mercoledì 31 maggio 2017

SIMENON SIMENON. 90 ANNI FA' USCIVA IL PRIMO E ULTIMO NUMERO DI JBM

Era il "Josephine Baker Magazine", che Simenon aveva progettato per la showgirl sua amante nel 1927

SIMENON SIMENON. IL Y A 90 ANS SORTAIT LE PREMIER ET DERNIER NUMERO DE JBM
Il s'agissait du "Josephine Baker Magazine", que Simenon avait conçu pour la danseuse, sa maîtresse, en 1927
SIMENON SIMENON. IT WAS 90 YEARS AGO THAT THE FIRST AND LAST EDITION OF JBM CAME OUT
This is about the "Josephine Baker Magazine" that Simenon conceived for the dancer, his mistress, in 1927

Fuori di testa. L'espressione è un po' forte, ma crediamo sia quella giusta per descrivere lo stato d'animo del non ancora venticinquenne Simenon che vedeva prender corpo quella impensata relazione con la vedette creola che stava facendo impazzire tutta Parigi, e non solo. Quella star aveva un codazzo di ammiratori fatto di banchieri, principi, politici, miliardari, che avrebbero fatto follie di qualsiasi tipo pur di godere delle grazie di quella mulatta che rispondeva al nome di Josephine Baker.
Invece lì, al primo posto, al fianco di Josephine c'era un giovanissimo, autore, allora ancora poco conosciuto che per il momento sgomitava per farsi notare. Non era ancora famoso, non era ancora ricco, non era ancora un vero scrittore, eppure quella sua quasi coetanea (aveva solo tre anni più di lui) gli aveva messo addosso gli occhi e non solo quelli.
Simenon in quel periodo fece diverse pazzie, tra le quali deviare completamente dalla sua tabella di marcia che invece gli avrebbe imposto di impegnarsi in quella narrativa popolare che gli serviva da apprendistato, ma che lo doveva portare alla semi-letteratura e poi alla letteratura vera e propria. Ma in quel periodo il programma così lucidamente confezionato cui aveva fino ad allora tenuto fede, saltò del tutto. Simenon si dedicava completamente a Josephine, addirittura tenendogli la contabilità, e ad un certo deve avere pensato che uno dei maggior tributi potesse fare alla sua amante fosse di progettare e realizzare un giornale dedicato a lei e la cui testata fosse proprio il suo nome.
Josephine Baker Magazine
Un'impresa in cui lo segui il suo amico grafico e pubblicitario Paul Colin, che studiò un gabbia e una testata per questo Magazine che doveva secondo l'idea di Simenon ruotare intorno alla star afro-americana di St.Louis. Cosa Simenon avesse in mente in termini editoriali di preciso non è dato sapere, come non si sa che cosa ne pensasse la diretta interessata. Lui probabilmente coinvolto dal quel ciclone creolo non aveva le idee molto a fuoco. Lei, abituata alle stravaganze più eccentriche che nascevano intorno a lei, l'idea di un giornale con il suo nome forse non la stupiva più di tanto. 
Piccolo particolare da non scordare, Simenon era sposato da quattro anni con Tigy, che sembrava essere all'oscuro di tutto, ma certo è difficile pensare che non avesse intuito nulla della situazione.
É anche improbabile che l'esperienza di Georges come giornalista de La Gazzette de Liège, potesse essergli utile. Si trattava di due pubblicazioni agli antipodi: quello un serioso quotidiano cattolico-conservatore di Liegi, questa un rivista illustrata sulla più scandalosa vedette che Parigi aveva ospitato e che nella sua Revue Nègre ballava nuda con solo il famoso gonnellino composto da altrettanto famose sedici banane. E il suo giornale non poteva essere certo meno trasgressivo e meno scandaloso dei suoi spettacoli.
Ma questo progetto editoriale non andò oltre il numero zero (così si chiama il numero di prova di un nuovo giornale). Simenon andava riprendendo il controllo della sua vita? Il tourbillon di passione mal si sposava con la necessaria lucidità e concentrazione richiesti dalla progettazione e dalla realizzazione di una nuova pubblicazione?  
Poi Simenon era quasi un' "one man show", a parte la grafica, tutto il resto toccava a lui...? Qualche firma prestigiosa promessa infatti non arrivò e, oltre a Colin, faceva parte dell'avventura solamente un reporter mondano, André de Fouquières. 
Gli auspici non erano dei migliori.
Poi ci fu un raffreddamento della passione da parte di Simenon, un po' per le voci che giravano "... Simenon è diventato il cavalier servente della Baker...", lui stesso iniziò a temere che se quella storia fosse andata avanti ancora un po' lui, ancora non certo famoso, rischiava di diventare Mr. Baker... Addio a Georges Sim?.... Addio alla letteratura....? 
Ad un pelo dal dare alla sua vita una svolta che non aveva previsto, Georges si fermò. Riprese il suo destino nelle sue mani e il suo rapporto con Josephine passò in secondo piano. E tornò a scrivere, la migliore medicina per guarire da quella malattia. La scrittura, con Tigy, entrambe lontani da Parigi dalla follia Baker nell'île d'Aix. E del Josephine Baker Magazine non se ne parlò più. (m.t.)

martedì 30 maggio 2017

SIMENON SIMENON. LES MYSTERES DE WILHELMSHAVEN

Quels sont les textes rédigés par Simenon dans le port allemand ? 

SIMENON SIMENON. I MISTERI DI WILHELMSHAVEN 
Quali sono i testi scritti da Simenon nel porto tedesco? 
SIMENON SIMENON. THE MYSTERIES OF WILHELMSHAVEN 
Which are the texts written by Simenon in the German harbor? 

Les chercheurs simenoniens le savent bien: il faut toujours prendre avec une certaine prudence les déclarations a posteriori du romancier sur les événements qui entourent la naissance de Maigret, en particulier les lieux où Simenon se trouvait lorsqu'il écrivit les premiers jets de ce qui allait devenir un nouveau genre de roman policier. Le mystère de la naissance du commissaire à la pipe, avec une rédaction de Pietr le Letton à Delfzijl ou ailleurs, continue de passionner les débats, et il est toujours difficile de s'appuyer sur les sources, souvent contradictoires, à propos de cette période de la vie du romancier, et de son voyage sur l'Ostrogoth en 1929-1930.  
Aujourd'hui, c'est sur le mystère qui entoure un autre port où il s'est ancré que nous allons nous pencher. La plupart des biographes, s'appuyant sur ce qu'en écrit Simenon dans ses Mémoires intimesracontent que le romancier, après avoir passé une première fois par Delfzijl, arrive à Wilhelmshaven. Là, un inspecteur vient rendre visite à Simenon, et lui demande ce qu'il est en train d'écrire. Celui-ci lui explique qu'il écrit des nouvelles policières pour un magazine, DétectiveSoupçonneux, imaginant que le romancier fait en réalité de l'espionnage, l'inspecteur lui ordonne de quitter le port le lendemain. Simenon s'exécute, et retourne à Delfzijl, où il découvre que son bateau a besoin d'être calfaté. On connaît la suite de la légende… 
Pierre Assouline, dans sa biographie, émettait déjà quelques doutes sur cette version, se référant aux articles que Simenon avait publiés en 1931, Escales Nordiques, dans Le Petit Journal, et qui racontaient le voyage de l'Ostrogoth. Dans ces textes, c'est un agent du contre-espionnage qui vient trouver Simenon à son bord, le fait convoquer dans les bâtiments de la police, où on lui enjoint de quitter les eaux allemandes pour partir en Scandinavie, but de voyage avoué par le romancier. Autre point intéressant, Simenon dit que c'est un roman qu'il est alors en train d'écrire, et qu'il en a déjà expédié d'autres en France. Plus question, ici, de nouvelles pour Détective…  
Deligny et Menguy, dans leur fameux essai Les vrais débuts du commissaire Maigretmentionnent un autre article, celui écrit par Simenon en 1937 pour le journal Confessionslors de la mise à la retraite du commissaire Guillaume. Cette fois, c'est encore une autre version que raconte le romancier: il aurait commencé par écrire un roman à Delfzijl, puis serait retourné ensuite à Wilhelmshaven pour y écrire un deuxième roman Maigret, et c'est sur ce roman-ci que l'agent du contre-espionnage aurait eu des soupçons… Menguy et Deligny penchent pour l'hypothèse que ce second roman serait probablement l'un des quatre "proto-Maigret", La femme rousse 
On le voit, difficile de savoir exactement ce qu'il en est des textes écrits par Simenon à Wilhelmshaven. L'affaire est moins anecdotique qu'il n'y paraît, parce que savoir ce qu'il en est va déterminer, d'une part, le lieu et l'époque de rédaction des nouvelles pour Détective, ainsi que la période précise à laquelle Simenon se trouvait dans le port allemand.  
En effet, pour les nouvelles en question, il s'agit de celles qui seront publiées en recueil chez Fayard en 1932, Les treize coupables, Les treize énigmes, Les treize mystères. Les nouvelles Les treize mystères sont les premières à paraître dans Détective, et ce de mars à juin 1929. Les treize énigmes paraissent entre septembre et décembre 1929, et Les treize coupables entre mars et juin 1930. Ces dates autorisent à penser que certaines de ces nouvelles, effectivement, pourraient avoir été écrites à bord de l'Ostrogoth (le départ de celui-ci datant du printemps 1929). Les bibliographies simenoniennes proposent une rédaction des deux premières séries au cours de l'hiver 1928-1929 (voire au printemps pour la deuxième série), alors que Simenon est installé place des Vosges, et la troisième série aurait été écrite à Stavoren pendant l'hiver 1929-1930. C'est ce qui permettrait de dire que certaines nouvelles de la dernière série auraient pu être composées déjà à Wilhelmshaven, et cela corroborerait donc la version des Mémoires intimes Les bibliographies qui suivent cette version proposent aussi un séjour de Simenon dans le port allemand à l'automne 1929, soit après le départ de Delfzijl, ce qui fait que l'agent du contre-espionnage aurait pu exprimer ses soupçons aussi bien sur les nouvelles que sur un roman, quel que soit celui-ci…  
Jusque-là, tout semblait clair, mais voilà que dans la version la plus récente de la chronobiograhie simenonienne, le séjour à Wilhelmshafen a été fixé au mois de juin 1929… Quid alors de la rédaction d'éventuelles nouvelles ou d'un éventuel roman dans le port allemand ? On le voit, les chercheurs ont encore de quoi se pencher sur les mystères du romancier à bord de l'Ostrogoth 

Murielle Wenger 

lunedì 29 maggio 2017











Era il 1932 quando Simenon scriveva il romanzo maigrettiano "Chez les Flamands", tradotto in inglese come "La casa dei fiamminghi". Oggi a distanza di ottantacinque anni questo titolo è stato pubblicato in persiano.
Ne dà notizia il giornale Financial Tribune che, come recita il sottotitolo, é il  "First Iranian English Economic Daily".
L'edizione è a cura dell'Istituto d'arte e cultura Jahan-e-Ketab di Teheran, pubblicata nella collana Neqab. Il traduttore, come ci informa il Fnancial Tribune, è Abbas Agahi e la versione iraniana del romanzo conta 164 pagine. Il traduttore non è nuovo a questi lavori, avendo tradotto già altri romanzi di Simenon, tra cui Maigret Set a Trap,  Maigret Has Scruples , Maigret Voyage e Maigret and the Apparition
C'era bisogno di questa notizia per ribadire come ancora oggi, in paesi di cultura molto lontana da quella occidentale, venga tradotto e pubblicato un romanzo che Simenon scrisse ottantacinque anni fa'?
No. Non c'era bisogno.  Anzi, sì.... per chi ancora non lo sapesse, questo conferma le tre dimensioni del romanziere, quella della popolarità dei suoi personaggi, quella della qualità della sua letteratura e quella di essere un romanziere long-seller e senza frontiere. Non credo ci sia bisogno di alcun commento.

SIMENON SIMENON. “THE ACCOMPLICES” PART TWO

Did anyone aid and abet Joseph Lambert in his crimes?

SIMENON SIMENON “LES COMPLICES” DEUXIEME PARTIE
Est-ce que quiconque a aidé et encouragé Joseph Lambert dans ses crimes ?
SIMENON SIMENON. "I COMPLICI" SECONDA PARTE
Qualcuno ha aiutato e incoraggiato Joseph Lambert  nei suoi crimini?




In The Accomplices, no one truly qualifies as “a person who aids another in the accomplishment of an action.” That is, there is no accomplice to the protagonist―with the possible exception of one individual whose actions underscore the lack of ‘aid’ from others and do ‘aid’ Joseph Lambert in a peculiar way.
So, having already labeled Edmonde a non-accomplice, I here submit the others who make Joseph feel “as if everything was directed against him, as if already an enemy clan was forming.”
His wife Nicole essentially drives him away. Indeed, in the “gap created by insensitivity,” it is clear “nothing existed between them.” Although they talk, they do not communicate. She rejects him from her bed. Her three sisters are her life. In fact, Nicole “hadn’t become a Lambert wife; she remained a Fabre daughter.”
His brother Marcel is one of Joseph’s biggest fears because he will both “know” and “denounce” him. So, in Joseph’s response to Marcel’s inevitable confrontation, in which he “had never lied so well in his life,” he finds that “a lie had never cost him so much” because Marcel tells him “it would be better if he not come around at all.”
His maid Angèle is no help to him, either. An obstructionist in Joseph’s life, she considers him “a monster.” Worrying about her “hidden agenda,” he evades her.
The townsfolk are all familiar with Joseph and his fateful car. Fully expecting exposure, he anticipates that “no one would examine the case with equity.” A bartender expresses it best: if the car’s driver were thrown to the crowd, “there wouldn’t be a piece of him left after ten minutes.” Joseph believes everyone recognizes that he “walked, behaved, talked, and looked at people like a guilty person.” His daily contacts, his bridge partners and fellow workers, make him “a sort of exile.” The insurance agent, private detective, and policeman are “only waiting for an appropriate time to arrest him.”
But the person the most haunting of all is “the man with the goats.” Driving past him in flight from the accident scene, Joseph has “the intuition the danger would come from that man.” When the man walks by him after church, Joseph is sure “his intuition on the first day had not misled him.” When he spots the man leaning against a tree, Joseph sees “jubilation in his eyes.” When they simply exchange glances, the man’s look “expresses a diabolical joy.” In short, he terrorizes Joseph.
Given that none of the above ‘aid’ Joseph Lambert in any way, consider at last the exception that proves the rule, Joseph’s sole accomplice: Léa, his sometime mistress. She is someone he relaxes with and talks to, someone who does not disapprove or criticize. She is such a good, nonjudgmental listener that Joseph pays her “a magnificent compliment,” calling her “a good girl” and finally “a sister.” Léa’s helpfulness stimulates Joseph’s odd conception that he can achieve lasting psychological relief in an even better, more sustained “new universe” with Edmonde. His only hope, it is, ironically, the last one for this man with the “bitter aftertaste of a bad conscience.”

David P Simmons

domenica 28 maggio 2017

MANGER AVEC MAIGRETChaque semaine, partagez un repas avec le commissaire                                                                                     
Les premiers menus: bien loin de la haute gastronomie… 
Le premier vrai menu décrit est à lire dans Le chien jaune. Le repas précède la veillée sur le toit de l'hôtel, lorsque Maigret et l'inspecteur Leroy observent la maison où Emma vient rendre visite à Léon. Auparavant, Maigret a dit à Leroy qu'il allait se reposer dans sa chambre… Peut-être un prétexte pour déguster en paix le menu qu'il s'est fait monter: hors-d'œuvre, coquille Saint-Jacques, rôti de veau et épinards.  
Les trois menus suivants sont encore loin de faire saliver le lecteur: dans La nuit du carrefour, Maigret et Lucas, à l'auberge d'Avrainville, doivent se contenter d'escalopes bien cuites, avalées avec une piquette, et pour faire passer le tout, du calvados synthétique… Dans Un crime en Hollande, malgré les efforts de l'inspecteur Pijpekamp, ce n'est guère mieux: une viande qui nage dans des litres de sauce, un saint-émilion trafiqué, et un gâteau probablement assez bourratif avec ses trois sortes de crème… Et enfin, on oubliera bien vite les pâles escalopes servies à l'Hôtel de la Plage, dans Au rendez-vous des Terre-Neuvas… Comme le dit Mme Maigret avec un soupir: "Nous aurions quand même été mieux en Alsace…" ! 

MANGIARE CON MAIGRET - Ogni settimana, condividete un pranzo con il commissario  


I primi menu: molto lontani dall’alta gastronomia... 
Il primo vero menu descritto si può leggere nel Il cane gialloIl pasto precede la veglia sul tetto dell’hotel, quando Maigret e l’ispettore Leroy osservano la casa in cui Emma si reca per incontrare Léon. Precedentemente, Maigret aveva detto a Leroy che sarebbe andato a riposarsi nella propria camera… forse un pretesto per gustarsi in pace il menu che aveva consultato: antipasto, conchiglie di Saint-Jacques,  arrosto di vitello e spinaci.  
I tre menu successive sono ancora lontani dal fare venire l’acquolina in bocca ai lettori: ne Maigret e la casa delle tre vedoveMaigret e Luca all’albergo d’Avrainville devono accontentarsi di scaloppine ben cotte accompagnate da un vinello e per digerire il tutto, del calvados sintetico (!)… In Un delitto in Olanda, malgrado gli sforzi dell’ispettore Pijpekamp, non va certo meglio: della carne che naviga in litri di salsa, un saint-emilion adulterato, e un dolce probabilmente indigesto con i suoi tre tipi di creme… E infine, si dimenticheranno in fretta le pallide scaloppine servite all’ Hotel de la Plage ne All'Insegna dei Terranova… Comme gli dice M.me Maigret con un sospiro: «Saremmo stati tuttavia meglio in Alsazia…»!
  

EATING WITH MAIGRET - Every week share a meal with the chief inspector  

First meals: far away from haute cuisine… 
The first true menu is to be found in The Yellow Dog. The meal precedes the evening on the hotel roof, when Maigret and inspector Leroy are watching the house where Emma comes to see Léon. Before that, Maigret told Leroy that he would rest in his room… Maybe a pretext to savour in peace the meal he ordered: hors d'oeuvres, scallop shells, veal roast and spinach. 
The next three menus are still far from mouth-watering: in The Night at the Crossroad Maigret and Lucas, at the Avrainville inn, only have to be happy with overcooked cutlets, swallowed with cheap wine, and, to make passing the pill, a synthetic calvados… In A crime in Holland, despite inspector Pijpekamp's efforts, it is hardly better: meat swimming in liters of sauce, tampered saint-émilion wine, and a rather stodgy cake with three kinds of cream… And finally, let's quickly forget the pale steaks at the Hôtel de la Plage in The Grand Banks Café... As Mme Maigret sighs: "We would have been better in Alsace…"! 
(by Simenon Simenon)