorni, scrivo il capitolo un giorno a mano e lo revisiono il giorno successivo con la macchina da scrivere. Per alcuni libri, invece scrivo un capitolo a mano nel pomeriggio e lo scrivo alle sei del mattino seguente Poi la revisione. Io odio la revisione

IF - Questo lavoro non mi disturba molto. So che il libro è finito, il lavoro più gravoso è terminato e quindi posso gustarmelo

Inevitabile poi voler sapere come si costruiva lo stile della narrazione.

G.S.  Penso che il ritmo sia la migliore definizione di stile. Lo stile deriva dal ritmo, come nella musica o nella pittura. È una questione di ritmo, di colore. Se scriviamo e torniamo indietro, il ritmo è perso

IF - e abbiamo perso la nostra cadenza. Trovo la cadenza molto importante. Credo che nei libri che leggono i lettori di romanzi mistery o di spy-story vogliano sempre andare avanti. Non vogliono fermarsi all'improvviso per chiedersi cosa fa l'eroe o perché fa quella scelta

E poi si passa ai personaggi e alle caratteristiche più evidenti

IF - Quanti anni ha Maigret?

GS - Non c'è età. Nei miei romanzi ha ancora cinquantatré anni. Quando ho iniziato trent'anni fa, avevo cinquantacinque anni. Vorrei invecchiare anche io gradualmente. Sarebbe meraviglioso! Quando ho iniziato, avevo venticinque anni e lui invece sempre cinquantatré.

IF - Bond ha circa trentacinque anni. Sfortunatamente, ho dovuto raccontare la sua morte nell mio prossimo libro. (Si vive solo due volte) Oh! Fu solo una morte prematura, ma fui costretto a rivelare alcuni fatti che lo collocherebbero tra i trentotto e i trentanove anni. Ho avuto queste difficoltà a dargli un'età precisa

IF - La tua ambizione di scrivere un grande romanzo?

GS - Non un grande romanzo letterario. Un grande romanzo, semplicemente.

IF - Non vuoi scrivere niente come War and Peace?

GS - No. E tu?

IF - Non ho l'ambizione di fare un grande romanzo. Quando James Bond si esaurirà, penso di smettere di scrivere. Sono quasi alla fine della mia carriera []Sento che sono quasi alla fine della mia carrieraSarebbe molto singolare per me vivere senza scrivere."
GS - In effetti, per me lo sarebbe. Quando sto due mesi senza scrivere, mi ammalo quasi. Perdo la fiducia in me stesso. Mi sento senza radici, completamente perso. (m.t)

giovedì 28 novembre 2019

SIMENON SIMENON. FROM MARLOWE TO MAIGRET

About the emergence of a new genre in detective novel: realism in hard-boiled and Simenon’s novels

SIMENON SIMENON. DA MARLOWE A MAIGRET
Sull'emergere di un nuovo genere nel romanzo poliziesco: realismo nei hard-boiled romanzi e quelli di Simenon
SIMENON SIMENON. DE MARLOWE A MAIGRET
Emergence d’un nouveau genre dans le roman policier: le réalisme dans les hard-boiled et les romans de Simenon

In the early thirties in the USA the so-called hard-boiled school made its way into the “mystery” literature. A group of writers published their works in pulp magazines, printed on cheap paper and sold at very popular prices. One of these was a point of reference, The Black Mask, directed by a certain Captain Joseph Shaw, and the writers who wrote in this newspaper were considered as the fathers of this new genre. They were Dashiell Hammett and Raymond Chandler, but we could also mention Cornell Woolrich and Erle Stanley Gardner; and their characters were the famous Sam Spade, Philip Marlowe, Perry Mason.
What did this new school bring to the mystery novel? As Chandler clearly explained in his essay The Simple Art of Murder (1944), they intended to break away from the detective novel, especially of British origin, where the crime seemed a game, the solution a puzzling pastime and the motives somewhat capricious.
The hard-boiled school brought the murder back on the street, even in the most sordid suburbs, and motivated by true sentiments and needs like passion, lust for money or power, revenge by love, corruption, necessity. And neither poisons in aromatic tea, nor complicated devices from exotic manufacturing. For killing there were revolvers, knives, rifles, sticks. In short, real life broke into the mystery and brought with it ambiguous characters, never all good or bad, never driven only by their will, but often undergoing a fate that social position reserved for them. In the foreground the private detective who, alone against all, tried to make justice prevail where law was not, and in the background a deep mistrust in society, corrupted, unfair, where the one who must enforce law doesn’t escape this ambiguity between honesty and corruption, between good and evil.
On the other side of ocean, and in the same years, Maigret appeared, another character who, though in different way, subverted the canons of the detective novel, and gave life to a police officer, married, who had nothing heroic and led his investigations among common people, normal persons who became criminals because of the most trivial facts of everyday life, here too love, money, unspeakable secrets, jealousy.
This will of realism, which brought back down to earth a detective novel genre that had made dream with his unreachable heroes, obviously intercepted the expectations of readers who wanted to recognize themselves also in more obscure.

by Simenon-Simenon

mercoledì 27 novembre 2019

SIMENON SIMENON. 30 ANS APRÈS - 30 ANNI DOPO - 30 YEARS LATER…










Aucun simenonien ne peut dorénavant l’ignorer: cette année, nous commémorons les 30 ans de la disparition du romancier. Notre blog lui rend hommage, à sa façon, en proposant cette rubrique à quinzaine.


Nessun simenoniano potrà d’ora in poi ignorarlo: quest’anno ricordiamo i 30 anni dalla scomparsa del romanziere. Il nostro blog gli renderà omaggio, a modo suo, proponendo questa rubrica ogni quindici giorni.


No Simenonian can ignore it now: this year, we commemorate the 30th anniversary of the disappearance of the novelist. Our blog pays tribute, in its own way, by offering this fortnight column.





9) 30 films adaptés de romans de Simenon

La Nuit du carrefour (1932). La Tête d’un homme (1932), Les Inconnus dans la maison (1941), Le Voyageur de la Toussaint (1942), Panique (1946), L’Homme de la Tour Eiffel (1948), La Marie du port (1949), La Vérité sur Bébé Donge (1951), Brelan d’as (1952), The Bottom of the Bottle (1955), Le Sang à la tête (1956), Maigret tend un piège (1957), En cas de malheur (1958), Maigret et l’affaire Saint-Fiacre (1959), Le Président (1960), La Mort de Belle (1960), L’Aîné des Ferchaux (1962), Maigret a Pigalle (1967), Le Chat (1971), La Veuve Couderc (1971), Le Train (1973), L’Horloger de Saint-Paul (1973), L’Etoile du Nord (1981), Les Fantômes du chapelier (1981), Equateur (1983), Monsieur Hire (1988), Betty (1991), Feux rouges (2003), L’Homme de Londres (2007), La Chambre bleue (2014)


9) 30 film adattati dai romanzi di Simenon

La Nuit du carrefour (1932). La Tête d’un homme (1932), Les Inconnus dans la maison (1941), Le Voyageur de la Toussaint (1942), Panique (1946), L’Homme de la Tour Eiffel (1948), La Marie du port (1949), La Vérité sur Bébé Donge (1951), Brelan d’as (1952), The Bottom of the Bottle (1955), Le Sang à la tête (1956), Maigret tend un piège (1957), En cas de malheur (1958), Maigret et l’affaire Saint-Fiacre (1959), Le Président (1960), La Mort de Belle (1960), L’Aîné des Ferchaux (1962), Maigret a Pigalle (1967), Le Chat (1971), La Veuve Couderc (1971), Le Train (1973), L’Horloger de Saint-Paul (1973), L’Etoile du Nord (1981), Les Fantômes du chapelier (1981), Equateur (1983), Monsieur Hire (1988), Betty (1991), Feux rouges (2003), L’Homme de Londres (2007), La Chambre bleue (2014)


9) 30 films adapted from Simenon's novels

La Nuit du carrefour (1932). La Tête d’un homme (1932), Les Inconnus dans la maison (1941), Le Voyageur de la Toussaint (1942), Panique (1946), L’Homme de la Tour Eiffel (1948), La Marie du port (1949), La Vérité sur Bébé Donge (1951), Brelan d’as (1952), The Bottom of the Bottle (1955), Le Sang à la tête (1956), Maigret tend un piège (1957), En cas de malheur (1958), Maigret et l’affaire Saint-Fiacre (1959), Le Président (1960), La Mort de Belle (1960), L’Aîné des Ferchaux (1962), Maigret a Pigalle (1967), Le Chat (1971), La Veuve Couderc (1971), Le Train (1973), L’Horloger de Saint-Paul (1973), L’Etoile du Nord (1981), Les Fantômes du chapelier (1981), Equateur (1983), Monsieur Hire (1988), Betty (1991), Feux rouges (2003), L’Homme de Londres (2007), La Chambre bleue (2014)

martedì 26 novembre 2019

SIMENON SIMENON. SA DERNIERE INTERVIEW

Pourquoi le romancier acceptait toujours d’être sollicité par les médias

SIMENON SIMENON. LA SUA ULTIMA INTERVISTA
Perché il romanziere ha sempre accettato di essere sollecitato dai media
SIMENON SIMENON. HIS LAST INTERVIEW
Why the novelist always agreed to be approached by the media



Simenon s’est souvent mis en scène au cours de sa vie. En témoignent les innombrables photographies qu’on possède de lui, à tous les âges, dans tous les lieux où il a vécu. Mais il a aussi donné des quantités d’interviews, depuis ses débuts en tant que romancier jusqu’à la fin de sa vie. En 1973, c’est lui-même qui convoqua la presse pour annoncer « officiellement » qu’il cessait ses activités de romancier, et c’est le journaliste Henri-Charles Tauxe, pour le journal suisse 24 heures - Feuille d’avis de Lausanne, qui recueillit le premier les confidences du nouveau retraité de la littérature.
Pendant toute la période où il fut romancier, Simenon accepta, par principe, de répondre aux interviews : « Je considère l’écrivain comme une sorte d’homme public, puisque aussi bien c’est pour le public qu’il écrit. Celui-ci a droit à certaines curiosités. Il est normal qu’il tienne à mieux connaître celui dont il passe des soirées à lire les livres. Or, ce n’est que par la presse, la radio et la télévision qu’un romancier peut plus ou moins s’expliquer devant ce public. » (dictée Un homme comme un autre)
Un peu plus loin dans la même dictée, il ajoute, après avoir évoqué l’interview avec Tauxe : « J’avais dit à mon journaliste que c’était ma dernière interview, puisque je cessais d’être romancier, donc d’être un homme public. J’ai tenu parole. […] Du jour au lendemain, je suis redevenu un homme libre, un homme comme un autre, et on n’interviewe ni l’homme de la rue ni le retraité assis sur son banc. » Cependant, de même que Simenon ne put se résoudre à ne plus s’exprimer dans des livres (puisqu’il fit publier ses Dictées), de même il continua d’accepter des interviews. Le « retraité assis sur son banc », dans le jardin de sa petite maison rose, était encore sollicité par les journalistes.
Surtout qu’il n’y eut pas que les Dictées sur lesquelles on chercha à l’interroger. Il y eut aussi Lettre à ma mère, et à sa parution il fut très demandé : « Je m’y attendais », confie-t-il dans sa dictée Vent du nord, vent du sud. Mais il ajoute aussi, dans sa dictée Un banc au soleil, que « ces interviews, je ne les ai pas données, comme jadis, quand elles étaient quasi hebdomadaires, en professionnel. Au contraire, j’ai pris plaisir à exprimer des pensées ou des impressions beaucoup plus personnelles ». Toujours ce besoin de s’exprimer, qui ne l’a pas quitté de toute sa vie…
Il y revient encore dans sa dictée La Main dans la main : « Mes dictées me valent à peu près le même public que celui de mes romans et […] je me vois de nouveau assailli. Vais-je tout à coup changer mon attitude, refuser des rendez-vous à ceux dont la tâche est d’informer le public ? J’avoue que je n’en ai pas le courage, même si parfois cela me fatigue […]. J’ignorais, lorsque j’ai pris ma retraite, que c’était comme une nouvelle carrière qui commençait et qui allait m’imposer plus ou moins les mêmes obligations que la première. »
Plus tard, il y eut encore la parution de ses Mémoires intimes, et il fut plus sollicité que jamais. C’est alors qu’eut lieu, en octobre 1981, la célèbre interview par Bernard Pivot. Puis, comme l’écrit Michel Carly (dans Simenon, une vie, une œuvre, la chronologie qui accompagne l’édition Tout Simenon chez Omnibus), « à partir de cette période, Simenon ne reçoit plus que sa famille et de rares amis. ». Et probablement n’accepte-t-il plus d’interviews, ou en tant cas très peu. En 1984, après avoir subi une opération au cerveau, il donne une très courte interview à propos de sa santé. Puis il s’installe dans le silence.
Cependant, en janvier 1989, il accepte une interview du journaliste suisse Pierre-Pascal Rossi. C’est peut-être sa dernière interview, et, dans tous les cas, il vaut la peine de la regarder, car elle est très émouvante… On peut la visionner ici : https://www.rts.ch/archives/tv/culture/hotel/10662721-le-vieil-homme.html

Murielle Wenger

lunedì 25 novembre 2019

SIMENON SIMENON "REPORT" - SIMENON, VITA E MIRACOLI DEL D'ANNUNZIO BELGA

Quest’anno ricorrono i 90 anni dall’esordio narrativo del commissario Maigret, creato dall’autore belga che nella sua vita scrisse oltre 500 romanzi, venduti in 700 milioni di copie.





First Arte - 20/11/2019 - Michele Giocondi - Il 23° episodio della serie degli autori best seller italiani e stranieri è dedicato a uno degli scrittori più amati, apprezzati e letti delle letteratura contemporanea mondiale: Georges Simenon.
Se può sembrare banale ricordare che quest’anno ricorrono i 90 anni dall’esordio narrativo del commissario Maigret, tanto scontata e risaputa è la notizia, più interessante può risultare l’andare a scandagliare qualche aspetto del suo fecondo creatore.
A lui si attribuiscono infatti, secondo un data-base dell’Unesco, oltre 700 milioni di copie vendute: una delle fortune editoriali più ampie del Novecento a livello mondiale, se non addirittura la più ampia in assoluto. Ad essa il nostro paese, che ha sempre riservato al celebre commissario con la pipa un’accoglienza del tutto particolare, ha dato un contributo non indifferente: oltre 25 milioni.
Questa particolare predilezione, occorre dirlo, è stata ben concessa, dato che è andata a uno scrittore autentico, a un narratore di razza, a uno del quale non sappiamo chi possa essergli considerato superiore, letterariamente parlando, nel Novecento. Al massimo alla pari, ma non crediamo superiore...>>>