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Diacritik - 09/03/2021 - Jacques Dubois - Benoît Denis, qui fut jadis coéditeur de Georges Simenon en Pléiade, a eu la belle idée de publier en un gros volume trois scénarios de films tirés de romans de l’auteur liégeois, avec le grand Michel Audiard aux dialogues. Ce sont Du sang à la tête (intitulé chez Simenon Le Fils Cardinaud, 1942), Maigret tend un piège, 1951 et Le Président, 1958. Tout cela, c’était avant l’école de la Nouvelle Vague qui ironiquement baptisa le grand cinéma populaire et commercial des années 50-70 du label de « qualité française » et mit du même coup fin à sa domination. L’ouvrage de Benoît Denis tourne autour de ce que ce critique nomme le triangle d’or et qui compte un écrivain à répertoire policier, Georges Simenon, un comédien bientôt monstre sacré, Jean Gabin, et un dialoguiste-scénariste, Michel Audiard, celui-ci jouant les go-between en quelque sorte. Les trois personnalités figurent sur la jaquette du présent volume, avec le jeune Audiard un peu en retrait et sans chapeau. Dans les trois scénarios publiés ici, le triangle est parfaitement formé et l’amusant est qu’il s’y trouve également un roman psychologique (Le Sang à la tête), un roman policier (Maigret tend un piège) et un roman politique (Le Président)...>>>
La prima produzione letteraria di Simenon si svolse nell’ambito di quella letteratura popolare che, come leggerete negli articoli, fu una importante palestra di scrittura. Tra racconti, romanzi e romanzi brevi, e firmando con oltre venti pseudonimi, i titoli di questo primo periodo furono circa duecento e più di mille per i racconti.
La première production littéraire de Simenon se déroula dans le cadre de cette littérature populaire qui, comme vous le lirez dans les articles, fut un important terrain d’entraînement à l’écriture. Entre les nouvelles, les romans et les romans courts, signés de plus de vingt pseudonymes, les titres de cette première période furent d’environ deux cents pour les romans et plus de mille pour les contes
Rivista Studio - 09/03/2021 - Davide Coppo - Sono le cinque del mattino al bar Maxim’s, uno dei club più in voga di Bucarest. Davanti a una schiera di bottiglie di champagne, il trentenne Georges Simenon inizia a parlare con un uomo seduto vicino a lui. Non scorre, a quell’ora, soltanto vino francese, ma whisky e altri superalcolici, eppure l’atmosfera non è quella che ci si potrebbe immaginare dopo una notte di eccessi: anzi, si respira «un clima piacevolmente rilassato», in cui Simenon individua artisti, un magistrato ed esperto di diritto internazionale, un dotto rumeno, un ex ministro. È una scena descritta con più dettagli in Europa 33, una raccolta di reportage di viaggio scritti da Simenon dal Belgio a Istanbul in un anno cruciale per il mondo, in cui lo scrittore misura il polso al continente in equilibrio precario tra le due guerre. Non è un episodio fondamentale, ma apre una finestra su un mondo – quello dei caffè, dei bar, dei ristoranti e dei club – che per oltre un secolo è stato il laboratorio in cui si progettavano le innovazioni politiche, culturali, economiche e sociali dell’Europa...>>>