giovedì 31 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. THE RHYTHM OF STYLE

About the novelist’s way of writing


SIMENON SIMENON. IL RITMO DELLO STILE
Sul modo di scrivere del romanziere
SIMENON SIMENON. LE RYTHME DU STYLE
A propos de la façon d’écrire du romancier





“Style is rhythm, the character’s rhythm...”, “style is first of all movement”. These are two assertions made by Simenon, the first in a 1955 interview, the second in Quand j’étais vieux. It has often been spoken of Simenon’s ability in creating atmospheres and outlining characters with a few strokes. Much has been said about the novelist’s style and in this post we’ll try to take a few steps forward in understanding how the concept of style, which is the distinguishing feature of a writer, is also valid for Simenon.
In his writing, style has nothing to do with refinement of terms or with a beautiful construction of the sentence. His prose, bare and essential, makes use of those mots-matière which, as the novelist explained, “have the same meaning in at least twenty-five cities of a dozen different nations ...” The “mots-matière” are simple, concrete, univocal, and understandable by everyone. They give poetry to his prose. In Le Romancier (1945), Simenon said that the “mots-matière” are “words that have the weight of matter, that have three dimensions… a piece of paper, a glimpse of the sky, any object, often the most elementary in our life, take thus a mysterious importance….” And he explained that an apple painted by a true painter, like Cézanne, had a weight and that he tried with his words to achieve the same result.
Thus Simenon’s main concern was not in making a beautiful writing, but in writing in a language understandable by the most part of the readers. In the 60’s, when rereading the articles he had written in the beginning of the 30’s, Simenon commented: “I was surprised to note that my style of that time was full of facets, much more brilliant that my style of today, and I’m pleased with that because during all these years my main effort has been to simplify, to condense, to make my style the most neutral possible, so that to adhere more adequately to the thoughts of my characters...”
In an interview published in the 60’s in the newspaper Le Monde about his novel The Little Saint, Simenon told that “in fact I’m not a writer. If I were one, I would have built sentences and I would not have managed to describe the life of this man who aspired to put colours on canvas, on paper, on anything. […] He wanted pure colours. I also try to make sentences as simple as possible with the simplest words. I write with “mots-matière”, the word “wind”, the word “warm”, the word “cold”. The “mots-matière” are the equivalent of pure colours. […] I’m searching for a more simple and natural truth.”
Of course over time his prose changed with experience, in relation with age and with various states of mind typical to the considered period. For example the style used in his 30’s writings is richer with adjectives, and then Simenon always tried to dry up his style, to cut down, to be more essential. In a 1963 interview, Simenon explained: “I’m searching for a style not only neutral, but also adapted to the conceptions of my characters at the time. Style has to follow them in every moment and to be modified when my protagonists’ thoughts are changing.”
Thus we can go back to Simenon’s first statement: “style is the character’s rhythm”. In fact, he often claimed that only a neutral style could afford him to better enter his character’s mind, to express and think like him. Simenon had dried up his language, reduced his terminology and economized adjectives, adverbs. And nevertheless this writing, accredited for having no more than two thousand words, succeeded in perfectly describing the most profound moods, atmospheres, thoughts and anxieties… This is, in our opinion, what his style is.


by Simenon-Simenon

mercoledì 30 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. 30 ANS APRÈS… - 30 ANNI DOPO… - 30 YEARS LATER…



Aucun simenonien ne peut dorénavant l’ignorer: cette année, nous commémorons les 30 ans de la disparition du romancier. Notre blog lui rend hommage, à sa façon, en proposant cette rubrique à quinzaine.


Nessun simenoniano potrà d’ora in poi ignorarlo: quest’anno ricordiamo i 30 anni dalla scomparsa del romanziere. Il nostro blog gli renderà omaggio, a modo suo, proponendo questa rubrica ogni quindici giorni.


No Simenonian can ignore it now: this year, we commemorate the 30th anniversary of the disappearance of the novelist. Our blog pays tribute, in its own way, by offering this fortnight column.



7) le 30ème roman de Simenon

Les Suicidés est le trentième roman que Simenon a écrit sous patronyme. L’intrigue raconte, comme l’écrivent Michel Lemoine et Maurice Piron dans L’Univers de Simenon, une « tragédie du couple incapable de conjurer un destin que l’immaturité du héros emprisonne dans une fatalité sans issue. » C’est le deuxième roman de Simenon publié par Gallimard. A noter que dans ce roman apparaît brièvement l’inspecteur Lucas
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7) il 30esimo romanzo di Simenon

La Fuga è il trentesimo romanzo che Simenon ha scritto con il suo nome. La trama racconta, come scrivono Michel Lemoine e Maurice Piron ne L’Univers de Simenon «la tragedia di una coppia incapace di evitare un destino che l’immaturità del protagonista imprigiona in una fatalità senza uscita». E’ il secondo romanzo che Simenon pubblica per Gallimard. Da notare come in questo romanzo appaia brevemente l’ispettore Lucas.


7) Simenon’s 30th novel

Les Suicidés (One Way Out) is the thirtieth novel written by Simenon under patronymic. The plot tells, as Michel Lemoine and Maurice Piron wrote in their book L’Univers de Simenon, a “tragedy of a couple unable to conjure a destiny that the hero’s immaturity imprisons in a deadly fatality”. It is the second novel by Simenon that Gallimard published. We can note that inspector Lucas appears briefly in this novel.


martedì 29 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. PETITES CROIX SUR UN CALENDRIER

A propos de la durée d’écriture des romans

SIMENON SIMENON. PICCOLA CROCE SU UN CALENDARIO
Sulla durata di scrittura dei romanzi
SIMENON SIMENON. LITTLE CROSSES ON A CALENDAR
About the writing time of the novels





Les enveloppes jaunes, les calendriers de rédaction, le rituel d’écriture… Autant de sujets que nous avons abordés plus d’une fois sur ce blog. Ce qui n’empêche pas d’y revenir de temps en temps, pour apporter quelques compléments d’information.
Simenon s’est expliqué souvent sur sa manière de travailler, en particulier sur les aspects « techniques » (déclic, mise en train, mise en transe, rituels préparatoires, rédaction concentrée sur quelques heures dans la journée, et sur une courte durée). Il en a parlé dans ses interviews, et aussi dans ses écrits autobiographiques. « À chaud » dans Quand j’étais vieux, puis a posteriori dans les Dictées et dans les Mémoires intimes.
Dans l’interview Simenon sur le gril qu’il donne en 1968 pour la revue Médecine et Hygiène, il explique qu’il doit concentrer la rédaction d’un roman sur un nombre limité de jours : « je peux rester ainsi en roman pendant quatre ou cinq jours, mais je ne peux le retenir plus de quinze jours. Ce travail doit être constant, et je ne peux sauter un jour dans sa rédaction car le fil est alors coupé. […] pendant l’écriture du livre, il s’agit que j’écrive aussi rapidement que possible en y pensant le moins possible, de façon à laisser travailler au maximum l’inconscient. » Cette explication « psychologique » s’est souvent doublée d’une explication « physiologique » : Simenon racontait que la tension dans laquelle il écrivait son roman avait des répercussions physiques : il perdait du poids et terminait la rédaction dans un état d’épuisement. C’est pourquoi, disait-il, plus il avançait en âge, plus il avait de la difficulté à soutenir et supporter cette tension. Et donc il avait de plus en plus tendance à raccourcir le temps de la rédaction.
Dans ses Mémoires intimes, il ajoute encore une autre raison, liée cette fois plus directement à son mode d’écriture : « A mes débuts […] un roman me prenait douze jours, Maigret et non-Maigret. Comme je m’efforçais de condenser davantage, de débarrasser mon style de toute fioriture ou accessoire, je suis passé peu à peu de douze jours à onze, à dix, à neuf. Or, voilà que […] j’en arrivais au chiffre sept […], qui va devenir comme le moule définitif dans lequel seront coulés désormais mes romans. »
Cette réduction du nombre de jours d’écriture peut se vérifier, notamment grâce aux calendriers sur lesquels le romancier traçait des petites croix rouges et bleues pour chaque journée d’écriture puis de révision d’un roman. Simenon a fait don de beaucoup de son matériel d’écriture au Fonds Simenon : enveloppes jaunes, dossiers préparatoires, et une petite soixantaine des calendriers de rédaction. Les informations que je possède font état de calendriers dont les plus vieux datent du milieu des années 1950. On peut imaginer que c’est en Amérique que le romancier a pris cette habitude d’annoter ces calendriers édités par Pan American World Airways.
Avec l’aide de ces calendriers et d’autres documents, on peut constater qu’on passe progressivement, depuis le milieu des années 1945 jusqu’au début des années 1970, d’une durée de rédaction moyenne de 10-11 jours à une durée de 7 jours. Les romans Maigret prennent en général un peu moins de temps que les romans durs, les premiers ne dépassant jamais 10 jours, tandis que pour les seconds, on peut avoir une rédaction qui s’étend de 7 jours pour les plus courts jusqu’à 19 jours (La neige était sale) et 24 jours (Les Anneaux de Bicêtre) ; mais en général, les romans durs s’écrivent en une dizaine ou douzaine de jours, parfois un peu plus. Les romans Maigret oscillent toujours entre 7 et 10 jours, le nombre allant decrescendo au fil des années. Il faut encore noter que dès 1966, Simenon a écrit tous ses romans, Maigret et romans durs, en 7 jours. Ce qui renforce bien cette thèse que nous avons mise en avant plus d’une fois sur ce blog, à savoir que les romans Maigret et les romans durs se sont rapprochés de plus en plus au fil du temps, et qu’il y avait de moins en moins de différence dans leur approche thématique…


Murielle Wenger

lunedì 28 ottobre 2019

LES CLICHÉS À PROPOS DE MAIGRET: «C'EST MISOGYNE»

A force de décrire ses héroïnes comme «appétissantes», Simenon, notoire homme à femmes, semble faire de son commissaire un macho majeur. Pourtant, certains des plus grands personnages de la saga sont des femmes






Le Temps - 27/10/2019 - Nicolas Dufour - J'ai dû faire une pause dans mon exploration de Maigret, et maintenant, la reprise se fait crescendo, depuis le plaisant Maigret et le clochard. Après avoir raconté mon expérience d’immersion Maigret, discuté avec des amis et connaissances, je prends la mesure des clichés qui collent à la saga du commissaire à la pire. Prenons l’un d’eux: la misogynie. Univers masculin s’il en est, les romans policier de Georges Simenon, l’homme qui s’était vanté d’avoir «eu» 10 000 femmes (tout est dans le verbe) seraient foncièrement macho.
Il est vrai que l’auteur prête le flanc. Quand il décrit une femme que rencontre Maigret dont la robe laisse deviner «un corps appétissant», ça sent assez le bouc...>>>

domenica 27 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. 28 NUANCES DE MAIGRET - 28 SFUMATURE DI MAIGRET - 28 SHADES OF MAIGRET





15. Maigret à la retraite
« C’était une étrange impression, pour Maigret, d’être là et de n’avoir rien à faire. Il n’était pas encore habitué à n’être plus qu’un citoyen comme les autres. Il entendait une autre voix que la sienne poser les questions et il lui fallait un effort pour ne pas intervenir, approuver ou désapprouver. Parfois, une question lui brûlait les lèvres et c’était un véritable supplice de se taire. » (Tempête sur la Manche)


15. Maigret in pensione
« Era una strana impressione, per Maigret, essere là e non aver niente da fare. Non era ancora abituato a non essere altro che un cittadino come gli altri. Sentiva una altra voce al posto della sua porre le domande e doveva fare un sforzo per non intervenire, approvare o disapprovare. A volte una domanda gli bruciava le labbra ed era un autentico supplizio quello di tacere.» (Tempesta sulla Manica)


15. Maigret in retirement
“It was a strange impression, for Maigret, to be there and to have nothing to do. He still was not used to being a citizen like the others. He heard another voice than his asking questions and he needed an effort not to interfere, approve or disapprove. Sometimes a question was on the tip of his tongue and it was a true torture to keep quiet.” (Storm over the Channel)




sabato 26 ottobre 2019

SIMENON SIMENON "REPORT" - IL PRIMO MAIGRET COMPIE 90 ANNI: ECCO COME NACQUE IL COMMISSARIO DI SIMENON

Nel 1929 lo scrittore creava il celebre personaggio. "Di ossatura robusta" e con l'immancabile pipa: appare così nel primo romanzo, Pietr il Lettone

SkyTg24 - 25/10/2019 - Filippo Maria Battaglia - Ho consultato i librai: così non va. O meglio, si va incontro alla catastrofe, non avreste più di mille lettori, andremmo sicuramente a perdere soldi": con queste parole il primo editore di Georges Simenon, Arthème Fayard, commentò il romanzo d'esordio con protagonista il commissario Jules Maigret. Ma poi disse al suo autore: “Scrivetene uno al mese, ci proveremo lo stesso..."[...] "Maigret era enorme e di ossatura robusta": così Simenon presenta, nel secondo capitolo di "Pietr il Lettone", il suo commissario. "Non che somigliasse ai poliziotti resi popolari dalle caricature. Non aveva né baffi né scarpe a doppia suola. Portava abiti di lana fine e di buon taglio. Inoltre si radeva ogni mattina e aveva mani curate". "Pietr il Lettone" è uno dei cinque romanzi raccolti ora nel primo volume della nuova edizione Adelphi, intitolata semplicemente "Maigret". Molti anni dopo quel fortunato debutto, Simenon avrebbe raccontato che il personaggio del commissario Jules Maigret fu inventato di getto. Tuttavia alcuni critici, a cominciare da Francis Lacassin, sostengono che in realtà la nascita del personaggio sia stato il frutto di un lungo studio...>>>

venerdì 25 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. L'ANNO PROSSIMO CENTO ANNI DI ROMANZI

Infatti è nel 1920 che scrisse all'età di diciassette anni il primo romanzo "Au pont des arches"

SIMENON SIMENON. L'ANNEE PROCHAINE, CENT ANS DE ROMANS
C'est en effet en 1920 qu'il écrit, à l'âge de dix-sept ans, son premier roman, Au Pont des Arches
SIMENON SIMENON. NEXT YEAR, ONE HUNDRED YEARS OF NOVELS
It was indeed in 1920 that he wrote, at the age of seventeen, his first novel, Au Pont des Arches




Il prossimo anno sarà passato un secolo dalla prima opera scritta sotto forma di romanzo da Simenon.
Allora era un adolescente di diciassette anni che però già aveva assaggiato un po’ della vita. La perdita del padre, l’addio alla scuola, l’esperienza del lavoro precoce. Ma aveva anche patito la continua ostilità della madre. E poi quell'esperienza da giornalista a La Gazette de Liège era stata molto formativa e forse gli aveva chiarito quale fosse la sua ambizione che da lì a qualche anno l’avrebbe spinto a Parigi.
Insomma un ragazzo abbastanza precoce, ma con una sensibilità creativa che gli permise di scrive il suo primo romanzo.

“Au pont des Arches”, è quindi il primo titolo che magari pochi ricordano, ma anche all’epoca non costò poco al giovane Simenon. Nel senso che l’aveva proposto a vari editori che uno dopo l’altro l’avevano rifiutato. Poi trovò un certo Bénard che gli propose di stamparne 1500 copie, a patto che lui trovasse i primi 300 acquirenti. Quello probabilmente rappresentava la cifra che copriva le spese di stampa, allestimento e il suo guadagno. Le altre 1200 copie, forse secondo la sua esperienza non si sarebbero mai vendute.
Georges riuscì a trovare i trecento e così Bénard dovette tener fede alla sua parola e pubblicare questo romanzo breve che raccontava le semi-serie avventure di uno stralunato personaggio che combina guai improbabili e cerca di riparare con altrettanto improbabili rimedi. Ci si può anche vedere un intento satirico nei confronti delle abitudine e delle tradizioni di certa borghesia belga dei primi del secolo.
Oltre al significato biografico di prima opera data alle stampe, per altro con un primo pseudonimo, Georges Sim, rappresenta il primo passo in assoluto di un romanziere, che dopo la sua morte nell’89 e a cento anni da quella prima impresa narrativa, manifesta ancor oggi una vitalità letteraria, e non solo, che fa riflettere. In Italia, Francia, Inghilterra (solo per citare qualche paese europeo) la pubblicazione letteraria non ha soste e anzi nuove collane vengono messe in cantiere. E’ di neanche un paio d’anni fa’ la produzione di una nuova serie tv britannica su Maigret (non poi andata molto bene, ma non certo per colpa del soggetto). Adesso inizia la lavorazione di un film di produzione francese per la regia di Patrice Leconte, con un Depardieu nei panni di Maigret. E i piccoli segnali che si captano qua e la indicano che l’interesse non finirà qui.
E come dicevamo siamo ai primi cento anni.
E nei secondi?
24 ottobre 2119. I libri saranno ancora di carta o gli e-book saranno vincitori, oppure saranno obsoleti grazie alla diffusione degli…H.L.B. (Hologram Laser Book)…?
Andremo ancora al cinema o le pareti di casa si trasformeranno in schermi e il suono tridimensionale verrà su dal pavimento? E ancora tra tv e cinema non ci sarà più nessuna differenza?... almeno per quello che riguarda i device con cui fruirne?
Insomma cambieranno, e molto, le nostre abitudini, ma forse i contenuti meno.. Quanta importanza, in un mondo dominato dall’intelligenza artificiale e dalla robotica, avrà ancora il passato? E i suoi protagonisti? I suoi capolavori? E non ci azzardiamo nemmeno ad entrare nell’ambito della geopolitica.
Noi oggi vediamo la vita e le vicende dei primi venti anni dell’800 come molto lontane. Costituiscono per lo più più oggetto di chi studia la storia, l’evoluzione della scienza, la storia della letteratura, ma ormai, tranne rari casi, non fanno più parte della nostra vita, del nostri pensieri, del dibattito culturale/sociale/politico odierno.
Ci chiediamo con curiosità se e come sarà valutata, ricordata e vissuta la figura di un romanziere come Simenon che nei primi cento anni ha dimostrato una vitalità, una validità e una tenuta come pochi. L’interesse che ancora riesce a suscitare è notevole sia tra i lettori, anche da parte dell’industria culturale (nella misura in cui su questi fenomeni realizzano poi il suo business).
Forse dopo tanto tempo la forza del personaggio non basta. Forse la capacità di farlo rivivere attraverso le tecnologie che rivoluzionano il modo di fruire della cultura e dell’entretainement avrà la sua importanza?
Noi non lo sapremo. Ma almeno possiamo tentare di aguzzare la vista per cercare di intravedere qualcosa laggiù…. Ci riusciremo mai? (m.t.)      

giovedì 24 ottobre 2019

SIMENON SIMENON "SOUVENIR". SIMENON JOURNALIST

"Police secours"Simenon’s journalism and the return of Maigret


SIMENON SIMENON. SIMENON JOURNALISTE
"Police secours", le journalisme de Simenon et le retour de Maigret
SIMENON SIMENON. SIMENON GIORNALISTA
"Police-secours", il giornalismo di Simenon e il ritorno di Maigret

In her post of 27 February, Murielle Wenger draws our attention to a little-known piece of Simenon’s journalism, the ten articles which appeared in Paris-Soir from 6-16 February 1937 and which were republished in the 1976 collection of Simenon’s journalism A la découverte de la France before appearing in 1998 in a separate volume, Police Secours ou Les Nouveaux Mystères de Paris. As Murielle informs us, there is little that is ‘sensational’ in these articles, focusing as they do on the daily (more precisely nightly) work of the control room of the emergency response unit of the Paris police.
By their very nature, the articles tend to be snapshots rather than in-depth studies, but in the final two articles of the series Simenon engages in a deeper consideration of the social context of the events to which the unit responds. What interests Simenon, and he will later put almost identical words into the mouth of Maigret in Les Mémoires de Maigret, are not the crimes committed by professional criminals but rather: ‘those which reveal the soul of a period, of a given moment in time […] the three-line news-in-brief articles.’ (Article IX, 14 February 1937) ‘There have always been thieves and there have always been certain of them who killed in the hope of getting away. You will discover the real temperature of Paris by studying the other crimes, those committed by amateurs.’ (Article X, 16 February 1937)
Interestingly, given its almost complete absence from the Fayard Maigret novels, the impact of the 1914-1918 war is presented as an important contributing factor to the crimes and suicides of the nid-1930s: ‘Oh yes! The war! Nerves stripped bare […] Irritability pushed to the point of illness because you feel your life is a failure. And this lump of wood that you’ve been dragging round for years where your leg should be.’ (Article X) The economic, social and political crises of the 1930s are rendered concrete in the sudden financial fall of those who had prospered in the feverish boom of the 1920s, the despair of the elderly whose life savings had been wiped out by inflation and the ranks of the unemployed unable to find work; and all of this is reflected in ordinary people’s ‘anger at the idea of a life that has failed, a balance that you feel incapable of regaining’ (Article X) 
In a certain sense, many of the incidents recounted by Simenon from his spell with Police Secours remind the reader of the beginning of a Maigret investigation in which an apparently insignificant act sets off a chain of events which will have serious consequences for those involved. For the journalist Simenon, as for his literary creation Maigret, each quartier of Paris has its own particular social character which is reflected in the crimes which typify the area. So, Police Secours zooms in on the XVIII arrondissement including Montmartre, the working-class districts from the Père Lachaise cemetery to the banks of the Canal Saint-Martin, the bourgeois XVI arrondissement and bohemian Montparnasse.
Simenon the journalist is never far from Simenon the author. Just as his apprenticeship writing 190 pulp novels under 17 different signatures between 1923 and 1932 developed his ability to create a storyline and profile his characters, so too the years spent at the Gazette de Liège from 1919 to 1922 were a fundamental influence on what would become the distinctively Simenonien style, namely an attention to detail and the use of apparently trivial observations to create an ambiance using very few words. Moreover, a journalist, like a police officer, has access by dint of their profession to a wide range of social milieux. As Simenon put it in an interview with Francis Lacassin in 1975: 
‘I’ve often said […] to young people who want to become novelists that the best thing they can do is get a job on a small newspaper. Certainly not a big paper, but a small one with only three or four journalists and where, as a result, you have to do a bit of everything and therefore get to meet people with whom you would not otherwise come into contact in daily life.’ 
The last of the eighteen Fayard Maigrets, the eponymous Maigret, had been published in 1934 and Simenon had launched his project to be recognised as a ‘serious’ author. Yet by the autumn of 1936, perhaps dissatisfied with the lack of critical acclaim or significant financial returns from his romans durs published by Gallimard, he was again writing Maigret short stories for Paris-Soir-Dimanche. These would appear between October 1936 and January 1937 in the period immediately preceding the Police Secours articles and were followed by a further series of short stories featuring the commissaire written in Porquerolles in the winter of 1937-1938 and published in Police-Roman and Police Film throughout 1938. Once again, as at the very beginning of his career, Simenon’s literary and journalistic paths were running along parallel lines.

William Alder

mercoledì 23 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. L'ALBUM PHOTOS DE MAIGRET - L'ALBUM FOTOGRAFICO DI MAIGRET - MAIGRET'S PHOTO ALBUM

Pour les 90 ans de sa naissance, le commissaire nous ouvre son livre de souvenirs. Nous vous proposons, à quinzaine, une rubrique pour commémorer cet événement phare de cette année 2019.



Per i 90 anni dalla sua nascita, il commissario ci apre il suo libro dei ricordi. Noi vi proporremo, ogni quindici giorni, una rubrica per commemorare questo avvenimento clou per l’anno 2019.

For the 90th anniversary of his birth, the Chief Inspector shows us his memory book. We propose a fortnight column to commemorate this milestone event of this year 2019.






En 1991, Bruno Crémer me prêtait pour la première fois sa stature, sa voix et ses silences, que je retrouverais pendant 54 épisodes.



Nel 1991, Bruno Crémer mi affidò per la prima volta la sua statura, la sua voce, e i suoi silenzi, che ritroverò durante 54 episodi.

In 1991, Bruno Crémer lent me for the first time his stature, his voice and his silences, which I would find during 54 episodes.

martedì 22 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. QUAND MAIGRET SE FACHE OU QU’IL HESITE…

De Mondadori à Adelphi: les choix de traduction pour les titres des romans Maigret

SIMENON SIMENON. QUANDO MAIGRET SI ARRABBIA O QUANDO ESITA…
Da Mondadori ad Adelphi: le scelte di traduzione per i titoli dei romanzi Maigret
SIMENON SIMENON. WHEN MAIGRET GETS ANGRY OR HESITATES...
From Mondadori to Adelphi: translation choices for the titles of the Maigret novels





En octobre 1952, Simenon écrivait à son éditeur Nielsen : « J’aimerais, moi aussi, que tous les Maigret de la série des Presses aient le nom dans le titre. Je me rends compte que cela devient impossible. Le nombre de combinaisons de mots est assez limité et on risque de tomber dans des redites et dans la banalité… » Le romancier était conscient de la difficulté à trouver un titre à chaque fois différent, comme en témoignent les essais de titres qu’on trouve sur les enveloppes jaunes. S’il réussit à éviter les redites, il y eut néanmoins La Colère de Maigret après Maigret se fâche. Ce qui en français pouvait passer pour deux titres différents allait donner du fil à retordre aux traducteurs.
Comment traduire Maigret se fâche en italien ? Une solution pourrait être Maigret si arrabbia. Quand la première traduction fut publiée dans les années 1960 par Mondadori, on choisit La collera di Maigret. Ce qui, en soit, ne posait pas de problème… Mais, quelques années plus tard, paraissait La Colère de Maigret, et il fallut donc trouver un autre titre en italien. On proposa Maigret et l’affare strip-tease, qui évoque le contexte de l’enquête, qui se déroule dans les boîtes de nuit de Pigalle. Les traducteurs d’Adelphi résolurent la question autrement : Maigret se fâche fut traduit par La furia di Maigret et La Colère de Maigret par Maigret perde le staffe.
Les romans Maigret des Presses de la Cité, publiés par Mondadori, ont privilégié le plus souvent des traductions littérales des titres (Le vacanze di Maigret, Maigret e la vecchia signora, Maigret ha paura, etc.), qui ont été réutilisées par Adelphi. Pour certains titres cependant, on a choisi chez Mondadori des traductions qui s’éloignent des titres originaux, ce qui fait qu’Adelphi a ensuite « rectifié le tir » en revenant à une traduction plus littérale. Prenons quelques exemples.
Lorsque Mondadori, en 1954, inaugura sa collection Biblioteca Economica Mondadori, il publia une traduction de Maigret et son mort. Ce roman marquait le retour de Maigret, après la guerre, dans une collection qui lui était dédiée par Mondadori, mais c’est aussi dans ce roman que le commissaire retrouvait définitivement son bureau au Quai des Orfèvres après les premiers romans des Presses de la Cité où il enquêtait soit en retraité, soit en vacances. Ce double retour transparaît dans le titre de la traduction : Ben tornato, Maigret. Un titre qu’Adelphi ne conserva pas, pour revenir à une traduction quasi littérale : Il morto di Maigret.
Pour Maigret chez le coroner, la traduction Mondadori est Maigret dal giudice. Ce qui peut prêter à confusion avec La Maison du juge, et Adelphi rétablit les choses avec Maigret va dal coroner. Pour Maigret et l’homme du banc, la version Mondadori fut Le due pipe di Maigret, faisant allusion à ce moment dans le roman où le commissaire fait semblant d’oublier une de ses pipes. Le texte dit : « Maigret n’avait jamais oublié sa pipe nulle part. D’ailleurs, il en avait toujours deux en poche. » Adelphi revint au titre original avec Maigret e l’uomo della panchina.
Par contre, que dire de la traduction de Maigret hésite, rendue littéralement par Maigret esita chez Mondadori, et qui devient Maigret è prudente chez Adelphi ? En quoi Maigret hésite-t-il dans le roman ? Il n’est pas seulement « prudent » parce qu’il doit enquêter dans un milieu où il doit « marcher sur des œufs », comme il est dit dans le texte et comme le disait une des variantes de titres sur l’enveloppe jaune ; mais Maigret « hésite » aussi à dire que Mme Parendon est responsable de ses actes, puisque tout le roman tourne autour de cette question de la responsabilité, figuré par l’article 64 du Code pénal.
Pour terminer, disons un mot de la traduction de Maigret et le tueur. Ni Mondadori, ni Adelphi n’ont proposé une traduction littérale. Le premier a choisi d’évoquer la victime avec Maigret e il capellone imprudente, tandis que Adelphi a privilégié le lieu du meurtre : Maigret et l’omicida di rue Popincourt. On peut comprendre ces titres différents, car Maigret et le tueur est une formule relativement vague, et Simenon en était conscient, puisque sur son enveloppe jaune figurent cinq autres variantes possibles…


Murielle Wenger

lunedì 21 ottobre 2019

SIMENON SIMENON "VINTAGE" - THE ART OF FICTION

Paris Revue - summer 1955 - Carvel Collins - André Gide, who was writing a study of Georges Simenon’s fiction at the end of his life, called Simenon “perhaps the greatest novelist” of contemporary France.
Simenon published his first novel, Au Pont des Arches, at seventeen, and by writing it in ten days began at once his phenomenal practice of rapid production. Using at least sixteen pen-names ranging from Christian Brulls to Gom Gut, he began writing scores of commercial novels—one of them in exactly twenty-five hours—with the intention of training himself for more serious works. He shortened the period of training in commercial novels when he began to write a transitional fiction—his series of books about the detective Maigret. From the Maigrets he moved on rapidly to the tense psychological novel of less than two hundred pages—known to his thousands of European readers as “a simenon”—and of which he has now written more than seventy-five.
Today, except for an infrequent Maigret, he publishes only serious novels. These books, which he writes in French, are not only translated widely but continually used for movies and television—in adaptations which Simenon does not supervise, for dramas which he does not see.
Among his novels currently available in English translation are The Heart of a Man, The Snow Was Black, Four Days in a Lifetime, I Take this Woman, The Girl in His Past, The Brothers Rico, and most recently, in a combined volume, The Magician and The Widow.
Simenon was born in Belgium in 1903, spent much of his life in France, and came to live in the United States ten years ago...>>>
Full interview Trussel.com 

domenica 20 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. 28 NUANCES DE MAIGRET - 28 SFUMATURE DI MAIGRET - 28 SHADES OF MAIGRET



14. Maigret mène un autre interrogatoire
« le commissaire commençait par bourrer une pipe, avec un soin minutieux, puis il tisonnait le poêle, taillait un crayon, ouvrait enfin la porte au garçon de café qui apportait le petit déjeuner pour deux. […] Désormais, la bataille était engagée et chacun s’observait, les nerfs tendus […] chose curieuse, une sorte d’intimité s’était établie entre le commissaire et la jeune fille. » (L’Etoile du Nord)


14. Maigret conduce un altro interrogatorio

« il commissario iniziava  riempire una pipa, con un cura minuziosa, poi attizzò la stufa, fece la punta ad una matita, aprì infine la porta  al ragazzo del café che portava la colazione per due. [...] Ormai la battaglia era ingaggiata e ognuno si osservava, nervi in tensione [...] cosa curiosa, una sorta d'intìmità si era instaurata tra il commissario e la giovane". (Assassinio all'’Etoile du Nord)


14. Maigret is leading another interrogation

“the Chief Inspector began by filling a pipe, with meticulous care, then he poked the stove, sharpened a pencil, and finally he opened the door for the waiter who was bringing breakfast for two persons. […] From now on the battle had started and both were watching each other, nerves strained […] curiously a kind of nearness was established between the Chief Inspector and the young girl.” (At the Étoile du Nord)


sabato 19 ottobre 2019

SIMENON SIMENON "REPORT" - MARTIN BUREAU PHOTOGRAPHIE LES FANTÔMES DU MYTHIQUE "36 QUAI DES ORFÈVRES

France Info - 16/10/2019 - Rédaction CultureLe siège pendant un siècle de la police judiciaire en plein coeur de Paris. Désert, comme abandonné. Les lieux, restés dans leur jus depuis deux ans, comme si ses policiers l'avaient quitté du jour au lendemain, évoquent moins un déménagement qu'un cambriolage. Il reste des objets du quotidiens, banals. Et d'autres qui racontent de petits bouts d'histoires. Comme ces traces de ballon de foot au plafond au-dessus du bureau de l'ancien patron de la Crim'. Les étiquettes dans les placards qui répertorient les dossiers de criminels célèbres, comme celui du tueur en série Guy Georges. Des cadavres de bouteilles qui sentent le pot de départ. Quelques indices trahissent le qui-vive d'une époque révolue. Donnant l'impression troublante que tout pourrait reprendre vie, d'une seconde à l'autre. Ces torches encore sur leurs socles de recharge. Ou encore ces silencieux dans l'armurerie...>>>



venerdì 18 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. MI SI NOTA PIÚ SE CI SONO O SE NON CI SONO?

Parafrasata, una famosa frase di un film del regista italiano, Nanni Moretti, ben si attaglia all'assenza di Simenon in un convegno di giallisti organizzata e pubblicata dal "Corriere della Sera" 

SIMENON SIMENON. EST-CE QU'ON ME REMARQUE DAVANTAGE SI JE SUIS LÀ OU SI JE N'Y SUIS PAS ?
Cette paraphrase d'une célèbre déclaration du metteur en scène italien Nanni Moretti est bien adaptée pour signaler l'absence de Simenon dans une assemblée d'auteurs de polars organisée et publiée par le "Corriere della Sera"
SIMENON SIMENON. WILL THEY NOTICE ME MORE WHEN I'M HERE OR WHEN I'M NOT? 
This paraphrase of a famous statement by the Italian director Nanni Moretti fits well to point out Simenon's absence in a meting of mystery writers organised and published by the "Corriere della Sera"





La frase del sommario fa riferimento al film "Ecce Bombo" (1978) del regista attore Nanni Moretti in cui lui, da protagonista, si chiedeva se sarebbe stato notato di più essendo presente ad un certo evento o invece risultando assente?
Era una presa in giro di certe contorsioni mentali con cui all’epoca certa gente, soprattutto giovani, magari anche intellettuali, si “torturava” agitandosi tra l’essere e l’apparire, tra il privato e il pubblico, etc…
Qui la parafrasi si riferisce in modo assolutamente retorico e indipentemente dall’oggetto di questo gioco tra assenza/presenza.
Partiamo infatti da un’interessante iniziativa che la settimana scorsa ha preso l’allegato “La Lettura” del quotidiano “Corriere della Sera” organizzando una conferenza tra scrittori di gialli italiani e stranieri sotto l’invitante titolo “L’assassino siamo noi”. Sono intervenuti Carlo Lucarelli, Michael Connelly, Maurizio De Giovanni, Fiona Barton e David Lagercrantz.
L’animatrice, Anna Chiara Sacchi, parte chiedendo intanto qual è lo stato di salute della letterature “crime” dopo aver esplicitato nel sommario che questa letteratura “…è uno strumento straordinario per raccontare (e comprendere) la realtà. Questa realtà. Non più quella degli assassini mostruosi: ma quelli che abitano nelle nostre case, vicino a noi, accanto a noi…”.
Si parla di “comprendere” del fatto che l’assassino è uno come gli altri… il lettore si dice, “vedrai che qui si parla di Maigret…”.
Andiamo avanti. Fiona Barton afferma, a proposito della lettura dei noir: “…sia l’opportunità di esplorare e e capire perché certe persone commettano gesti terribili […] oggi le nostre storie si sviluppano dietro a porte chiuse, magari nella casa di fronte…”. Eccola lì, direbbe il lettore, adesso cita Maigret o Simenon che sono i capostipiti di questa concezione del giallo. E invece la Burton non lo fa e poi passa la parola a De Giovanni che, con altri esempi, e altre parole ribadisce lo stesso concetto “…il colpevole è evidente. E’ Tutto chiaro. Ma io voglio sapere perché l’ha fatto…”.
Fin qui nessun cenno al commissario simenoniano, al suo motto “comprendere e non giudicare”, nessuno si ricorda che quando Simenon propose al proprio editore un poliziotto del genere, quello gli rispose che sarebbe stato un fiasco colossale e invece fu l’inizio del giallo moderno in Europa. Maigret era molto simile ad un impiegato statale, i suoi assassini erano persone normali e non super-criminali. Le sue indagini si svolgevano tra gli odori di una cucina e le finestre aperte della casa di fronte, passando da una portineria ad una brasserie.
Inchieste normali che entrano in case e vite normali…
Ma, spera il lettore, “vedrai che prima o poi qualcuno lo tira fuori…”.
I primi dubbi sorgono però quando un’infografica, che sembra ricreare la genesi del racconto di genere poliziesco, cita correttamente Edgard Allan Poe, passando per Wiki Collins, e poi tra gli altri Conan Doyle, Hammett, Leroux, Menken, Agatha Christie, Ngaio Marsh, Chandler, James Mc Cain, William Mellvanney per arrivare ai contemporanei Dan Browne,Peter Temple, Stieg Larsson, Michael Connelly e James Ellroy…
Ben strane tappe, si direbbe il nostro lettore, giallista un po’ più esperto…vanno bene Poe, Doyle, la Christie, va bene Hammett… ma ne mancano un po’ e soprattutto dopo tutti i discorsi che hanno fatto i convenuti, di Simenon neanche l’ombra…
Ma continuiamo a leggere.
Anna Chiara Sacchi fa un domanda secca. “Chi è l’assassino oggi?” De Giovanni parla senza esitare di “… chi porta alle estreme conseguente lo stesso sentimento che proviamo noi. Invidia, gelosia, ossessione, paura, rabbia, voglia di potere, fame, disperazione….” Insomma é il destino, lo stesso dei protagonisti delle storie di Simenon, soprattutto nei romans durs, che tirano giù duro fino “alle estreme conseguenze…
E di Simenon e Maigret neanche un accenno? De Giovanni inizia a parlare di Andrea Camilleri che notoriamente, per sua stessa ammissione, deve moltissimo a Simenon. Forse lo scrittore napoletano parte dal padre di Montalbano per arrivare a quello di Maigret, ma poi si inerpica nella spiegazione di come Camilleri abbia avuto il merito di aver coniugato il “nero” con la propria terra. Ma nulla.
Al lettore si rizzano le orecchie quando Michael Connelly inizia citare il global e il local, specificando che “… viviamo in un piccolo mondo e le connessioni che si creano nei nostri quartieri sono le stesse che ci mettono in relazione con le altre parti della Terra. E così le buone storie diventano globali…”.
Il nostro lettore non sta in sé. Gli sembra di trovarsi tra le colonne della narrativa simenoniana. Ma nelle domande dell’animatrice e nelle risposte degli scrittori del papà di Maigret continua a non esservi traccia. Poi si passa a discettare ancora del dialetto come legame local, Lagercrantz anche lui dice la sua su global-local e poi si approda ad Agatha Christie. Quindi il dibattito prende tinte un po’ più forti affrontando la triade sesso, sangue, soldi ponendosi l’interrogativo di quali siano le dosi giuste come ingredienti di un romanzo “crime” e poi ognuno passa a omaggiare i propri numi tutelari: Connelly cita Chandler, Lucarelli ricorda Scerbanenco, Lagercrantz ne cita due, Umberto Eco e addirittura Jorge Jules Borges. Fiona Barton ricorda il suo attaccamento a Daphne de Maurier. Chiude de Giovanni con un fiume di nomi: Alxander Dumas padre, Fëdor Dostoevskij, Ed McBain, Andrea Camilleri…
Ma più il nostro lettore si avvicina alla fine del dibattito, più si allontana la speranza di veder almeno citato Simenon che pure è universalmente riconosciuto come uno dei padri del giallo moderno. Non solo ma anche il creatore di un personaggio che, per la prima volta, mette in scena alcuni dei concetti dispensati a piene mani durante il dibattito de “La Lettura”.
Insomma per il nostro lettore, l’ombra di Maigret aleggia lungo tutto l’articolo, ma non si palesa mai, né nelle memorie di questi scrittori, né negli stimoli della moderatrice.
Come mai?
Certo è una domanda che ronza nella testa di chi compila questo blog e in quella dei lettori assidui. Ma probabilmente non tutti hanno la stessa sensibilità e la stessa memoria (e la stessa passione). Però un anello mancante come Simenon non si capisce come possa passare inosservato... ma la letteratura è bella proprio per questo. 
Perché gente come noi farebbe entrare Simenon nell’Olimpo dei Geni dell’umanità e altra che invece lo considera uno come gli altri che, come tutti, può essere dimenticato. Anche se i suoi titoli nelle uscite odierne, dopo quasi cent’anni,non sono dimenticati, visto che entrano ancora nelle classifiche dei più venduti pubblicate dai quotidiani… Può darsi che gli scrittori succitati non leggano queste classifiche…o i quotidiani....(m.t.)    

P.S. Qui di seguito uno spezzone del film "Ecce Bombo" (1978), di e con Nanni Moretti in cui il protagonista pronuncia la famosa frase che dà il "la" al titolo di questo post 

giovedì 17 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. A TREMENDOUS RHYTHM

About Simenon’s production under pseudonyms


SIMENON SIMENON. UNO STRAORDINARIO RITMO
Sulla produzione di Simenon sotto pseudonimi
SIMENON SIMENON. UN RYTHME PHENOMENAL
A propos de la production de Simenon sous pseudonymes





In 1928 Simenon wrote in the popular magazine Le Merle Blanc: “For now, this is a quiet month, little busy, in fact I promised only seven novels and twenty-three short stories…” Yes, you read well, seven novels and twenty-three short stories. It was in the most hectic period of the simenonian production, indeed that of the popular novels, and to write them Simenon was also able to keep a work rate of eleven hours a day.
At that time his publishers were Fayard, Ferenczi, Prima, Tallandier, Rouff … At that point it has already been two or three years that the “usine Simenon” had been working at full steam. The word “usine” (factory) is not random, in fact, because it is known that his literary production rhythm was so high that it inspired a cartoon to Ralph Soupault (a famous designer at the time), who portrayed Simenon on board the Ostrogoth, while he was at the typewriter and churning out papers he passed to a deliveryman, who passed them to another one and so on, from hand to hand, until they came to the typography that was depicted in the background. Then from the typography carts there came out full of copies of books, obviously written by Simenon. And the comment under the picture told: “Georges Simenon, le Citroën de la littérature”.
Do you want some statistics? In 1928 Simenon published a good forty of novels, among them sentimental and adventures novels, and also many “gallant” short stories, that is to say little mischievous, subtly erotic texts. In previous years he had certainly not been idle: a good fifteen publications in 1925, 13 in 1926 and 10 in 1927, and still quite an amount of short stories. After 1928 the rhythm began to grow up: almost 40 publications in 1929, not to mention the short stories.
Production in the 30s is still average, but we can already see the consequences of the preparation work that Simenon was doing for the Maigret novels, which would be published in the following years. In 1930 there were 25 publications, in 1931 there were only 14, because from then on what interested Simenon were Chief Inspector Maigret’s investigations, which constituted the leap from that popular literature, which had served him to survive, up to that semi-alimentary literature, which on the contrary was closer to the novel literature that Simenon considered as his goal.
Let’s realize the rhythm Simenon had to keep for warranting such a quantity to his publishers. Three days for writing a 10000 lines novel, that is to say a 20000 novel a week. For a couple of dozen stories he didn't need more than three / four days. Publishers were served and Simenon always respected delivery deadlines.


by Simenon-Simenon

mercoledì 16 ottobre 2019

SIMENON SIMENON. 30 ANS APRÈS… - 30 ANNI DOPO… - 30 YEARS LATER…





Aucun simenonien ne peut dorénavant l’ignorer: cette année, nous commémorons les 30 ans de la disparition du romancier. Notre blog lui rend hommage, à sa façon, en proposant cette rubrique à quinzaine.

Nessun simenoniano potrà d’ora in poi ignorarlo: quest’anno ricordiamo i 30 anni dalla scomparsa del romanziere. Il nostro blog gli renderà omaggio, a modo suo, proponendo questa rubrica ogni quindici giorni.

No Simenonian can ignore it now: this year, we commemorate the 30th anniversary of the disappearance of the novelist. Our blog pays tribute, in its own way, by offering this fortnight column.




6) 30 lieux importants dans la vie et l'œuvre de Simenon

Nous proposons ci-dessous un choix de 30 lieux qui ont compté pour Simenon, que ce soit des lieux qu’il a visités, où il a vécu, ou des lieux où se déroulent l’intrigue de romans.

Liège, Paris, Porquerolles, Lakeville, New York, Echandens, Delfzijl, Fontenay-le-Comte, Marsilly, Morsang, Nieul-sur-Mer. Ouistreham, La Rochelle, Les Sables-d’Olonne, Tucson, Antibes, Cannes, Carmel, Epalinges, Lausanne, Mougins, Tumacacori, Bruxelles, Bergerac, Concarneau, Fécamp, Meung-sur-Loire, Moulins, Papeete, Sancerre

 6) 30 luoghi importanti nella vita e nelle opere di Simenon 

Vi proponiamo qui di seguito una selezione di 30 luoghi che sono stati significativi per Simenon, sia posti che lui ha visitato, o dove ha vissuto oppure dove si svolgono le trame dei suoi romanzi.

Liegi, Parigi, Porquerolles, Lakeville, New York, Echandens, Delfzijl, Fontenay-le-Comte, Marsilly, Morsang, Nieul-sur-Mer. Ouistreham, La Rochelle, Les Sables-d’Olonne, Tucson, Antibes, Cannes, Carmel, Epalinges, Losanna, Mougins, Tumacacori, Bruxelles, Bergerac, Concarneau, Fécamp, Meung-sur-Loire, Moulins, Papeete, Sancerre


6) 30 important places in Simenon’s life and works

We propose here a choice of 30 places that were important for Simenon, whether places he visited, where he lived, or places where the plot of novels takes place.

Liège, Paris, Porquerolles, Lakeville, New York, Echandens, Delfzijl, Fontenay-le-Comte, Marsilly, Morsang, Nieul-sur-Mer. Ouistreham, La Rochelle, Les Sables-d’Olonne, Tucson, Antibes, Cannes, Carmel, Epalinges, Lausanne, Mougins, Tumacacori, Bruxelles, Bergerac, Concarneau, Fécamp, Meung-sur-Loire, Moulins, Papeete, Sancerre