martedì 2 agosto 2016

SIMENON SIMENON. “MADAME MAIGRET’S FRIEND: INSPECTOR MAIGRET COMES OUT ON AUGUST 4

Some details about the next Penguin translation for Anglophones. 

SIMENON SIMENON. “LAMIE DE MADAME MAIGRET EN ANGLAIS ARRIVE LE 4 AOUT 
Des détails sur la prochaine traduction de Penguin pour les anglophones
SIMENON SIMENON. "L'AMICA DELLA SIGNORA MAIGRET" IN INGLESE  ARRIVA IL 4 AGOSTO
Alcuni particolari sulla prossima traduzione della Pengin per gli anglofoni

Madame Maigret’s Friend, Penguin’s English translation of Simenon’s L’amie de Madame Maigret, will be available through Amazon in the UK as of August 4, 2016. Both paperback and Kindle editions are expected. (An audio version from Audible.com is not yet visible on the horizon.) Preorder options already exist, so one does not have to ‘wait’ to get onboard. The preorder prices are £7.99 and £4.99 respectively. The opportunity for delivery to the USA will appeal to some because paperback and Kindle editions from Amazon.com will not be available until March 28, 2017. Taking the UK option adds a cost of $9.24 and a transatlantic trip of 7 to 10 days to get the book in hand. A projection on the book’s availability to Anglophones from other Amazon sources throughout the world follows in alphabetical order: 
August 4, 2016: Australia Kindle; Brazil Kindle; China Kindle; France Kindle; Germany paperback and Kindle; India Kindle; Italy paperback and Kindle; Mexico Kindle; Netherlands Kindle; Spain paperback and Kindle. 
March 28, 2017: Canada paperback and KindleFrance paperbackJapan paperback and Kindle; Mexico paperback. 
L’amie de Madame Maigret originally appeared in 1950, but the English translation (as Madame Maigret’s Own Case, but later Madame Maigret’s Friendand even later The Friend of Madame Maigret) did not first appear until 1959. Its translator was Helen Sebba then, and now the translator is Howard Curtis. Be aware the ISBN-13 for this new edition is 978-0241240168. This work is the 61st in Simenon’s original order of publication and the 34th in Penguin’s modern series of translations. I enjoyed this story, in particular, because of Madame Maigret's participation. Picking up on some clues and following some tracks, she plays more than her ordinary supportive role and helps her husband directly. 

David P Simmons

lunedì 1 agosto 2016

SIMENON SIMENON. MAIGRET REVIENT… AVEC SA PIPE

Les débuts de Maigret aux Presses de la Cité 

SIMENON SIMENON. MAIGRET RETURNS… WITH HIS PIPE 
Maigret's beginnings at the Presses de la Cité 
SIMENON SIMENON. MAIGRET TORNA… CON LA SUA PIPA 
Gli inizi di Maigret a le Presses de la Cité 

Si 1945 est une année charnière pour Simenon, c'en est une aussi pour Maigret. Le romancier, de retour à Paris après son long "exil" vendéen, ne songe plus qu'à une chose: quitter la vieille Europe et s'embarquer enfin pour l'Amérique, synonyme pour lui, à ce moment-là, de liberté et de vie nouvelle. En attendant les papiers nécessaires, Simenon s'installe en juin à l'hôtel, rue de Turenne, non loin de la mythiquement simenonienne place des Vosges. Dans une sorte d'adieu symbolique, il rédige une nouvelle mettant en scène son commissaire, pour qui il n'a plus écrit depuis 1943 (L'inspecteur Cadavre), et c'est peut-être avec une certaine nostalgie qu'il rédige ce texte, ne sachant probablement pas encore ce qu'il en adviendra, car il n'a pas de projet précis, ou du moins pas pour son héros: ce qui est sûr, c'est qu'il veut quitter son éditeur, Gallimard, et il a déjà noué des contacts avec Sven Nielsen. Nous conjecturons (dans l'attente un jour de la publication de la correspondance du romancier…), mais on peut imaginer que pour Simenon, ce changement d'éditeur se fait surtout en vue de la rédaction de "romans durs", et probablement pas particulièrement des Maigret. Conquérir un nouveau marché, avec l'Amérique dans le viseur, cela ne va pas se faire sous l'étiquette "polar"… Même si, en réalité, c'est surtout par les Maigret qu'il est connu aux USA, puisqu'il a fallu attendre les années '40 pour que ses premiers "romans durs" y soient traduits et publiés. Pour la France, il est devenu un poulain de l'écurie Gallimard depuis les années '30, bien que son éditeur ait réussi à lui arracher quelques Maigret. Mais il ne faut pas se leurrer: Nielsen, probablement autant que Gallimard, devait se rendre compte que les Maigret pouvaient toujours faire de meilleurs tirages que les autres œuvres simenoniennes, et sans doute espérait-il lui aussi profiter de cette manne bienvenue pour sa jeune maison d'édition… 
Nielsen a-t-il dû insister auprès de Simenon pour qu'il lui fournisse des Maigret ? Après la parution de Je me souviens en 1945, de Trois chambres à Manhattan en 1946, et de Au bout du rouleau en mai 1947, il était temps que Maigret fasse lui aussi son entrée aux Presses de la Cité. Heureusement, Simenon, peut-être à son corps défendant, a emmené avec lui le souvenir de son commissaire, et il n'a pas pu s'empêcher de lui faire découvrir à son tour l'american way of life, dans Maigret à New York, rédigé en mars 1946. Pour faire bonne mesure, on décide de publier, en juillet 1947, coup sur coup deux volumes mettant en scène le héros: celui que nous venons de citer, et un autre qui contient deux textes, que Simenon retrouve dans ses cartons, celui de la nouvelle écrite rue de Turenne, et un roman, Maigret se fâche 
Ce dernier a une histoire particulière: Pierre Lazareff, que Simenon connaît de longue date, vient de prendre en 1945 la direction de France-Soir, et il demande à son ami de lui écrire un roman pour son journal. Avant son départ pour Londres, Simenon fait une dernière escapade, au début août, dans un de ses lieux chéris de France, à Morsang (plus précisément à Saint-Fargeau-Ponthierry, selon les recherches des simenoniens), lieu de mémoire, chargé du souvenir des premiers Maigret, mais aussi décor de bien des romans… C'est là qu'il rédige Maigret se fâche, dont une partie de l'action se déroule à Orsenne, un nom de lieu inventé par l'auteur, et dans lequel Michel Lemoine voit un jeu de mots, une sorte de contraction entre "Morsang" et "Seineport". Ce court roman met en scène un Maigret à la retraite, comme pour bien marquer qu'il s'agit là de la "dernière" enquête racontée par Simenon (un peu dans le même esprit qu'il avait rédigé naguère le dernier roman pour Fayard, Maigret), et on peut supposer qu'à ce moment-là, le romancier imaginait qu'il s'agissait d'une commande réservée à la parution en feuilleton, sans avenir éditorial… Ce n'est que lorsque Nielsen insistera pour faire "renaître" Maigret dans une nouvelle collection en volumes que Simenon reprendra ce texte, pour compléter le livre où doit paraître La pipe de Maigret. Etrangement, c'est le titre de la nouvelle qui va donner son nom au volume, et pas le roman. Mais n'est-ce pas tout un symbole de voir Maigret revenir à l'édition, prendre un nouveau départ pour une plus longue carrière que celle qu'il a connue jusque-là, avec cet objet indispensable de son personnage… ? 

Murielle Wenger

domenica 31 luglio 2016

SIMENON SIMENON. MA CHI SONO I PERSONAGGI DEI ROMANZI DI SIMENON?

Come nascono e quali caratteristiche hanno i protagonisti della letteratura simenoniana

SIMENON SIMENON. MAIS QUI SONT LES PERSONNAGES DES ROMANS DE SIMENON?
Comment ils sont nés et quelles caractéristiques ont les protagonistes de la littérature simenonienne
SIMENON SIMENON.BUT WHO ARE THE CHARACTERS IN SIMENON NOVELS?
How the protagonists in Simenon’s literature are born and characterized

L'argomento illustrato dal titolo di oggi è forse un po' pretenzioso. Già, con un scrittore che ha sfornato circa quattrocento titoli quanti saranno i personaggi? non i protagonisti, ma i personaggi... beh è un calcolo che non abbiamo il tempo di fare, ma chissà... la nostra specialista Murielle (ora è in vacanza) magari ha già fatto il conto o sa se c'è chi l'ha fatto.
Saranno centinaia, forse migliaia... insomma come un grande paese popolato dalle figure che Simenon osservava per le strade delle città in cui abitava, da gente incontrata nei suoi innumerevoli viaggi, in Europa, in America, scovati nella sua memoria di adolescente a Liegi, o addirittura da persone a lui vicine (vedi Denyse e "Trois chambres à Manhattan").
Certo il personaggio dei personaggi è senz'altro Maigret che ha avuto modo di costruire ed approfondire in oltre settanta romanzi e un una trentina di racconti. E a dirla tutta Maigret non è un personaggio, ma un vero e proprio protagonista della narrativa simenoniana, con una vita letteraria di oltre quarant'anni che ha accompagnato Simenon nelle fasi più importanti e significative della sua vita... quasi concretizzandosi al suo fianco! No, per Maigret senz'altro occorre un discorso a parte.
Ma per gli altri, il metodo Simenon è abbastanza costante.
"... i miei personaggi hanno un lavoro, possiedono delle caratteristiche, si conosce la loro età, la loro situazione familiare... tutto.  - spiega in un 'intervista del '56 - E io cerco di rendere ciascuno di questi personaggi pesanti come una statua e fratelli di tutti gli uomini della terra...".
Quello che intende Simenon  è che ogni suo personaggio ha un retroterra e un contesto che già da solo ci dice molto di lui. Poi che i suoi sono personaggi pesanti, nel senso di concreti, con una propria fisicità, ma anche con un oneroso bagaglio psicologico. E infine questa fratellanza universale ci fa capire come i suoi personaggi siano costruiti su caratteristiche e lineamenti che sono universali, uguali per tutti gli uomini, quali che siano le latitudini, la razza, il tipo di cultura e il mestiere che fanno.
Simenon ha sempre prediletto la gente semplice e le persone qualsiasi per dar vita ai suoi romanzi, difficilmente ha scelto persone altolocate o molto ricche o molto intelligenti.
"... se consideriamo della gente colta che conduce una vita molto agiata, una vita relativamente mondana, questa gente, qualsiasi cosa gli capiti, raramente è del tutto sincera... - afferma il romanziere in un'intervista a Berard de Fallois e Gilbert Sigaux nel '70 - ...invece quando si scende verso il popolo più vero, non esiste più questa sorta di schermo dell'intelligenza e delle convenzioni, si percepisce l'emozione quasi allo stato puro. Ecco perchè il più delle volte scelgo delle persone di origine modesta e d'intelligenza media. Essi percepiscono molto di più i sentimenti, le emozioni e quel che sia...".
La preoccupazione di Simenon era che i suoi personaggi potessero risultare "falsi", artefatti, non realistici. Questo, a suo dire, avrebbe rovinato il romanzo. Un personaggio finto non avrebbe potuto vivere il suo destino e non sarebbe potuto arrivare alle estreme conseguenze e questo avrebbe reso quasi impossibile scrivere quei romanzi-tragedia come li chiamava lo scrittore stesso
"...cerco di scrivere dei romanzi-tragedia che sono per la letteratura quello che la tragedia è per il teatro....".
Il risultato che lo scrittore si mette nella pelle di questi personaggi come se fossero veri, anzi "... finisco davvero per vivere con i miei personaggi come se esistessero e fossero più reali della gente che incontro per strada...". 
Ma poi nella sua analisi dei personaggi da lui creati, Simenon va ancora più a fondo
"... mi rendo conto che il dilemma (sul personaggio n.d.r.) vero o falso non è poi così corretto: è la qualifica umana quella giusta, perché quella ha un significato sul piano fisico, psicologico, istintivo, sociale....". E infatti allo scrittore erano essenziali le luci e le ombre di un personaggio, il piano razionale e quello istintivo con tutte le contraddizioni che fanno di una figura letteraria un personaggio vero.
E concludiamo questa lezione simenoniana d come si costruisce il personaggio di un romanzo con una dichiarazione dello scrittore molto in tema
"... Non sarà nemmeno il 10% dei miei libri , almeno credo, che si occupano di un contesto socialmente elevato. Ci pensavo molto negli anni 1930 -1940. In quel periodo non troverete niei romanzi né ministri, né presidenti di consigli d'amministrazione, ne banchieri. questi sono venuti dopo... ma era voluto." (m.t)

SIMENON SIMENON DOMENICA - SIMENON SIMENON DIMANCHE - SIMENON SIMENON ON SUNDAY

Illustration by Giancarlo Malagutti

Carte postale de Paris
 le commissaire au printemps dans le roman Maigret et le clochard


Cartolina da Parigi
 il commissario nella primavera nel romanzo Maigret e il vagabondo


Postcard from Paris 
the chief inspector in the springtime in the novel Maigret and the bum

sabato 30 luglio 2016

SIMENON SIMENON. DES PETITS COCHONS SANS QUEUE… NI TETE…

A propos d'un recueil de nouvelles quelque peu oublié 

SIMENON SIMENON. LITTLE PIGS WITHOUT TAILS… OR HEADS 
About a somewhat forgotten collection of short stories 
SIMENON SIMENON. MAIALINI SENZA CODA…  NÉ CAPO… 
A proposito di una raccolta di racconti un po' dimenticata 
Après la parution, en 1945, de Je me souviens, puis en 1946 de Trois chambres à Manhattan, la collaboration entre Simenon et Sven Nielsen pour les Presses de la Cité prend, dès 1947, un certain rythme de croisière, avec entre quatre et huit volumes édités annuellement. Comme Simenon lui-même alterne la rédaction des Maigret et des "romans durs", il suffit à son éditeur d'en faire de même avec les parutions, et le système marche assez bien… jusqu'à l'été 1950. A ce moment-là, Simenon est pris par des événements personnels (divorce avec Tigy, remariage avec Denyse, installation en juillet à Lakeville), qui font qu'il n'a rien de neuf à transmettre, en fait de texte, à son éditeur: il a écrit en février L'enterrement de Monsieur Bouvet (qui sera publié en juin), et depuis, juste une longue nouvelle, un Noël de Maigret, rédigée en mai (certaines bibliographies mentionnent la rédaction de la nouvelle Sept petites croix dans un carnet en avril, tandis que d'autres fixent cette rédaction en septembre… nous reviendrons probablement un jour sur le sujet, après quelques recherches…). Ce n'est évidemment pas suffisant pour en faire un volume, même sous la forme d'un recueil de nouvelles, comme on l'avait fait en 1947 avec Maigret et l'inspecteur malgracieuxLe romancier ne reprendra son activité rédactionnelle qu'au début septembre, pour écrire Tante Jeanne 
En attendant, Nielsen verrait probablement d'un bon œil la parution d'un Maigret (conjecture de notre part, qu'il faudrait confirmer par l'analyse de la correspondance entre Simenon et son éditeur, dont nous appelons encore une fois de nos vœux la publication…). Simenon retrouve alors dans ses cartons les textes de quelques nouvelles, inédites ou n'ayant fait l'objet que d'une publication dans des journaux. Il exhume ainsi deux nouvelles avec Maigret, toutes deux écrites en 1939, L'homme dans la rue et Vente à la bougie; deux nouvelles écrites en janvier 1945: Le deuil de Fonsine et Madame Quatre et ses enfants; quatre nouvelles écrites en août et novembre 1946: Un certain monsieur Berquin, L'escale de Buenaventura, Sous peine de mort, Les petits cochons sans queue; enfin, Le petit tailleur et le chapelier, écrite en avril 1947, dont Simenon développera le thème dans le roman Les fantômes du chapelier 
Ces neuf nouvelles seront donc réunies dans un recueil, à paraître en août 1950. Il semblerait qu'au départ, le titre du volume devait être "Les petits cochons sans queue"; les biographes nous disent que ce titre serait celui figurant sur la page de titre de l'édition originale, ce que nous n'avons pu vérifier, et nous appelons nos lecteurs qui posséderaient cette édition à nous confirmer le fait via les commentaires au bas de ce billet; pour les éditions postérieures, que nous possédons, ce n'est plus le cas; mais toutes les éditions connues (l'originale également) portent sur leur couverture le titre "Maigret et les petits cochons sans queue". Pourquoi ce choix d'intégrer le nom du commissaire, alors qu'il n'est présent que dans deux nouvelles seulement ?  
A notre avis, trois raisons peuvent être avancées: la première est celle mentionnée plus haut, à savoir le désir de Nielsen de placer un Maigret entre deux romans durs; la deuxième serait simplement le fait qu'un volume comprenant le mot "Maigret" avait de toute façon davantage de chances de se faire vendre…; enfin, la troisième serait plus prosaïquement qu'à la date où le volume est édité, le style des couvertures est en train de changer: on supprime les jaquettes illustrées de dessins en couleur, et la couverture sera dorénavant photographique (comme l'avaient été les premiers Maigret chez Fayard…), en noir et blanc, sur laquelle se détachent le titre en blanc et le nom du romancier en rouge pour les "romans durs"; on inaugure donc ce nouveau style avec l'édition originale de Maigret et les petits cochons sans queue, où le mot "Simenon" et le titre seront en blanc, tandis que le mot "Maigret" éclate dans un dégradé arc-en-ciel 
Quelle que soit la véritable raison, une chose est sûre: le résultat de ce recueil est assez disparate, une alignée "à la queue leu leu", comme l'écrit spirituellement un critique dans un journal de l'époque, de textes chacun d'un genre et d'une thématique différents, que le hasard seul, pourrait-on dire, a réunis, et qui n'a probablement dû son succès qu'au fait qu'il a été intégré dans la collection des Maigret… Mais ce sont néanmoins des nouvelles qui méritent mieux que le relatif oubli où les laissent souvent les exégèses simenoniennes…   

Murielle Wenger 

venerdì 29 luglio 2016

SIMENON SIMENON. PARTITE PER LE VACANZE, MA NON FATE I "TURISTI DA BANANE"

Cittadini che partono per i luoghi esotici con l'illusione di poter vivere solo con le risorse della natura

SIMENON SIMENON- VOUS PARTEZ POUR LES VACANCES, MAIS NE SOYEZ PAS DE "TOURISTES DE BANANAS"
Les citoyens qui arrivent dans les lieux exotiques  avec l'illusion de vivre seulement avec les ressources de la nature
SIMENON SIMENON- YOU ARE LEAVING ON VACATION, BUT YOU WON”T BE "TOURISTES DE BANANAS"
About people ending up in exotic places with the delusion of relying on natural resources only 


29 luglio venerdì. per molti, quelli che vanno in ferie ad agosto, è iniziato il count-down, anzi, essendo il 1°agosto lunedì, di fatto oggi è l'ultimo giorno di lavoro, il weekend dedicato a preparativi e/o al viaggio e da lunedì é già vacanza piena
Che tipo di turisti siete voi che partite in questo agosto 2016, sprezzanti del pericolo e decisi fino all'ultimo a non rinunciare alle mete esotiche?
Se siete europei, dovreste dimostrare una certa cautela e molti dubbi a cercare l'esotico ad est, o anche solo nell'Africa mediterranea. Certo, gli ultimi tempi ci hanno insegnato che non siamo sicuri nemmeno nel solito bar sotto casa o in una piccola chiesa fuori mano come quella di Saint Etienne du Rouvray... ma certo le meravigliose isole greche, sono vicine alla Turchia, che è vicino alla Siria e le incandescenti terre del Califfato non sono poi così lontane.
Se per trovare l'esotico vi rivolgete verso ovest, dovete fare un lungo salto per passare l'oceano e arrivare a piè pari in una delle isole dell'America Centrale. Ma lì siamo vicino al turbolento Messico e più su gli Usa, dove, tra disordini razziali e attentati di sedicenti fondamentalisti islamici, non tira proprio un'aria da vacanza.
E allora? Beh se proprio non potete far a meno dell'esotico, buttatevi lontano. Altro emisfero, agli antipodi dell'Europa, isole davvero isolate da tutto e da tutti: Thaiti nella Polinesia francese, zona meridionale dell' oceano Pacifico, a metà strada tra l'Australia e l'America del Sud.
Esotico è sicuramente esotico. Isolato è davvero molto isolato. 
E' proprio lì, tra febbraio e marzo del 1935, che si trova Simenon, insieme alla moglie Tigy, in una delle tappe del suo giro intorno al mondo. Isole che lasciarono un certo segno nella sua memoria tanto che  due anni dopo scrisse un romanzo ambientato proprio lì: "Touriste de bananes".
"... E' una nostra espressione per indicare certi passeggeri che partono per le isole (esotiche n.d.r)  con l'idea di vivere una vita al naturale - spiega Simenon  proprio nel romanzo - lontano dal mondo, senza preoccuparsi del denaro, nutrendosi di banane e di noci di cocco...".
E proprio così è il protagonista della vicenda. Un giovane che sfugge al suo passato, ammaliato dalla prospettiva di poter vivere nella natura, nutrendosi di quello che vi si trova, dormendo in rifugi improvvisati e temporanei senza nessuna di quelle norme e di quelle preoccupazioni che regolano l'uomo di città nel mondo occidentale.
Per il nostro protagonista, Oscar Donadieu, i problemi iniziano già durante il viaggio in nave, causa una giovane indigena, Tamatea, per la quale Oscar deve rivaleggiare con il comandante Lagre, un tale imbarcato perché a Thaiti deve essere giudicato per l'omicidio di un giovane uffciale. Una volta sbarcati poi alloggia per qualche tempo all'hotel Au Relais de Meridéns, ma poi trova un rifugio nella giungla e pensa di poter iniziare quella vita che tanto aveva sognato. Ma le vicende lo confondono, la giovane thaitiana di cui diventa sempre più intimo, la solitudine che si fa sempre più pesante, e il processo del comandante Lagre che gli rivela le bassezze della giustizia, e non solo, che permeano anche quell'isola.
La delusione lo attanaglia sempre più forte. Quella che credeva la soluzione ai suoi problemi diventa il problema più grande e, nonostante la vicinanza di Tamatea, la sua fine sarà drammatica.
Su questo romanzo ci sono parecchi annotazioni da fare. Innanzitutto che è stato scritto in un'altra isola che Simenon amava profondamente, Porquerolles. Poi, il titolo originariamente doveva essere Les Dimanches de Thaiti, tanto che è rimasto come sottotitolo. Alcuni sostengono che in qualche modo questo romanzo vada considerato come un prosieguo de Le Testament Donadieu (scritto sempre a Porquerolles nel '36) visto che Oscar non sarebbe altro che Kiki, il piccolo dell'omonima famiglia. 
Nel periodo della letteratura popolare, nel 1929, Simenon già sognava la Polinesia tanto che in quell'anno scrisse due romanzi d'avventura proprio ambientati in quelle isole, come Georges Sim Le Roy du Pacifique (Frenczy) e come Chirstian Brulls Capitain S.O.S. (Fayard).
Solo che allora, invece di avere davanti una spiaggia candida e un mare cristallino, aveva una consumata copia dell'Atlante Larousse. ((m.t.)