sabato 21 maggio 2016

SIMENON SIMENON. DE SAINTE-MARGUERITE A SAINT-ANDREWS, AVEC MAIGRET POUR ASSURER LA TRANSITION

Simenon en 1946, éléments bio-bibliographiques

SIMENON SIMENON. DI SAINTE-MARGUERITE A SAINT-ANDREWS, CON MAIGRET PER ASSICURARE LA TRANSIZIONE
Simenon nel 1946, elementi bio-bibliografici 
SIMENON SIMENON. FROM SAINTE-MARGUERITE TO SAINT-ANDREWS, WITH MAIGRET TO ENSURE THE TRANSITION
Simenon in 1946, bio-bibliographical facts
Après avoir débarqué en octobre 1945 à New York, Simenon emmène sa femme Régine et leur fils Marc pour une première installation américaine. Pour s'acclimater, il choisit d'abord le Canada, ou plus précisément le Québec, où on parle le français, car les connaissances en anglais de Simenon sont encore très rudimentaires à ce moment-là. La première étape sera Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, que la famille découvre sous la neige. En novembre, à New York, Simenon rencontre Denyse. Coup de foudre et passion. En janvier 1946, Simenon emmène sa nouvelle secrétaire à Sainte-Marguerite et avoue sa liaison à Régine. Au milieu du mois, il commence à jeter sur le papier les premiers mots de son premier roman américain, Trois chambres à Manhattan. "Ce sera une rédaction immédiate, sur le vif, sans décantation", comme l'écrit Michel Carly (in Sur les routes américaines avec Simenon), une transposition de ce qu'il vient de vivre avec Denyse. Puis, environ un mois plus tard, pour se délasser, mais aussi pour retrouver un personnage qui, finalement, lui est bien cher, il s'amuse à donner à son héros de commissaire ses propres ressentis devant la découverte de l'american way of life, dans Maigret à New York.
Mais le Nouveau Monde est là, et il reste tant à découvrir… "Après six mois passés dans la province du Québec, Simenon a déjà la bougeotte.", écrit Pierre Assouline dans sa biographie. Il va néanmoins prendre le temps d'écrire encore trois nouvelles, et ces trois textes font intervenir Maigret, preuve, si besoin en était, que le romancier est attaché plus qu'il ne veut bien le dire à son héros… En effet, s'il croyait peut-être se débarrasser de celui-ci avec sa nouvelle vie en Amérique, il n'en sera rien… La France est loin, géographiquement parlant, mais pas dans les souvenirs… Et Maigret est prêt à assumer le rôle de catalyseur de ces souvenirs… En avril 1946, Simenon écrit une très jolie nouvelle, Le témoignage de l'enfant de chœur, où se mêlent habilement ses propres souvenirs d'enfance et ceux de son personnage, et qui lui permet aussi de montrer une nouvelle facette de Maigret, comme un indice de la volonté de son
créateur d'approfondir la personnalité de sa créature. Puis, au début du mois de mai, le romancier écrit coup sur coup deux autres nouvelles, Le client le plus obstiné du monde et Maigret et l'inspecteur malgracieux, tous les deux célébrant la nostalgie du Paris que Simenon a connu, la première montrant la ville baigné de douceur printanière, et la seconde plongeant les rues sous une pluie diluvienne, mais estivale. Dans toutes les deux on y croise un Maigret décrit avec une délectation manifeste par son auteur, et Simenon avait peut-être besoin de cette légèreté dans le ton et le thème pour supporter les difficultés de la vie qu'il devait partager entre Régine et son fils d'une part, et Denyse de l'autre…
C'est peut-être aussi la raison, outre le désir de partir à la découverte du Nouveau Monde, qui lui fait déjà quitter Sainte-Marguerite: en effet, à peine après avoir achevé ces nouvelles, Simenon emmène tout son petit monde dans le Nouveau-Brunswick, à Saint-Andrews. Là non plus, il ne restera pas bien longtemps: en septembre déjà, après avoir écrit deux romans (Au bout du rouleau et Le clan des Ostendais) et trois nouvelles (la première avec Maigret: On ne tue pas les pauvres types, et deux sans le commissaire: Un certain Monsieur Berquin et L'escale de Buenaventura), le voilà qui va prendre la route pour une traversée des USA du nord au sud. En octobre, la caravane fait halte en Floride, à Bradenton Beach, où Simenon va se poser presque une année, le temps d'écrire quelques romans et nouvelles, dont Lettre à mon juge, dans lequel il va tenter d'exorciser quelques démons… Mais ceci est une autre histoire… 

Murielle Wenger

venerdì 20 maggio 2016

SIMENON SIMENON. IL ROMANZO DELLA SUA VITA? O LA VITA NEI SUOI ROMANZI?

Il rapporto tra realtà e invenzione nella letteratura di Georges Simenon 

SIMENON SIMENON. THE NOVEL OF HIS LIFE?  OR LIFE IN HIS NOVELS?
The relationship between reality and fiction in Georges Simenon's literature

SIMENON SIMENON. LE ROMAN DE SA VIE? OU LA VIE  DANS SES ROMANS?
La relation entre réalité et fiction dans
l'œuvre littéraire de Georges Simenon 
Non è mai facile, analizzando uno scrittore, scindere quanto di personale c'è nella sua narrativa e quanto di fantasioso. E tra queste fantasie quante sono talmente verosimili da poter essere uno specchio della realtà e quante sono frutto d'immaginazione e di costruzioni irreali?
Da una parte rischia di essere un problema di lana caprina. Tutti gli scrittori mettono chi più chi meno sè stessi e le proprie esperienze nelle vicende e nei personaggi dei loro romanzi e chi più e chi meno ci infila anche cose , come si dice,  inventate di sana pianta.
In Simenon la separzione tra fantasia e realtà è un velo sottile trasparente e la fantasia occupa una parte molto limitata. Questo a stare almeno alle sue opere. Chi conosce un po' la biografia simenoniana, non ha difficoltà a rintracciare momenti di vita dello scrittore nei suoi romanzi. Al tempo stesso però non parlano del particolare, del contingente di qualcosa legato al suo tempo.
"...Il romanzo è l'uomo, l'uomo del tutto nudo e l'uomo vestito, l'uomo di tutti i giorni, è spesso il terribile dramma tra l'uomo nudo e l'uomo vestito, tra l'uomo universale e quello legato ad un'educazione, ad una casta o ad un momento della storia del mondo, ma è soprattutto il dramma dell'uomo preso dal suo destino..." (Le Romancier - 1945)
E quest'uomo perso nel suo destino non potrebbe essere proprio lui, Simenon?
Non è il destino che nel bene o nel male ha segnato anche la sua vita? Quei declic  che incontriamo nei suoi romans durs, e che capovolgono la vita e il destino del protagonista, non si sono verificati anche nella vita dello scrittore?
Se il padre non fosse stato più in grado di lavorare e il piccolo Georges non avesse avuto necessità di trovare un lavoro, sarebbe mai finito a La Gazette de Liège?
Se non avessa incontrato  Colette a Le Matin, il rampante scrittore di letteratura popolare sarebbe rimasto tale? 
Se non fosse stato perseguitato dalle accuse di filo-nazismo e non fosse emigrato in America  avrebbe conosciuto quella donna, Denyse, che nel bene e nel male segnò vent'anni della sua vita (oltre a dargli tre figli)?
E quale destino aveva voluto che la madre Henriette non perdesse occasione per fargli capire che il suo figlio preferito era il fratello minore Christian?  Georges lo salvò dalla forca per i crimini nazisti che aveva compiuti e, sotto pressione della madre, riuscì a farlo arruolare nella Legione straniera. Quando Christian mori in uno scontro a fuoco, la madre  disse "E' colpa tua che lo hai mandato nella Legione". E quando lo scrittore corse al capezzale della madre morente, questa lo apostrofò "Georges, che sei venuto a fare?".
E queste cose, oppurtunamente filtrate, le ritroviamo nei suoi romanzi. Certo si  dice sempre che la vita di Simenon è un vero romanzo, ma qual'era la vera vita di Simenon? Quella del marito, del padre di famiglia, dell'uomo sempre alla ricerca di una donna o quella dell'individuo in état  de roman, quella specie di trance creatva in cui sosteneva di cadere per otto, dieci giorni quando scriveva un romanzo?
E scrivere romanzi per Simenon non era tutta la vita? (m.t.)

giovedì 19 maggio 2016

SIMENON-SIMENON: “MAIGRET AT THE CORONER’S": INSPECTOR MAIGRET COMES OUT ON JUNE 2

Some details about the next Penguin translation for Anglophones.

SIMENON SIMENON. “MAIGRET CHEZ LE CORONER” EN ANGLAIS ARRIVE LE 2 JUIN
Des détails sur la prochaine traduction de Penguin pour les anglophones. 
SIMENON SIMENON. "MAIGRET CHEZ LE CORONER" IN INGLESE ARRIVA IL 2 GIUGNO
Alcuni dettagli sulla prossima traduzione di Penguin per gli anglofoni

Maigret at the Coroner’s, Penguin’s English translation of Simenon’s Maigret chez le coroner will be available through Amazon in the UK as of June 2, 2016. Both paperback and Kindle editions are expected. An audio version is not yet visible on the horizon. Notably, a preorder option exists right now, so one does not have to ‘wait’ until the 2nd of June to get onboard. The preorder prices are £7.99 and £4.99 respectively. The opportunity for delivery to the USA will appeal to some because paperback and Kindle
editions at Amazon.com will not be available until January 31, 2017. Taking the UK option adds a cost of $10.15 and a transatlantic trip of 7 to 10 days to get the book in hand.
A projection for Anglophones on the book’s availability from other Amazon sources throughout the world follows in alphabetical order:
June 2, 2016: Australia Kindle; Brazil Kindle; France Kindle; Germany paperback and Kindle; India Kindle; Italy paperback and Kindle; Mexico Kindle; Netherlands Kindle; Spain Kindle.
January 31, 2017: Canada paperback and Kindle; France paperback; Japan paperback and Kindle.
Note: China unknown.
Maigret chez le coroner originally appeared in 1949, but the English translation (Maigret at the Coroner’s) did not appear until 1980. Its translator was Frances Keene then, and now the translator is Linda Coverdale. Be aware that the ISBN-13 for this new edition is 978-0241206812.
This work is the 59th in Simenon’s original order of publication and the 32nd in Penguin’s modern series of translations. I enjoyed the original version of the story for numerous reasons beyond the usual ones, which will be enumerated in a soon-to-follow post. 

David P Simmons

mercoledì 18 maggio 2016

SIMENON SIMENON. DEI BUONI MOTIVI PER RILEGGERE MAIGRET

La lettura dei Maigret è davvero benefica come una medicina?

SIMENON SIMENON. GOOD REASONS TO READ MAIGRET AGAIN
Is reading Maigret a really beneficial medicine?
SIMENON SIMENON. DE BONNES RAISONS POUR RELIRE MAIGRET
La lecture de Maigret est-elle vraiment bénéfique comme un médicament?
Ci è capitato sott'occhio, un'articolo di Gilles Heuré su un periodico francese, Telerama, un numero di qualche tempo fa' che appunto con il titolo "Quelques bonnes raisons de relire Maigret", offre un ritratto molto efficace del personaggio simenoniano. E questa disamina dei vari aspetti di Maigret serve alla fine solo a spiegare  perché valga la pena leggere, o ancor meglio rileggere, Maigret.
Le sue conclusioni finali sono queste: "...On peut y entendre le clapotis de l’eau, le marteau d’une forge, le ronronnement des camions, le brouhaha des brasseries et même le hennissement des chevaux qui circulaient dans Paris. Un petit Maigret de temps en temps est aussi salutaire qu’une tisane de madame Maigret. On pourrait croire que l’incitation à lire ses enquêtes est trop discrète. Nul besoin de superlatif, ce serait compromettre la bonhomie du commissaire ou risquer un haussement d’épaules, signe d’un mouvement d’humeur. Patelin, le bonhomme, mais pas prendre à la légère...".
E non possiamo non essere d'accordo, anzi  aggiungeremmo che non solo "leggere un Maigret fa bene come bere una tisana di sua moglie", ma è benefico anche perché ci si cala in un'atmosfera  in bilico tra il reale, la vita quotidiana con i suoi drammi e  le sue felicità, e l'irreale, dove noi ci sentiamo dentro al racconto, ma forse non proprio immedesimandoci nel commissario Maigret, ma piuttosto seguendolo passo passo come farebbe.... un figlio! E già,  questo perchè Simenon ha costruito un personaggio semplice, schietto e non solo grosso nella sua struttura, ma grande perchè infonde fiducia, come la offre un padre o qualcuno più grande di noi che ci protegge.
E' una tranquillità che proviene dalla sua forza, dalla sua esperienza, come poliziotto, ma anche come uomo. Il suo essere é una sorta di protezione dietro cui seguiamo, sicuri, le sue vicende, le indagini, il suo rapporto con il mondo della delinquenza.
Ma soprattutto, quando leggiamo le sue storie, ci sentiamo come fossimo sotto la sua ala protettrice, un'ala che probabilmente ci fa sentire un po' bambini, perchè ci nasconde ai pericoli della vita e che si frappone tra noi e il male, ma ci fa assistere a tutto lo spesttacolo.
In più la lettura dei Maigret ci fa sentire più giusti e... più buoni(!)... perchè sulle orme del commissario anche noi finiamo per non giudicare, ma per voler capire. E questo ci pare un effetto assai benefico, anche superiore alle proprietà tranquillizzanti di cui dicevamo prima.
Insomma leggere... e rileggere Maigret fa bene, è una sorta di medicina dell'anima, che sappiamo essere lì, e di cui possiamo beneficiare ogni volta che ne abbiamo bisogno, come ha affermato in suo post la nostra amica Gabriella, una fan di Maigret e una accanita lettrice di Simenon Siemenon (m.t.)  

martedì 17 maggio 2016

SIMENON SIMENON. POUR ETRE MAIGRET, FAUT-IL FUMER LA PIPE ?

A propos de quatre acteurs ayant incarné Maigret

SIMENON-SIMENON: TO BE MAIGRET, DOES ONE HAVE TO SMOKE A PIPE?
On four actors who have played Maigret 
SIMENON-SIMENON: PER ESSERE MAIGRET, BISOGNA FUMARE LA PIPA ?
A proposito di quattro attori che hanno indossato i panni di Maigret
Voici une devinette pour vous, internautes maigretphiles: qu'ont en commun Rupert Davies, Gino Cervi, Jan Teulings et Jean Gabin ? Vous allez me répondre, évidemment, que tous les quatre ont interprété le personnage de Maigret, les trois premiers à la télévision, et le dernier au cinéma… Mais encore ? Que ces quatre acteurs se sont glissés dans la peau du commissaire à peu près à la même époque, à la fin des années '50 et au courant des années '60. Encore juste… Mais ce n'est pas tout… Alors, vous donnez votre langue au chat ? …
Eh bien, tous les quatre partagent le fait d'être nés au mois de mai… Gino Cervi est né le 3 mai 1901, Jean Gabin le 17 mai 1904, Jan Teulings le 19 mai 1905, et Rupert Davies le 22 mai 1916.
Le premier des quatre à interpréter Maigret, chronologiquement parlant, est Jean Gabin: en 1957, il apparaît dans Maigret tend un piège. Acteur simenonien par excellence, il a incarné maints personnages de l'univers du romancier, et, pour endosser l'imperméable du commissaire, il a rencontré surtout une difficulté: celle de se mettre à fumer la pipe ! Il n'aimait pas ça, et Simenon, qui avait apprécié sa performance en Maigret, n'en a pas moins dit que Gabin était "aussi peu naturel que possible" lorsqu'il fumait la pipe…
En 1960, Simenon signe un contrat avec la BBC pour le tournage d'une série télévisée de 52 épisodes. L'acteur choisi est Rupert Davies, que Simenon rencontra à plusieurs reprises, et pas seulement lors du tournage (c'est à lui que Simenon expliqua comment Maigret doit saluer Mme Maigret quand il rentre chez lui: en lui "tapotant gentiment la croupe"…), mais aussi lorsque Simenon présida à Londres, en 1962, le bal annuel des fabricants de pipes… Pour la petite histoire, Rupert Davies a été le premier, en 1964, à recevoir la récompense du "pipe smoker of the year" ("le fumeur de pipe de l'année"), octroyée par le British Pipesmokers' Council. Rupert Davies a aussi enregistré une chanson au titre de "smoking my pipe", qu'on peut écouter ici: https://www.youtube.com/watch?v=MVe8STc5FBU.
En 1964, est diffusé le premier épisode de la série italienne: cette fois, c'est Gino Cervi qui s'y colle. Dans un article paru en 1966, à l'occasion de l'inauguration de la statue de Maigret à Delfzijl, un journaliste hollandais demanda à chacun des acteurs présents s'il était fumeur de pipe: Cervi, lui, répondit qu'il avait toujours fumé la pipe, même avant de tourner les Maigret. Il paraît aussi que depuis que la télévision italienne avait programmé les premiers épisodes, la vente des pipes avait quadruplé… Un journal suisse de mars 1966, évoquant l'interview de Simenon réalisée par la télévision, à propos de ses pipes (http://www.rts.ch/archives/tv/information/madame-tv/3473590-les-pipes-de-maigret.html), interview dont il fut déjà question sur ce blog il y a quelques années, ce journal, donc, raconte que Gino Cervi a été élu président honoraire du "Club de la pipe", qui comptait, à cette époque, 160 sections en Italie et 10000 membres qui possédaient chacun au moins sept pipes…
En 1966 débute la série néerlandaise avec Jan Teulings. Celui-ci, dans le même article cité ci-dessus, affirma qu'il n'était pas un fumeur de pipe, et qu'il ne fumait celle-ci que pendant le tournage des épisodes.
Au total, deux fumeurs de pipe contre deux "faux" fumeurs… Posons la question: est-ce que le fait d'être un vrai fumeur de pipe ajoute à la crédibilité de l'interprétation ?... 

Murielle Wenger

lunedì 16 maggio 2016

SIMENON SIMENON. MORE THAN JUST “PETITS FOURS” FOR THE MAIGRETS

What lies behind the scene of their first meeting in “Maigret’s Memoirs.”

SIMENON SIMENON. PLUS QUE DE SIMPLES “PETITS FOURS” POUR LES MAIGRET
Ce qui se trouve derrière la scène de leur première rencontre dans “Les Mémoires de Maigret.” 
SIMENON SIMENON. PIU' CHE DEI SEMPLICI "PASTICCINI" PER I MAIGRET
Cosa si trova "dietro le quinte" del loro primo incontro ne "Le memorie di Maigret"
 
The design of March 2015 of Giancarlo Malagutti for Simenon Simenon

Joan Acocella in a 2011 New Yorker article* reminds us of how some petits fours brought Maigret and his future wife together. “Appropriately, Maigret’s first encounter with this woman has to do with food.” I paraphrase and quote Acocella’s presentation of the scene from Maigret’s Memoirs this way: an “awkward” Jules stuffs himself with dainty pastries one after another at a party with the other guests “staring at him in disbelief.” Louise acts “to save his honor” by offering him even more goodies in an “act of grace” that says “he should have all the cake he wants.” Likening Maigret to “penniless and alone” David Copperfield, Acocella asserts “much of the time, he was hungry. (Hence the petits-fours episode.)”
To be sure, food is central to their first encounter, but my takeaway from the scene differs, primarily because of Maigret’s comments before and after he relates the anecdote in his memoirs. Ahead of time, he points out he has always been an overeater. Admitting to “an insatiable appetite, already legendary when I was a child,” Maigret documents this with his aunt’s frequent tale about how “she had seen me eat, upon coming home from school, a four-pound loaf of bread, which didn’t prevent me from eating dinner two hours later.
Then, in talking about his beginning years in Paris, he reports his “great concern was to satisfy that appetite in me.” He confesses how, as a cop on the beat, “I used to calculate my time to get the few minutes needed to buy and devour a piece of sausage or a slice of pâté with a bun on the sidewalk.” Most importantly, Maigret describes how eating comforts his anxieties: “My stomach content, I used to feel happy and full of self-confidence.” Thus, his gorging on petits fours at the party is “for support” in the turmoil of his psychological discomfort. In fact, he states emphatically, “I wasn’t hungry and I never liked petits fours.” My contention is that, here and elsewhere, a need for the boost food gives him is a determining factor in the eating and overeating patterns we commonly observe in Maigret.
In addition, I see Maigret recognizing Louise’s role as an enabler. Just as he is about to flee the party, he spots Louise across the room with “a gentle, reassuring, almost friendly expression. One would have said she had understood me, that she was encouraging me.” Suddenly, she’s standing before him with the “look of an accomplice” and more pastries to eat. Much later on, reminiscing as he writes his memoirs, Maigret speculates on how, if he had not eaten the pastries, she probably wouldn’t have noticed him. He goes on to affirm that basically she “was enchanted with the picture Simenon drew of her: “a good ‘granny’ always spoiling her great baby of a husband.” Is this the image of an enabler or not?
I’m not suggesting the Maigrets have major behavioral problems. Rather Simenon seems to merely show us the way food factors into their lives together. He eats (and drinks) a lot because he likes the good feelings he gets from food (and drink). She enables him because, kind, affectionate, and dutiful person that she is, she likes feeling good, too. It’s often hard to tell who depends more on whom.

David P Simmons