martedì 5 luglio 2016

SIMENON SIMENON. LES LANGUES DE SIMENON/2 – MAIGRET TRADUIT

Les premières traductions des Maigret 
SIMENON SIMENON. LE LINGUE DI SIMENON/2 – MAIGRET TRADOTTO 
Le prime traduzioni dei romanzi Maigret 
SIMENON SIMENON. THE LANGUAGES OF SIMENON/2 MAIGRET TRANSLATED 
The first translations of the Maigret novels 

"Je vous ai dit que je me désintéressais d'un roman terminé. C'est vrai. Il y a pourtant un moment où il recommence à vivre: c'est trois ou quatre ans après sa parution, lorsqu'il a fait son tour du monde, lorsqu'il a été traduit en vingt-huit ou trente langues […] Mon roman me revient, en quelque sorte: et là, il me revient vu par d'autres, par tous ceux qui l'ont lu, même s'ils ne m'en disent rien… Alors, il m'arrive de recommencer à l'aimer." (Simenon interviewé par Roger Stéphane) 

La semaine passée, nous vous avons parlé de l'Index translationum, qui établit une statistique des ouvrages traduits dans les différentes langues. Cet Index est fort utile au chercheur simenonien, pour pouvoir connaître quelles sont les premières traductions qui ont été faites des livres du romancier. Il faut néanmoins savoir que les listes de l'Index étaient établies, au départ, à partir des renseignements fournis par les bibliographies nationales, et celles-ci ne recensaient pas forcément toutes les parutions, d'où la nécessité de combler parfois certains "vides" en puisant à d'autres sources: bibliothèques nationales, le Fonds Simenon à Liège, ou le site de recherches bibliographiques http://www.worldcat.org/ 
Comme vous le savez sans doute, ma "spécialité", dans le domaine simenonien, est de m'occuper de ce qui concerne plus particulièrement Maigret. Avec l'aide d'internautes maigretphiles, et en utilisant les ressources mentionnées plus haut, ainsi qu'en faisant de nombreuses autres recherches, nous avons pu établir que les Maigret ont été traduits en 53 langues, dont vous trouverez la liste sur cette page de mon site: www.enquetes-de-maigret.com/statraduc.htm. Bien entendu, la recherche n'est pas terminée, et nous sommes toujours à l'affût d'une découverte inédite… 
Aujourd'hui, nous allons faire un "état des lieux" des premières traductions de Simenon, en nous concentrant sur les dix-sept premiers Maigret, ceux publiés en 1931 et 1932. Les premières traductions suivirent de très près la parution chez Fayard (certains ouvrages sous pseudonymes avaient déjà été traduits auparavant, notamment en espagnol et en italien), puisque, déjà en 1931, paraissaient les premières traductions en norvégien. Vous allez trouver ci-dessous une liste des traductions pour chaque roman, en suivant l'ordre de parution originale (la date est indiquée entre parenthèses), et nous nous arrêterons, pour ces traductions, à 1945.  

Monsieur Gallet, décédé (février 1931): norvégien 1931, portugais 1932, anglais 1932, italien 1933, danois 1933, suédois 1934, japonais 1937 
Le pendu de Saint-Pholien (février 1931): anglais 1932, italien 1932, danois 1932, norvégien 1932,  espagnol 1933, tchèque 1934, suédois 1934, allemand 1934, japonais 1937 
Le charretier de la Providence (mars 1931): italien 1932,  norvégien 1932, danois 1933, anglais 1934, allemand 1934, japonais 1937 
Le chien jaune (avril 1931): norvégien 1931, italien 1932, portugais 1932, danois 1932, tchèque 1933, allemand 1934, espagnol 1934, suédois 1934, japonais 1936, anglais 1939 
Pietr le Letton (mai 1931): espagnol 1932, norvégien 1932, anglais 1933, danois 1933, italien 1933, polonais 1933, allemand 1935, néerlandais 1938 
La nuit du carrefour (juin 1931): norvégien 1932, anglais 1933, danois 1933, tchèque 1933, italien 1934, espagnol 1935 
Un crime en Hollande (juillet 1931): portugais 1932, norvégien 1932, italien 1933, tchèque 1933, néerlandais 1933, anglais 1940 
Au rendez-vous des Terre-Neuvas (août 1931): norvégien 1934, italien 1933, anglais 1940, danois 1944 
La tête d'un homme (septembre 1931): portugais 1932, norvégien 1933, italien 1933, espagnol 1934, allemand 1935, japonais 1935, roumain 1936, anglais 1939, néerlandais 1944, danois 1944 
La danseuse du Gai-Moulin (novembre 1931): italien 1933, espagnol 1934, allemand 1935, norvégien 1936, japonais 1937, anglais 1940, danois 1944 
La guinguette à deux sous (décembre 1931): italien 1932, norvégien 1935, anglais 1940, danois 1944 
L'ombre chinoise (janvier 1932): italien 1932, anglais 1934, norvégien 1935, danois 1944 
L'affaire Saint-Fiacre (février 1932): italien 1933, norvégien 1933, anglais 1940, danois 1945 
Chez les Flamands (mars 1932): italien 1933, norvégien 1936, anglais 1940, néerlandais 1944, danois 1944 
Le fou de Bergerac (avril 1932): tchèque 1933, italien 1933, norvégien 1935, anglais 1940, danois 1944 
Le port des brumes (mai 1932): italien 1933, norvégien 1935, anglais 1941, néerlandais 1944, danois 1944 
Liberty Bar (juillet 1932): italien 1934, japonais 1936, norvégien 1936, anglais 1940, danois 1944 

On constate, à la simple lecture de ces données, que Simenon a tout de suite connu une large diffusion, et que, manifestement, ni la "barrière des langues", ni celle des cultures, n'existaient pour les MaigretLorsque Simenon part, en 1945, à la conquête du marché américain, il peut déjà se vanter d'être lu dans une douzaine de langues, et aux quatre coins de l'Europe et d'ailleurs… 

Murielle Wenger

lunedì 4 luglio 2016

SIMENON SIMENON. “THE LITTLE DOCTOR” SERIES HAS ITS UPS AND DOWNS

How success and letdown combine for Simenon’s doctor-detective 

SIMENON SIMENON. LE RECUEIL“LE PETIT DOCTEUR” A SES HAUTS ET SES  BAS. 
Comment succès et échec s'entremêlent pour le docteur-détective de Simenon 
SIMENON SIMENON. LA SERIE DEL "PETIT DOCTOR" CON I SUOI ALTI E BASSI
Come successi flop per il dottor-detective di Simenon
In The Little Doctor collection’s tenth story, The Disappearance of the Admiral, Simenon throws lots of curve balls. For example, right off the bat, Dollent’s car, Tin Lizzie, breaks down on his way to find a missing person plus, once he’s at the crime scene, he discovers the anonymous letter challenging him to investigate the case is just someone’s stingy way to avoid paying for his efforts. 
A resident of a tiny village way off in Provence far from Marsilly, old Admiral Fignol has vanished. (He’s not an admiral at all; he’s a former ship’s cook who always wears a naval officer’s hat.) Last observed taking his customary daily stroll, halfway down the village’s 300-yard single main street, Fignol suddenly disappears. All the witnesses sing the same song at first, but many are eager to confide in Dollent about what really goes on in the village. As he pieces their various secrets together, the plot thickens: A burglar steals Fignol’s meager belongings right after his disappearance, but they quickly show up, floating down the river. Fignol gets exposed as a petty thief. A strange letter, handwritten by the missing man and postmarked in the village, gets delivered. Fignol’s niece vanishes without a trace until the doctor detects the sweet smell of chloroform…. Despite this bewildering confusion, Dollent solves the case brilliantly, and there is a happy outcome: dirt poor Fignol becomes a millionaire! 
Distinctly unlike the preceding nine stories, in the end Dollent himself gets nothing positive for his work. Although many benefit from his investigation, nobody appreciates what he has done. No one admires his cleverness. Indeed, they considered him no more than a pain. The village throws a party to celebrate what has turned into good fortune for the previously unlucky Fignol, but they don’t invite Dollent to attend. The local cop gets credit for the solution although all he did was scoff while observing Dollent at work. Lamenting that Maigret’s Inspector Lucas isn’t around (for surely he would appreciate the triumph) the doctor-detective is denied his usually achieved “inner joy and public acclaim. So, he returns to Marsilly with nothing―except a damn good suntan. Depressed Dollent won’t even confide in Anna, his loyal supporter if grumpy critic, about what took place. 
On the other hand, Simenon does ensure that his “Little Doctor character holds true to form in many personal aspects. He abandons his medical practice to take on the case. Pastis and white wine sustain him while investigating. His aggressive self is ever present when quizzing witnesses and suspects. He feels jealous and alone “among so many lovers.” He is the only one capable of interpreting seemingly meaningless observations like a broken radio and an outdated poster as the valuable clues they really are. 
Oddly enough in final analysis, instead of continuing the Maigret-like style on display in the collection so far, Simenon gives us a portrait and story that reads more like one of his romans durs. It will be interesting to see if the final three tales follow this trend or not. 
  
David P Simmons

domenica 3 luglio 2016

SIMENON SIMENON. TERESA L'ULTIMA COMPAGNA VISTA ATTRAVERSO "LES DICTEES"


Considerazioni, riflessioni e immagini di Teresa Sburelin, tratte da uno dei vari Dictées
SIMENON SIMENON. TERESA, LA DERNIERE COMPAGNE, VUE A TRAVERS LES DICTEES
Remarques, réflexions et images de Teresa Sburelin, empruntées aux textes des Dictées
SIMENON SIMENON. TERESA, HIS LAST COMPANION, AS SEEN IN “LES DICTEES”
Remarks, thoughts and images of Teresa Sburelin, borrowed from “Les Dictées”

Sappiamo che a partire dalla metà degli anni ’60 inizia un periodo di una dozzina d’anni che per Simenon significa il definitivo allontanamento da Denyse dalla famiglia, il progressivo abbandono dei figli della grande villa di Epalinges, il suo trasferimento a Losanna, l’ultima fase letteraria come romanziere. In questo contesto inizia il suo rapporto con Teresa Sburelin.
Teresa era italiana ed era entrata in casa Simenon come femme de chambre, consigliata a Denyse dalla moglie di Arnoldo Mondadori, editore simenoniano in Italia.
La storia tra Georges e Teresa iniziò in un modo classico per il romanziere: sesso.  Tra i due ben ventitre anni di differenza. Poi quel sesso si trasformò negli anni qualcosa d'altro. Complici forse anche altri fattori. L'età più matura di Simenon, il decennio dai sessant'anni ai settanta (e un sessantenne di allora non era come uno d'oggi), la solitudine (i figli, tranne il piccolo Pierre-Nicholas, erano tutti via), un progressivo distacco dalla vita mondana e sociale anno per anno.
Quando nell'ottobre del '72 i due abbandonarono Epalinges (prima di andare nella piccola casa rosa di rue des Figuiers, quella con l'enorme cedro del Libano in giardino) si trasferirono in un piccolo appartamento all'ottavo piano di un grosso condominio alla periferia di Losanna. Fu uno stacco forte. A Epalinges rimasero tutti i libri, anche i suoi, automobili di lusso, quadri che valevano una fortuna, mobilio pregiato. Tutto per trasferirsi in un dozzinale appartamento. Come mai? Simenon sembra aver perso progressivamente interesse per la letteratura (non scrive più) per i rapporti sociali (non viaggia più), per quella vita  sfarzosa che conduce va negli anni precedenti (cancellata ogni mondanità). Il suo universo è il piccolo mondo della vita quotidiana, gli acciacchi della vecchiaia, i numerosi ricordi, ma soprattutto Teresa. Questa donna è stata a lungo vicino a Simenon (28 anni) e ricopriva dal ruolo di compagna a quello di badante (soprattutto negli ultimi anni) e possiamo dire che Simenon ne era via via più dipendente.
Molti hanno detto e scritto che era la compagna che più si avvicinava al suo sogno di moglie: madame Maigret. Altri hanno scritto che, in un'insicurezza sempre maggiore , Teresa rappresentava l'àncora umana cui lo scrittore si attaccava. Era il suo filtro con la realtà esterna. Era la mamma sollecita e dolce che non aveva avuto... Insomma su Teresa sono state espressi parecchi giudizi, ma noi oggi vogliamo tratteggiarne un sintetico ritratto attraverso gli occhi di Simenon, attraverso le parole che lui stesso scriveva negli anni '70 sui Dictées. Per la precisione il settimo della serie A l'abri de notre arbre "Stiamo vivendo, Teresa ed io,comodamente, armoniosamente e soprattutto con tutta calma il nostro ultimo dell'anno di questo 1975... abbiam mangiato cme gli altri giorni
e ci siamo coricati alle nove e mezza come sempre... Stasera alle nove e mezza  nel momento d'addormentarci ci siamo mormorati - Buon anno Teresa... - Buon anno Georges..."
E' una vita morigerata, vissuta con ritmi calmi in cui neanche le tradizionali feste  riescono a cambiare le abitudini. Simenon è molto cambiato e Teresa si adatta alla sua scelta di essenzialità e minimalista più o meno consapevole.
"... insomma Teresa ed io conduciamo la stessa vita, quasi minuto per minuto, e questo non ci crea nessuna tristezza, al contrario.Piuttosto un sentimento di intimità, di fiducia l'un l'altro nella vita...".  
Una delle attività quotidiane che la coppia svolge sono le passeggiate, anche piuttosto lunghe... ma Simenon senza Teresa l'avrebbe fatte e con tale regolarità?
"... alla fine ho capito il modo vaudoise di ordinare dei piccoli bicchieri di  vino bianco, molto leggero, e mi sono quasi abituato alla dose nazionale di consumazione: ordinae un tre  preciso, perchè qui le caraffe sono graduate , come pure i bicchieri. Un tre preciso è giusto per due persone. Questo fà  il nostro caso, per Teresa e per me,  signfica  un bicchiere pieno più un quarto. questo ci permette di farci due o tre bistrot ( qui li chiamano "pintes"). Siccome facciamo quotidianamente delle lunghe camminate,  a volte molto lunghe,  questo ci consente delle soste  in cui abbiamo qualche minuto per far riposare le nostre gambe..."
Passeggiate. Un modo semplice di passare il tempo, di vedere le persone il paesaggio, di fare queste soste ristoratrici per la gola e per i muscoli. Un Simenon molto lontano  dai suoi ruggenti anni '60 quando la sua popolarità lo portava addirittura a Cannes a fare il presidente della giuria del Festival del Cinema.
E invece  ora si parla di ospedali e cliniche... malato lui, malata lei.
"... Teresa m' accompagnava passava i giorni e le notti con me  e mi circondava di premurose attenzioni, che non si sarebbero potute chiedere ad un'infermiera. Stavolta è Teresa malata... sono restato con lei ed ho cercato di renferle le giornate meno tristi...".
Insomma una reciproca attenzione, una mutua assistenza  anche se tra i due la differenza d'età non è poca, e questo è l'unico cruccio del Simenon ultrasettantenne: vorrebbe una Teresa ancora più matura. "...se ho un rimpianto è che Teresa non abbia cinque o dieci anni di più, in altre parole, che noi sia in un'età più prossima alla mia... Ma è una considerazione che sparisce così come è nata. Infatti mai, da quando è iniziata la nostra vita in comune, la questione dell'età siè mai posta tra noi, né nei rapporti quotidiani, né in quelli sessuali. Al contrario la nostra armonia non ha smesso di regnare e va aumentando con gli anni, invece di diminuire....".
Insomma l'attacamento e la considerazione che Simenon nutre per Teresa è fuori di dubbio e nel giorno del suo cinquantesimo compleanno scrive:
"...oggi vorrei sussurrare all'orecchio di mia figlia, solo per noi due, che a ventitre anni lei è meno giovane, sia nel cuore che nell'anima, di Teresa...".
E Marie-Jo era la figlia per la quale Simenon stravedeva.(m.t.)

SIMENON SIMENON DOMENICA - SIMENON SIMENON DIMANCHE - SIMENON SIMENON ON SUNDAY



"Maigret avait son coin, près de la fenêtre, d'où il apercevait la Seine et les bateaux qui passaient." A la Brasserie Dauphine, dans Maigret et l'indicateur

"Maigret had his place, near the window, whence he could see the Seine and the boats passing by." At the Brasserie Dauphine, in Maigret and the informer

"Maigret aveva il suo posto, vicino alla finestra, da dove vedeva la Seine e le barche che passavano." Alla Brasserie Dauphine, in Maigret e l'informatore