mercoledì 13 maggio 2020

SIMENON SIMENON. SIMENON-CINEMA



L’œuvre de Simenon est l’une de celles qui a connu le plus grand nombre d’adaptations au cinéma. Sans compter les romans Maigret, plus de 50 films ont été tirés des romans durs. Dans cette rubrique, nous vous proposons un choix parmi tous ces films 

L’opera di Simenon è una di quelle che ha conosciuto il più gran numero di adattamenti cinematografici. Senza contare i romanzi di Maigret, più di 50 film sono stati tratti dai romans durs. In questa rubrica, vi prponiamo una scelta tra tutti questi film. 

Simenon’s work is one of those that have seen the largest number of cinema adaptations. Without counting the Maigret novels, more than 50 movies have been adapted from the “romans durs”. In this column, we propose a choice among all those films. 


Feux rouges




D’après le roman éponyme. Réalisé par Cédric Kahn, sur un scénario de Cédric Kahn et Laurence Ferreira-Barbosa. Produit par Alicéleo, France 3 Cinéma, Gimages Films, Cofimage 15, Banque Populaire Images 4Sortie en mars 2004Avec : Carole Bouquet (Hélène), Jean-Pierre Darroussin (Antoine), Vincent Deniard (l’homme en cavale), Jean-Pierre Gos (l’inspecteur). 


Tratto dal romanzo omonimo. Diretto da Cédric Kahn, per la sceneggiatura di Cédrix Kahn e Laurence Ferreira-BarbosaProdotto da Alicéleo, France 3 Cinéma, Gimages Films, Cofimage 15, Banque Populaire Images 4Uscito nelle sale nel marzo 2004Con: Carole Bouquet (Hélène), Jean-Pierre Darroussin (Antoine), Vincent Deniard (l'uomo in fuga), Jean-Pierre Gos (l’ispettore).


Based on the eponymous novel. Directed by Cédric Kahn, from a screenplay by Cédric Kahn and Laurence Ferreira-Barbosa. Produced by Alicéleo, France 3 Cinéma, Gimages Films, Cofimage 15, Banque Populaire Images 4Released in March 2004With: Carole Bouquet (Hélène), Jean-Pierre Darroussin (Antoine), Vincent Deniard (l’homme en cavale), Jean-Pierre Gos (l’inspecteur).

Murielle Wenger

martedì 12 maggio 2020

SIMENON SIMENON. MAIGRET, SIMENON ET LA HOLLANDE EN MAI

Pourquoi le roman "Un crime en Hollande" se déroule-t-il en mai ? Posons une hypothèse… 

SIMENON SIMENON. MAIGRET, SIMENON E LA OLANDA IN MAGGIO 
Perché il romanzo "Maigret in Olanda" si svolge a maggio? Ipotizziamo...
SIMENON SIMENON. MAIGRET, SIMENON AND HOLLAND IN MAY 
Why is the novel "crime in Holland" taking place in May? Let’s hypothesize... 

Dans les romans de la saga, Simenon indique toujours la saison, et presque systématiquement le mois où se déroule l’enquête du commissaire. La météo joue un rôle important dans l’intrigue, surtout parce qu’elle a souvent une influence sur l’humeur de Maigret et sur sa façon de réagir. On trouve des enquêtes qui se passent à toutes les époques de l’année, avec une majorité d’investigations printanières, malgré le cliché d’une ambiance automnale et pluvieuse qui colle à la peau du commissaire… Parmi les enquêtes du printemps, les plus nombreuses sont celles du mois de mars, mais on en trouve aussi une certaine quantité en mai. Alors qu’une bonne part des premiers romans, ceux écrits pour Fayard, sont des enquêtes automnales, et particulièrement de novembre, plus on avance dans la saga, plus les enquêtes « à la belle saison » se font fréquentes. Mais tous les romans de la période Fayard ne sont pas des enquêtes dans les frimas et le brouillard ; on en a aussi à d’autres saisons : par exemple, La Nuit du carrefour en avril et La Guinguette à deux sous en été. 
En général, les enquêtes qui se passent en mai ont lieu à Paris et par beau temps, et Maigret savoure, comme dans la nouvelle Le Client le plus obstiné du monde, « une journée tiède, ensoleillée, avec, dans l'air, cette vibration particulière au printemps parisien ». Cependant, la première enquête, du point de vue de la chronologie rédactionnelle, que Maigret mène au mois de mai se déroule… aux Pays-Bas. En effet, le roman Un crime en Hollande débute lorsque Maigret arrive à Delfzijl une après-midi de mai ; les notations sur le beau temps se retrouvent tout au long du texte ; par exemple au chapitre 1 : « Il y avait du soleil. »« Le ciel était pur, l’atmosphère d’une limpidité étonnante. » ; au chapitre 5 : « Dehors, c’était un bain de soleil, de douce chaleur, de quiétude. » ; au chapitre 7 : « On plongea, la porte franchie, dans une atmosphère lourde de soleil et de calme. » 
Simenon a toujours affirmé qu’il n’avait décrit dans ses romans que des ambiances et des lieux qu’il avait connus. Or, c’est en septembre 1929 que le romancier, installé sur sa barge à Delfzijl, créait, selon la légende, son personnage de commissaire. Pourquoi alors, dans le roman Un crime en Hollande, où il envoie son héros sur le lieu mythique de sa naissance, ne lui fait-il pas mener son enquête en septembre, voire plus tard dans l’arrière-saison, puisque c’est dans cette ambiance qu’il avait imaginé Maigret ? Il aurait semblé « logique » qu’il place le commissaire dans un contexte semblable… 
D’autre part, les descriptions de l’ambiance printanière à Delfzijl sonnent véridiques. On peut donc se demander si Simenon, en réalité, ne s’était pas trouvé dans le port hollandais justement au printemps, et plus précisément au mois de mai, ce qui expliquerait son choix de cette saison pour y emmener Maigret. 
L’hypothèse est vraisemblable, si on considère quelques dates. Simenon, au mois de mars 1929, quittait avec l’Ostrogoth le chantier de construction de Fécamp, remontait la Seine jusqu’à Paris et s’amarrait au square du Vert-Galant, à la pointe de l’île de la Cité, où il fit baptiser son bateau le 3 avril. Puis il entreprit un voyage qui le fit remonter vers la Belgique, avec pour objectif le nord de l’Europe. Il traversa les Pays-Bas, et c’est alors qu’il passa une première fois à Delfzijl. Puis il continua son voyage en direction de Hambourg, avec un arrêt à Wilhelmshaven ; c’est là qu’il se fit refouler et qu’il dut retourner à Delfzijl ; d’après les dernières recherches simenoniennes, cela se serait passé en juin. 
D’où notre hypothèse : si le départ de Paris a eu lieu au début d’avril, et qu’il a dû quitter Wilhelmshaven en juin, Simenon pouvait fort bien se trouver à Delfzijl en mai… Pourrait-on vérifier cette hypothèse en retrouvant des documents ? Le romancier avait-il un livret de bord de l’Ostrogoth qui existerait encore quelque part ? Reste-t-il des traces dpassage de son bateau, dans les archives des ports qu’il a traversés ? Les regrettés chercheurs simenoniens qu’étaient Menguy, Deligny et Lemoine nous manquent aujourd’hui pour entreprendre de telles investigations. Auront-il des successeurs aussi zélés ?... 

Murielle Wenger 

lunedì 11 maggio 2020

SIMENON SIMENON "REPORT" - ¿QUÉ GRAN ESTRELLA, UN MITO EN PARÍS, FUE AMANTE DE GEORGES SIMENON?


La Vanguardia - 07/05/2020 - Núria Escur - A Georges Simenon, creador del comisario Maigret, sólo le interesaban dos cosas: los libros y el sexo. Por lo que se refiere a la literatura logró ser uno de los escritores más prolíficos en décadas. Su fecundidad artística generó 192 novelas publicadas con su nombre y otras 30 bajo 27 pseudónimos. Los tirajes de sus libros acumulan 550 millones de ejemplares. En cuanto al sexo parece que fue obsesivo, práctico y nada selectivo. Casadas, solteras, burguesas, prostitutas, jóvenes y no tanto, bisexuales, había tiempo para todas. Se jactaba de haberse acostado con miles. “Sin ellas no podría escribir” llegó a decir; “sin eso” tal vez sería más correcto. Georges Joseph Christian Simenon, escritor belga en lengua francesa, aterriza en el mundo con un primer misterio: nace el 13 de febrero de 1903 pero anotan 12, por superstición. Creció en un piso de Rue Léopold...>>>

sabato 9 maggio 2020

SIMENON SIMENON "VINTAGE" - THE ESCAPE ARTIST: JOHN BANVILLE ON GEORGES SIMENON



Los Angeles Times Weekly - 28/05/2008 - John Banville - The novel is resilient, and so are novelists. Sometimes, a successful writer is rejuvenated by the works of another. A few years ago, the Irish novelist John Banville was introduced by a friend to the works of the late French auteur Georges Simenon, whose absurdly prolific output included the Inspector Maigret novels, for which he is best known. Banville, himself the author of 16 novels, including the 2005 Man Booker Prize–winning The Sea, is a writer of serious literary intent, but not long after reading Simenon, he began to write mystery novels (Christine Falls, The Silver Swan) under the name Benjamin Black. As he told the Weekly last year, “I was really blown away by this extraordinary writer. I had never known this kind of thing was possible, to create such work in that kind of simple — well, apparently simple — direct style. … Looking back, I think it was very much a transition. It was a way of breaking free from the books I had been writing for the last 20 years, these first-person narratives of obsessed, half-demented men going on and on and on and on. “I had to break out of that. And I see now in retrospect that Christine Falls was part of that process. Because it’s a completely different process than writing as John Banville. It’s completely action-driven, and it’s dialogue-driven, and it’s character-driven. Which none of my Banville books are.”...>>>

venerdì 8 maggio 2020

SIMENON SIMENON. MIA MAMMA? NON C'É TANTO DA FESTEGGIARE

Domenica sarà il giorno della "festa delle mamma" ricordiamo il rapporto tra Henriette e Georges

SIMENON SIMENON. MA MAMAN? IL N'Y A PAS TANT À CÉLÉBRER
Dimanche sera le jour de la "Fête des Mères". Souvenons-nous de la relation entre Henriette et Georges
SIMENON SIMENON. MY MUM? THERE IS NOT SO MUCH TO CELEBRATE
Sunday will be "Mother's Day". Let's remember the relationship between Henriette and Georges





La frase potrebbe essere stata pronunciata da Simenon che, proprio con sua madre, ebbe un rapporto più che conflittuale da sempre. É infatti una storia tormentata che inizia dal principio da quando Georges era un piccolo scolaro, già un gran lettore di libri e sopratutto dimostrava un affetto e un amore per la figura del padre Désiré, per altro sempre oggetto delle lamentele e degli sfoghi della moglie.
La loro condizione era molto vicino alla sussistenza e di questo Henriette Brull incolpava il marito che, impiegato in una compagnia assicurativa, non aveva inclinazione a fare carriera o a guadagnare di più. Quel "di più" che, secondo lei, avrebbe dato quel decoro che mancava alla famiglia Simenon, soprattutto agli occhi della gente, cosa che la donna considerava di grande importanza, soprattutto in considerazione del fatto che si vantava di discendere da una famiglia della ricca borghesia. E per testimoniare agli occhi altrui che la loro posizione on era così precaria a mezzogiorno metteva sui fuochi tre quattro pentole, come se dovesse cucinare un ricco pranzo, pentole in realtà pieno solo d'acqua.
Tre anni dopo (1906) nacque Christian che divenne ben presto il favorito di Henriette, cosa che la donna non si preoccupava di nascondere al piccolo Georges che si avvicinava sempre più al padre.
Il rifugio di Georges erano i libri, soprattutto quando la madre decise di alloggiare in casa studenti dell'est europeo che venivano a studiare in Europa. La distanza tra madre figlio aumentava sempre più. Gli studenti paganti avevano la precedenza, soprattutto su Désiré e su Georges che mangiavano dopo, che dovevano lasciare spazi, e tavoli agli altri, quasi che gli ospiti fossero stati loro. E questo ferì il ragazzo, più per come veniva trattato il padre, che per sé stesso. 
Poi il genitore si ammalò, non fu più in grado di lavorare e toccò a Georges mettersi in cerca di qualcosa che aiutasse la famiglia. E po due esperienze fallimentari (la prima in una pasticceria e la seconda in un libreria) riuscì ad entrare nel giornale più importante della città, "La Gazette de Liège" e questo lo allontanò un po' dalla famiglia e dalla madre.
Poi sappiamo che nel dicembre del '22 Simenon decide di trasferirsi a Parigi per inseguire quel sogno di diventare scrittore, intenzione che la madre non riusciva a capire, non capacitandosi come ci si poteva guadagnare da vivere in quel modo. E queso continuò anche quando lo scrittore divenne famoso e ricco, lei continuò a pensare che fosse tutto un bluff e che il figlio magari era solo pieno di debiti.
Insomma la lontananza allargò sempre di più il solco tra loro, solco che non si richiuse mai.
Ad esempio quando l'amato Christian nel '45 fu condannato a morte, per aver preso parte con le squadre naziste all'annientamento di famiglie ebree, comuniste, partigiane, lei chiamò Georges chiedendogli di trovare un modo per far scappare il fratello... lui così famoso e pieno di relazioni importanti. Lui non si tirò indietro e riuscì alla fine a farlo arruolare nella Legione Straniera, salvandogli così la vita. Ma durante una operazione militare nel Tonkino, Christian nel '47 perde la vita. La madre telefona a Georges per addossargli la responsabilità di quel decesso, perché era stato lui a farlo arruolare in quella compagnia militare.   
E ancora. Quando ormai Henriette é malata, quasi morente, e Georges decide di andare a trovarla, appena lo vede entrare nella stanza lo apostrofa "Georges, che sei venuto a fare?"
Insomma un conflitto insanabile che dura tutta la vita e termina solo dopo 90 anni, nel 1970, con la morte della stessa Henriette. Devono passare quattro anni da quel giorno perché sia pubblicato "Lettre à ma mère", una lunga lettera di Simenon in cui ripercorre e riflette sul loro tempestoso rapporto. Ma questa è un'altra storia. (m.t.)

giovedì 7 maggio 2020

SIMENON SIMENON "VINTAGE" - 1967 -"LE CHAT": SIMENON AIME TROP DESCARTE


L'Express - 20/03/1967 - Etienne Lalou De 1921 à 1967,  sous son nom ou sous des pseudonymes, Simenon a toujours écrit le même roman, qui diffère autant de l'enquête policière traditionnelle que du roman d'analyse classique et qui réconcilie pourtant le roman policier et le roman psychologique. La situation de départ est celle du roman policier : un meurtre, un suicide, un drame ; mais il n'y a pas de véritable enquête, pas de déduction mathématique ni de preuves scientifiques ; le problème posé se résout peu à peu de lui-même grâce à la puissance d'intuition et à la faculté de sympathie de l'auteur ou de son prête-nom, qui s'insinue lentement dans l'histoire, dans les pensées, dans les rêves de ses personnages, pour finir par les dévorer en ayant joué le double rôle d'un voyeur et d'un vampire psychologiques.  Autre constante : l'obsession de l'échec ; même si tous les personnages de Simenon ne sont pas des ratés, c'est toujours parce qu'ils descendent l'escalier de la déchéance, parce qu'ils sont au bout du rouleau, qu'ils commettent un crime ou déclenchent un drame ; ce sont des durs-mous, des forts-faibles, souvent des larves...>>>