domenica 5 marzo 2017

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L'AGENDA DU COMMISSAIRE
Quelles sont les enquêtes menées par Maigret en mars ?

L'AGENDA DEL COMMISSARIO
Quali sono le indagini condotte da Maigret in marzo ?
 THE CHIEF INSPECTOR'S DIARY
Which are the investigations led by Maigret in March?


Ce Me Parendon est décidément bien sympathique, et je me demande qui a bien pu écrire ces lettres anonymes… Non, je ne crois pas que ce soit Mlle Vague, et probablement pas non plus un des domestiques… Mais qui, alors ?.... (Maigret hésite)

Me Liotard commence sérieusement à me taper sur les nerfs… Je vais rendre une nouvelle visite à Fernande, car j'aimerais bien comprendre la vie qu'elle menait avec Steuvels. Et la valise, dans tout ça ?... (L'amie de Madame Maigret)

Est-ce que Francis a pu tuer Sophie ? Parfois, je me dis que c'est possible, et parfois il me semble qu'il doit y avoir autre chose… Et Carus, quel rôle joue-t-il là au milieu ? Ce soir, je vais retourner manger au Vieux-Pressoir… (Le voleur de Maigret)

Et cette pluie qui n'arrête pas… Mais pourquoi a-t-on assailli le jeune Antoine ? Et qui ? Est-ce cet homme à l'imperméable qu'on voit sur les photos ? Je crois que je vais encore aller poser quelques questions à Gino et sa femme… (Maigret et le tueur)

Etrange femme que Nathalie… Acceptait-elle aussi facilement que ça d'être laissée de côté par son mari ? Pourquoi s'est-elle mise à boire ? Et ce notaire, qui se faisait appeler Monsieur Charles, et qui courait les entraîneuses de boîtes de nuit… Pourquoi a-t-il disparu ? (Maigret et monsieur Charles)

Aline… Je cherche désespérément à la comprendre, à comprendre qui elle est, pourquoi elle mène une telle vie… J'ai déjà retrouvé Antoine, mais qui est son autre amant ? Et si le mort du canal est bien Omer, qui l'a tué ?... (Maigret et le corps sans tête)

Jef le marinier, sa femme et leur bébé. Keller, le médecin devenu clochard. Quels rapports existe-t-il entre ces personnages ? Et Mme Keller, qui habite un luxueux appartement à deux pas de la rive où se trouvait l'abri de son mari… Tout ça est bien étrange, sans compter qu'il faut retrouver cette Peugeot rouge… (Maigret et le clochard)

D'accord, j'ai une blessure au bras, et je suis au fond de mon lit. Mais ce n'est pas cela qui va m'empêcher de mener ma petite enquête, et d'essayer de comprendre quelles sont les relations entre Françoise, son beau-frère le docteur, et le procureur… Et ce parfum de truffe qui traîne dans la maison… heureusement que Mme Maigret m'a préparé une crème au citron… (Le fou de Bergerac)

Jaja, Sylvie, William… un étrange triangle… Sans parler des deux autres femmes, Gina et sa mère… Mais comment Brown faisait-il pour passer ainsi de la vie de la villa à celle du bar ?... Et qu'est-ce que Joseph a bien pu trafiquer avec le fils Brown ? (Liberty bar)

Je crois que cette fois, j'ai fait le tour de tous les locataires… Quant à Mlle Clément, si elle a peut-être quelque chose à cacher, je ne crois pas que cela ait un rapport avec l'attentat sur Janvier… Alors, si le tireur n'était pas dans la maison, était-il dans celle d'en face ? (Maigret en meublé)

Une histoire de gosses…. Une vieille femme qui connaissait les secrets de tout le monde… Tout le monde devait lui en vouloir, mais au point de la tuer… ? Un aubergiste, un instituteur, un facteur, un adjoint et un garde champêtre… une belle brochette de suspects… (Maigret à l'école)

Louise… perdue toute seule dans la grande ville… Une jeune fille qui allait à la rencontre de son destin… Mais pourquoi l'a-t-on tuée ? Quel était son secret ? Comment Lognon pourrait-il y comprendre quelque chose, s'il n'est pas capable de se mettre à sa place… (Maigret et la jeune morte)

Fumal, les lettres anonymes, les dents de Mme Maigret, la vieille Anglaise… et en plus, un mois de mars tellement pluvieux qu'on n'arrive pas à imaginer que le printemps va arriver un jour… Ai-je déjà dû mener une enquête aussi ennuyeuse que celle-ci ?... (Un échec de Maigret)

Mais qu'est-ce que Céline peut donc bien cacher ? Je suis sûr qu'elle en sait beaucoup plus que ce qu'elle veut bien dire… Je ne crois pas à cette histoire de tapin: son allure, ses vêtements, tout porte à croire qu'elle sort d'une bonne famille… Et je parierais qu'elle vient de la province… (L'Etoile du Nord)


Ah ! Les vacances ! Ne rien faire, se dorer au soleil, regarder les baigneuses, bien manger, bien boire ! Et M. Louis qui vient m'embêter avec une histoire de cadavre dans une baignoire ! Mais qu'est-ce que j'en ai à faire, de son histoire d'infirmière et de vieux Suédois ! Et pourtant…. (L'improbable monsieur Owen). (by Simenon Simenon)

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MAIGRET NON HA "IL CATTIVO" ANTAGONISTA
Per il commissario simenoniano nessun criminale fisso fa parte della sua saga

MAIGRET N'A PAS D'ANTAGONISTE DANS LE ROLE DU "MECHANT"
Pour le commissaire simenonien, aucun criminel attitré ne fait partie de sa saga
MAIGRET DOES NOT HAVE AN ANTAGONISTIC “VILLAIN”   
For the Simenon inspector, no regular criminal is part of his saga





Sherlock Holmes e Moriarty (Conan Doyle), James Bond e la Spectre (Ian Fleming), Clarice Starling e Hannibal Lecter (Thomas Harris), tanto per fare tre esempi letterari di investigatori privati famosi, spie dei servizi segreti e agenti dell' FBI che hanno un "cattivo" che li perseguita per tutta (o per buona parte)  della serie. E' di solito un partita a due molto più lunga del singolo romanzo, che ha origini lontane e motivazioni spesso insondabili e che si sviluppa a spezzoni durante tutta la serie.
Maigret no. Fa parte di quegli investigatori che, oltre alle preoccupazione del caso in corso, non hanno sulle spalle il peso di una lotta lunga ed estenuante che  perseguita di continuo il detective di turno.
E Maigret è in buona compagnia dal momento che moltissimi detective letterari non hanno antagonisti a lungo termine.
Simenon ha voluto costruire attorno al suo commissario un atmosfera normale. Tranne rare volte, anche quando segue un caso particolarmente efferato non si fa coinvolgere. Un po' è la routine di decine di anni passati a seguire delitti di tutti i tipi, un po' il suo carattere che gli fornisce un certo distacco, almeno inizialmente.
Simenon non ha voluto sottoporre Maigret a quella cappa opprimente di una persecuzione senza fine che inserisce nei romanzi seriali un sottofondo di angoscia e che crea un'atmosfera particolare.  Il commissario simenoniano è quanto di più realistico ci si possa aspettare da un personaggio letterario. L'espediente di un "cattivo" che insegue incessantemente l'investigatore, fa parte di quell'armamentario degli autori di gialli che, fanno sconfinare la storia in terreni poco probabili, per aumentare la suspence e l'attenzione del lettore. Insomma è un di più che non toglie nulla, ma non regala niente alla narrazione dello specifico romanzo, però crea un alone di mistero e di incognito.
Maigret, anche se spesso indaga di notte, potremmo dire che lavora alla luce del sole. Le sue indagini sono spesso noiose, fatte di ricerche certosine, di monotoni appostamenti, di interrogatori ripetitivi, ma il tutto intervallato da una sosta al bar per un calvados o una birra, gustando un bella pipata, o fermandosi per un pranzo alla brasserie Dauphine o per una cena in qualche bistrot di periferia.
Simenon non ha bisogno di artifici, le indagini del commissario si leggono non tanto e non solo per scoprire il colpevole, ma per gustarsi i personaggi, gli ambienti, le atmosfere e, staremmo per dire "soprattutto", per godersi la scrittura del romanziere. (by Simenon Simenon) 
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LE GUIDE TOURISTIQUE DE MAIGRET
Chaque semaine, retrouvez une ville traversée par Maigret au cours de ses enquêtes

LA GUIDA TURISTICA DI MAIGRET
Ogni settimana, ritrovate una città attraversata da Maigret nel corso delle sue inchieste
MAIGRET'S TOURISTIC GUIDE
Every week you'll find a town crossed by Maigret in the course of his investigations

Sancerre
Si vous avez envie d'une petite escapade sur les bords de la Loire, vous pouvez vous rendre à Sancerre. Si vous y allez en train, vous descendrez à la gare de Tracy-Sancerre, et vous aurez encore un kilomètre à faire à pied, puis vous traverserez le pont suspendu, au-dessous duquel vous verrez la Loire, qui est faite ici de petits ruisseaux serpentant entre des bancs de sable.

A Sancerre, vous trouverez, sur la place, une mairie, qui abrite aussi l'école, et, en face, un café, l'Hôtel du Commerce, à la terrasse ombragée par des vélums rayés de rouge et de jaune.
Vous pouvez prendre une chambre à l'Hôtel de la Loire, à la façade jaune, qui est situé le long du quai. Dans la cour de l'hôtel, on trouve un puits, avec une chaîne qui grince. Sur la terrasse, il y a des lauriers en caisse qui encadrent les tables. La salle à manger est surmontée d'une verrière. Dans la partie café, on trouve un billard. La meilleure chambre, qui est bleue, a un plancher en chêne, une cheminée de marbre noir, et les fenêtres ont des stores de toile écrue. Elle donne sur un chemin couvert d'orties et bordé de chênes, qui mène à une grille en fer forgé, laquelle s'ouvre sur le parc d'une villa qu'on appelle le petit château.
(Les détails sont extraits de "Monsieur Gallet, décédé") 
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sabato 4 marzo 2017

SIMENON SIMENON. GUILLAUME ET MAIGRET

Le commissaire Marcel Guillaume, modèle de Maigret, raconte ses enquêtes dans le journal "Paris-Soir"

SIMENON SIMENON. GUILLAUME E MAIGRET
Il commissario Marcel Guillaume, modello per Maigret, racconta le sue indagini nel giornale "Paris-Soir"
SIMENON SIMENON. GUILLAUME AND MAIGRET
Chief inspector Marcel Guillaume, a model for Maigret, tells about his investigations in the newspaper Paris-Soir

Comme nous l'avons écrit dans un post récent, en 1937 paraissait dans le journal Paris-Soir une série d'articles dans lesquels le commissaire Guillaume, alors à peine retraité de la Police judiciaire, racontait quelques-unes de ses enquêtes. Avant de présenter quelques extraits de ces textes, nous allons évoquer brièvement la carrière de ce policier, en utilisant les renseignements contenus dans le live Mes grandes enquêtes criminelles, un recueil des textes de Guillaume, publié par les soins des Editions des Equateurs, et préfacé par Laurent Joly.
Né en 1872, Marcel Guillaume entre en janvier 1900 dans la police comme inspecteur-stagiaire au commissariat du quartier de la Chapelle. En 1904, il réussit son admission comme secrétaire, et il va ensuite passer de commissariat en commissariat. En 1909, il devient secrétaire du sous-chef de la Sûreté, Louis Jouin, puis collaborateur de Xavier Guichard. De 1913 à 1919, il travaille comme commissaire de quartier, puis il rejoint le quai des Orfèvres, et pendant une dizaine d'années, il va s'occuper des affaires de vols et d'escroqueries. En 1928, il est promu commissaire divisionnaire, et en 1930, lorsque Xavier Guichard est nommé directeur de la PJ, il met Guillaume à la tête de la Brigade spéciale. Celui-ci va alors enquêter sur quelques affaires retentissantes, et devenir célèbre. En 1937, Guillaume est mis à la retraite, et, à 65 ans, il se sent encore assez d'énergie pour fonder une agence de détective privé. Il quitte ce monde en 1963, à l'âge respectable de 91 ans…
Le portrait qu'en trace Laurent Joly dans sa préface nous fait penser à un autre policier bien connu de nos lecteurs. D'après Joly, Guillaume est un "homme sensible, anticonformiste […] opposé à la peine de mort, partisan d'une conception humaine du rôle de policier, […], il entretient des relations familières avec ses "hommes"; [de] caractère grognon et têtu […] il ne s'est pas fait que des amis au sein de sa hiérarchie." On ne s'étonnera pas, après cela, que Guillaume soit un des modèles de Maigret… Même s'il existait quelques différences notables entre les deux hommes, l'une des plus évidentes étant le fait que Guillaume était un "homme à femmes", collectionnant les maîtresses…
Le 27 février 1937, la une de Paris-Soir annonçait la publication des "Mémoires du commissaire Guillaume, le plus fameux policier français", et introduisait ces textes avec ces mots: "Ces mémoires, ce n'est pas seulement quarante années de la vie d'un policier qui compte parmi les plus humains et les plus grands. C'est quarante ans de Paris tout court…". Dans le premier article, Guillaume narrait ses débuts à Paris, travaillant comme garçon épicier, avant de pouvoir intégrer les rangs de la police, puis ses premières expériences au commissariat de la Chapelle. Dans les articles suivants, étaient évoquées les grandes affaires auxquelles il avait participé. D'abord l'affaire Bonnot, "la plus terrible histoire criminelle de l'avant-guerre", comme l'écrivait Guillaume, qui racontait toute l'aventure de la bande, la "lutte quotidienne et tragique" menée par la police, au cours de laquelle Louis Jouin fut tué, l'assaut donné contre le repaire de Bonnot, ainsi que l'arrestation finale des autres membres de la bande, sous la conduite de Xavier Guichard. Puis toute une série d'affaires, certaines oubliées de nos jours, et d'autres restées dans la mémoire collective, en particulier celles que Simenon évoque au fil des romans de la saga maigretienne: l'affaire Landru, "énigmatique et tragique séducteur"; l'affaire Deblauwe, une ancienne connaissance de Simenon, que celui-ci évoque dans son roman Les trois crimes de mes amis; l'affaire Mestorino, dont Guillaume narrait le dernier interrogatoire, qui dura de neuf heures du matin jusqu'à minuit, et où se relayèrent, parmi d'autres, les inspecteurs Février (dont le nom inspira celui de Janvier à Simenon), et Massu (un autre modèle pour Maigret). Mais aussi "La mort mystérieuse du conseiller Prince", pour laquelle Guillaume conclut au suicide, s'opposant par là aux thèses défendues par Simenon…
Le 18 avril 1937 paraissait le dernier article de la série dans Paris-Soir, dans lequel Guillaume apportait quelques éléments de conclusion personnelle sur son métier, et faisait ses adieux à la Police Judiciaire et à tous ses collaborateurs. Il y écrivait: "Le bureau d'un policier est le plus souvent un confessionnal où viennent se délivrer de leur cauchemar les âmes tourmentées. Oui notre rôle ne se borne pas seulement à arracher des aveux après des heures d'interrogatoire mais à savoir écouter bien des confidences et consoler bien des peines"… A l'image d'un certain Jules Maigret, en qui son créateur a placé bien des traits de Marcel Guillaume…

Murielle Wenger

venerdì 3 marzo 2017

SIMENON SIMENON. MARZO 1981, IL ROMANZIERE FINISCE IL SUO ULTIMO LIBRO

In questo mese Simenon finisce la revisione del suo monumentale Mémoires Intimes

SIMENON SIMENON. MARS 1981, LE ROMANCIER TERMINE SON DERNIER LIVRE
Au cours de ce mois, Simenon termine la révision de ses monumentaux Mémoires intimes
SIMENON SIMENON. MARCH 1981, THE NOVELIST FINISHES HIS LAST NOVEL
During this month, Simenon finishes revising his monumental Intimate Memories




















Losanna, marzo del 1981, Simenon finisce la revisione del suo ultimo voluminoso libro. Non è un romanzo, non è un'autobiografia, non è un Maigret. E' una storia della sua vita raccontata ai figli e soprattutto alla figlia Maire-Jo, che è morta suicida qualche anno prima. Un Simenon ormai quasi ottantenne, che da quasi dieci anni ha smesso di fare il romanziere e vive con la sua ultima compagna Teresa, italiana, in un piccola casa rosa con un modesto giardino, sovrastato da un cedro del Libano.
Questo ultimo sforzo era una promessa che in cuor suo aveva fatto alla figlia, ma anche un imperativo categorico che sentiva dentro di sé, quasi un obbligo a mettere in piazza sè stesso per l'ultima volta. Mémoires intimes non è certo attendibile come biografia, l'autore ha un'idea a volte confusa di come sono andate le cose, a volte sovrappone luoghi e personaggi che non coincidono, c'è qualche vuoto di memoria, qua e la un ammorbidimento di certi fatti e un certo silenzio su altri.
Ma il voluminoso libro è, a nostro avviso, molto importante per conoscere lo scrittore e anche l'uomo, perché da queste memorie esce fuori l'immagine che Simenon aveva di sè ma anche quella che gli altri, soprattutto i suoi figli, voleva percepissero. Si parte dal periodo dell'arrivo di un giovanissimo Georges a Parigi e, con digressioni, qualche salto e alcune riflessioni si arriva al periodo di Losanna. Lo stile che richiama costantemente il dialogo con i suoi figli.... "lo sapevi che..:", "...ti ricordi di...", "... devi capire che in quegli anni...", è un po' smorzato, tra il trasognato e il nostalgico, un po' rammaricato di alcune cose e gonfio di nostalgia per certi periodi ormai lontani.
Ma nonostante tutto, quel Simenon, che non si riconosce più come romanziere, va avanti, pagina dopo pagina, con non poca fatica e con lo sforzo di mettersi ancora in gioco. E' infatti un impegno di diversi mesi il completamento di queste memorie, siamo ben oltre le mille pagine e non sono certo più i tempi di un romanzo in otto/dieci giorni. Teresa Sburelin lo sorveglia, lo coccola, lo cura... chissà se senza il sostegno della sua ultima compagna, Simenon sarebbe uscito vittorioso da questa ultima impresa? Il ruolo di Teresa negli ultimi anni è stato essenziale, sia nel sostenerlo fisicamente, ma anche per la tranquillità e la pace che con la sua presenza sapeva infondere allo scrittore.
Personalmente abbiamo chiuso l'ultima pagine di Mémoires intimes con un senso di malinconia, più tristi di come l'avevamo iniziato... la curva discendente degli ultimi anni, in netto contrasto con il periodo d'oro, lui fiaccato dalla perdita della figlia, dolore da cui non si riprese più, ancora angustiato dalle continue angherie di Denyse (finanche su Mèmoires intimes fece un ricorso giudiziale per far sopprimere alcune frasi) e la sensazione che andava sempre più spegnendosi ci avevano un po' stretto il cuore.
Ma ci è bastato riprendere in mano uno dei suoi romanzi per risentirlo in piena forma, proprio come fosse lì, vicino a noi. Una presenza che non passa e rimane dentro la sua letteratura e al suo commissario Maigret, qualcosa che non sbiadisce e non si dissolve come la memoria e ricordi. (m.t.)  

giovedì 2 marzo 2017

SIMENON SIMENON. “MAIGRET AND THE MAN ON THE BENCH: COMES OUT TODAY


Some details about the next Penguin translation for Anglophones 

SIMENON SIMENON.“MAIGRET ET L’HOMME DU BANC” EN ANGLAIS ARRIVE AUJOURD'HUI
Des détails sur la prochaine traduction de Penguin pour les anglophones
SIMENON SIMENON. "MAIGRET E L'UOMO DEL BANCO" ESCE OGGI IN INGLESE
Dettagli sulla prossima traduzione della Penguin per gli anglofoni

Maigret and the Man on the Bench, Penguin’s English translation of Simenon’s Maigret et l’homme du banc, will be available through Amazon.uk as of March 2, 2017. Both paperback and Kindle editions are expected.
The opportunity for delivery of the paperback to the USA will appeal to some because the paperback and Kindle editions will not be available from Amazon.com until October 3, 2017. I
n contrastMarch 2, 2017 holds as the release date for the following other Amazon sources: Australia Kindle; Brazil Kindle; France Kindle; Germany Kindle; India Kindle; Italy paperback and Kindle; Japan Kindle; Mexico Kindle; Netherlands Kindle; Spain paperback and Kindle. 
Unfortunately, the later October 3, 2017 release date pertains to these remaining Amazon sources: China paperback; France paperback; Germany paperback; Japan paperbackMexico paperback. 
Be aware the ISBN-13 for this new edition is 978-0241277447, which should facilitate searching for the book from various other sources. 
An audio version from Audible.com is not yet visible on the horizon. 
Maigret et l’homme du banc originally appeared in 1953. The English translations Maigret and the Man on the Boulevard and Maigret and the Man on the Bench did not first appear until 1975, and there have been eleven editions in totalIts translator was Eileen Ellenbogen then, and now the translator is David Watson. 
The original work was the 69th in Simenon’s order of publication, and this work is the 41st in Penguin’s modern series of translations. 
This book appealed to me for these features in particular: it documents (for the second time) that the Maigrets had a child and adds that she died at birth, both likely contributing factors in the positive feelings for children they display throughout the series. In addition, Maigret sorts out numerous incongruities in the evidence he gathers. He also displays compassion for two of several criminals by not charging them. And finally, one also gets to observe Fred the Clown, sort of a Sad Sack character, and Arlette, a seductive young woman. 

David P Simmons