sabato 11 giugno 2016

SIMENON SIMENON. AMBIANCES TROPICALES DANS LA FORET D'ORLEANS

Simenon écrit des reportages et des romans sur son voyage autour du monde 

SIMENON SIMENON. AMBIENTI TROPICALI NELLE FORESTE D'ORLEANS 
Simenon scrive articoli e romanzi sul suo viaggio intorno al mondo 
SIMENON SIMENON. TROPICAL MOOD IN THE ORLEANS WOODS 
Simenon writes reports and novels on his journey around the world 
Juin 1935. C'est un Simenon voyageur qui vient louer le château de la Cour-Dieu à Ingrannes. En effet, il a résilié le bail de location de La Richardière, à Marsilly, car son propriétaire s'est toujours refusé à vendre, et maintenant, il veut récupérer la maison. Georges et Tigy cherchent d'abord à louer un autre château, parcourent la France à la recherche de quelque chose qui leur plaît, mais en vain. Un jour, alors qu'ils traversent la forêt d'Orléans, ils trouvent une clairière à vendre. Pourquoi ne pas y bâtir quelque chose à leur goût ? Ils achètent donc le terrain, en en attendant, logent à l'auberge toute proche. Campement provisoire, car, en réalité, Simenon a la bougeotte, et il passe la plus grande partie de cette période en voyage: c'est, en effet, de décembre 1934 à mai 1935, un périple autour du monde qu'il accomplit, le voyage étant payé par le journal Paris-Soir qui finance les articles du reporter. Simenon va découvrir l'Amérique centrale et méridionale, puis traverser le Pacifique pour arriver à Tahiti, où il reste près de deux mois, puis il pousse jusqu'en Australie, d'où il embarque sur un paquebot qui le ramène en Europe, à travers l'Océan Indien, la Mer Rouge et la Méditerranée. 
De ce voyage, Simenon rapportera des images, dans sa tête mais aussi des photographies, et des impressions qu'il retranscrira non seulement dans ses articles pour Paris Soir, mais aussi dans la matière de plusieurs romans "exotiques", comme Ceux de la soif, Quartier nègre, Long cours, ou Touriste de bananes 
Lorsqu'il revient de son périple, Simenon s'installe donc à la Cour-Dieu, et compose, à partir des notes prises en voyage, une série d'articles qui paraissent dans le journal Paris Soir entre le 12 et le 25 juin, sous le titre générique de Les vaincus de l'aventure. En 1938, le romancier reprend ces textes, les remanie quelque peu, et les donne à Gallimard, qui les publie dans un recueil, que Simenon voulait intituler Les ratés de l'aventure. Mais, à la même époque, une journaliste et romancière, appelée Titaÿna, avait réservé ce titre pour son propre livre, et on dut donner un nouveau nom au recueil, qui parut sous l'appellation La mauvaise étoile 
Le 11 juin 1935, le journal annonçait: "Georges Simenon a fait le tour du monde pour rapporter aux lecteurs de Paris-Soir «Les vaincus de l'aventure», le sensationnel reportage qui commence demain". L'annonce était accompagnée d'une carte qui indiquait en pointillé "l'itinéraire suivi par notre envoyé spécial." 
Et dès le lendemain 12 juin paraissait le premier article de la série, avec un titre aux accents hugoliens: "Rêvant d'être des saints, des héros ou des millionnaires, des hommes partent, ivres d'espoir, vers des terres inconnues". En tout, ce sont douze articles qui sont présentés, agrémentés chacun d'une photographie prise sur les lieux par Simenon. Dans le recueil édité par Gallimard, on ne retiendra que onze articles. Le douzième, Le capitaine Philps et les petits cochons, sera édité pour la première fois dans le tome 7 des éditions Rencontre. Et, en réalité, Simenon avait écrit un treizième article, L'oranger des îles Marquises, que Paris-Soir n'avait pas retenu, et qui parut dans le journal Marianne du 5 février 1936, avant d'être édité dans le volume Tout Simenon 22, aux Presses de la Cité puis chez Omnibus.  
Quant à Simenon, il ne reste à la Cour-Dieu que le temps d'écrire deux romans (Quartier nègre et Les demoiselles de Concarneau), car il circule à travers la France pendant le reste de l'année 1935, faisant une escapade à Deauville, Dieppe, puis Combloux, en passant par Paris, où il signe le bail de location pour trois ans d'un appartement du luxueux boulevard Richard-Wallace. Abandonné, le rêve d'une maison cachée au fond des bois orléanais ? Oui, car Simenon ne se sent pas encore prêt pour cette retraite campagnarde, et il faudra attendre 1938, la découverte de la maison de Nieul, et la future maternité de Tigy, pour qu'il se décide enfin à poser pour un temps son frénétique besoin de mouvement 

Murielle Wenger

venerdì 10 giugno 2016

SIMENON-SIMENON. MA QUANTO VENDE SIMENON ON-LINE ?

Internet Book Shop, la prima libreria on line italiana compie diciotto anni. 

SIMENON-SIMENON. QUELLE QUANTITE DE SIMENON SE VEND EN LIGNE ?
"Internet Book Shop", dix-huit ans de vente de livres sur Internet en Italie
SIMENON-SIMENON. HOW MANY SIMENONS SELL ONLINE?
“Internet Book Shop”, eighteen years of Internet book sales in Italy



La vendita di libri sul web è stata una novità che ha avuto un grosso impatto, non sempre positivo, sulle librerie, soprattutto le piccole librerie di quertiere, ma anche sulle grandi catene nazionali.
E' stato un cambio di mentalità nei confronti del libro che diventa un oggetto non più sottoposto al magazzinaggio, al trasporto, all'esposizione, alla resa... Ora il libro, (e qui parliamo ancora di quelli cartacei) è sposto in quella vetrina virtuale che è lo schermo del nostro computer, fino ad esaurimento. Lo possiamo cercare sia dalla grande metropoli che da un piccolo borgo sperduto dalle montagne. Basta ordinarlo (quasi sempre ad un prezzo inferiore della libreria) e in qualche giorno lo abbiamo a domicilio.
Questa nuova modalità di acquistare un libro è ormai diventata una realtà consolidata e maggiorenne.
"...In 18 anni – dichiara Eugenio Trombetta Panigadi, amministratore delegato di IBS Italia – abbiamo consegnato prodotti in ogni comune e località italiana e raggiunto clienti in 190 paesi nel mondo; riceviamo ogni settimana una media di 50 richieste per libri in commercio pubblicati da case editrici sconosciute...".
Ma non parliamo di questa ricorrenza per caso. Già, come al solito, tutto si riconduce al nostro caro Simenon perchè andando a spulciare tra gli autori più venduti in assoluto, troviamo in prima posizione Andrea Camilleri, ma subito dopo Georges Simenon, seguito, tanto per dare un'idea, da J. K. Rowling, Geronimo Stilton, George R. Martin, Stephen King, Umberto Eco, Italo Calvino, Ken Follett...
Insomma tra i grandi creatori contemporanei di best-sellers per adulti e per bambini, l'unico del secolo scorso è sempre e solo lui, quel Simenon che oltre ad un classico,  dimostra ancora una volta e anche in questo contesto, di essere un long-sellers. In questi casi, quanto vediamo e pubblichiamo queste classifiche, ci viene sempre da chiederci: ma queste star del libro che oggi vendono milioni di copie, tra cento anni saranno ancora tra i best-sellers?
Già perchè il buon Simenon, certi titoli che vanno in classifica oggi, li ha scritti quasi cento anni fa'... Non so se questo è un motivo di riflessione adeguatamente diffuso. Mi chiedo e vi chiedo: quanti grandi della letterartura, classici,Nobel, o definiti immortali, trovano poi un riscontro odierno concreto nella vendita in libreria o su internet? 
Meditate gente... meditate... (m.t.

giovedì 9 giugno 2016

SIMENON SIMENON. WAS GEORGES SIMENON CLAIRVOYANT?

Some striking similarities between then and now. 

SIMENON SIMENON.  GEORGES SIMENON ETAIT-IL CLAIRVOYANT ? 
Quelques similarités frappantes entre hier et aujourd’hui. 
SIMENON SIMENON. GEORGES SIMENON ERA CHIAROVEGGENTE?
Alcune coincidenze suggestive fra ieri e oggi 
Sometimes in reading Simenon’s works, I’ve noticed he seems to be commenting on something going on in the present. This post presents a good example of such an association that appears in Les Mémoires de Maigret 1950 and Maigret’s Memoirs 1963. Credit goes to Daniel Pipes of the Middle East Forum for pointing this connection out. (http://www.nationalreview.com/ 1/03/2016.) 
The passage of interest refers to the violent disturbance in Paris on February 6, 1934, but much of what Maigret had to say in 1950 applies to the terrorist attacks in Paris on November 13, 2015. Below I compare some text (in quotes) translated from Les Mémoires de Maigret with some text (in italics) translated from the Communiqué sur l’attaque bénie de Paris―the official statement made by ISIS the day following the attacks. 
Maigret begins: “Here and there, almost always in times of political upheavals, troubles break out in the streets.” ISIS offers: The ground of Paris trembled under their feet and its roads became too tight for them. 
Maigret notes such events are “no longer merely expressions of popular discontent.” ISIS agrees more than discontent was indicated by some soldiers, a group of believers [who] in a blessed attack for causes facilitated by Allah, targeted the principal center of abominations and perversions. …This attack is only the start of the storm, and a warning for those willing to learn from their mistakes. 
Maigret decries “this invasion of a few hours in the center of Paris by individuals who spread as much terror as a pack of wolves.” ISIS brags about how its eight brothers wearing explosive belts and assault weapons [chose] the center of the French capital [and] struck terror into hearts on their own land. 
Maigret criticizes the perpetrators forscarcely knowing our language or not knowing it at all,” [and] “obeying some other laws, some other reflexes than ours.” ISIS explains it has reacted against those who follow the French way [for having] dared to insult our prophet, boasted about fighting Islam in France,[and] struck blows against Muslims. [So] Allah helped his brothers and gave them what they hoped for (Martyrdom). 
Maigret differentiates the troublemakers: “Many ask only to integrate themselves, and the troubles don’t come from them, but there are some who, in groups or alone, deliberately stay on fringes of society and lead, within the masses who don’t notice them, a secretive life.ISIS defines them more comprehensively: a group having split from life over here [that] advanced towards their enemy, looking for death in the ways of Allah, securing their religion, their Prophet, and wanting to humiliate their enemies. 
It is sad but true that Maigret and ISIS could just as well have been commenting on the horrors in Brussels of March 22, 2016. 

David P Simmons

mercoledì 8 giugno 2016

SIMENON SIMENON. UN EROE DIVERSO DA MAIGRET: YVES JARRY

Presentazione del personaggio creato da Simenon alla fine degli anni '20 e protagonista di quattro romanzi 

SIMENON SIMENON. UN HEROS DIFFERENT DE MAIGRET: YVES JARRY 
Présentation du personnage créé par Simenon à la fin des années '20, et protagoniste de quatre romans 
SIMENON SIMENON. A HERO DIFFERENT FROM MAIGRET: YVES JARRY 
Presentation of a character created by Simenon at the end of the 20s as a protagonist in four novels 
Simenon creò il personaggio del detective-avventuriero Yves Jarry durante il periodo dei romani popolari e lo tenne come "ruota di scorta" se Maigret non avesse avuto la fortuna che si meritava.Yves Jarry è un giovane proveniente da una famiglia di origini aristocratiche di difficile collocazione nel quadro della letteratura, ma che può essere inquadrato, a grandi linee, nei personaggi alla Robin Hood o alla Arsène Lupin: Jarry lo troviamo infatti in alcune circostanze ladro ma anche detective, è uno scrittore ed  un grande viaggiatore, amante delle donne e costantemente alla ricerca dell'avventura in  senso lato, dove c è il pericolo c 'è un grande richiamo per lui. Dotato di grandi capacità fisiche, Jarry è anche una persona colta e dall'animo nobile ma il suo desiderio di non annoiarsi mai lo porta talvolta ad infrangere la legge per poter provare il brivido del  proibito.I romanzi che lo vedono protagonista presentano una trama abbastanza complessa e articolata che si sviluppa per numerose pagine e le sue peripezie coprono il globo intero. 
Cosi diceva di lui il romanziere:"... Jarry ama vivere numerose vite in una, parigino dai gusti raffinati a Parigi, pescatore in Bretagna, uomo del popolo in certe circostanze, borghese in altre...". Jarry è protagonista di quattro romanzi: L'amant sans nom del 1929 (firmato Christian Brulls) Chair de beauté (Georges Sim), La femme qui tue e La fiancée aux mains de glace entrambi scritti  ancora nel '29 e sempre firmati Georges Sim. I romanzi non sono  in ordine cronologico, ma sono ordinati nella sequenza con sui andrebbero letti secondo le fasi della vita in cui si trova il personaggio (Simenon infatti alla sua terza apparizione fece diventare Yves più giovane e raccontò fasi della sua vita antecedenti quelle che erano già state pubblicate). Tra i vari personaggi con cui l'autore aveva cercato di far breccia nel cuore dei lettori è l'unico di cui per tutta la vita conserverà un ricordo vivido tanto da citarlo a  più riprese nelle sue memorie.Viene dunque in mente una domanda: se Simenon non avesse creato il personaggio del commissario Maigret, avrebbe avuto la stessa fama e lo stesso successo? Forse ci avrebbe messo un po' più di tempo, magari anzic agli albori degli anni trenta avrebbe raggiunto una grande notorietà e il benessere economico qualche anno più tardi, ma  credo che avrebbe ottenuto ugualmente un posto nel pantheon della letteratura. 

Andrea Franco

martedì 7 giugno 2016

SIMENON SIMENON. L'ASSOCIATION DES AMIS DE SIMENON FETE SES TRENTE ANS

Petit compte-rendu de l'Assemblée des Amis de Simenon, qui a eu lieu le 29 mai 2016

SIMENON SIMENON. L'ASSOCIAZIONE DEGLI AMICI DI SIMENON FESTEGGIA I SUOI TRENT'ANNI
Piccolo resoconto dell'Assemblea dei Amici di Simenon, chi si è svolta il 29 maggio 2016 
SIMENON SIMENON. THE ASSOCIATION OF SIMENON'S FRIENDS CELEBRATES ITS THIRTY YEARS
Little report of the Assembly of Simenon's Friends, that took place on May 29th 2016 

Cette année, l'Association des Amis de Simenon fêtait ses trente ans d'existence, lors de l'Assemblée générale de ses membres, qui s'est déroulée au Centre Culturel d'Uccle, à Bruxelles.
Le président Jean-Baptiste Baronian a rappelé le contexte de la fondation de l'Association des Amis de Simenon. C'est en 1986 qu'une poignée de simenoniens décident de se retrouver de façon plus "officielle" pour échanger informations et passion à propos de leur auteur fétiche. Parmi les membres fondateurs, outre Jean-Baptiste Baronian, on trouve, dans ceux qui sont toujours sur le pont aujourd'hui, Michel Schepens, fidèle secrétaire, administrateur et "homme à tout faire" de l'Association. Très vite, celle-ci prend de l'ampleur, et aujourd'hui, elle compte plus de 800 membres, recrutés sur tous les continents. Après ces trente années, l'Association peut s'enorgueillir d'avoir publié 29 Cahiers (la trentième mouture est en préparation…), traitant de thèmes simenoniens aussi divers que "Simenon et le cinéma", "Boire et manger", "Traversées de Paris", Histoires d'eaux", "Les feux de la rampe", "Demeures et logis", "Situations ferroviaires", "Justice est faite", "Petits docteurs et grands patrons", "Maigret autrement", "Vous avez dit luxurieux?", "Portraits de femmes", et j'en passe… Toutes parutions contenant des articles signés des grandes plumes simenoniennes, Claude Gauteur, Alain Bertrand, Claude Menguy, Michel Lemoine, Bernard Alavoine, Paul Mercier, Philippe Proost, Michel Carly, et aussi d'autres simenophiles peut-être moins connus, mais néanmoins grands connaisseurs de l'œuvre, par exemple Paul Daelewyn, Jean-Paul Ferrand, ou amateurs éclairés, comme celle qui trace ces lignes…
A côté des Cahiers, l'Association a aussi édité des publications particulières, contenant souvent des textes inédits, comme La maison des disparus, une œuvre qui n'avait paru que dans un journal sous le pseudonyme de Christian Brulls; ou encore le texte du feuilleton radiophonique Le Soi-disant M. Prou; ou également des textes de Michel Carly, comme Les vrais crimes de Simenon, Les secrets des «Maigret», Dans les secrets des romans durs; mais aussi une Discographie de Georges Simenon par Philippe Proost, et une Bibliographie illustrée des écrits sur Georges Simenon publiés en langue française par Michel Schepens.
Précisons que toutes ces publications ne se trouvent pas dans le commerce, et pour qui désirerait les connaître, il suffit de devenir membre de l'Association, moyennant une modeste cotisation annuelle.
Pour fêter son trentième anniversaire, l'Association avait invité Pierre Simenon, à l'occasion de la parution de son livre De père à père. L'auteur, venu expressément des Etats-Unis pour l'événement, a évoqué comment et pourquoi il s'est mis à écrire, mais aussi sa relation avec son père, et ce que celle-ci lui a apporté dans sa relation à ses propres enfants. Deux autres auteurs étaient également conviés: d'abord Christian Libens, co-auteur avec Michel Carly de l'ouvrage La Belgique de Simenon, un livre magnifique, doté d'une riche iconographie, un des plus beaux ouvrages récents qu'il nous ait été donné de voir sur Simenon. Christian Libens s'est défini comme une sorte de prosélyte cherchant à propager la passion de Simenon. L'autre auteur présent était Claude Gauteur, venu présenter son dernier livre, Simenon / Renoir en miroir, et qui a évoqué quelques anecdotes autour des films tirés de l'œuvre simenonienne, et aussi les liens d'amitié entre Renoir et Simenon. A la suite, nous avons pu visionner un extrait de La nuit du carrefour, le film de Renoir, première adaptation cinématographique jamais faite d'un roman de Simenon.
La soirée s'est conclue par un repas convivial, au cours duquel chacun a pu faire connaissance avec d'autres passionnés, et c'est ce qui fait la richesse de cette journée: découvrir d'autres simenoniens aussi fous que soi-même, échanger des informations, des "bons trucs", et se rendre compte que Simenon suscite des passions chez des gens fort différents, issus de tous les domaines, mais tout aussi fervents les uns que les autres…

Murielle Wenger

lunedì 6 giugno 2016

SIMENON SIMENON. “MAIGRET AT THE CORONER’S”

How this book stands out as an exception in the Maigret series.

SIMENON SIMENON. “MAIGRET CHEZ LE CORONER”
Comment ce livre constitue comme une exception dans la série des Maigret. 
SIMENON SIMENON. "MAIGRET CHEZ LE CORONER"
Come questo titolo costituisca un'eccezione tra la serie delle inchieste di Maigret


 This book is atypical of the 103 works, but to my view it is one of the best. Unfortunately, it’s a poor choice for readers who are not relatively familiar with Maigret. No less than seven features make it striking:
1) Maigret leaves France. He rarely ever leaves his home country, but for this adventure, he goes to the USA, specifically to Tuscon, Arizona. Moreover, this is the first (and maybe) the only time he travels anywhere for an official study, which in this case is to “get up to date on American methods.” If you like these ‘American’ elements, consider reading Maigret in New York as well. That book came out earlier although it deals with an investigation he pursued after his retirement.
2) Maigret only observes. He attends a coroner’s inquest in front of a jury regarding a dead woman and five implicated men. The question is whether her death was an accident, a suicide, or a homicide, and the testimony includes multiple conflicting stories. Maigret develops his own opinions, but he leaves before the inquest is finished, and Simenon tells us “he never did know the verdict.”
3) Maigret understands English. Both books with Maigret in the USA make reference to some schoolboy education in English. Yet, to understand legal courtroom parlance and colloquial witness testimony as well as he seems to, he would need more than that. I submit that Maigret honed his Anglophone understanding through his study of medicine—he subscribed to The Lancet, a weekly British medical journal, throughout his career as a policeman.
4) Maigret is all alone. None of his customary associates accompany or support him. No Lucas, Janvier, Lapointe, etc. Madame Maigret is not involved, either. In fact, he doesn’t even send her the postcards he promised her and he only writes one letter—in the airplane while is flying him out of Arizona.
5) Maigret is a veteran. We read this twice. First, while wondering why something is provoking Maigret, Simenon asks, “Was it because he was remembering his military service…?” Second, repeated interrogating about the timing of events during the testimony “reminded him of his military service…” The idea of Maigret in the military was brand new to me when I came across it in this book. My 2015 inquiry in the Trussel forum uncovered a similar reference in Maigret and the Hotel Majestic. What, if anything at all, have others run into regarding Maigret in the military?
6) American-French comparisons abound. Simenon comments extensively on the country “where they had everything” using the thoughts and words of Maigret. He reports on the people, houses, stores, bars, and “movie theaters on every street corner,” to cite just a few. One can readily envision Maigret the way he described himself: “like a little boy during his first recess at a new school” assessing all this novel and dissimilar material in “astonishment.”
7) There are actual maps. Four reproductions of blackboard drawings employed during the course of the inquest appear on separate whole pages. If Simenon uses such graphic techniques in other Maigret stories, it will be news to me. I understand these maps do not appear in every English edition, so I hope Penguin includes them, for they are very helpful. 
David P Simmons