sabato 28 novembre 2020

SIMENON SIMENON. RESTER OU NE PAS RESTER UN ENFANT DE CHŒUR

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RESTER OU NE PAS RESTER UN ENFANT DE CHŒUR

Quelques considérations sur ce thème dans la vie et l'œuvre de Simenon 

SIMENON SIMENON. RIMANERE O NO UN CHIERICHETTO 
Alcune considerazioni su questo tema nella vita e nelle opere di Simenon 
SIMENON SIMENON. TO REMAIN OR NOT TO REMAIN AN ALTAR BOY 
Some thoughts about this theme in Simenon's life and works 


6 aprile 2019 - Le thème de l'enfant de chœur traverse l'œuvre de Simenon, dans les romans durs, et, sans doute davantage, dans les romans de la saga maigretienne. Simenon a donné à Maigret ses propres souvenirs d'enfant de chœur, et aussi bien le commissaire, au cours de ses enquêtes, évoque souvent ce thème, que le romancier en parle dans ses récits autobiographiques. Une de ses dictées est même intitulée Je suis resté un enfant de chœur 
Lorsque Simenon était enfant de chœur, il servait la messe à la chapelle de Bavière à Liège, et il en parle en détail dans sa Lettre à ma mère: «Le dimanche, il y avait deux messes, une à six heures, comme les autres jours, l'autre, plus solennelle, à huit heures. Entre les deux on me […] servait deux œufs à la coque, des tartines beurrées et du café au lait. Ce dont je me souviens, c'est de l'odeur. Non seulement l'odeur sourde de la pièce que j'ai retrouvée dans d'autres couvents, mais aussi l'odeur et même le goût des tartines, des œufs, du café au lait.» Des réminiscences que l'on trouve dans le roman L'Affaire Saint-Fiacre, où elles sont attribuées à Maigret lui-même.  
D'autres souvenirs de Simenon sont évoqués dans sa dictée Un banc au soleil: «je me levais, le premier de la maison, à cinq heures et demie du matin, hiver comme été, au son strident d'un réveille-matin […]. L'hiver, les rues étaient obscures et […] je marchais au milieu de la rue, effrayé au moindre bruit de pas dans le quartier, ne retrouvant mon courage que quand j'apercevais la petite lumière qui éclairait la porte cochère de l'hôpital.» Ce décor, cette peur ressentie par l'enfant sont bien les mêmes que ceux qu'on trouve dans la nouvelle Le Témoignage de l'enfant de chœur, mais aussi dans la version qui l'a précédée, Le Matin des trois absoutesqui raconte la même histoire, sans la présence de Maigret. Quant aux souvenirs de gel, de doigts engourdis par le froid, que le petit Georges a vécus, on les retrouve aussi dans la mémoire de Maigret.  
Dans sa dictée Je suis resté un enfant de chœur, Simenon revient sur le pourquoi de ce titre: «On pourrait dire que, pendant la plus grande partie de ma vie, j'ai été plus ou moins poursuivi par le mythe de l'enfant de chœur. […] Si j'ai eu envie de parler de l'enfant de chœur dans le titre du volume, c'est que je m'aperçois, à mesure que je vieillis, que c'est une époque qui m'a marqué à jamais.» 
Que faut-il comprendre par ce mythe de l'enfant de chœur ? Je crois qu'il recouvre, au-delà des souvenirs sensoriels du froid, de la chaleur de l'église ou des odeurs d'encens, deux concepts. D'un côté, l'enfant de chœur est le symbole du temps de l'innocence, lorsque le monde paraît «beau comme sur les images» (souvenons-nous des crises de mysticisme du petit Georges, avant qu'il découvre les réalités plus tangibles, si l'ose dire, du mystère de la sexualité…). C'est ce monde perdu de l'innocence dont Maigret éprouve souvent la nostalgie, lorsqu'il est confronté à certaines réalités sordides. C'est aussi ce que Simenon exprime, toujours dans la même dictée, lorsqu'il dit: «J'ai un défaut qui date de loin: la peur de faire du mal ou simplement de la peine. Au fond, comme je l'ai répété souvent, je suis resté un enfant de choeur».  
Ce qui nous amère au second concept: cette innocence peut confiner parfois à la naïveté, ce que résume l'expression a contrario «ne pas être un enfant de choeur», c'est-à-dire ne pas être innocent et naïf comme celui-ci. Rester ou ne pas rester, dans l'esprit, un enfant de chœur, c'est-à-dire perdre son innocence et parfois se révolter, c'est aussi ce que Simenon exprimer dans sa dictée A quoi bon jurer ?: «il m'arrive d'employer ce mot [enfant de chœur] dans un sens figuré, c'est-à-dire pour décrire un enfant bien dressé selon les idées les plus conventionnelles. […] Cette éducation-là vous marque pour la vie, même si l'on a depuis longtemps cessé de croire à tout ce qu'on vous a appris.»  
Alors, Simenon est-il resté un enfant de chœur, comme il l'affirme ? Sans doute a-t-il perdu en route, comme Maigret, quelques illusions. Mais il a gardé, de l'innocence de son enfance, cette capacité de s'émerveiller, et qu'il a su si bien transmettre à son commissaire…. 

Murielle Wenger 

venerdì 27 novembre 2020

SIMENON SIMENON. POURQUOI MAIGRET ?

  Maigret raccontato da Simenon-Simenon/ Maigret raconté par Simenon-Simenon/ Maigret related by Simenon-Simenon   

POURQUOI MAIGRET ?

Du meneur de jeu au compagnon littéraire, en passant par la figure du père

SIMENON SIMENON. PERCHE' MAIGRET? 
Dal conduttore del gioco a compagno letterario, attraverso la figura del padre... 
SIMENON SIMENON. WHY MAIGRET? 
From the game leader to the literary companion, through the father's figure... 


9 marzo 2019 - Lorsque Simenon décida d'abandonner la littérature alimentaire, il ne se sentait pas encore prêt à aborder la «littérature tout court», et c'est pourquoi il choisit de passer par une étape intermédiaire, ce qu'il appela la «semi-littérature», pour laquelle il utilisa le personnage de Maigret.  
Dans une interview qu'il donna à Frédéric Lefèvre en 1931, il précisait que «les romans semi-alimentaires sont ceux que l'on prend la peine de relire avant de les envoyer à l'impression.» La même année, interrogé par Georges Charensol, il disait, à propos de ses premiers romans avec Maigret: «ce n'est pas du populaire comme ce que j'ai écrit jusqu'ici. J'ai l'ambition de faire du roman semi-littéraire.» Cette «semi-littérature» semblait donc être surtout une question de qualité esthétique, si l'on peut dire, le roman semi-littéraire se trouvant un cran en dessus du genre populaire qu'il avait pratiqué jusque-là.  
Cependant, une étape suivante dans sa réflexion vint au moment où il se sentit mûr pour s'attaquer à la littérature sans passer par la case Maigret. En janvier 1939, dans une des premières lettres qu'il adressa à Gide (rappelons que celui-ci avait beaucoup sollicité Simenon à propos de sa façon d'écrire, et cela avait probablement incité celui-ci à se poser davantage de questions sur son propre mode de création), le romancier s'expliquait sur la raison d'avoir choisi le roman policier, qui lui permettait «d'étudier [s]on métier dans les conditions les plus faciles, c'est-à-dire avec un meneur de jeu 
La formule allait faire florès, et Simenon l'emploierait à l'envi par la suite. Ainsi, dans la conférence qu'il donna en 1945 à New York, il racontait comme il avait expliqué son point de vue à Fayard: «je me crois capable […] de faire vivre des personnages presque humains, à condition que je profite d'un support, d'une armature, que je puisse m'appuyer sur un meneur de jeu». Dans une interview de 1957 pour la Tribune de Lausanne: «Je me faisais la main, j'apprenais mon métier. Quand j'ai eu l'impression de le connaître un peu, je me suis lancé sous mon nom. Mais comme je ne me sentais pas encore très sûr de moi, j'ai créé le commissaire Maigret. Une sorte de coryphée. J'avais au moins quelqu'un, un meneur de jeu, qui pouvait intervenir sur commande, et c'est indispensable pour que l'action ne traîne pas.» Même idée dans l'entretien avec Roger Stéphane en 1963: «J'avais encore besoin d'un garde-fou. […] C'est pourquoi j'ai choisi le roman policier. […] D'abord, vous avez un meneur de jeu, un monsieur qui peut questionner n'importe qui, entrer dans n'importe quel maison.» 
Cependant, si Maigret avait été uniquement ce meneur de jeu, il est probable que Simenon n'aurait pas eu besoin de revenir à lui après qu'il eut passé à la «littérature tout court». Parce qu'après tout, si le seul argument pour qu'il ait repris son personnage au temps de Gallimard avait été financier, il aurait tout aussi bien pu utiliser n'importe quel autre personnage de policier ou de détective (rappelons qu'il créa en 1938 le Petit Docteur, et que cette même année il écrivit les nouvelles des Dossiers de l'Agence O)… 
En réalité, le romancier avait petit à petit enrichi le personnage de Maigret: d'une part il l'avait doté de certains traits pris à de véritables policiers. D'autre part, à Maigret en tant que personne, il avait donné des traits de son propre pèrece qu'il reconnaissait dans l'entretien avec Parinaud en 1955: «quand j'ai voulu créer un personnage sympathique et comprenant tout, c'est-à-dire le personnage de Maigret, j'y ai mis, à mon insu, un certain nombre de traits de mon père». 
Puis, petit à petit, à mesure que le temps passerait, que personnage et créateur vieilliraient de conserve, le romancier donnerait à Maigret encore davantage de lui-même… Dans une interview pour Le Nouvel Illustré de 1979, Simenon résuma ainsi cette trajectoire commune: «J'écrivais alors des romans populistes. J'avais envie de changer, d'essayer, pour me détendre, le roman policier. […] Au début, Maigret n'avait pas les mêmes méthodes que moi. Petit à petit, l'un des deux a déteint sur l'autre.»… 

Murielle Wenger 

giovedì 26 novembre 2020

SIMENON SIMENON. UNO SCRITTORE CAPACE SIA D'INVENTARE CHE DI RACCONTARE LA REALTÁ

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UNO SCRITTORE CAPACE SIA D'INVENTARE CHE DI RACCONTARE LA REALTÁ


Dalle opere "popolari", ai romans durs frutto di esperienze di vita vissuta

SIMENON SIMENON. UN ECRIVAIN CAPABLE AUSSI BIEN D'INVENTER QUE DE RACONTER LA REALITE
Depuis les œuvres "populaires", fantaisies écrites par pure imagination, jusqu'aux romans durs, fruits des expériences vécues
SIMENON SIMENON. A WRITER CAPABLE OF INVENTING AS WELL AS RECOUNTING REALITY
From “popular” works, fantasies written by imagining things, to “romans durs,” fruits of lived experiences



29 marzo 2019 - Abbiamo sempre definito Simenon, l’oggetto di questo blog, come uno scrittore oltre che di grande levatura, anche di particolare singolarità per tutta una serie di caratteristiche che, chi ci segue, ha avuto modo di leggere anche più di una volta. Oggi vogliamo puntare la nostra attenzione su una di queste caratteristiche.
Sappiamo che l’ingresso dello scrittore nel mondo letterario è avvenuto attraverso quel ponte che è costituito dalla letteratura popolare. Popolare e su commissione. E in quel caso occorreva soddisfare le più diverse esigenze degli editori che non si limitavano a individuare il genere e dettare le lunghezze (romanzo, romanzo breve, racconto…). Le specifiche arrivavano alla tipologia dei personaggi, all’atmosfera e al tipo di finale. Questo significa che se un romanzo breve doveva svolgersi nei selvaggi confini dell’west americano, il nostro bravo Georges doveva lavorare di fantasia. Allora non esisteva la televisione, e iniziava appena il cinema, le cartoline erano non molto diffuse e così era molto difficile conoscere immagini di quei luoghi "sconosciuti". E quando c’era da descriverli e far svolgere lì la vicenda, occorreva lavorare molto di fantasia. In qualche modo potevano aiutarlo gli atlanti, forse poteva aver letto qualche resoconto di viaggi, ma il resto se lo doveva inventare. Ma, visti i duecento titoli che in quest’ambito lo scrittore produsse con una ventina di pseudonimi, c’é da credere che la sua immaginazione e la sua creatività dovessero essere sollecitate al massimo. Certo poi doveva scrivere storie sentimentali, con un‘ambientazione cittadina o addirittura parigina, ambientazioni che gli semplificavano molto il lavoro. Ma tutto ciò che era di genere avventuroso aveva di solito una collocazione esotica e c’era bisogno di parecchia fantasia. Ma, considerata la velocità di scrittura, doversi inventare luoghi, ambientazioni e paesaggi, oltre ai protagonisti, non doveva in realtà costituire un gran problema per Simenon.
Dai Maigret in poi, Simenon fece sempre più ricorso alle proprie esperienze di vita vissuta. Le inchieste del commissario erano all’inizio per lo più parigine o dei dintorni. Comunque va sottolineato che, soprattutto per i primi titoli, Simenon era all’oscuro di quali fossero i meccanismi della polizia giudiziaria, finché non gli offrirono di fare una specie di "corso accelerato" di come funzionassero le indagini, quali fossero le vere competenze di un commissario, degli ispettori, il ruolo del giudice istruttore,  le regole scritte e, a maggior ragione, quelle non codificate. Insomma fino ad allora aveva creato quelle inchieste fidandosi di qualche sporadica informazione, ma anche molto della sua fantasia
Quando arrivò a scrivere i romans durs, iniziò a raccontare  spesso  vicende di cui era stato testimone, tipologie di persone che aveva conosciuto di persona, in alcuni casi anche esperienze biografiche… Ormai non aveva più bisogno di ricorrere alla fantasia. Simenon conservava perfettamente anche per lungo tempo i ricordi della propria vita, delle proprie esperienze, e queste furono un'inesauribile fonte di materiali per i suoi romanzi. Al momento giusto lì usò a piene mani, per costruire le  sue storie che infatti risultano vere, come d'altronde i personaggi, con le loro pulsioni e le loro speranze.
Quella dei romans durs è la fase dell’esperienza vissuta, del ricordo e questo fornisce uno spessore diverso a questi rispetto ai Maigret, finché anche questi non furono permeati di vita vissuta di esperienze, di uomini tratti dalla vita di tutti i giorni, conferendo anche alle inchieste del commissario quello spessore tipico delle opere che si rifanno più alla vita vera che non alla fantasia.  (m.t.)

mercoledì 25 novembre 2020

SIMENON SIMENON. MAIGRET SENZA ANSIE E SENZA TORMENTI?

  Maigret raccontato da Simenon-Simenon/ Maigret raconté par Simenon-Simenon/ Maigret related by Simenon-Simenon   

MAIGRET SENZA ANSIE E SENZA TORMENTI?

Ma il commissario è davvero così calmo e tranquillo? Così pacioso e sereno?

SIMENON SIMENON. UN MAIGRET SANS ANXIETES ET SANS TOURMENTS ?
Le commissaire était-il réellement aussi calme et tranquille ? Aussi placide et serein?
SIMENON SIMENON. A MAIGRET WITHOUT ANXIETIES AND TOURMENTS?
Was the Chief Inspector really that calm and peaceful? That placid and serene?



10 maggio 2019 - Quando il bel tempo delle prime giornate di primavera ispirava, Maigret magari decideva di andare al Quai des Orfèvres a piedi. Però spesso indossava ancora il suo pesante cappotto. Strada facendo, riempiva la pipa di tabacco gris, l'accendeva e, a passi lenti e pesanti, arrivava sul lungo-Senna. Camminando, fumava con boccate lunghe e distanziate. In quei momenti era di buon umore e magari guardava di sottecchi e con curiosità la gente che gli sembrava camminare sorridendo... forse era l'arrivo della buona stagione... 
Un commissario così contento delle piccole cose, così tranquillo e soddisfatto, Simenon ce lo descrive spesso. Altre volte è seduto a casa di sera nella sua poltrona. Sempre con la pipa in bocca, in attesa di cenare, beandosi degli odori che escono dalla cucina, mentre madame Maigret si dà da fare ai fornelli.
In altre occasioni, d'inverno ad esempio, lo troviamo nel suo ufficio, dopo che ha caricato la stufa a carbone fino a farla diventare incandescente, a godersi il tepore, seduto alla sua scrivania, guardando fuori dalla finestra, tra una pipata e l'altra, la pioggia fitta fitta che inizia pian piano a diradarsi e a trasformasi in nevischio.
Insomma Simenon ha voluto dar vita ad un personaggio sostanzialmente tranquillo e, tutto sommato, pacioso. Ma... ma c'è un risvolto caratterizzato dai contorni burberi e taciturni, che comprende anche le sfuriate memorabili che esplodono a volte con un sospettato durante un interrogatorio. Oppure le arrabbiature che il commissario si prende durante i colloqui con il giudice Comeliau, dopo le quali si chiude nel suo ufficio, dove neppure i suoi più fidi ispettori si sognano di entrare. O anche quando, durante le indagini, qualcuno cerca di prenderlo in giro, allora sì che va su tutte le furie.
Inoltre attenti a non etichettare Jules Maigret come qualcuno senza ansie e tormenti, come diciamo nel titolo. La sua esteriore impermeabilità alle vicende e alle persone, non deve trarre in inganno. A volte scopriamo nel commissario un sentimento di preoccupazione quasi paterna quando in un 'indagine s'imbatte in una ragazzina infelice e indifesa. Altre volte è invece è proprio il suo convincimento e la sua pervicacia a voler "comprendere e non giudicare" il colpevole a tormentarlo. Si dibatte tra la pedissequa osservanza della legge, che a volte a suo modo di vedere non coincide con la giustizia, e il suo potere di sistemare le cose in modo tale da "aggiustare i destini". Ma anche questa non è una scelta che Maigret fa certo a cuor leggero.
Altra situazione in cui il commissario tira fuori le unghie è quando si trova al cospetto di qualcuno che, per censo o per titoli nobiliari, si ritiene al di sopra delle legge e lo tratta con indifferenza. Lì Maigret sembra diventare ancor più massiccio e imponente, si trincera spesso dietro un atteggiamento insondabile ed uno sguardo impenetrabile. E' una sorta di monolite che sembra voler schiacciare il suo odiato interlocutore. 
Tutto sommato le sfumature del carattere di Maigret sono molte e questo concorre a rendere il personaggio, molto caratterizzato, ma mai monotono. 
Infine, anche se Simenon non lo fa mai vivere al lettore, non dobbiamo dimenticare che Jules e Louise hanno avuto una bambina morta a pochi giorni dal parto. Le ansie di due giovani genitori in attesa di un figlio e il dolore per averlo perso, anche se non sono mai raccontate, fanno parte dei personaggi e, come M.me Louise, anche Maigret si porta dietro questo fardello che ha il suo peso emotivo. (m.t.)