lunedì 31 maggio 2021

SIMENON SIMENON "REPORT" - MAIGRET SE MET À TABLE


Causeur - 30/05/2021 - Emmanuel Tresmontant - Simenon n’était pas seulement un chaud lapin, c’était aussi un gourmand, un amateur de bons petits plats et, à travers les enquêtes de son commissaire Maigret, un ardent défenseur de cette culture française qui passe (passait ?) immanquablement par la case bistrot. Au journaliste gastronomique Robert Courtine, qui avait recensé en 1971 toutes les recettes de Mme Maigret (Simenon et Maigret passent à table, la Table Ronde), Simenon confiait que, pour lui, la cuisine était probablement l’art le plus ancien et le plus primitif, le seul capable de ressusciter le paradis de l’enfance : « Je suis sûr qu’il y a un élément venu du fond de notre enfance, qui nous manque pour la vie : c’est la cuisine familiale. »
Louise Maigret, de ce point de vue, est l’idéal amoureux de Simenon – et le nôtre, par la même occasion ! Cette Alsacienne est un fin cordon bleu qui aime son mari bourru et taiseux, et lui prépare les plats mijotés qu’il préfère : coq au vin parfumé à l’eau-de-vie de prunelle, gratin de macaronis (le mardi), pot-au-feu (le jeudi), bœuf bourguignon, bouillabaisse, choucroute, pintade en croûte de sel...>>>

domenica 30 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.15 - DIECIMILA DONNE, DAVVERO? - DIX MILLE FEMMES VRAIMENT?


 diecimila donne davverO?

FEMMES...FEMMES...FEMMES..

OTTO PUNTI CARDINALI FEMMINILI DI SIMENON

La vamp et la strip-teaseuse


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sabato 29 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N. 15 - 10.000 DONNE SI O NO? - 10.000 FEMMES OUI OU NON?


Donne? Diecimila. Di tutta la relazione con l’altro sesso di tutta una vita, rimane questa frase pronunciata da Simenon durante un’intervista concessa al suo amico Fellini. Una battuta? Certamente, ma intanto fece il giro del mondo. Certo non sarà stata la verità, ma che i rapporti con le donne dello scrittore fossero dominati da quella impellenza fisica che lo spingeva a rapporti quotidiani, è fuor di dubbio...


Les femmes ? Dix mille. De toute la relation avec l’autre sexe sa vie durant, il reste cette phrase prononcée par Simenon durant une interview donnée à son ami Fellini. Une boutade ? Certainement, mais elle fit cependant le tour du monde. Certes ce n’était pas la vérité, mais il reste hors de doute que les relations du romancier avec les femmes furent dominées par cette pulsion physique qui le poussait à des rapports quotidiens...

giovedì 27 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND - DOMANI ON LINE IL NUOVO NUMERO - LE NOUVEAU NUMÉRO EN LIGNE DEMAIN

 

J'ai toujours été obsédé par la femme. Je recherchais le contact humain. Or le contact le plus grand qu'on puisse avoir avec un être, c'est encore de faire l'amour. J'ai cherché la femelle à travers toutes les femmes [...] Quand je dis d'une femme qu'elle est une femelle, c'est un grand compliment. Une femelle c'est  une vraie femme, une femme nature, une amoureuse et une amie intime avec qui on peut vivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ce n'est pas la femme fabriquée qui essaie de ressembler à une mannequin, qui prend de jus de pamplemousse pour rester mince, qui passe trois heures chez son coiffeur chaque semaine ou qui va se faire maquiller pour une soirée.  (Georges Simenon - Lausanne 1981)

Sono sempre stato ossessionato dalle donne.  Cercavo il contatto umano. Tuttavia, il più grande contatto che possiamo avere con un essere è ancora fare l'amore. Ho cercato la femmina attraverso tutte le donne [...] Quando dico di una donna che è una femmina, è un grande complimento. Una femmina è una donna vera, una donna naturale, un'amante e un'amica intima con cui possiamo vivere ventiquattr'ore su ventiquattro. Non è la donna costruita che cerca di sembrare una modella, che beve succo di pompelmo per rimanere magra, che passa tre ore dal suo parrucchiere ogni settimana o che va a farsi truccare per una serata elegante. (Georges Simenon - Losanna 1981)

mercoledì 26 maggio 2021

SIMENON SIMENON - POURQUOI M.ME MAIGRET EST BLONDE


Dans ses romans, Simenon ne donne pas de descriptions détaillées du physique de Maigret. On sait qu'il a une face large, des sourcils épais et de gros yeux (qui peuvent se faire « tout petits » quand il se veut ironique). La couleur de ses cheveux n'est donnée que dans un seul roman (Pietr le Letton) : ils sont d'un châtain sombre ; quant à celle de ses yeux, il est noté, dans Liberty Bar, qu'ils sont d'un « gris glauque, après une nuit sans sommeil » ; donc des yeux plutôt clairs : gris, verts ou peut-être même bleus, mais ni marron, ni noirs.
Quant à Mme Maigret, on en sait encore moins : elle est plutôt potelée, mais « elle n'est pas grosse, elle est dodue. […] une petite boulotte », comme l'expliquait Simenon à Roger Stéphane. Sur ses cheveux, le romancier ne dit rien, si ce n'est qu'elle met des bigoudis pour les faire onduler. Quelle est la couleur de sa chevelure ? Je pense qu'elle est blonde. À cet effet, j'avance trois arguments.
Dans Maigret et le voleur paresseux, le commissaire rencontre Éveline Schneider, la modiste amie d'Honoré Cuendet. Elle est « assez petite, aux cheveux blond clair, […] yeux bleus », et elle est alsacienne. Simenon écrit : « Mme Maigret aussi était alsacienne et avait conservé à peu près la même taille, le même embonpoint ». À mon avis, la comparaison s'étend aussi à la couleur des cheveux.
Maigret a un faible pour les blondes, ou, du moins, c'est avec une blonde que son créateur l'a décrit éprouvant le plus grand émoi. En effet, Else Andersen, dans La Nuit du carrefour, est blonde, et il n'y a pas de doute que Maigret s'est senti attiré par elle. On trouve aussi dans les romans un certain nombre de jeunes femmes potelées et aux cheveux blonds qui éveillent la sympathie du commisssaire.
L'argument le plus décisif est celui-ci : Simenon a dit une fois que Mme Maigret était son idéal amoureux. Or, le romancier aimait les femmes blondes et potelées, comme en témoigne son attachement très fort pour Boule, qui avait exactement ce type physique. Et pour terminer ma démonstration, relevons que dans les romans, Maigret n'appelle jamais sa femme autrement que « Mme Maigret ». Il l'appelle « Louise » seulement dans Les Mémoires de Maigret. Or, dans la nouvelle L'Amoureux de Madame Maigret (écrite bien avant les Mémoires), le commissaire appelle sa femme « Henriette ». Certains ont pensé qu'il s'agissait d'un lapsus révélateur, la mère de Simenon se nommant Henriette. Mais le prénom véritable de Boule était… Henriette... (m.w.)

martedì 25 maggio 2021

SIMENON SIMENON "SOUVENIR" . MAIGRET: PIATTO,FORCHETTA E PIPA... LA TAVOLA E' APPARECCHIATA

Il pranzo è servito. Piatto, pipa e forchetta. Una strana tavola apparecchiata appositamente per Maigret. Una tavola ideale per un pranzo fantastico... ma significativo. Un pranzo che il commissario però si ritrova a consumare tutti i giorni.

Una forchetta per infilzare le ghiottonerie che gusta a casa propria, alla brasserie Dauphine, o in qualsi altro bistrot... Una posata che simboleggia il suo rapporto con il cibo, che non è solo un modo di dimostrarsi un mangione, ma nasconde un modo di essere, una concezione della vita, delle origini di un certo tipo.
Un piatto bianco, semplice, un po' rustico che riassume in sé le preferenze di Maigret per le cose essenziali, senza fronzoli, un po' grossier, ma davvero funzionali al loro utilizzo, una filosofia che vale per i suoi vestiti, le sue pipe, i mobili del suo ufficio (in casa, a boulevard Richard Lenoir, è diverso, lì c'è il tocco di M.me Maigret). E poi la pipa. Un elemento fuori contesto tra piatto, forchetta, ma un'icona del personaggio creato da Simenon. E sarebbe sbrigativo argomentare che il commissario fuma la pipa perché anche il suo autore era un gran fumatore. Invece, la pipa si integra nel personaggio in modo totale. Ma, ad esempio, in modo molto diverso da come succede ad un altro celebre investigatore fumatore di pipa, Sherlock Holmes. Lui fuma solo in certi momenti, magari quando è assorto nelle sue elecubrazioni seguendo le sue oscure vie della mente che lo portano a scoprire cose che altri non troveranno mai... Maigret no. Se ci si passa il termine, è un fumatore seriale, che accende la sua pipa di mattina, dopo pranzo, addirittura alla sera quando va a letto. Fuma la pipa quando interroga i sospettati e quando è in giro per farsi un'idea sul caso in corso. Fuma quando beve un birra fresca per dissetarsi o un vigoroso calvados per scaldarsi.
Dicevamo che é connaturata alla sua persona.  Anche  spenta la tiene tra i denti, in mano, sulla scrivania sotto il suo sguardo, la stringe con il pugno quando ce l'ha in tasca.
La pipa è forse la pistola di Maigret? In certi film d'azione americani l'eroe di turno ha sempre una pistola in mano, o nella fondina sotto l'ascella, con un'altra legata alla caviglia, oppure infilata nella cinta... Maigret ha sempre con sè la sua pipa. La pipa è un catalizzatore, che gli fa scattare un déclic, quando è nel bel mezzo di un caso irrisolvibile, che gli dà la forza di portare avanti interrogatori lunghissimi che sfiniscono il sospettato (che spesso finisce per confessare). La pipa invece lo distende quando passeggia sul lungo Senna inseguendo con la mente i suoi pensieri e con gli occhi le volute del fumo in aria.
Piatto, forchetta e pipa, quasi un quadro... fedele quanto strampalata rappresentazione di Maigret.

lunedì 24 maggio 2021

SIMENON SIMENON "SOUVENIR". UNA PERIFERIA DI OTTANT'ANNI FA' CHE PIACE ANCORA


Faubourg. Periferia, traducendolo in italiano. Un'ambiente, ma anche una regione dell'anima. Come i sobborghi sembrano lontani dal centro pulsante di una città, così appaiono il luoghi e le persone che abbiamo allontanato dal cuore della nostra vita.
Sembra. Perché in realtà le persone vanno e vengono dal centro alla periferia, ma anche le situazioni e gli eventi si ripetono e a volte ritornano, più o meno inaspettatamente nelle pieghe della vita.
Stiamo parlando  di un tema caro a Simenon e in particolare di un romanzo, Faubourg, finito di scrivere proprio nell'ottobre di ottanta anni fa'. E' un romanzo di grande attrazione dove la figura principale, De Ritter, un avventuriero di piccolo cabotaggio, non troppo furfante per essere un malvivente, ma troppo furbetto per essere una persona perbene, è il simbolo di certi personaggi simenoniani, borderline, non cattivi, ma predisposti alla cattiva sorte, ingenui e presuntuosi, millantatori e meschini, compagnoni ma in realtà soli.
De Ritter aveva abbandonato quella provincia, percepita come un'asfittica periferia dell'anima ed era approdato ad un esistenza nient'affatto cosmopolita, ma tutt'al più apolide, caratterizzata da truffe, piccoli imbrogli, velleità di facili successi regolarmente abortite, con fughe e spostamenti altrettanto repentini quanto frequenti. L'idea era forse quella di far fortuna e tornare in quella periferia per dimostrare quello di cui era stato capace.
Ma così in effetti non è. Quando De Ritter con la sua compagna Lea, un'ex prostituta, scendono dal treno alla stazione della sua cittadina, lui non è davvero nessuno e la baldanza e le arie che lo circondano non hanno motivo di essere.
Ben deciso a rimanere in disparte e a spiare personaggi, ambienti e farsi un'idea di cosa è diventata la sua cittadina, De Ritter sulle prime rimane quasi nascosto, nell'ombra, ma poi piano piano non resiste all'attrazione di farsi vedere in giro e di farsi riconoscere. Ma perché?
La stessa domanda bisognerebbe porsela in merito ai motivi che l'hanno spinto a ritornare. Evidentemente è una spinta interna cui uno come De Ritter non riesce a resistere. Probabilmente è più forte di lui e delle intenzioni più o meno razionali con cui parte. E, come René, uomo d'affari in attesa di ricevere dei soldi dai propri soci, inizia chiedere soldi a delle vecchie conoscenze, mentre Lea ricomincia ad esercitare la sua antica professione, per guadagnare quello che consente ai due di sopravvivere. Ma la cose non vanno come René-De Ritter vorrebbe. Il credito di cui gode in città si esaurisce ben presto, Lea allaccia una relazione con il proprietario dell'albergo di un cui alloggiano. La moglie dell'albergatore si dice pronta a pagare il nostro protagonista pur di allontanare Lea.
De Ritter prende i soldi e scappa. Anzi scappano insieme, lui e Lea, si  stabiliscono in un altro punto della città e ricominciano i loro traffici. I passi successivi di De Ritter saranno quello di andare dalla madre, portandole costosi regali, per farle credere di esser diventato ricco e poi quello di riallacciare i rapporti con una sua vecchia fiamma, Marthe, che poi, in pieno accordo con Lea sposa solo per interesse. Ma in realtà Lea non prende così bene la cosa o perlomeno si consola in un gratificante rapporto con un giovane redattore.
Quando De Ritter lo scopre, si comporta da quel provinciale, gretto ed egoista che evidentemente è, e non da quell'uomo di mondo, evoluto e cosmopolita che cerca di far credere agli altri. Preda della più vecchia, banale e cieca passione, la gelosia, uccide il giovane amante di Lea e decreta così lo sgretolamento di quel castello di carte che era riuscito fin ad allora a tenere in piedi.
Simenon teneva molto a questo roman-dur, al punto di fare a Gallimard una richiesta per lui insolita: spendere dei soldi in messaggio radiofonici per fare pubblicità a Faubourg. Il vecchio Gaston non lo prese in considerazione, ma comunque l'episodio dimostra quanto Simenon ci contasse.
E non aveva torto perché ancor oggi, ad ottant'anni passati dalla sua stesura, Faubourg riscuote ancora l'interesse degli appassionati e l'attenzione dei critici.

domenica 23 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.14 - GEORGES E IL SUO RAPPORTO CON IL MONDO DELLA MEDICINA - GEORGES ET SA RELATION AVEC LE MONDE DE LA MÉDECINE

Una diagnosi (sbagliata), il timore di non farcela (il ricordo di suo padre morto quando lui era ancora giovane) e la preoccupazione di lasciare il figlio piccolo senza un ricordo del padre e la decisione di scrivere un libro di memorie: Pedigree. E poi a speranza di una nuova diagnosi che negava la precedente escludendo la malattia...

Le commissaire a rencontré de nombreux médecins au cours de sa carrière, avec lesquels il s’est senti une certaine affinité, due au fait que lui-même avait envisagé de devenir médecin... 

Simenon concesse molte interviste nella sua vita, ma questa fu davvero speciale. Un equipe medica (e redazione di un rivista di medicina) mise per un‘intera giornata lo scrittore “sur le gril”...

Simenon a parfois décrit son héros retenu au lit ou gardant la chambre pour cause de grippe. La maladie de Maigret a une influence sur sa manière de mener son enquête...

sabato 22 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.14 - MEDICI E MALATTIE - MÉDECINS ET MALADIES


D’accordo, l’argomento può non essere dei più piacevoli, ma da una parte conosciamo bene l’interesse di Simenon per la medicina, per la psicoanalisi e per il ruolo che avrebbe voluto ricoprissero nella società.
D’altra parte il suo rapporto con le malattie. E’ un momento sempre delicato per tutti, ma il modo di reagire, il modo di accettare o no la malattia dice molto di noi e questo vale ovviamente anche per Simenon.



Certes, le thème peut ne pas être des plus plaisants, mais d’une part on connaît bien l’intérêt de Simenon pour la médecine, pour la psychanalyse et le rôle qu’il aurait voulu qu’elle joue dans la société.
D’autre part, sa relation aux maladies. C’est un moment toujours délicat pour chacun, mais la façon de réagir, d’accepter ou non la maladie en dit beaucoup sur nous et ceci vaut évidemment aussi pour Simenon.

giovedì 20 maggio 2021

SIMENON SIMENON - DOMANI ON LINE IL NUOVO "WEEKEND"


Domani il nostro appuntamento settimanale sarà quasi obbligatorio... come un check-up del tutto necessario per tenere sotto controllo la propria alterazione febbrile 
nei confronti di Simenon e di Maigret!
Sarà un'esplorazione di un'altro dei temi più ricorrenti nella narrativa di Simenon, che riveste un notevole interesse e che rivela anche pieghe più nascoste che ci completano la conoscenza del profilo del romanziere. Buona lettura!


Demain, notre rendez-vous hebdomadaire sera presque obligatoire... comme un check-up tout à fait nécessaire pour tenir sous contrôle cette maladie fébrile qui nous tient 
à propos de Simenon et de Maigret !
Il s'agira d'une exploration d'un autre des thèmes les plus récurrents dans l’œuvre de Simenon, qui présente un intérêt considérable et qui révèle aussi des replis plus secrets qui complètent notre connaissance du profil du romancier. Bonne lecture!

SIMENON SIMENON. VA IN SCENA UN AMORE E UN DRAMMA DI NOME MARIE-JO


20 maggio. Era una primavera inoltrata del 1978 quando una notizia che proveniva da Parigi colpì Simenon, che abitava a Losanna, con la potenza di una fucilata. La sua unica figlia, la più amata dei suoi quattro, aveva tentato un'altra volta il suicidio e questa volta purtroppo c'era riuscita. I soccorsi erano stati vani.
Poco tempo prima lo scrittore aveva ricevuto una lettera dalla figlia  in cui, tra l'altro si percepiva il forte disagio per il suo malessere, per la sua insicurezza e per le sue paure. Scriveva "...oh, Dad, se tu potessi essere qui vicino a me, prendermi tra le tue braccia come quando ero piccola e farmi dimenticare tutto..." .
Il rapporto di Georges e Marie-Jo. Padre e figlia uniti da un legame un po' troppo speciale, da sempre. E tutto quell'affetto Simenon l'aveva percepito e ricambiato fin dall'infanzia, lei l'unica femmina e la più piccola per sei anni (fino all'arrivo di Pierre-Nicholas). Lui la viziava e lei lo metteva in una certa difficoltà, come quando Simenon, che voleva farle per regalo un ciondolo da bambini, si sentì chiedere una "fede d'oro" come quella di mamma Denyse, con in più la pretesa che il papà gliela infilasse al dito anulare... con tutto quello che questo poteva significare.
Questo avvenimento era foriero delle gioie e dei dolori che lei stessa subirà dall'evoluzione del rapporto tra Georges e Denyse, dell'influenza non certo benefica dell'instabilità psichica di sua madre, dell'ammirazione sconfinata per il padre, sicuramente oltre il normale affetto che una figlia prova per un papà... E ancora la fragilità di una ragazza che da giovane donna ricercava nei suoi rapporti sentimentali con uomini più grandi, come se volesse trovare un rapporto che sostituisse quello impossibile con il genitore...
Tragedia preannunciata? Beh non era difficile immaginarlo. Certo come accennavamo prima, va valutata anche l'influenza negativa della madre, soprattutto perché Georges non era un padre sempre presente. Ma forse proprio per questo più desiderato?
Marie-Jo in una delle ultimissime missive al suo "Dad", dopo essersi lamentata del suo malessere, delle sue incertezze e delle sue insicurezza, scrive "...oh, Dad, se tu potessi essere qui vicino a me, prendermi tra le tue braccia come quando ero piccola e farmi dimenticare tutto..."
Una sorta di fuga dalla realtà, direbbero gli psicologi, una soluzione che Marie-Jo sa essere impossibile, ma che continua a ricercarla senza sosta, cosa che è uno dei motivi della sua disperazione.
Certamente Simenon conosceva il precario equilibrio mentale della figlia, come non poteva non allarmarsi e forse addirittura prepararsi ad un gesto definitivo (per quanto possa farlo un padre di fronte all'idea di un tale dramma), ad una fine preannunciata? Infatti la ragazza aveva provato a suicidarsi già nel maggio del 1976, trangugiando una dose quasi letale di barbiturici. Come poteva sentirsi Simenon ormai settantacinquenne, lì a Losanna, lontano dalla sua amata figlia cui lo legava qualche telefonata e qualche lettera che gli arrivavano da Parigi? Poteva fare qualcosa? Che cosa che non fece? Magari, avrebbe potuto trattenerla con sé, qualche mese prima della tragedia, quando lei andò a trovarlo per l'ultima volta nella sua piccola casa rosa? Poteva organizzare per lei un'assistenza psichiatrica più efficace di quelle sedute cui ogni tanto Marie-Jo faceva a Parigi. Il fratello grande, Marc, primogenito e figlio di Tigy, impegnato nel cinematografo, abitava anche lui a Parigi, forse avrebbe potuto assisterla di più? Esserle più vicino?
Nelle sue lettere Marie-Jo é sempre esplicita nei riguardi dei sentimenti per suo padre, ma anche sull'impossibilità di realizzarli e sull'impossibilità di evitare una fine drammatica "... Salvami Daddy, sto per morire. Io non sono più nulla. non vedo il mio posto. Sono sperduta tra lo spazio, il silenzio e la morte. Dimentica le mie lacrime, ma ti prego, credi nel mio sorriso di quando ero la tua piccolina, ormai parecchi anni fa'. Sii felice per me. Ricordati del mio Amore anche se è stato folle. E' per questo che io ho vissuto ed è per questo che io adesso muoio..." .
Ad aggravare la situazione ci si mise la conflittualità esplosa tra Georges e Denyse che, anche quando era ormai non abitavano più insieme a Épalinges, il loro scontro continuava,  per così dire, a livello editoriale.
Lei aveva lanciato il primo colpo con Un oiseau pour le chat, un libro che puntava dritto il dito su Simenon indicando le sue innumerevoli colpe e le sue carenze in diversi ambiti, mischiando verità a menzogne. E' inutile dire che l'iniziativa suscitò uno scandalo più che per le accuse di Denyse, per la notorietà e la fama dell'oggetto delle critiche.
Anche un tale evento non poteva essere indifferente per Marie-Jo, che ne era stata talmente ferita da chiedere al padre di non difendersi dalle accuse di quel libro, per lei orribili, libro che comunque aveva voluto leggere fino all'ultima riga.
E poi quell'avvenimento di cui spesso si parla. La vacanza a Villars-sur-Ollon, madre e figlia sole, nel '64, esperienza da cui Marie-Jo uscì pesantemente scioccata. Allora aveva undici anni e si rifiutava di parlarne. Ma in seguito sarà noto che la madre aveva traumatizzato la figlia masturbandosi davanti a lei, tentando una sorta d'incesto e addirittura lanciando degli anatemi "...non sarai mai in grado di essere una vera femmina di fronte ad un uomo, perché ti verrà in mente per sempre questa scena... delle mie dita che cercano il piacere nel mio sesso...".
Quanto ci sia di vero non si saprà mai con certezza, anche perché sia la madre che la figlia soffrivano di un'instabilità mentale. Ma non c'è dubbio che qualunque cosa sia avvenuta a Villars-sur-Ollon fu qualcosa che lasciò un segno indelebile su un soggetto, che già di suo soffriva di problemi psichici
A Simenon rimanevano da vivere poco più di dieci anni, ma certo questo fu un colpo da cui non si riprese. Nonostante le amorevoli attenzioni di Teresa, era come se il suo orizzonte si fosse spento. E a poco gli valse spargere le ceneri della figlia nel suo piccolo giardino della casa rosa, all'ombra del grande cedro del Libano. Ormai Marie-Jo era lontana, più lontana di quanto mai fosse stata durante la vita.
Lo scrittore sapeva che si sarebbero riuniti. Aveva dato direttive affinché anche le sue ceneri, una volta morto, fossero sparse lì dove erano quelle della figlia. E allora, solo allora, si sarebbero davvero riuniti.

mercoledì 19 maggio 2021

SIMENON SIMENON "SOUVENIR" - DOVE ANDARE A CERCARE IL SUO STILE ?


..
. Lo stile è il ritmo, il ritmo del personaggio...". E ancora "... lo stile è innanzitutto movimento...". E poi " ... lo stile è l'uomo...".
Le prime due sono affermazioni di Simenon. La prima in un intervista del 1955, la seconda scritta in Quand j'étais vieux, nel '60. La terza invece è di André Gide, ma riportata sempre da Simenon in uno dei suoi Dictées, nel '77 (Au dela de ma porte fenetre).
Sullo stile di Simenon sono state scritte un'infinità di cose tali che, come si dice a Roma, ci si potrebbe far camminare un treno, e anche Simenon-Simenon ne ha parlato spesso (vedi Lo stile, la scrittura, le parole di Simenon del 21 novembre 2010, o anche Simenon. Lo stile che cambia e le mots-matiére del 23 maggio 2011 oppure Simenon romanziere, è solo una tecnica o no? del 3 settembre 2011). Noi però qui non vogliamo far camminare nessun treno, ma ci interessa fare qualche passo in avanti nella comprensione di quanto e in che modo lo stile, che è molto spesso la cifra distintiva di uno scrittore, valesse per Simenon.
Sappiamo che nella sua scrittura lo stile non ha nulla a che fare con l'eleganza e la ricercatezza dei termini o con la bella costruzione della frase. Anzi, sappiamo che la sua prosa, scarna ed essenziale, faceva appositamente uso di quelle mots-matière che come spiegava lo stesso scrittore: "... io utilizzo le stesse mots-matière che hanno lo stesso significato in almeno venticinque città di una decina di nazioni diverse...".
E questo ci fà fare un bel passo avanti. La preoccupazione pricipale di Simenon non era quindi quella di realizzare una bella scrittura, ma di scrivere in linguaggio comprensibile alla maggior parte dei lettori, anche non di lingua francese. Insomma il ricordo del vecchio consiglio di Colette "via tutta questa letteratura" aveva attecchito in un terreno fertile.
Non a caso negli anni '60, andando a rileggere degli articoli che aveva scritto agli inzi degli anni '30, Simenon commentava "... all'inizio ebbi la sorpresa di constatare che il mio stile di allora era pieno di sfaccettature, molto più brillante di quello odierno e questo mi ha fatto piacere perché, durante gli anni, il mio principale sforzo è stato di semplificare, di condensare, di rendere il mio stile più neutro possibile, in modo di aderire più adeguatamente ai pensieri dei miei personaggi..."
E torniamo così alla prima affermazione di Simenon " lo stile è il ritmo del personaggio". E, in effetti, aveva più volte dichiarato che solo uno stile neutro poteva consentirgli di entrare meglio nella mente del proprio personaggio ed esprimersi come lui e pensare come lui pensava.
E l'affermazione di Gide, Simenon la spiegava con la simbiosi che ci doveva essere tra lo stile in cui scriveva il romanziere e l'uomo che era in lui. Simenon aveva asciugato il suo linguaggio, ridotto la sua terminologia, economizzato gli aggettivi, gli avverbi. Eppure questa scrittura, accreditata di non più di duemila vocaboli, riusciva a rendere perfettamente stati d'animo, atmosfere, i pensieri e e le angosce più profondi... Questo, a nostro avviso, è il suo stile.

lunedì 17 maggio 2021

SIMENON SIMENON "SOUVENIR" - LA PRIMA INCHIESTA DI MAIGRET, MA...L'ULTIMA?


Quando Simeon presentò alla Boule Blanche nel febbraio de 1931 la serie dei Maigret, lo fece con due titoli scritti in precedenza, M. Gallet, décédé et Le pendu de Saint-Pholien (entrambe compilati nell'estate del 1930 a Morsang). In realtà il primo ad essere stato scritto era stato Pietr-Le-Letton, la cui stesura era stata completata a Delfzijl nel settembre del '29. Ma qui stiamo paralndo della compilazione letteraria delle inchieste del commissario. Infatti Simenon non rispetta una cronologia biografica precisa. Infatti nella prima inchiesta il nostro Maigret è già commissario ben installato a Quai des Orfèvres e nel pieno delle sue prerogative, titolare delle indagini, lavora con i suoi sottoposti. Non c'è notizia della sua carriera in polizia, fin da quando entrò come gendarme e faceva la ronda in bicicletta.
E quando nel 1933 Simenon pensò di aver chiuso con i primi diciannove romanzi scritti per Fayard, concluse la serie con un semplice Maigret, mandando il suo poliziotto in pensione a Meung-sur-Loire a fare il giardiniere.
La prima inchiesta di Maigret invece è esattamente il titolo di un libro scritto nel '48 che narra appunto un caso in cui Maigret non è ancora commissario, ma solo segretario del commissario del quartiere di Saint-Georges. Però è la prima inchiesta che conduce, e con successo, al punto che una nota di merito ne favorirà il trasferimento dal commissariato di quartiere all'ambìto Quai des Orfèvres. Certo con la cronologia non ci siamo, ma Simenon come altri giallisti (vedi Arthur Conan Doyle con Sherlock Holmes) cercano, dopo un po', di scrollarsi di dosso quel personaggio che riscuote talmente tanto successo da indentificare il proprio autore con l'eroe creato.
In effetti da Holmes, a Maigret, ma anche ad altri (pensiamo per esempio al Nero Wolfe di Rex Stout), invece poi seguono ineluttabilmente il proprio creatore fino alla sua scomparsa. Per Simenon fu decisamente diverso però. I suoi romans-durs riveleranno alla fine le sue capacità letterarie, convincendo anche i più scettici ed equagliando, anche in quantità, i Maigret.
L'ultima inchiesta di Maigret era sembrata quindi quella del '33, quando appunto la serie pareva conclusa. E invece l'ultima inchiesta (da un punto di vista di cronologia letteraria) fu Maigret et monsieur Charles, scritta nel '72, che per ironia della sorte, Simenon non immaginava certo fosse l'ultima ed infatti non è, come era stata la precedente, la conclusione di un ciclo. Simenon non sapeva che il suo état de romans sarebbe sparito da lì a qualche mese impedendogli di scrivere il roman-dur Victor

domenica 16 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.13 - M.ME MAIGRET, LA REGINA - M.ME MAIGRET, LA REINE

Louise, la regina di boulevard Lenoir

Mme Maigret au premier plan

Maigret-Léonard: questo matrimonio non s’ha da fare

Madame Maigret est a l’ecran

Louise la vocazione della 
moglie-mamma

sabato 15 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.13 - I MILLE VOLTI DI M.ME LOUISE - LES MILLE VISAGES DE M.ME LOUISE


Come poteva tratteggiare Simenon un personaggio che sulla vita privata, e non solo, affiancasse il suo commissario?La via più semplice era quella di una moglie, ma rischiava di patire troppo l’ombra che gli poteva fare Maigret. E invece Mme Maigret rimane solo apparentemente nell’angolo...


Comment Simenon pouvait-il dessiner un personnage qui accompagnerait le commissaire dans sa vie privée, et au-delà ? Le moyen le plus simple était de le doter d’une épouse, avec le risque que celle-ci pâtisse de l’ombre que pourrait lui faire Maigret. Ce n’est qu’en apparence que Mme Maigret reste dans un coin obscur...

venerdì 14 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.13 - M.ME LOUISE, L'ALTRA METÁ DEL COMMISSARIO - M.ME LOUISE, L'AUTRE MOITIÉ DU COMMISSAIRE


Un appuntamento speciale, davvero speciale. Prima di tutto perché è dedicato a Mme Maigret, che è il personaggio più importante della serie del commissario. E in secondo luogo perché questa settimana, in via del tutto eccezionale, il nostro SIMENON SIMENON WEEKEND ha dieci pagine invece che otto. Non è un modifica permanente, ma un utile incremento in casi come questo, in cui l'argomento lo merita particolarmente


Un événement spécial, très spécial. Tout d'abord parce qu'il est dédié à Mme Maigret, qui est le personnage le plus important de la saga du commissaire. Et puis parce que cette semaine, lors d'une occasion totalement exceptionnelle, notre SIMENON SIMENON WEEKEND compte dix pages au lieu de huit. Ce n'est pas un changement permanent, mais une augmentation utile dans des cas comme celui-ci, où le sujet le mérite particulièrement

giovedì 13 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND - IL NUMERO DI DOMANI ALLA SCOPERTA DI UNA METÁ DI MAIGRET


Sicuro, gli ispettori sono un complemento importante per la figura del commissario. Anche il suo antagonista, il giudice Comeliau, serve a far emergere certe insofferenze e idionsincrasie di Maigret.
Il dottor Pardon è un altro personaggio che ci rivela un aspetto non così scontato del carattere del personaggio simenoniano. Ma su tutti c'è uno che lo completa, lo conosce meglio di tutti, lo capisce all'istante e.... E domani sul numero 13 di "Simenon Simenon Weekend", potrete non diciamo scoprirlo (perché avrete già capito benissimo di chi si tratta), ma approfondirne i vari aspetti, apprenderne curiosità e entrarne nelle pieghe meno conosciute. A domani


Certes, les inspecteurs sont un complément important pour la figure du commissaire. De même son antagoniste, le juge Coméliau, sert à faire émerger certaines impatiences et idiosyncrasies de Maigret.
Le Dr Pardon est un autre personnage qui nous révèle un aspect pas si évident du personnage simenonien. Mais par dessus tout il y a un personnage qui le complète, le connaît mieux que tous, le comprend instantanément et... Demain, dans le numéro 13 de Simenon Simenon Weekend, vous pourrez, ne disons pas le découvrir (car vous avez déjà très bien compris de qui il s'agit), mais en approfondir les divers aspects, apprendre quelques curiosités et entrer dans les replis les moins connus du personnage. A demain

SIMENON SIMENON "SOUVENIR" - MA C'E' DAVVERO UN "DOTTOR MAIGRET" ?

Il 5 giugno del 1968 Simenon partecipa ad un incontro divenuto famoso: si sottopone ad una specie di seduta psicoanalitica da parte di cinque medici, tra cui dei psicanalisti, i quali avevano intenzione di sondare le regioni più profonde dell'animo creativo dello scrittore e di analizzare molti sui comportamenti connessi appunto alla sua attività di romanziere. Di questo incontro Simenon-Simenon si è ovviamente già occupato (vedi ad esempio il post
Simenon e Maigret in mano agli psichiatri).
Ma questa volta quello che ci interessa è ciò che in questa inconsueta sede Simenon dice sulla sua creatura.La discussione verteva sul romanzo Anneaux de Bicêtre in cui secondo gli specialisti di Médicine et Hygiène (una rivista medica svizzera che in quei giorni voleva festeggiare con questa "intervista" i suoi 25 anni di uscita), il romanziere descrive splendidamente il rapporto tra medico e paziente e sottolinea l'importanza dell'intesa morale anche per la guarigione da una malattia organica. Nel corso della sua risposta Simenon ricorda cha già da adolescente si chiedeva: ...perché non esiste un dottore che sia allo stesso tempo medico del corpo e medico della mente? Insomma un medico che conosca l'individuo, la sua età, il suo fisico, le sue possibilità e che possa consigliarlo se deve indirizzarsi in un verso piuttosto che in un altro? Insomma già prefiguravo una sorta di medicina psicosomatica... ed è con questo spirito che ho creato il personaggio di Maigret. Perché è quello che fà Maigret, e perciò è stato necessario che Maigret abbia fatto due o tre anni di medicina (all'università). Bisognava che albergasse in lui anche un po' di sensibilità medica. E Maigret per me è un accomodatore di destini. E' l'equivalente di quelli che passano per la strada e aggiustano sedie e suppellettili...".
E poi si arriva alla questione del "comprendere e non giudicare"."...e' per questo che non volevo che avesse una parte di medico e una di confessore. Perché credo che sia il medico stesso a dover essere nel medesimo tempo sia medico che confessore...".

lunedì 10 maggio 2021

SIMENON SIMENON "REPORT" - LA VILLE NATALE DE L'ÉCRIVAIN GEORGES SIMENON VA-T-ELLE ENFIN LUI CONSACRER UN ESPACE MUSÉAL?


Today in Liège - 04/05/2021 - rédaction - Cela fait plus de 30 ans que le plus célèbre écrivain liégeois est décédé. Liège, sa ville natale ne dispose d’aucun espace qui soit dédié à celui qui est encore aujourd’hui l’un des auteurs de langue française les plus traduit au monde (en 55 langues). Quelques tentatives, qui ne tenaient pas la route, ont échouè [...]. Depuis plus de 20 ans est évoquée l’idée de la création d’un musée qui lui serait dédicacé à Liège, relève aujourd’hui le conseiller communal (MR) Fabrice Drèze. En 1976, l’Université de Liège créait son Centre d’études « Georges Simenon », auquel le romancier a donné de son vivant ses archives littéraires et son bureau. En 2013, pour conserver et augmenter cette collection de référence relative à l’œuvre et à la vie de Georges Simenon, John Simenon a donné le solde des archives de l’écrivain à la Fondation Roi Baudouin, qui a créé un Fonds en son sein qui se porte garant d’en assurer la pérennennité...
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domenica 9 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.12 - L'APPUNTAMENTO DI QUESTA SETTIMANA - LE RENDEZ-VOUS DE CETTE SEMAINE


Basta un nonnulla per ritrovarsi dalla parte sbagliata della società e correre incontro ad un destino ineluttabile. Questo é “il passaggio della linea” dove si varca quel confine che raramente fa la fortuna di certe persone ma che di solito le spinge nell’ambito dei reietti, rifiutati di quell’ambiente cui facevano parte da tempo e destinati ad una misera vita . E il destino la fa da padrone.

Franchir la ligne, passer d’une sphère sociale à une autre ; quelles en sont les conséquences pour les protagonistes ? Simenon analyse ce sujet dans plusieurs de ses romans durs.

Avec Maigret, Simenon crée un personnage qui lui permet de décrire un grand nombre de milieux, peignant, dans la saga du commissaire, un vaste tableau de la société.

Anche Simenon passò più volte la linea. Fino ai settant’anni fu un crescendo di successi, notorietà, ricchezza. Ma arrivò anche per lui il momento in cui non si sentiva più a suo agio tanto da trasferirsi dalla hollywoodiana villa di Épalinges ad un appartamentino di un caseggiato popolare. E la sua vita diventò come quella di chiunque altro

sabato 8 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND N.13 -L IL PASSAGGIO DELLA LINEA - LE PASSAGE DE LA LIGNE


Il passaggio della linea può significare il superamento dei limiti, quando un uomo si trova fuori dalla comunità dei suoi simili, perchè ha commesso un omicidio. Ma questo si riferisce anche alla salita della scala sociale, quando si lascia la propria condizione d’origine per accedere ad altre sfere. E Simenon ha sperimentato lui stesso questo passaggio

Le passage de la ligne peut signifier le franchissement des limites, lorsqu’un homme se retrouve en-dehors de la communauté de ses semblables, parce qu’il a commis un meurtre. Mais cela fait aussi référence à la montée dans l’échelle sociale, lorsqu’on quitte sa condition d’origine pour accéder à d’autres sphères. Et Simenon a expérimenté lui-même ce passage

giovedì 6 maggio 2021

SIMENON SIMENON WEEKEND - DOMANI PASSERETE LA LINEA.... DEMAIN VOUS PASSEREZ LA LIGNE...


Domani, come al solito, sarà on line il nuovo numero di 
SIMENON SIMENON WEEKEND, il n. 12,
e tratterà di uno dei tempi principali della letteratura simenoniana, che sarà approfondito sia da un punto di vista di quanto è successo nella sua vita, che da quello che ha scritto nei suoi romanzi. Un altro appuntamento monografico che riempirà il weekend dei nostri lettori più appassionati, che avranno la possibilità di riflettere e analizzare una delle tematiche centrali della narrativa di Georges Simenon.


Demain, comme d'habitude, le nouveau numéro de SIMENON SIMENON WEEKEND sera en ligne. Le numéro 12 traitera de l'un des thèmes principaux de la littérature simenonienne, qui sera approfondi tant du point de vue de ce qui est arrivé dans la vie du romancier, que de ce qu'il a écrit dans ses romans. Un nouveau rendez-vous monothématique qui occupera le week-end de nos lecteurs les plus passionnés, qui auront la possibilité de réfléchir et d'analyser une des thématiques centrales de l’œuvre de Georges Simenon.


SIMENON SIMENON - E SE 95 ANNI FA' FOSSE USCITO IL "JOSEPHINE BAKER MAGAZINE"?

La storia é nota. alla fine di aprile di 95 anni fa' sarebbe dovuto uscire il primo numero di una rivista esclusivamente dedicata a Josephine Baker, la star che dal suo debutto con la Revue Nègre nell'ottobre del 1925 fece impazzire Parigi e tutti i parigini. Simenon arrivato in città da nemmeno tre anni, e all'inizio della sua carriera, era un frequentatore (forse nemmeno tanto assiduo) dei cabaret e dei teatri e gli capitò di assistere ad un spettacolo della Baker.
Colpo di fulmine e soprattutto scelta della star molto particolare, visto che le ronzavano intorno decine di uomini d'affari, nobili facoltosi, politici... e invece la sua scelta cadde su un giovane scrittore in erba che nessuno conosceva perché pubblicava i suoi libri sotto pseudonimo. Fu una relazione che, soprattutto per la fama raggiunta all'epoca dalla Baker, non era facile mantenere segreta e che suscita più di un'interrogativo sulla moglie dello scrittore. Come Tigy poteva non sapere? Anche perché la storia andò avanti per un paio d'anni circa e vedeva un Simenon assai coinvolto. La moglie ignorava o faceva finta di non sapere (come d'altronde sarebbe successo anni dopo, quando fece finta di scoprire la relazione di Georges con la loro femme de chambre, Boule, cosa che invece conosceva da tempo e che tirò fuori in quel momento perché allora era suo interesse). Non sappiamo, ma questa potrebbe essere un'ipotesi plausibile che spiegherebbe il comportamento di Tigy.
Il ciclone Baker, sconvolse il giovane scrittore sessualmente, sentimentalmente e lo vide indaffarato anche nel seguire gli affari dell'amante e talmente infatuato da progettare una pubblicazione tutta dedicata a Josephine! Ma nomi di collaboratori che a vario titolo avevano dato la loro disponibilità al progetto, caddero ad uno ad uno e Simenon si ritrovò a svolgere le funzioni di editore, direttore, redattore... l'unico che lo seguì in questa pazzia fu il suo amico illustratore Paul Colin che preparò il layout del giornale, studiò la grafica della testata Josephine Baker Magazine e alcuni annunci pubblicitari
L'abbiamo chiamata pazzia perché non sappiamo cosa di preciso Simenon potesse avere in testa, in termini editoriali, oltre quel numero zero, come non si sa che cosa ne pensasse la diretta interessata. Lui forse, sconvolto dalla passione creola, non aveva le idee molto a fuoco. Per Josephine, abituata alle stravaganze più eccentriche che pullulavano intorno a lei, l'idea di un giornale con il suo nome le sembrava forse una semplice conseguenza del suo successo.
Insomma da parte di Simenon e Colin il lavoro ferveva nella preparazione del numero zero. Ma tutto questo avveniva nella fase finale della relazione, causa: il raffreddamento della passione da parte di Simenon, un po' per il soprannome di "segretario della Baker" con cui iniziavano ad indicarlo e un po' per le voci che iniziavano a girare"... Simenon è diventato il cavalier servente della Baker...". Lo scrittore stesso iniziò a temere che se quella storia fosse andata avanti ancora un po', lui, ancora non certo famoso, rischiava di diventare Mr. Baker.
Ma se invece il numero zero fosse stato completato? Nella improbabile ipotesi che avesse trovato un editore e una serie di collaboratori, l'allora sconosciuto nome di Simenon, sarebbe stato comunque un'appendice di quello della Baker che allora era al massimo della celebrità e della fama. 
Una volta uscito, quanto sarebbe durato il giornale?... probabilmente tanto quanto il successo della soubrette, tanto quanto sarebbe iniziato il tramonto della Baker, per l'età, per l'arrivo sulla scena parigina di nuove star, per abitudine...? E chi mai avrebbe continuato a comprarlo? A quel punto la moglie di Georges avrebbe scoperto (o fatto finta di scoprire) la tresca e magari lo avrebbe lasciato? E la reputazione che Simenon si stava faticosamente ritagliando tra le testate e le riviste popolari si sarebbe prosciugata? E il famoso "programma Simenon" come apprendistato a tappe per arrivare dalla letteratura che chiamava alimentare ai romans durs,  rischiava di arenarsi?


Queste domande dovevano girare vorticosamente nella testa di Georges e forse tutti quegli interrogativi rimettevano in moto un po' di senso pratico (e critico) che faceva percepire più nitidamente la sua relazione con la Baker, con tutto quello che le girava intorno e le possibili conseguenze... Come la smodata passione per la star aveva fatto divampare il sacro fuoco della rivista, così il ritorno con i piedi a terra e la sua determinazione nel diventare un romanziere, ne decretò la fine con la rinuncia al progetto. E questo fu un segnale, dal momento che da lì iniziò il tramonto della relazione tra Josephine e Georges. Seppellito il Josephine Baker Magazine, la star continuò a mietere successi, anche senza giornale. Simenon lasciò Parigi, ma si rituffò totalmente nella scrittura. E Tigy, ignara o consapevole del tutto, conservò il marito.

mercoledì 5 maggio 2021

SIMENON SIMENON "SOUVENIR" - DESTINO, LEGGE E GIUSTIZIA

"...Credo che non esistano dei colpevoli. L'uomo è un essere talamente poco attrezzato per affrontare la vita che parlare di una sua colpa è quasi farne un superuomo. Come può essere colpevole? Io ce l'ho molto di più con con capo di stato che sacrifica tutto per la sua piccola gloria, più di quanto non ce l'abbia con un clochard sotto un ponte che, alla prima occasione, ruba un portafoglio... mio Dio, è assolutamente naturale... come non ce l'ho con un malvivente di Marsiglia... o con i córsi arrivati a Parigi. Tutta questa gente non può scegliere, conduce la vita che inevitabilmente la Società ha imposto loro fin dalla nascita..."Chi parla è Simenon. Chi stuzzica questo suo nervo scoperto è Francis Lacassin in una delle sue numerose interviste allo scrittore.Come abbiamo avuto occasione di ripetere più volte, Simenon non si faceva scappare occasione per ribadire la sua convinzione che la vita di certi uomini fosse quasi predestinata. E qui si parla di clochard, diseredati, dei reietti della società. Ma questa sua convinzione tocca anche individui più fortunati e ben più su nella scala sociale. Ad esempio parlando dei Maigret e più in generale della macchina della giustizia, lo scrittore ricorda ".... i suoi (di Maigret) scontri con certi giudici istruttori, mondani e venerabili che a quel tempo erano reclutati nella classe borghese, e che iniziavano il loro lavoro senza conoscere nulla degli uomini, facendo leva unicamente sui precetti borghesi che erano stati loro inculcati. E allora, che tipo di giustizia volete che tutto questo produca?...". E qui Simenon, oltre a ribadire che anche personaggi come i giudici procedono su dei binari predeterminati, introduce un'altro concetto: si può esercitare la giustizia senza conoscere a fondo gli uomini, il loro retroterra, le motivazioni dei loro comportamenti e, come conseguenza di quanto detto prima, a quel punto è giustizia incolpare e condannare un uomo che non aveva, secondo lo scrittore, altra scelta?Ma qui entriamo in una problematica su cui la filosofia, la sociologia, la psicologia e la letteratura si interrogano da secoli: l'uomo è un essere predestinato o ha il potere sovvertire i condizionamenti cui, da quando, nasce viene sottoposto? Sull'argomento sono stati scritti un numero sterminato di libri, sono state formulate talmente tante teorie da nomi di tale livello, che non saremo certo noi, in queste poche righe ad aggiungere nemmeno qualche parola in merito.Approfondiamo invece quello che Simenon pensava in proposito, che poi è racchiuso, se vogliamo banalizzare, in quel soprannome affibbiato al commissario Maigret, "l'accomodatore di destini".
E in merito ai cosiddetti delinquenti sottolinea "per loro la delinquenza è assolutamente naturale, vi sono nati e cresciuti.... quando all'età di nove o undici anni, sulla strada, già ricevono delle coltellate, cosa pretendete che diventino? La delinquenza è del tutto naturale...".Ma la critica di Simenon, dopo aver colpito i giudici, si estende dalla responsabilità del criminale alla punizione che poi la società organizza per quesi individui. E si scaglia contro metodi che ritiene ripugnanti. "...Oggi si fanno delle campagne contro gli animali in gabbia. E gli uomini in gabbia, allora? Perché noi, ancora oggi, mettiamo degli uomini in stanze non più grandi di una gabbia di un leone, a volte anche più piccola, e anche quella con delle sbarre. L'idea che si possa riservare un tale trattamento ad un essere umano mi rivolta, mi fa ribollire il sangue...".
Così Simenon alla fine degli anni sessanta.

martedì 4 maggio 2021

SIMENON SIMENON "SOUVENIR" - MAIGRET E IL CASO DEL PORTO DELLE NEBBIE

La questione è nota da tempo, ma la riproponiamo perché forse non proprio tutti la conoscono. Si tratta del romanzo Il porto delle nebbie, titolo italiano.
Il primo tradotto con tale titolo in Italia è di Pierre Mac Orlan, uno scrittore francese, al suo tempo abbastanza famoso, che nel 1927 scrisse Le quai des brumes, per Gallimard (editore francese per cui notoriamente scrisse anche Simenon). Cinque anni dopo, sempre in Francia, uscì per Fayard Le port de brumes, nelle inchieste del commissario Maigret, dato che nei primi diciannove titoli di Fayard, della prima serie, il nome Maigret non compare mai nel titolo) .
Mondadori prima e Adelphi poi lo pubblicarono nella serie delle inchieste del commissario con lo stesso titolo appunto di Maigret e il porto delle nebbie. (anche se in francese tra "port" e "quai" una certa differenza c'è). Coincidenza vuole che in Italia Adelphi, oltre che di Simenon, sia anche l'editore di Mac Orlan e abbia quindi pubblicato (ora in seconda edizione) il succitato romanzo appunto con il titolo Il porto delle nebbie.
A confondere ulteriormente le acque ci sono versioni cinematografiche per entrambe i romanzi. Ma anche qui le storie si intrecciano. Il film tratto dall'opera, di Mac Orlan è diretto nel 1938 da Macel Carnè, interpretato da Jean Gabin, sceneggiato da Jacques Prévert: i primi due simenoniani di lusso nel mondo cinematografico francese. Il regista infatti dirigerà in seguito due film tratti da importanti romanzi di Simenon (La Marie du port - 1950 , proprio con Jean Gabin protagonista, e Trois Chambres à Manhattan - 1965). L'attore invece interpretò poi ben dieci pellicole tratte dai romanzi di Simenon (La Marie du port 1950 - La verité sur Bébé Donge 1952 - Le sang à la tete 1956 - Maigret tend un piège 1958 - En cas de malheur 1958 - Maigret et l'affaire Saint-Fiacre 1959 - Le Baron de l'écluse 1960 - Le Président 1961 - Maigret voit rouge 1963 - Le chat 1971).
Invece c'è un film tratto dalla versione inglese dell'inchiesta di Maigret L'homme de Londres, scritto nel 1933, prodotto in Gran Bretagna nel 1947 (dalla Welwyn Film Studios), diretto da Lance Comfort, dal titolo Temptation Harbour (in francese Le port de la tentation). Il film, al contrario di quello di Carnè non fu distribuito in Italia.
Bene. Ora che avete le chiavi giuste andatevi a leggere i due libri e a gustarvi almeno il film di Marcel Carnè (quello di Comfort non crediamo sia reperibile), in un'abbuffata di porti e di nebbie. Tipici simenoniani.

lunedì 3 maggio 2021

SIMENON SIMENON - 120° ANNIVERSARIO DELLA NASCITA DI GINO CERVI

3 maggio 1901, nasce a Bologna, Luigi figlio di un famoso critico teatrale, Antonio Cervi, e animatore della scena culturale del tempo. Luigi (diventato Luigino e poi Gino) dunque ha vissuto, fin dai primi anni, un'atmosfera molto particolare in casa, con letterati, intellettuali e discussioni infinite anche molto accese, tanto che una volta il padre dovette intervenire per rappacificare Carducci con D'Annunzio la cui disputa stava prendendo brutte pieghe.
Gino seguirà, fin dalle scuole elementari, il padre nelle sale teatrali, conoscendo di persona attori e registi, ma anche figure della cultura come Pascoli e Testoni. E, inevitabile conseguenza, quando arrivò al liceo, iniziò a frequentare le filodrammatiche. Diplomato, dopo la morte del padre, la sua carriera teatrale decollò. Nel '25 recita nei "Sei personaggi..." sotto la direzione di Pirandello e continua le sue performances a teatro fino al '35, quando debuttò al cinema con due film: Amore di Bragaglia e Aldebaran di Blasetti. Da allora arrivarono successi sia dalle tavole del palcoscenico che dal grande schermo, collaborando con registi come Zavattini, Camerini, Fellini (allora soggettista e sceneggiatore). Nel dopoguerra vinse il Nastro d'Argento e la Coppa Volpi come miglior attore al Festival del Cinema di Venezia nel 1945 con il film Monsù Travet di Mario Soldati.
Il grandissimo successo, nonostante i trionfi e la fama, arrivò nel '52, come al solito, con un'opera popolare, produzione italo-francese diretta da Julien Duvivier, Don Camillo e l'onorevole Peppone, a fianco di Fernandel, film che furoreggiò in Italia e in Francia. La storia (poi divenuta una serie di cinque film), tratta dai romanzi di Giovannino Guareschi, fotografano le vicende di un paesino della bassa emiliana, Brescello, dove un parroco zelante e coriaceo sostenitore della Democrazia Cristiana (Fernandel) e un sindaco convinto comunista del PCI (Cervi), si fronteggiano in un susseguirsi di vicende tragicomiche che rappresentvano bonariamente lo scontro di due ideologie che si verificava realmente in Italia.
Ma adesso facciamo un bel balzo, perché se dovessimo parlare di tutte le tappe importanti della carriera di Cervi, avremmo bisogno di almeno tre/quattro post.
E' Gino Landi, regista televisivo, a proporgli all'inizio del 1964 d'interpretare per conto della Rai il commissario Maigret. Cervi accetta e da professionista inizia a prepararsi. Si legge tutte le inchieste del commissario simenoniano, fa un trasferta a Parigi, che per altro già conosceva bene, durante la quale nella quale andò a trovare anche l'ex-commissario Massu (quello cui Simenon s'ispirò per Maigret), e così in primavera è pronto a girare per tutta l'estate i primi quattro sceneggiati. Si ritrova a recitare con l'attrice Andreina Pagnani nel ruolo di Mme Maigret, un'attrice che aveva affiancato al teatro fin dal 1939 in numerose rappresentazioni. Il 27 dicembre debutta la prima puntata (Un'ombra su Maigret). Il grandissimo successo lascia sorpresi un po' tutti, dal regista, all'interprete, agli sceneggiatori tra cui spicca Diego Fabbri e ad Andrea Camilleri, allora delegato di produzione della Rai. 
Mai tanto successo per Cervi. Servizi televisivi, copertine di giornali, la pubblicità che lo reclama, le interviste, addirittura le copertine dei libri di Mondadori adottarono la sua faccia per raffigurare il commissario. E' un evento eccezionale, anche per gli ascolti che per quel debutto arrivano a oltre tredici milioni di telespettatori. E così sarà anche per la seconda serie nel '66 con quasi quattordici milioni di spettatori, come per la terza nel '68. Il quarto e ultimo ciclo nel '72 fece schizzare il numero di telespettatori a diciotto milioni e mezzo.
Insomma per la tv di quegli anni fu un fenomeno mediatico come non ce n'erano mai stati. I cinematografi mettevano in sala degli apparecchi tv, altrimenti gli spettatori sarebbero rimasti a casa per vedere il Maigret di Cervi. In quegli anni, dicono gli esperti del settore, si vendettero pipe e tabacchi come mai era successo (nemmeno poi con il Presidente Pertini o l'allenatore della nazionale di calcio Bearzot). Quindici episodi (alcuni in più puntate) in otto anni, scolpirono l'immagine del Maigret-Cervi nell'immaginario collettivo degli italiani, la generazione del boom economico, ma l'imprinting fu così forte che questo fenomeno influenzò anche qualche generazione successiva.
Il Messaggero di Roma pubblicò un pezzo di Angelo Gangarossa che diceva che"... Cervi si era calato in Maigret con tutte le scarpe e i calzini..." L'attore mandò un biglietto di ringraziamento al giornalista in cui scriveva "... ha ragione, il fatto è che nella mia lunga carriera non mi sono innamorato mai di un personaggio, come di questo. Io a Maigret voglio un bene dell'anima. Mi piace tutto di lui, anche quello che mangia e quello che beve. Forse Maigret é un oriundo emiliano...".
Purtroppo Gino Cervi morì il 3 gennaio a 73 anni, proprio alla vigilia di girare un nuovo sceneggiato per la tv, sempre con la regia di Mario Landi... fosse vissuto più a lungo avremmo avuto una quinta serie delle inchieste del commissario Maigret?