lunedì 29 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. CE 29 FEVRIER-LA... QUE FAISAIT DONC SIMENON?...

Les préoriginales des romans et Maigret en feuilleton. Le texte évoque quelques événements, dans la bio-bibliographie de Simenon, survenus un 29 février, puis, dans une deuxième partie, rappelle quelques faits sur la publication des romans en feuilleton dans des journaux.

SIMENON SIMENON. WATHS WAS SIMENON DOING ON THAT FEBRUARY 20TH?... 
Simenon's works published serially in newspapers before their official release.
The text talks about some events in Simenon's bio-bibliography that took place on a February 29th and then, in the second part, recalls some facts about the serial publication of the novels in newspapers.

SIMENON SIMENON:COSA FACEVA SIMENON DURANTE QUESTO 29 FEBBRAIO?... 
I romanzi di Simenon pubblicati prima come seriale in giornali. Si tratta di alcuni eventi, nella bio-bibliografia di Simenon, che sono successi un 29 febbraio, poi, nella secunda parte, di alcuni fatti sulla pubblicazione dei romanzi a puntate sui giornali.


Cette année 2016 a ceci de particulier qu'elle est bissextile; autrement dit, elle nous gratifie d'un 29 février… soit un jour supplémentaire pour vous offrir, amis internautes maigretphiles et simenoniens, un post consacré à notre romancier et à notre commissaire…
Les années bissextiles n'intervenant, par définition, que tous les quatre ans, les 29 février qu'a vécus Simenon sont donc relativement peu nombreux (22 en faisant le calcul), et tous ne sont évidemment pas marqués par un événement exceptionnel ou particulier.
Néanmoins, on pourra relever que le 29 février 1956, Simenon était en pleine rédaction de Un échec de Maigret; le 29 février 1972, il avait fini depuis 18 jours ce qui sera, mais il ne le sait pas encore à ce moment-là, son ultime roman (Maigret et monsieur Charles); le 29 février 1976, Simenon dictait (dans A l'abri de notre arbre) un texte sur la nourriture et la guerre économique; le 29 février 1980, il écrivait depuis une douzaine de jours ses Mémoires intimes.
Et sinon ? On pourra encore relever que le 29 février 1932, paraissait le septième épisode, en feuilleton, de Le port des brumes, dans le quotidien Le Matin, et que vous pouvez lire grâce au site des archives en ligne de la Bibliothèque nationale de France: 
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5775429/f2.item.
De très nombreux romans de Simenon ont d'abord paru en préoriginale dans des journaux, quotidiens comme l'Oeuvre, le Matin, Paris-Soir, le Journal, le Jour, le Figaro, le Petit Parisien, France-Soir, l'Aurore; hebdomadaires comme Candide, les Annales, Marianne, Match, les Ondes, Nuit et Jour, les Nouvelles littéraires; mensuels comme Constellation, ou encore bimensuels comme la Revue de France, la Revue de Paris, la Revue des Deux Mondes.
On peut dire que dès les années 1930, cela devient une habitude pour le romancier de faire publier ses romans sous patronyme d'abord en feuilleton dans des journaux, avant qu'ils paraissent en livres. Une façon de se préparer une bonne publicité ? Pourquoi pas, quand on sait le don de l'auteur pour gérer le "marketing" (il suffira de rappeler le "coup de génie" du Bal anthropométrique…). Pour mémoire, on rappellera que le tout premier roman de la saga maigretienne est d'abord paru en feuilleton (Pietr le Letton dans l'hebdomadaire Ric et Rac, premier "ballon d'essai"concédé par Fayard à Simenon avant le lancement de la nouvelle collection), et que le dernier roman Maigret paru chez Fayard est au départ une commande pour le quotidien Le Jour, à un moment où le romancier avait décidé de saborder son héros. Sans vouloir dire que la parution en préoriginale fonctionnait comme une "rampe de lancement", cela pouvait peut-être constituer un bon indice sur le succès futur en librairie… Et puis, sans doute, une bonne façon pour les journaux eux-mêmes d'assurer les ventes… Il resterait d'ailleurs à faire une chronique des rapports entre Simenon et les directeurs de journaux, tels Lazareff ou Prouvost, surtout lorsqu'on songe qu'avec ce dernier, le quotidien Le Figaro, au temps où il le dirigeait encore, avait publié un très grand nombre des romans Maigret, dont la presque totalité de ceux parus aux Presses de la Cité…
Murielle Wenger

SIMENON SIMENON: YELLOW OR BROWN SHOES?

On faithful translations

SIMENON SIMENON: SOULIERS JAUNES OU BRUNS? 
Sur des traductions fidèles 
SIMENON SIMENON: SCARPE GIALLE O MARRONI? 
Considerazione sulla fedeltà delle traduzione

My Simenon reading has been primarily in French. One very prominent reason for this is because the English translations I did read struck me as inaccurate. My best example of this observation follows. According to the Internet banter, this is not a new subject and there is still an unanswered question.

In Maigret et l’homme du banc, some yellow shoes on a corpse play an essential role in the plot because the color is very distinct from that of the shoes worn by most men in Paris at the time. As Simenon specifically states in the book, men’s shoes were ordinarily black, yet these particular shoes were the color of goose dung. That meant greenish yellow where the story was taking place in France, just as it does for geese here in New England right now. But guess what? Those all-important yellow shoes become brown in the English translation, Maigret and the Man on the Bench by Eileen Ellenbogen.
What gives? One explanation for this chosen color appears on Steve Trussel’s remarkably exhaustive Maigret website where John Dirckx responds to the question this way: ‘By souliers jaunes Simenon means shoes of light tan or buff leather--not dyed black. Mme Thouret is shocked to see light-colored shoes on the feet of her dead husband because, like most middle-class Frenchmen in the 1950s, he customarily wore only dark or black shoes. In British English, any shoes of russet, yellow, or tan color are called brown. You can verify this in any of a number of language books, such as H. L. Mencken's "The American Language".
http://www.trussel.com/maig/archive1.htm?zoom_highlight=yellow+shoes+Dirckx
But even if ‘British English’ turned yellow into brown, were brown shoes unusually distinctive at the time of interest? Dirckx seems to imply it, but doesn’t state it. I can cite one avid reader who recalls hearing this scornful comment in the past: “Nobody [in England] wears brown shoes.” Another commentator, a native Englishwoman of a certain age, allows that brown shoes may have been distinctive in the eyes of her male relatives, enough to be out of place on the feet of the average Englishman. However, mon ami M. Google suggests wearing brown shoes may, in fact, have been commonplace in England back at that time. It seems the real dilemma is not whether the shoes should have been yellow rather than brown, but whether brown shoes were sufficiently distinctive to justify and sustain Simenon’s plot.
In light of my updated explorations, I feel less severe about the change now, but still remain puzzled about the thinking behind the choice. By the way, M Google also tells me the Italian and German translations faithfully maintain their shoes as yellow! What do you think? What do you know? How interesting will it be to see the shoe color chosen in the forthcoming Penguin Maigret translation? 
David P. Simmons

SIMENON SIMENON. S'INIZIA A SCENDERE PER LA SCALA DI FERRO

Il romanzo di Geroges Simenon dopo qualche settimana tiene ancora la classifica, anche se inizia a slittare di qualche posizione.
Ad esempio su TuttoLibri de La Stampa passa dalla 3a alla 5a posizione della sezione di narrativa straniera. Una notazione a proposito dell'inserto del quotidiano torinese, che a pagina 5 dedica una estesa recensione del titolo simenoniano, titolata: "Sulla  scala di ferro una coppia si sfida fino all'ultimo respiro", a firma di Alessandro Defilippi, dove si legge, nel sommario, che "lui e lei sono diventati un corpo solo, finchè un lieve malessere cambia tutto".
Anche sulla classifica pubblicata dall'inserto La Lettura del Corriere della Sera nella sezione narrativa straniera La scala di ferro scivola dal 4° al 6° posto.
Per quanto riguarda le vendite on line troviamo sulla piattaforma di Internet Book Shop il titolo di Simenon nella 19a posizione, anche qui con una perdita di 5 posizioni. 
Per quanto riguarda invece la Top 100 della piattaforma on line Feltrinelli.it, il titolo simenoniano resiste ancora al 7° posto, mentre nella Top100 pubblicata dalla Mondadori Store è un po più su di metà classifica, visto che lo troviamo nella 42a posizione. In ultimo citiamo, sempre nella sezione di narrativa straniera, della calssidica di Ibuk la posizione del romanzo di Simenon che è ben sistemato all'8° posto.

domenica 28 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. MAIGRET: IL PIÙ OSTINATO COMMISSARIO DI POLIZIA

Deciso e determinato nelle sue inchieste, Maigret non si arrende a niente e a nessuno.

SIMENON SIMENON. MAIGRET: LE PLUS ET PLUS OBSTINE DES COMMISSAIRES DE POLICE 
Décidé et déterminé dans ses enquêtes, Maigret n'abandonne jamais rien, et ne cède à personne.

SIMENON SIMENON. MAIGRET: THE MOST OBSTINATE POLICE INSPECTOR 
Decided and determined in his investigations, Maigret never abandons anything or gives into anyone.
- by Giancarlo Malagutti -

Credo che non esista, in tutta la letteratura poliziesca di ogni luogo e tempo, un commissario più tenace e caparbio di Jules Maigret. Si potrebbe quasi affermare che l’ostinazione costituisca la spinta propulsiva delle sue indagini, perlomeno all’inizio di queste.
Non appena compare sulla scena del delitto – solitamente con un’espressione imbronciata, quasi ne fosse la nota distintiva – Maigret entra subito in azione, pur senza sapere, con esattezza, da dove cominciare e cosa cercare.
A lui, che ancora non ha tra le mani la minima prova e forse neppure un indizio, basta soltanto sentire o fiutare qualcosa, seppur vago, per essere certo del fatto suo, di avere ragione. Questa sicurezza, che ad altri parrebbe piuttosto sterile o, tutt’al più, aleatoria, in quanto fondata sul nulla, per Maigret è ciò che lo spinge a sguinzagliare i propri ispettori a destra e a sinistra, a interrogare portinaie, abitanti del quartiere, direttori di banca, proprietari di bistrot, uscieri, massaie, titolari di negozi; ad andare egli stesso di qua e di là: place des Vosges, rue Caulaincourt, boulevard Haussmann, rue Pigalle ecc., in cerca di notizie.
Avviene che i primi riscontri, per quanto approssimativi e lungi dal costituire una prova tangibile, fanno sì che Maigret perseveri nella sua convinzione, seguendo con cocciutaggine il suo fiuto, come un segugio il quale, sulle tracce di una temibile preda, si fa “sventrare” anziché “indietreggiare”.
A volte, però, il nostro commissario rischia di brutto: o per essersi troppo inoltrato in un terreno insidioso, o per aver sollevato un polverone, oppure pestato i piedi a qualche personaggio importante. Ma non per questo demorde, né si arrende, nonostante i consigli o gli avvertimenti, talora imperiosi, del suo direttore. Sembra infischiarsi di tutto, ma non per mancanza di rispetto né insofferenza alla disciplina: semplicemente tira diritto per la sua strada, senza freni, senza impedimenti, libero, insomma, di agire come meglio crede.
Succede, talora, che, in mancanza di certezze, la sua intuizione si acuisca ancora di più, come in un cieco gli altri sensi.
E quando alla fine riesce a scoprire l’assassino, quella che in lui poteva sembrare, in principio, vana o sciocca caparbietà, si dimostra, invece, efficiente lungimiranza.
Questo, il più delle volte, è Maigret: istintivo, testardo, ribelle… ma profondo
conoscitore dell’animo umano.

Paolo Secondini

sabato 27 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. UNA LINEA DA OLTREPASSARE, UNA, DUE, TRE VOLTE.... E IL DESTINO E' LA'....

27 febbraio 1958 - Georges Simenon termina "Il passaggio della linea"
E' il 27 febbraio 1958, e Simenon chiude l'undicesimo capitolo del romanzo che ha iniziato a scrivere il 16 dello stesso mese. Undici giorni in ètat de roman per comporre undici capitoli de Le passage de la ligne che racchiude diverse caratteristiche basilari dell'opera simenoniana.
Già il titolo fà riferimento al concetto che troviamo come un paradigma delle storie narrate dallo scrittore. Quel passaggio della immaginaria linea che divide due mondi, due situazioni, due destini. O si sale o si scende. E quasi mai si riesce a tornare indietro.
Steve Adams, ci racconta la sua vita in un arco di tempo che va dal 1908 al 1953, che lo porta dalla natìa Normandia, dove, figlio di separati (il padre inglese è in Gran Bretagna e la madre, una ribelle che lavora a Niort), vive con i nonni e la zia Louise. Poi il periodo inglese con la nuova famiglia del padre. Poi di nuovo la Francia, prima a Niort dove inizia a frequentare il liceo che ben presto lascia in fuga verso Parigi. Lì entra in contatto con un mondo, con della gente e con un modo di vivere che per lui sono del tutto nuovi.
All'inizio alloggia in alberghetti da cinqunta franchi al mese, ma a due passi dal cuore di Parigi, quella Montparnasse dove intellettuali, artisti e gente del bel mondo si divideva tra due famosi café La Rotonde e Le Dôme, insomma la crème de la crème della società. E poi i turisti, gli stranieri, quell'aria cosmopolita che da una parte lo stordiva, ma che nei suoi sogni era il suo traguardo. Doveva solo passare quella linea che lo separava da tutto quello. 
Sembra di vedere il giovane Simenon quando, appena arrivato a Parigi, cercava di ambientarsi, con la voglia di far parte di quel mondo.
La "grigia aula del liceo di Niort" per Steve era lontana, ormai molto lontana e lui era immerso in un ambiente da scoprire. Tutta quella gente, quella vita così intensa e colorata, e poi i bar, i ristoranti, i locali, le automobili, la metro...
Simenon osserva la metropoli con quello stupore e quella fame di conoscerla, attraverso gli occhi di Steve. Ci offre un quadro di Parigi, vivido, con pennellate essenziali, in un carrellata di quartieri, di strade, di boulevard conil suo protagonista che inizia la sua scalata in sella ad un triciclo come garzone di una salumeria italiana. Poi venne la cartoleria di Rue Richelieu, le prime esperienze sessuali, quindi l'incontro con M.Haags. Questi er un distinto cinquantenne, raffinato ladro di gioielli, frequentatore, per motivi di lavoro, di alberghi di lusso. Così il nostro Steve diventa il suo assistente facendo un salto di livello, vestendo come quelli del bel mondo, frequentando le migliori tavole, adeguandosi alla vita di coloro che nel periodo passato, aveva invidiato. Era un altro passaggio della linea. Ma non l'ultimo. 
Finita fortunosamente l'avventura con Haags, seguì il periodo come segretario della ricca e matura madame Gabrielle D. Era sempre più all'interno del bel mondo e soprattutto del mondo che conta. Era salito di un'altro piano, ancora più in alto da dove si vede la vita e la gente da una prospettiva ancora diversa. La seconda guerra mondiale s'incaricò di troncare il loro sodalizio. Lei in fuga negli Usa, lui richamato dall'esercito inglese. Finito il conflitto, al ritorno a Parigi, Steve mise a frutto le sue esperienze e le sue conoscenze. Aprì, con i soldi chiesti alla sua vecchia zia Louise, un'agenzia di public-relations. Fu un successo. Quello suo personale e quello del suo lavoro, attività del tutto nouva e destinata a crescere nel dopo-guerra. Dalle pubbliche relazioni, all'agenzia di pubblicità. Da un ufficio di qualche stanza, ai tre piani dell'impresa ormai cresciuta e divenuta una società di promozione e advertising. Poi il matrimonio con una ventiduenne borghese, un appartamento in rue François I, con la vita frenetica dell'uomo d'affari e di successo. Ma dopo qualche anno qualcosa inziava ad incrinarsi: nel matrimonio, nel suo interesse per il lavoro, nei rapporti personali. Insomma una crisi generale che metteva in discussione tutto e tutti e che fu l'anticamera di un'altro passaggio, ma questa volta fu un passo indietro. Quasi una fuga a nascondersi. Un'altro passaggio della linea, forse l'ultimo.
Steve Adams si rifugia nella periferia di Tolone dove apre un piccolo negozio di antiquariato. Come dice nel romanzo non è una soluzione è "...un vivere alla meno peggio, un arrangiamento precario che durerà quanto durerà. Ognuno è costretto a un certo punto a cercare un equilibrio approssimativo..."
Un romanzo di tutta una vita, dove si leggono, tra le righe, le esperienze di Simenon quando ad esempio prese servizio come segretario di Binet-Valmer che lui vedeva come un grande scrittore, inseguendolo per un periodo in tutti i suoi spostamenti da un posto all'altro. Ma non fu un passaggio della linea, ma solo un'illusione.
Anche il tema del difficoltà o addirittura del rifiuto richiama l'esperienza i Simenon in America dove non riesce ad inserisi nelle forme di vita sociale: cerchie di amicizie, club vario tipo, compagnie che frequentano certi bar, tutte comunità in cui lui non riesce ad appartenere. "To belog/Appartenir: "...ci ho provato. Spesso ho avuto la falsa impressione di esserci riuscito..." Queste sono le parole che Simenon fà dire allo Steve de Le passage de la ligne. Lo scrittore dal suo punto di vista affermava: "...viene il momento in cui ognuno di noi si trova nella situazione di gestire il proprio destino di fare la scelta definitiva, quella da cui non si torna più indietro...".
Insomma un romanzo biografico, con Steve Adams che narra la sua vita in prima persona, con diversi flashback che illuminano il periodo della sua infanzia, i nonni, la zia, i rari ricordi della madre... un altro elemento che ci fà ripensare a certe opere autobiografiche di Simenon.
E soprattutto, lo ripetiamo, grandi pagine di letteratura simenoniana quando  Steve lascia il liceo e si trasferisce a Parigi, dove il suo lavoro lo porta a contatto con la gente della metropoli. Le tipologie, gli ambienti e le situazioni, tratteggiate da Simenon aturalezza, attraverso tringate descrizioni e con la sua una particolare capacità di ricreare un'atmosfera in cui il lettore s'immerge voluttuosamente. (m.t.)

venerdì 26 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. FEVRIER 1932: LA COLLISION DES DATES, DE CHRISTIAN BRULLS A GEORGES SIMENON, EN PASSANT PAR GEORGES SIM

Le texte évoque la parution originale de trois romans de Simenon: deux "proto-Maigret" sous pseudonymes et "L'affaire Saint-Fiacre"

SIMENON SIMENON. FEBRUARY 1932: A COLLISION IN DATES FROM CHRISTIAN BRULLS TO GEORGES SIMENON VIA GEORGES SIM
The text evokes the original release of three Simenon novels: two "proto-Maigrets" under pseudonyms and "The Saint-Fiacre Affair" 

SIMENON SIEMENON. FEBBRAIO 1932: LA COINCIDENZA DI DATE, DA CHRISTIAN BRULLS A GEORGES SIMENON, PASSANDO PER GEORGES SIM
Si tratta dell'uscita originale di tre romanzi di Simenon: due "proto-Maigret" e "L'affare Saint-Fiacre" 

Février 1932: Simenon est en route entre deux destinations, entre Antibes où il vient de passer l'hiver, et Marsilly où il s'installera en avril-mai. Ce "passage transitoire" se reflète aussi dans sa production littéraire: ce début des années '30 oscille, pour le romancier, entre parution des premiers romans sous patronyme, et du reste de la production sous pseudonymes. Malgré le succès des premiers romans Maigret, rien n'est encore certain, et Simenon continue à écrire de la "littérature alimentaire", pour assurer à la fois "sa matérielle" et "ses arrières".
En ce mois de février, paraît chez Fayard le treizième roman narrant une enquête du commissaire, L'affaire Saint-Fiacre. Les lecteurs qui le découvraient ont-ils fait le rapport entre celui-ci et deux autres romans, signés, l'un Christian Brulls et paru aussi chez Fayard, dans la collection "Les maîtres du roman populaire", et l'autre Georges Sim et paru chez Tallandier dans la collection "Criminels et policiers" ? Le premier porte le titre de La figurante et le second celui de La maison de l'inquiétude. Tous deux paraissent également en ce mois de février 1932, et ils ont ceci de particulier que ce sont ce que les simenologues ont appelé des "proto-Maigret", autrement dit des romans où apparaît déjà ébauchée la figure du commissaire.
La figurante, titre imposé contre la volonté de Simenon, qui dans son manuscrit l'avait intitulé La jeune fille aux perles, est à cheval entre deux genres: le roman utilise encore les poncifs de la littérature populaire, mais en même temps Maigret y apparaît sous des traits qui sont déjà ceux du commissaire du cycle officiel, que ce soit dans son aspect physique ("un homme aux larges épaules, au visage épais, mais aux yeux pétillants, qui mangeait des sandwiches", "il bourra lentement une pipe qu'il alluma, campé devant la fenêtre") ou dans son aspect moral ("qui avait dans toute sa personne quelque chose d'à la fois bourru et attendri", "Je ne crois rien! Je ne pense rien!").
Quant à l'autre roman, La maison de l'inquiétude, les lecteurs avaient déjà pu le découvrir bien avant, puisque c'est en mars-avril 1930 que le texte paraît en feuilleton dans le journal L'Œuvre, donc une année avant le lancement des premiers Maigret… Les lecteurs s'étaient-ils rendus compte alors de la portée qu'allait avoir ce commissaire aux méthodes inattendues ? C'est peu probable, car, même si ce roman contient de nombreux ingrédients d'un "vrai" Maigret (le commissaire, installé au Quai des Orfèvres, mène son enquête à la façon de celle qu'on va lui connaître par la suite: il interroge la concierge, furète chez la victime, rumine les informations qu'il recueille peu à peu, se prend d'une certaine empathie pour les personnages qu'il côtoie, recherche la vérité sans employer une méthode rationnelle, mais en utilisant ses sensations), il reste quelques "scories" qui sentent encore le roman populaire: des personnages assez schématiques et un dénouement théâtral. C'est peut-être la raison pour laquelle Simenon n'a pas voulu l'inclure dans sa production "officielle", outre le fait que le romancier a décidé que Pietr le Letton serait le véritable "premier" Maigret, parce que le premier qu'il signait de son patronyme, et le premier pour lequel il a senti qu'il avait franchi une étape dans sa façon d'écrire…
Il n'empêche que l'on peut se poser la question: les lecteurs qui, en février 1932, achetaient La figurante ou La maison de l'inquiétude, ont-ils réalisé qu'ils lisaient une aventure du même personnage que dans L'affaire Saint-Fiacre ? Ou les différences étaient-elles à ce point perçues clairement qu'ils n'ont pas du tout fait le rapprochement ?

Murielle Wenger

SIMENON SIMENON. GLI ASSASSINI INGLESI E QUELLI DI MAIGRET

SIMENON SIMENON. MURDERERS THE ENGLISH AND THE MURDERERS OF SIMENON
From an article by Guido Piovene in the "Corriere della Sera" of 1935
SIMENON SIMENON MEURTRIERS ANGLAIS ET LES MEURTRIERS DE SIMENON
D'un article de Guido Piovene dans le "Corriere della Sera" en 1935
 
  E' IL 1935 quando Guido Piovene, scrittore italiano e giornalista, scrisse un breve articolo sui gialli londinesi ("Libri gialli a Londra"). E da quello abbiamo estratto un brano che confronta gli assassini dei gialli inglesi con quelli che metteva in scena Simenon. Come potrete capire, si tratta di un articolo scritto a quattro anni dal lancio dei Maigret, quando cioè il personaggio simenoniano era già affermato, ma lontano da diventare quella star della letteratura poliziesca come possiamo dire noi oggi, dopo ottant'anni. Piovene definisce l'omicida "crepuscolare", lo considera normale e quindi per questo poco adatto all'emozione che un giallo, a suo avviso, dovrebbe suscitare.
E, prima, nell'articolo citava il metodo Sherlock Holmes: "...Quello che appare non é: se una cosa è limpida, questo è l'inidizio più certo che sotto v'è un segreto..." . E da questo, secondo Piovene, deriva l'attegiamento dei giornali e di conseguenza dei suoi lettori di cercare il mistero dietro ogni cosa. Un tipo di mistero che nelle storie raccontate da Simenon non c'è, perchè troppo simili alla realtà. L'assassino cui Maigret dà la caccia è tutto sommato un poveracccio e non di rado vittima del destino. Quello inglese è una sorta di  dottor Jekill che la mattina esce a passeggio  con il suo cagnolino, vestito da dandy. Allo sguardo dei londinesi, pur così sospettosi, nulla fa presagire che nella notte si trasformerà in uno spaventoso mister Hyde. (m.t.)


giovedì 25 febbraio 2016

SIMENON-SIMENON: COM'E' BELLO COLLEZIONARE, CERCARE, RACCOGLIERE, ACCATASTARE SIMENON...


Perchè collezionare Simenon? La raccolta di Claude Menguy e i suoi dati biografici

Pourquoi collectioner Simenon? La collection Menguy et ses données biographiques

Why to collect Simenon's work? Claude Menguy's collection and its biographical facts"
 

Collezionare Simenon: perchè? Perchè in ogni suo scritto c'è qualcosa di nuovo, c'è un'atmosfera del tutto particolare.Ogni testo lasciatoci dal maestro belga che sia un romanzo,un racconto, una novella,un reportage di viaggio, un articolo di giornale di gioventù, un semplice testo ironico  di una pagina o di una colonna di quando, appena sbarcato a Parigi, cercava di piazzare i suoi scritti presso i vari editori. Ognuno di questi testi riserva sempre il piacere di leggere,offre la sensazione di ritrovare un caro amico che si è lasciato nella lettura precedente. Cosi molti suoi lettori cercano ogni suo romanzo e ogni racconto da lui scritti. Ci sono i collezionisti di prime edizioni, i collezionisti di tutte le uscite, i collezionisti di tutto ciò che è attinente allo scrittore belga in un qualsiasi modo... Si possono raccogliere solo le edizioni originali in lingua francese, mentre invece nel nostro paese molti cercano solo le edizioni italiane, altri simenoniani, in giro per il mondo, cercano edizioni in tutte le lingue. Il piu' grande collezionista e studioso dell' opera di Simenon è stato indubbiamente Claude Menguy. Nato nel 1932,di lui si sa che era pasticciere a Grenoble,(trasferitosi dall'80 in Bretagna per dedicarsi alla promozione immobiliare), dal 1958 consacrò buona parte della sua vita a scovare nuove tracce simenoniane tra edizioni vecchie e libri anch'essi non recenti; nella sua collezione si trovavano numerose edizioni autografate e lettere scritte da Simenon. Ebbe la fortuna di conoscere l'autore con il quale intrattenne una corrispondenza. Dopo la sua scomparsa, avvenuta nel 2006, tutto ciò da lui reperito e repertoriato venne messo all'asta (oggi lo si puo' trovare raccolto in un catalogo dell'anno seguente redatto dalla casa d'aste che si occupava della vendita). Due i libri da lui redatti sulle tracce bibliografiche di Simenon che riusci' a scovare: nel 1967 ”La bibliographies des éditions originales de Georges Simenon, y compris les oeuvres publiées sous des pseudonymes”.E del 2004 la monumentale e definitiva “De Georges Sim à Simenon Editions originales, éditions illustrées et collections diverses y compris les oeuvres publiées sous pseudonymes” comprendente tutte le edizioni originali, quelle illustrate e quelle delle più disparate testate comprese le opere sotto pseudonimo. Questi libri non sono mai stati editi in Italia.
Andrea Franco

mercoledì 24 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. MAIGRET... "SLOW FOOD" A TRIESTE

"Il Commissario Maigret «si consegnava al piacere del cibo … con calma, lentamente» ed è facile immaginare Maigret ‘slow food’ … soprattutto per una questione di pelle, di sensibilità". Così scrive Gianni Mura, giornalista e scrittore, sottolneando le ben note predilezioni del commissario simenoniano per il mangiare e il bere (e per tacer del fumare). Se ce ne fosse bisogno lo testimonia anche il gastronomo francese Courtine che ha riuntito in un libro "Le ricette della signora Maigret"  le ricette che appaiono sulle inchieste del commissario. A celebrare tutto questo ci penseranno il 27 febbraio a Trieste lo chef Andrea Stoppari al Restaurant Savoy con l'aiuto dei vini della Loira, di piccole realtà gastronomiche, di un Presidio Slow Food francese. E per i fortunati di Trieste e dintorni che potranno partecipare a questa serata, dove fare cucina è un po' come condurre un’inchiesta, l’appuntamento è per le 20.00. Per sapere se ci fossero ancora posti liberi rivolgersi a slowfoodtrieste@gmail.com

SIMENON SIMENON. THE CREAM OF THE CROP



Similar thoughts on the best story about Maigret and the big novel by Simenon. 

SIMENON SIMENON. LA CREME DE LA CREME
Des réflexions similaires sur la meilleure histoire de Maigret et le grand roman de Simenon. 

SIMENON SIMENON. IL MEGLIO DEL MEGLIO
Riflessioni sulle analogie tra le migliore storie di Maigret e i romans durs di Simenon


As I worked my way through the full series of Maigret works, friends and acquaintances would often ask me to suggest the best story to read as an introduction to the man and his methods. I couldn’t come up with a good answer and still don’t have one. I eventually concluded my problem stemmed from the fact that I don’t think any one individual work is outstanding. Rather, the series is outstanding. It’s impressive the way Simenon maintains consistency throughout, especially since he has to keep a lot of balls up in the air for a long, long time. Of course, there are inaccuracies. The confusion about the Maigret apartments in Paris (Boulevard Richard-Lenoir and Place des Vosges) and the switching of brandies (plum and raspberry) are two examples. Whether deliberate or unconscious, these twists add to the fun of reading the stories, for one can play detective, too.
Curiously, my recent concept parallels Simenon’s earlier vision of his “big” novel. When introducing an ongoing series of 100 print interviews, Eric Maisel, PhD, paraphrases Simenon as follows:
‘Georges Simenon, the Belgian novelist who wrote the Inspector Maigret mystery series and five hundred novels altogether, penned very short novels. When asked when he would finally write his “big” novel, Simenon explained that his “big” novel was the mosaic of his small novels. His “big” novel already existed: you just had to accept its form.’
This citation appears on his blog site, Mad in America, in a 25.01.2016 article The Future of Mental Health Interview Series (L'Avenir de santé mentale, une série d'interviews) with the following link: 
http://www.madinamerica.com/2016/01/the-future-of-mental-health-interview-series/
David P Simmons

martedì 23 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. MAIGRET: QUANDO IL MARKETING E' UN "BAL"

SIMENON SIMENON. MAIGRET: QUAND LE MARKETING EST UN "BAL"
Lorsque Simenon a inventé Maigret, il avait bien compris la stratégie de communication et le plan de promotion qui étaient nécessaires

SIMENON SIMENON. MAIGRET: WHEN THE MARKETING IS A "BAL"
When Simenon created Maigret, he realized also the communication strategy and the promotion plan which were necessary

La kermesse alla Boule Blanche chiamata Bal Anthropométrique, tenutasi nella notte tra il 20 e il 21 febbraio 1931, lanciò la serie dei Maigret. Ideatore e regista di tutto, lo stesso romanziere creatore del commissario Maigret.
L'abbiamo già detto. Chissà quante volte. Figuriamo se un blog quotidiano come Simenon-Simenon dopo circa cinque anni di vita e oltre 1600 post non ne abbia già ampiamente scritto. Proprio ieri Murielle Wenger ci ha proposto una mini-rassegna stampa di quanto i giornali del'epoca riportarono nei giorni seguenti l'avvenimento.
Ma oggi vogliamo ricordarlo cambiando un po' posizione. Già perchè che Simenon fosse un uomo attento alla sua immagine (oltre che ai suoi affari) è ormai cosa risaputa. Quello che vogliamo sottolineare qui è che la modernità di Simenon si espletava anche in quella attività allora non ancora chiamata "marketing" (nel senso moderno come lo definì Harry Walker Hepner nel 1955 è  "Il termine che include qualsiasi attività  inerente il movimento delle merci dal punto in cui sono state prodotte a quello in cui sono consumate.  Include, dunque, la pubblicità,  la promozione, la determinazione dei prezzi, la  pianificazione di prodotto e l'analisi del mercato, in termine di consumatori attuali e potenziali") 
Nel 1931 Simenon aveva già capito tutto... o quasi. In quell'ambito, grazie ad un'innata sensibilità, il romanziere già intuiva che una presentazione di routine di una nuova serie poliziesca, avrebbe sortito l'effetto di qualche colonnino relegato nelle pagine della cultura dei giornali, che sarebbe passata quasi del tutto inosservato.Bisognava uscire dal circuito consueto e routinario degli annunci editoriali, per passare ad un evento, legato tematicamente alla tipologia della serie. L'evento che "doveva" essere mondano, eclatante, al limite anche scandaloso, avrebbe fatto parlare di sè tutta Parigi per l'intera settimana e avrebbe tenuta alta l'attenzione anche sul poliziotto di Quai des Orfèvres che debuttava con due inchieste contemporaneamente (M. Gallet décédé e Le pendu de Saint Pholien) e che sarebbe proseguito con il ritmo di un titolo al mese.
Inutile dire che l'editore, pur scaltro come Arthème Fayard, vedeva questa cosa come una pagliacciata inutile e costosa, per di più per un personaggio che, a suo avviso, andava contro tutte le regole del poliziesco letterario di successo. Un bagno di sangue e mezza Parigi che avrebbe riso alle loro spalle. Questa più o meno l'opinione dell'editore. Ma Simenon non era tipo da spaventarsi. Andò avanti a sostenere il suo personaggio e la sua idea sul lancio, impiegando argomenti e articolando ragionamenti che forse non sempre il suo interlocutore capiva, ma che alla fine segnarono la vittoria per il papà di Maigret.
Questa idea di organizzare qualcosa che desse visibilità al suo nuovo personaggio, oggi ci sembra scontata e addirittura banale. Questo meccanismo che passavva dal libro, all'evento, al coinvolgimento della stampa (oggi diremmo dei media) per arrivare ai lettori o meglio nuovi lettori, nella mente di Simenon era chiarissimo. Ed anche esatto. Soprattutto se si considera che per la prima volta uscivano dei romanzi firmati con il suo vero nome, ancora sconosciuto a tutti (la domanda che ricorreva era: "ma questo Georges Simenon è uno pseudonimo di Georges Sim?) per di più con un personaggio nuovo e anche  insuale come detective letterario.
Non solo Simenon è tutt'oggi uno scrittore moderno e i suoi dei romanzi attuali, ma già 85 anni fa' aveva capito quali erano le tecniche di comunicazione e di promozione adeguate a lanciare quello strano commissario e in che modo arrivare all'attenzione di chi non conosceva né l'autore, né il personaggio. Chapeau! (m.t.
 

lunedì 22 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. QUANDO UN ROMANZO VALE 10 E LODE

Sembra un po' desueto. Ma quando il voto 10 e lode appare addirittura nel titolo di un articolo di un supplemento che si chiama La Lettura (abbinata al Corriere della Sera) e a firmarla è un pezzo da novanta della critica letteraria del Corsera, Antonio D'Orrico, beh... il voto, come si dice, pesa.
D'altronde la rubrica si chiama La Pagella e affianca le classifiche dei libri più venduti nella settimana. Come di consueto, D'Orrico esamina un libro e gli dà un voto. Ed é, per chi non lo conoscesse, un critico imprevedibile, molto severo che non lesina anche voti bassissimi.
In realtà il voto che dà a "La scala di ferro" è 10 e lode, ma aggiunge un "sottovoto": "2 al risvolto di copertina". Nel finale dell'articolo capiamo il perchè.
"Stavolta il suo editore italiano non gli rende un buon servizio - chiosa D'Orrico - Non guardate il risvolto della copertina prima di aver letto questo splendido romanzo: ci hanno scritto come va a finire".
Anche all'Adephi fanno di questi pasticci.
Il titolo della rubrica è quanto mai azzeccato: "Il miglior masterchef con pochi ingredienti", è al tempo stesso un'analisi dello stile e un riconoscimento a Simenon di saper con pochi termini (il romanziere affermava di non utilizzare più di 2000 vocaboli e per di più semplici, le cosiddette "mot-matière") realizzare dei romanzi capolavoro. Proprio come quei cuochi, i migliori, che non hanno bisogno di mille intingoli per prepare leccornie che piacciano a tutti. (m.t.)

SIMENON SIMENON. APRES LE BAL ANTHROPOMETRIQUE: EXTRAITS DE QUELQUES ARTICLES DE LA PRESSE DE L'EPOQUE

Le 20 février 1931 marque une date importante dans la chronologie simenonienne: c'est en effet à cette date qu'a lieu le fameux Bal anthropométrique qui consacre le lancement de la nouvelle collection Maigret chez Fayard
 
SIMENON SIMENON. AFTER THE ANTHROPOMETRIC BALL EXCERPTS FROM ARTICLES IN THE PRESS AT THAT TIME
On February 20, 1931 marks an important date in the chronology of Simenon: it is in effect on that date that takes place the famous Anthropometric Ball which consecrates the launch of the new collection Maigret by Fayard


SIMENON SIMENON. DOPO "LE BAL ANTHROPOMETRIQUE": ESTRATTI DA ALCUNI ARTICOLI DELLA STAMPA DELL'EPOCA
Il 20 febbraio 1931 segna una data importante nella cronologia simenoniana: infatti è in questo giorno che ha avuto luogo il famoso Bal Anthropométrique che consacra il lancio della nuova collezione Maigret per i tipi di Fayard


On a déjà raconté maintes fois par ailleurs l'histoire de ce bal (nous avions même publié sur ce blog, en date du 20 février 2013, un pastiche sur le sujet; et vous pouvez retrouver d'autres articles sur ce thème en utilisant la fonction de recherche dans la colonne de droite: sous l'intitulé "Database Simenon Simenon", vous trouvez une barre pour y inscrire les mots de votre recherche), et j'aimerais cette fois revenir sur les "retombées médiatiques" de l'événement, autrement dit présenter quelques extraits des commentaires parus dans la presse au lendemain du bal.
Francis Lacassin, dans son livre Simenon et la vraie naissance de Maigret, évoque quelques-uns des échos de presse, en particulier celui de Pierre Lazareff dans Paris-Midi et celui d'Odette Pannetier dans Candide. Mais de nombreux autres journaux avaient publié des comptes-rendus, et grâce au site des archives en ligne de la Bibliothèque nationale de France (http://gallica.bnf.fr/), j'ai trouvé d'autres articles, dont je vous donne ici un aperçu.
Avant le Bal parurent plusieurs communiqués de presse pour faire l'annonce de l'événement, et le journal culturel Comœdia, sous la plume d'un certain A.W., déclarait, photo du romancier à l'appui, que le Bal anthropométrique serait "le grand événement du Carnaval de cette année, si pauvre en bals et fêtes de ce genre.". Le 22 février, le même journal, toujours sous la même plume, déclarait: "Le Bal anthropométrique a eu un succès éclatant. Il y avait longtemps qu'on ne s'était autant amusé à Paris et avec autant d'entrain. […] Nous en reparlerons", annonçait le chroniqueur, et c'était chose faite le lendemain, avec tout un article titré "La «crise» n'a pas empêché le Bal anthropométrique." Et A.W. de raconter l'événement: "Dès l'ouverture des portes, la salle était trop petite pour contenir tous les invités. [...] On prenait, à l'entrée, les empreintes digitales des arrivants de qualité. Pour Damia, on prit, en rouge, l'empreinte de ses lèvres. […] On dansait pressés les uns contre les autres. […] Et quelle chaleur ! Et quel vacarme soutenu par l'orchestre antillais et un haut-parleur tonitruant ! Et saura-t-on jamais le nombre de bouteilles qui furent bues hier; les foudres de champagne, les tonneaux de whisky.[…] Ni l'entrain ni la gaîté ne se ralentirent de toute la nuit. A sept heures du matin, les derniers survivants découpaient des poulets et saluaient le verre en main le petit jour de février qui se levait."
Dans le journal Paris-Soir du 22 février, c'est un certain Claude Dhérelle qui donnait à son tour sa version des faits: "Il n'était pas une heure encore, que les cent mètres carrés de la maison contenaient mille personnes. […] Deux heures… concours de maquillage. […] Dans un coin, Georges Simenon, courageux, dédicaçait des montagnes de ses deux livres […]. Il ne semblait pas s'apercevoir – vers quatre heures du matin […], que le dernier carré des inlassables se livrait à quelques excentricités bruyantes dans lesquelles les cris, les hurlements, le champagne, et un nudisme artistique avaient leur part. Dès quatre heures dix, il valait mieux ne plus regarder… Je suis resté jusqu'à cinq heures !"
Murielle Wenger

domenica 21 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. LE CLASSIFICHE DICONO ANCORA "SCALA DI FERRO"

La scala di ferro è robusta e resistente. E continua a piacere. Iniziamo dagli esiti del sondaggio di Nielsen Bookscan per l'inserto TuttoLibri de La Stampa. Il romanzo di Simenon occupa l'8a posizione nei primi dieci libri più venduti questa settimana e la 3a nella sezione narrativa straniera.
Nell'allegato La Lettura del Corriere della Sera occupa il 4°posto nella narrativa straniera. In più si becca un bel "10 e lode" sulla tradizionale pagella di Antonio D'Orrico che affianca la classifica. Titolo "Il miglior masterchef con pochi ingredienti". Stessa posizione nella stessa sezione anche sulla classifica pubblicata nella sezione RCult de La Repubblica:quarta piazza.
Per quanto riguarda la vendita on-line Sulla piattaforma Internet BooK Shop, il titolo simenoniano si è assestato alla 6a posizione. Su Feltrinelli.it si piazza sul podio: 3° posto. Su Mondadori Store invece è molto più giù, in 19a posizione.
Su Hoepli.it invece lo troviamo al 16° posto. (m.t.)

SIMENON SIMENON: M.ME MAIGRET: NON, JE NE M'ENNUIE PAS CHEZ MOI!

Ce texte est une réponse à un article sur Mme Maigret et propose une autre vision sur ce personnage.

SIMENON SIMENON: M.ME MAIGRET: NO, I'M NOT BORED AT HOME!  
This text is a response to an article about Mme Maigret and suggests another take on this character.

SIMENON SIMENON: M.ME MAIGRET: "NO, NON MI ANNOIO A CASA !" 
Questo testo è una risposta ad un articolo su Mme Maigret e propone un'altra visione su questo personaggio.

- by Giancarlo Malagutti -
Il y a quelque temps, a paru sur le site du Corriere della Sera, un article sur Mme Maigret (http://27esimaora.corriere.it/articolo/che-noia-madame-maigret/), dont le moins que l'on puisse dire est qu'il propose une vision fort réductrice de ce personnage. Fulvio Nolli, sur son blog, a déjà fourni une riposte brillante (http://parigiconmaigret.myblog.it/madame-maigret-che-noia-le-donne-in-carriera/), mais je m'en voudrais de ne pas, à mon tour, apporter quelques arguments.
Valeria Palumbo, dans son article, résume Mme Maigret en une phrase lapidaire et presque assassine: "Mme Maigret vit dans une constante et irrémédiable panique gastronomique", arguant du fait que son commissaire de mari ne rentrerait chez lui que pouvoir glisser ses pieds sous la table de la salle à manger… en un mot, que l'appartement du boulevard Richard-Lenoir ne serait pour lui qu'une sorte d'abreuvoir, un endroit qui ne sert qu'à sustenter son appétit de gros mangeur…
C'est une vision un peu courte, et, une fois de plus, surtout lorsqu'il s'agit des romans Maigret, il faut déplorer que les arguments que les critiques peuvent fournir s'appuient sur quelques lectures éparses. Pour bien comprendre Maigret et Mme Maigret, et leur relation telle qu'elle apparaît sous la plume de Simenon, il faut avoir lu plus d'un roman – pour ne pas dire l'entier - de la saga maigretienne, et les choses apparaissent alors différentes de ce qu'on pourrait croire au premier abord. Dans un essai inédit (on peut en lire des extraits ici: http://www.trussel.com/maig/madamef.htm), Marie-Claire Desmette fait dire à Mme Maigret: "Je suis une femme au foyer. […] Je n'ai pas subi de pression, je n'ai pas été piégé, brimée, diminuée […]. J'ai été, je suis, ce que j'ai toujours voulu être." Elle a compris ce qui fait l'essence même de Mme Maigret: sa tendresse et sa compréhension pour son mari. Elle lui attribue ce terme de "femme au foyer", qui, pour moi, a une résonance noble. Mme Maigret a fait son choix, elle l'assume, et elle ne s'ennuie pas chez elle à attendre son mari: elle est la gardienne du foyer, avec tout ce que ce mot comporte de chaleur, d'intimité, et c'est bien cela que son mari vient chercher lorsqu'il quitte son bureau du Quai des Orfèvres: il a besoin de son foyer pour se ressourcer, pour échapper aux dures réalités qu'il doit affronter dans ses enquêtes, et c'est Mme Maigret qui personnifie ce réconfort. Comme l'a si bien dit Fulvio, Maigret et son épouse sont les deux moitiés d'un couple, inconcevables l'un sans l'autre.
Simenon d'ailleurs s'en est bien rendu compte au fil des années de rédaction: c'est vrai que dans les premiers romans qu'il a écrits, Mme Maigret est un personnage assez effacé, mais très vite il va se doter d'une certaine profondeur, en même temps que le personnage de Maigret s'affine psychologiquement. Et la relation qu'il décrit dans ce couple est très riche, faite de silences pleins d'une mutuelle compréhension, et d'une tendresse qui surgit au coin de toutes les pages qui lui sont consacrées, et qui apparaît tout à fait clairement à qui veut bien se donner la peine d'une lecture attentive…
Valeria, je ne peux que vous conseiller de (re)lire les romans Maigret, et, pour vous qui êtes Italienne, je vous recommande l'ouvrage de Barbara Notaro Dietrich, Mio marito Maigret, Il racconto di un amore speciale, qui vous fera peut-être comprendre bien des choses… Par exemple, que Mme Maigret a mis en pratique cette phrase que Simenon a placée dans la bouche du Grand Bob: "si chacun se chargeait du bonheur d'une seule personne, le monde entier serait heureux"… Lire aussi: http://www.trussel.com/maig/mmemaigret-f.htm.
Murielle Wenger

sabato 20 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. MAIGRET: IL POLIZIOTTO BUONO E IL POLIZIOTTO CATTIVO

Le due facce del famoso commissario, duro e implacabile con certi assassini, invece comprensivo e quasi solidale con i piccoli delinquenti, spesso vittime di situazioni più grandi di loro. E in proposito non va dimenticato il suo motto: "Comprendere e non giudicare".

SIMENON SIMENON. MAIGRET: THE GOOD COP AND THE BAD COP
The two faces of the famous inspector, hard and unforgiving with certain assassins, however sympathetic and almost solidarity with the poor criminals, often the victims of situations too strong for them. And in this regard we should not forget the motto of Maigret: "To understand and not judge"

SIMENON SIMENON. MAIGRET: LE BON FLIC ET LE MAUVAIS FLIC 

Les deux faces du célèbre commissaire, dur et impitoyable avec certains assassins, mais sympathique et presque indulgent avec les pauvres délinquants, souvent victimes de situations trop difficiles pour eux. Et à cet égard, nous ne devons pas oublier la devise de Maigret: "Comprendre et ne pas juger".


A volte, nel corso delle sue indagini o alla fine di un’inchiesta, il commissario Maigret si mostra assai duro, addirittura cattivo nei confronti di certi criminali, ma anche con quelli che compiono i loro delitti con particolare efferatezza.
È il caso, per esempio, di Philippe Deligeard, il gaudente nullafacente di provincia, il raffinato perdigiorno, l’assassino della zia Joséphine Croizier: la vecchia signora di Bayeux, dalla quale il malvagio nipote spera d’ereditare, prima del tempo, le ingenti ricchezze, per poter con queste - ora che è pieno di debiti e privo di proprie sostanze, avendole tutte sperperate - continuare a mantenere un alto tenore di vita.
Al momento di smascherarlo, nell’ufficio del procuratore della Repubblica, Maigret usa parole da cui trapela un rancore quasi palpabile:
«Siamo di fronte a uno dei delitti più ignobili che io conosca…» E subito aggiunge, ma non certo con ammirazione: «Nello stesso tempo a un delitto quasi perfetto», volendo piuttosto sottolineare la lucida, fredda e spietata determinazione dell’assassino.
Altre volte, invece, il commissario sa essere molto indulgente verso taluni personaggi i quali, pur vivendo al di fuori della legge, non si rendono mai responsabili di omicidi (tanto meno efferati), ma rivelano anzi, nelle loro azioni pur sempre criminose – di solito truffe o furti dal “sapore” spesso rocambolesco, doti di astuzia, di intelligenza, di spregiudicata intraprendenza.
Uno di questi personaggi è l’ex appartenente alla Legione Straniera Honoré Cuendet, ladro di professione, il cui cadavere, orribilmente sfigurato, viene trovato una notte al Bois de Boulogne, e del cui caso il commissario prende a occuparsi non senza pena nel cuore, dal momento che l’uomo ucciso gli era ben noto e, per certi aspetti, perfino simpatico.
In conclusione, possiamo affermare che il nostro Maigret, del tutto intransigente e nemico dei criminali più cinici, più brutali, denota invece una certa pietà e comprensione per quanti al crimine sono costretti, talora, da disgrazie, da miserie o, in generale, da un destino terribilmente avverso, come è stato quello di Honoré Cuendet.
Paolo Secondini

venerdì 19 febbraio 2016

SIMENON SIMENON. THE LITTLE DOCTOR

On some stories about a country doctor who becomes a private detective.
  
SIMENON SIMENON: LE PETIT DOCTEUR
Sur des nouvelles d’un médecin de campagne qui devient un détective privé.

SIMENON SIMENON: IL PICCOLO DOTTORE
I racconti di un medico di campagna che diventa un detective privato


When I stumbled upon Simenon’s Le Petit Docteur recently, I was delighted. In 1938, he wrote 13 short stories starring a country doctor in the role of an amateur detective. They appeared originally in the serial Police-Roman from 1939 to 1941. A volume collecting them all came out in 1943. A collection in English translation, The Little Doctor, appeared in 1978. Francophone television adaptations of six stories played in 1986.
All of the stories intrigued me, a doctor, having noticed in my reading how important the field of medicine seemed to be to Simenon, the author, and Maigret, his character. Many, perhaps most, Simenon/Maigret readers may not have noticed that Jules goes to medical school before he becomes a cop. Not only that, he continues to study medicine throughout his career as a detective. Indeed, Maigret subscribes to a British journal of medicine, the Lancet, and borrows medical texts from his best friend, Pardon, a doctor. Most know that the Maigrets and Pardons meet for dinner every month, but how many recall that the two men withdraw after dinner to talk medicine? As a result, it should not be surprising that Maigret often uses his medical knowledge when practicing what was clearly his second choice as a profession.
While reading the Little Doctor stories, I never imagined I would end up sharing my impressions of them with anybody, let along posting them in the blogosphere. I’m going to read the English translations of these stories, which average 25 pages each, with the plan of passing on short reviews of them, hoping to stimulate others to sample them. A primary focus will be on pointing out how the two detectives, Jean Dollent and Jules Maigret, share some traits and differ at the same time.

• This subsequent discussion of the first story reveals how the country doctor becomes an amateur private detective on his first case.

La suivant discussion de la première nouvelle révèle comment le médecin de campagne devient un détective privé amateur sur sa première affaire.

As one might expect of the first story in the collection of 13, The Doctor’s Hunch introduces the Little Doctor, outlining his personality, style, and technique while explaining how he gets hooked into solving crimes. One learns for example that his affectionate nickname (his real name is Jean Dollent) stems from his small stature, kindliness, lack of frills, and tiny car. He lives, practices, and sleuths in Marsilly on the Atlantic coast, where Simenon also lived for 4 years during the 30s.
Having paid little attention to anything but medicine in his life so far, the doctor could never imagine snooping out a fatal stabbing all of a sudden. Previously unaware of his exceptional gifts of observation and reasoning, he leaps to piece the puzzle together as a series of unknowns pop up, one after another, right in front of his nose: he realizes the strange phone call begging for help at an isolated location cannot have come from there. He recalls the caller’s peculiar demand during an earlier office visit for sleeping medication dissolvable in liquid. Finding the house empty, he notes fresh signs of life. Helping himself to a bottle of vermouth to quench his thirst, he tastes sodium bicarbonate, an insane ingredient. He finds muddy shoes where there’s been no rainfall in weeks. Poking around outside, he spots freshly turned earth and, spading it away, he uncovers a corpse!
Jubilant to discover talents that will bring him huge pleasure, Jean Dollent delights in his new role. With cockiness, intuition, and reasoning evoking Hercule Poirot, his mind never stops working and figuring everything out flatters his vanity. In doctoring the wounded accomplice and ensuring the knife-wielding killer escapes, he displays sympathy and compassion, the same way Jules Maigret often does. Is this shared pardoning of criminals likely to recur in future Little Doctor stories?
David P Simmons