mercoledì 31 ottobre 2018

SIMENON SIMENON. QUANTI E QUALI SONO I NOMI PROPRI PIU’ RICORRENTI?

Una curiosità statistica sulle opere del romanziere 

SIMENON SIMENONQUELS SONT LES PRENOMS LES PLUS FREQUENTS? 
Une curiosité statistique sur les oeuvres du romancier 
SIMENON SIMENON. WHAT ARE THE MOST FREQUENT FIRST NAMES?  
A statistical curiosity in the novelist’s works 


Sono conosciuti i modi in cui Simenon sceglieva i nomi e cognomi dei protagonisti dei suoi libri, venivano cioè selezionati aprendo lelenco telefonico. Ma quando c’era bisogno di un “nome al volo per un personaggio di passaggio o quantomeno secondario quali erano i nomi che gli venivano subito in mente? 
Abbiamo voluto fare una ricerca sull’utilizzo dei nomi propri comunemente più usati sull’autore ed è emerso che alcuni di questi sono spesso associati ad individui svolgenti sempre o quasi la medesima professione. 
Nel dettaglio questo è lo schema che abbiamo ricavato: 
il nome più utilizzato è Joseph, appare ben 43 volte (spesso indica camerieri), seguito da 38 Louis, 37 Jules e 36 Jean; poi troviamo 28 Jeanne (portinaie), 27 Germaine (dattilografe e sarte), 26 Olga, 25 Berthe (impiegate e sarte), 25 Leon (classico nome usato per proprietari di bistrot), 24 Victor24  Emile (camerieri e autisti), 22 François (maìtre di hotel) e Albert (tipico nome utilizzato per  camerieri);  20 Maria (cameriere), Bob (barman), Martin; 19 Fred (nome utilizzato sia per poliziotti sia per malviventi), Charles e Pierre; 18 Justin (in diversi casi si tratta di malfattori) e Marthe; 17 Germain e Rose (per lo più domestiche) ed Emma (cameriere); 1Désiré,  Bernard e Mathilde15 Benoit, Ernest, Eugène e Julie (in molti casi ballerine); 14 Fernand  e Blanche (infermiere); 13 Arthur, Bertrand, Gaston, Henry, John/Johnny,  Thérèse (domestiche) e Lucien; 12 Lili, Nicolas, Oscar(ristoratori); Léa (quasi sempre meretrici); 11 Louise e Marie e Angèle (cameriere); 10 Alice (quasi sempre personaggi giovani), Francis,  Maurice e Philippe; Arsène  (sovente autisti), Elise, FélixJef, Marcel e Marcelle; Adèle (varie volte associato a prostitute), Baptiste (spesso capitani di battello), Eugénie (domestiche, Charlotte, Georges,  Henri, Lola e Paul; 7 Anna, Hector, HortensePolyte e Renée; 6 Alfred, Bebért (malfattori); vanno segnalati infine due nomi femminili non per la quantità con cui sono utilizzati ma per la loro particolarità: 4 Pilar (sono sempre donne che vengono incontrate per caso e divengono amanti del protagonista); 3 Jojo (si tratta di cameriere che in tre opere differenti portano lo stesso nome e lavorano nel medesimo locale di Porquerolles). 
Concludendo possiamo pensare che nella mente dello scrittore alcuni nomi fossero associati ad una determinata professione, ma Simenon è stato maestro nel dare una personalità ben definita ad ogni personaggio uscito dalla sua penna. 

Andrea Franco 

martedì 30 ottobre 2018

SIMENON SIMENON. MAIGRET ET PAULETTE

A propos des liens entre une actrice et l'univers simenonien 

SIMENON SIMENON. MAIGRET E PAULETTE 
Sui collegamenti tra un'attrice e l'universo di Simenon 
SIMENON SIMENON. MAIGRET AND PAULETTE 
About the links between an actress and Simenon's universe


Paulette Dubost (1910-2011) fut une actrice populaire dans les seconds rôles du cinéma français. Pourquoi, nous direz-vous, en parler sur ce blog consacré à l'univers simenonien ?  
En réalité, Paulette Dubost en a aussi fait partie, à sa manière. En effet, elle apparut à deux reprises dans des films tirés des romans de Simenon, mais aussi dans des adaptations pour la télévision.  
Paulette Dubost commença sa carrière dans les années 1930, d'abord pour des figurations, et ensuite pour des rôles plus conséquents. Les films où elle a tourné ne sont pas tous des chefs-d'œuvre impérissables, mais on retiendra tout de même qu'elle donna la réplique à plusieurs grands acteurs, et qu'elle fut au générique de Hôtel du Nord de Marcel Carné, La Règle du jeu de Jean Renoir, Lola Montès de Max Ophüls, Le Bossu d'André Hunebelle, Le Dernier Métro de François Truffaut, Milou en mai de Louis Malle, pour n'en citer que quelques-uns dans son impressionnante filmographie. Elle joua aussi dans de nombreux téléfilms et séries télévisées. 
Pour ce qui nous occupe, Paulette Dubost tint un rôle dans Maigret tend un piège, le film où Jean Gabin se glissait pour la première fois dans la peau du commissaire. C'était un second rôle, mais important dans le cadre de l'intrigue. Paulette Dubost était Mauricette Barberot, la femme du boucher qui avait repris le négoce du père de Marcel Maurin (Moncin dans le roman). Mauricette était surtout l'objet des fantasmes de Marcel, et c'est elle qu'il «attaquait» dans la fameuse scène finale du film.  
Quelques années plus tard, Paulette Dubost retrouvait l'univers de Simenon dans Maigret voit rouge, le troisième de la série avec Jean Gabin. Elle y faisait une courte apparition, mais toujours adéquate comme à son habitude, dans le rôle de la patronne de l'Hôtel des Flandres, celui où Maigret se rendait pour découvrir la femme assassinée par les gangsters.  
C'est surtout dans la série Les Enquêtes du commissaire Maigret qu'elle devint une des habituées de cet univers, puisqu'on la retrouvait dans six épisodes, où elle interprétait de petits rôles; elle n'y était pas une protagoniste de premier plan, mais elle faisait partie de ses personnages à la fois fugaces et nécessaires pour meubler les intrigues.  
Mais ce n'est pas tout, et il y a d'autres liens entre Paulette Dubost et Maigret. Le tout premier, en réalité, remonte à bien avant sa filmographie simenonienne. En effet, comme nous vous l'avions raconté dans un billet du 25 juin 2016 (http://www.simenon-simenon.com/2016/06/simenon-simenon-lenigme-picpus.html), en 1941, le journal Paris-Soir proposait un concours à ses lecteurs, leur offrant de participer à l'élaboration d'un nouveau roman de Simenon, Signé Picpus. Les lecteurs devaient choisir 15 personnages pour l'intrigue, et ceux-ci étaient présentés avec le visage d'acteurs de l'époque. Et c'est là que nous retrouvons Paulette: en effet, elle avait été choisie pour représenter Emma, la bonne du crémier.  
Et si cela ne suffit pas pour vous convaincre, nous ajouterons que dans son livre de souvenirs, C'est court, la vie, Paulette Dubost raconte qu'alors qu'elle était toute jeunette, elle avait été courtisée par un certain Stavisky… oui le Stavisky de l'affaire qui coûta tant de déboires à Simenon… 

Murielle Wenger