sabato 3 settembre 2016

SIMENON SIMENON. LA STATUE DE MAIGRET A 5O ANS !

Le 3 septembre 1966, Simenon dévoile la statue de Maigret à Delfzijl 

SIMENON SIMENON. LA STATUA DI MAIGRET HA 5O ANNI ! 
Il 3 settembre 1966, Simenon svela la statua di Maigret a Delfzijl 
SIMENON SIMENON. THE MAIGRET STATUE IS 50 YEARS OLD ! On September 3, 1966, Simenon unveils the Maigret statue at Delfzijl 

En 1966, Abs Bruna, l'éditeur néerlandais de Simenon, voulait marquer par un événement festif la parution du no 1000 de la collection Zwarte Beertjesqui publiait les romans de Simenon, mais aussi ceux de nombreux auteurs de polars (Leslie Charteris, Jean Bruce, Raymond Chandler, Ian Fleming, etc.…); ce 1000ème volume regroupait, en format tête-bêche, Le château des Sables rouges (une enquête de l'inspecteur Sancette) et Maigret et l'affaire Nahour; à cette occasion, Bruna demanda à Simenon d'écrire une préface, et celui-ci rédigea, le 24 mars 1966, le texte "La naissance de Maigret", qui fut traduit pour le volume en néerlandais, et qui servit aussi de préface au premier volume de la collection "Maigret" des éditions Rencontre 
A l'initiative de Bruna, on décida d'ériger une statue de Maigret à Delfzijl, berceau mythique du commissaire à la pipe. La statue fut commandée au sculpteur Pieter d'Hont, et la cérémonie d'inauguration eut lieu le 3 septembre 1966Simenon y fut invité, avec quatre des interprètes du commissaire: l'Anglais Rupert Davies (pour la série en 52 épisodes de la BBC, diffusée entre 1960 et 1963 au Royaume-Uni, puis, dès 1965, en Allemagne, avec un grand succès), l'Allemand Heinz Rühman (pour le film "Maigret und sein grösster Fall", qui n'était d'ailleurs pas encore sorti à ce moment-là…), l'Italien Gino Cervi (déjà 8 épisodes diffusés depuis 1964, puis en 1967 un film sur grand écran, avant la reprise de la série télévisée, pour 8 nouveaux épisodes), et le Néerlandais Jan Teulings, dont la série télévisée, en 17 épisodes, allait démarrer en novembre 1966.  
Simenon arriva d'abord à Amsterdam, où il fut accueilli par Abs Bruna, qui le conduisit à l'hôtel Amstel, où il retrouva ses éditeurs: Mondadori, Helen Wolff pour Harcourt Brace l'éditeur américain, Hamish Hamilton pour l'Angleterre, Sven Nielsen, mais aussi ceux d'autres paysLsurlendemain, on partit dans un train spécial pour Delfzijl, d'où on embarqua sur un bateau qui traversa l'estuaire, puis, après le retour au port, on se rendit au bord du canal, où, sur une pelouse, se dressait un socle de pierre, supportant une statue cachée sous une toile blanche. Fanfare, discours, puis on demanda à Simenon de tirer sur une corde, pour dévoiler la statue: "Je tire en vain. Des rires. Je ris aussi. J'essaie à nouveau. Quelqu'un s'approche, refait une boucle mal accrochée et, quand je tire à nouveau, le voile tombe enfin, découvrant un Maigret qui […] ressemble autant que possible à celui que j'ai imaginé […]. C'est mon tour de prononcer quelques mots, mon émotion n'est pas feinte." (Simenon dans ses Mémoires intimes). Puis on se rendit au restaurant Pavillon, là où, selon sa légende, Simenon, après avoir bu quelques verres de genièvre, aurait vu surgir une silhouette, une "masse puissante et impassible d'un monsieur qui, me sembla-t-il, ferait un commissaire acceptable", comme il le raconte dans le texte "La naissance de Maigret".   
De nombreux journalistes étaient présents à cet événement, ainsi que la télévision, ce qui nous permet aujourd'hui de voir des archives de la cérémonie: voir ici: 
https://www.youtube.com/watch?v=_k1adXEnx54 et ici: http://www.ina.fr/video/CAF97037762.

Murielle Wenger

SIMENON SIMENON. UNE FETE POUR MAIGRET À DELFZIJL

Petite revue de presse des articles de journaux sur l'événement du 3 septembre 1966

SIMENON SIMENON. UNA FESTA PER MAIGRET A DELFZIJL
Piccola rassegna stampa dei articoli di giornali sull'evento del 3 settembre 1966
SIMENON SIMENON. A FEAST DAY FOR MAIGRET AT DELFZIJL
Little press review of the newspaper articles on the September 3, 1966 event
  
L'inauguration de la statue de Maigret, outre qu'elle avait été filmée par les actualités, avait évidemment aussi fait l'objet d'articles dans des journaux d'un peu partout. Nous vous proposons un petit tour dans la presse de l'époque.

Copertina del settimanale italiano dedicata all'inaugurazione della statua dedicata a Maigret

Un journal suisse:  
"Devant Georges Simenon ému aux larmes, Maigret vient de recevoir l'immortalité dans la ville où il vit le jour. […] En fait, il s'agissait de l'inauguration d'un monument. Un monument dédié à Maigret, ce héros de romans policiers créé par Georges Simenon. Ce dernier était présent, accompagné de… quatre «Maigret»."; "Parmi les acteurs qui campèrent Maigret à l'écran, on remarque l'absence du plus célèbre d'entre eux: Jean Gabin n'avait pu s'associer à la cérémonie." (Notons que Gabin avait été invité à la fête, mais qu'il fut empêché d'y participer, étant malade à ce moment-là. ndlr); "C'est à Delfzijl qu'un beau jour de 1929, Georges Simenon échoua à bord de son bateau de plaisance [sic!]. […] Et c'est dans cette localité que […] Simenon imagina et créa la figure devenue légendaire de Maigret, personnage-vedette du roman «Crime en Hollande». Du même coup, Maigret était né, le premier Maigret." (L'Illustré, 8 septembre). (On notera que l'auteur de l'article est plus ou moins bien renseigné, lui qui affirme que le premier roman de la saga est Un crime en Hollande… à sa décharge, on dira que ce roman se passe effectivement à Delfzijl…)

Un journal français:
" La Haye, 5 septembre. - Un Français célèbre dans le monde entier a désormais sa statue en Hollande. Ce monument vient d'être inauguré dans le petit port de Delfzijl, où il vit le jour en 1929, sous la plume de Georges Simenon. Cette année-là, en effet, l'écrivain fut obligé de séjourner dans cette localité de la province de Groningue pour y faire réparer le bateau sur lequel il effectuait une croisière. C'est ainsi qu'est né, d'un père de vingt-cinq ans, le fameux commissaire Maigret, qui apparut pour la première fois dans Pietr le Letton, avant d'être le héros sans rival de nombreux autres romans policiers. Sa statue a été offerte par la maison d'édition Bruna, d'Utrecht, qui publie les traductions en néerlandais des ouvrages de Simenon, et le port de Delfzijl choisi parce qu'il inspira également à cet auteur Un crime en Hollande. Des interprètes hollandais, anglais et italiens du Sherlock Holmes français étaient présents à ces festivités, où manquait le plus célèbre d'entre eux : Jean Gabin. La maison Bruna, qui fêtait de la sorte le millième livre édité par ses soins - une œuvre de Simenon, - avait réuni d'autres auteurs de romans policiers étrangers, parmi lesquels Leslie Charteris." (Le Monde, 6 septembre)


Un journal hollandais (notre traduction):

"L'éditeur Bruna avait réussi à attirer à l'extrême nord toute une série de personnalités connues pour assister au dévoilement de la statue. Quatre presque-vrais Maigret étaient présents, [revêtus] d'un imperméable et d'un chapeau mou, on leur avait demandé de fumer une pipe, et ils faisaient des Maigret très vraisemblables."; "[Dans son discours] le maire de la ville accueillit, au nom de la municipalité, Maigret comme le fils prodigue"; "Bruna avait invité pour la fête une équipe d'éditeurs hétéroclite: Bulgares, Danois, Allemands, Anglais, Finnois, Français, Italiens, Yougoslaves, Américains et Suédois, démonstration du multilinguisme."; "on avait apporté un grand stock d'exemplaires du no 1000 de Zwarte Beertjes, et chacune des personnes présentes en reçut un exemplaire. Au début, monsieur Simenon refusa de donner des autographes, mais plus tard il accepta et il passa une heure fort chargée." (Leeuwarder courant, 5 septembre)


Un journal italien
Quanto a Maigret, la leggenda si intreccia alla cronaca fedele. è stato lo stesso Simenon a raccontare di aver inventato il commissario proprio in quei giorni, mentre aspettava che l' Ostrogoth venisse rimesso in sesto. Troppo forti i rumori prodotti dalle riparazioni per rimanere a vivere a bordo; aveva traslocato su una chiatta abbandonata e, sistemata la macchina da scrivere su una cassetta da frutta vuota, seduto su un' altra cassetta, aveva scritto per cinque giorni senza sosta, fino a completare il primo romanzo con Maigret protagonista e firmato con il suo vero nome, "Pietr le letton", "Pietro il lettone". I biografi ufficiali non hanno mai preso sul serio i ricordi di Simenon. Chissà se fu proprio il freddo precoce di quel settembre a Delfzijl a far sì che a Maigret venisse messo addosso quel pesante cappotto con il collo di velluto e la bombetta che sarebbero diventati per sempre la sua divisa... (La Repubblica, 24 luglio 2005)
(m.w - m.t)

venerdì 2 settembre 2016

SIMENON SIMENON. LO SCRITTORE E I SUOI EDITORI

Da quelli del periodo popolare, a Fayard, a Gallimard, a Presses de la Cité

SIMENON SIMENON. L'ECRIVAIN ET SES EDITEURS
Depuis ceux de la période populaire, jusqu'à Fayard, Gallimard et les Presses de la Cité
SIMENON SIMENON. THE WRITER AND HIS EDITORS
From those in the popular period (or From those in the popular works period) all the way through Fayard and Gallimard to Les Presses de la Cité





Per quel riguarda gli editori che pubblicarono i suoi romanzi, possiamo dividere grosso modo la vita letteraria di Simenon in tre momenti.
Quello della scrittura popolare caratterizzata da un notevole numero di editori,  tra i quali Fayard che troviamo a cavallo tra quella fase e il lancio e la prima serie dei Maigret. Poi Gallimard che coincide grosso modo con il passaggio dello scrittore ai romans-durs (in realtà i primi uscirono con Fayard) e poi il periodo Presses de La Cité, che duro fino alla scomparsa del romanziere e oltre.
Questa schematica divisione ci serve per orientarci non solo nella sterminata produzione dello scrittore, ma anche in quali tipi di rapporto fossero e la loro evoluzione con il crescere della sua fama.
Dobbiamo considerare che all'inizio degli anni '20 Simenon non esisteva. Nel senso che firmava con una ventina pseudonimi ogni tipo di scritto: racconti, romanzi brevi e a puntate, spaziando nel vari generi dall'avventuroso a quello licenzioso, da quelli di viaggi a quelli polizieschi. Era molto richiesto per la sua fantasia, la sua versatilità e soprattutto per la sua velocità. Con questi editori il rapporto di Simenon era quello dell'artigiano e del committente. Lo ha raccontato lui stesso in più d'un'occasione.
Gli venivano commissionati il tipo di scritto, il genere, la lunghezza, il tempo a disposizione. Il compensi erano un tot a riga. E lui si sentiva un artigiano, aspetto del lavoro che gli sarebbe sempre piaciuto, quello di realizzare un manufatto e a sera fare il giro dei clienti (gli editori) che aspettavano la "merce". Alcuni nomi di questi "clienti"? Ferenczy, Rouff, Tallandier, Prima, Fayard. 
Ma con quest'ultimo, con cui pubblicava fin da 1927, scrisse una quarantina di titoli per la letteratura popolare. E quando Simenon si sentì pronto butto sul tavolo l'idea di interrompere gli scritti popolari e debuttare con un romanzo poliziesco seriale, protagonista Maigret, firmato questa volta con il proprio nome.
Fayard disse no.
Un po' perché  Simenon era una buona fonte di guadagno nella letteratura popolare e gli dispiaceva perderla, un po' perché l'idea presentata era fuori da tutti gli schemi della letteratura gialla dell'epoca e soprattutto il protagonista mancava di tutte quelle caratteristiche che avevano fatto la fortuna di diversi investigatori letterari. Fayard prevedeva un bagno di sangue.
Litigarono, Simenon dovette cedere su alcune clausole contrattuali, insomma perse qualche battaglia, ma vinse la  guerra: un contratto per diciannove titoli, un lancio alla grande con il Bal Anthropmétrique e il suo nome in copertina.
Altro litigio con Fayard alla fine dei dodici  titoli, questa volta a parti invertite.Visto il successo dei Maigret, l'editore avrebbe voluto continuare, ma lo scrittore aveva deciso che quella sarebbe stata solo una parentesi, un trampolino che lo avrebbe portato a scrivere i rommas-durs. (cosa che aveva iniziato proprio con Fayard).
Fu uno dei motivi che spinse a rompere e grazie ai buoni uffici di André Gide, che lo ammirava e lo aveva preso sotto la sua ala protettrice, Simenon fece il suo ingresso in Gallimard come romanziere. Ora Gaston Gallimard era un editore che aveva a che fare con i maggiori nomi della letteratura della Francia e non solo. Aveva fatto della sua casa editrice una sorta di sancta sanctorum dei migliori romanzieri dell'epoca.
Ogni scrittore, appena affacciatosi nel mondo letterario com'era il trentenne Simenon, avrebbe dovuto avere una certa soggezione dell'imponente padre de la Nouvelle Revue Française. Ma Simenon aveva imparato a trattare con gli editori.
Gallimard, nell'incontro per firmare il contratto, propose a Simenon di andare a pranzo, farsi una bella chiacchierata e poi con tutta calma tornare in ufficio e pensare al contratto.
Simenon impose la sua scelta. Avrebbero chiuso a chiave l'ufficio così da non essere disturbati. Gallimard avrebbe chiesto alla segretaria di non passargli telefonate. In questo modo in un paio d'ore avrebbero scritto il contratto e dopo ognuno di loro sarebbe stato libero. Un'altra battaglia vinta. 
Questo saper trattare con gli editori si esplicava anche sul lato economico. Quando si trattava di anticipi o di percentuali sulle vendite Simenon aveva di solito la meglio. Un po' perché gli editori sapevano che i suoi titoli si vendevano bene (soprattutto i Maigret) e d'altra parte perché il nostro aveva uno spiccato senso della trattativa che lo portava a primeggiare.
E così siamo arrivati al periodo Presses de La Cité. Simenon non era molto a suo agio in Gallimard, con tutti quei nomi altisonanti e con un'organizzazione così complessa. A lui piaceva metter bocca un po' su tutto: sulla copertina, sulle strategie di vendita e in genere anche su alcune scelte editoriali. Dunque Sven Nielsen, un distributore di giornali, che si era appena affacciato nel mondo dell'editoria, era l'ideale per Simenon. Nel loro accordo, nella sostanza, Simenon ne faceva l'editore in esclusiva di tutti i suoi scritti in Francia  (i diritti per l'estero, per il cinema e per la tv rimanevano a lui) in compenso avrebbe avuto mano libera se non su tutto, almeno su quello che gli interessava. Per Nielsen era un affare d'oro, al debutto in editoria poter pubblicare in esclusiva per la Francia tutto Simenon non era cosa da poco.
Simenon e Nielsen diventarono buoni amici e la cosa andò avanti fino a dopo la morte di Simenon, Anche nei dieci anni americani, Nielsen curò le edizioni di tutti i romanzi e di tutti i Maigret in Francia, E se, nel 1955, al ritorno in Europa Simenon trovò sia la sua fama che la stima per la sua opera molto accresciute, in parte il merito andava riconsociuto anche alla cura e al buon lavoro di Presses de La Cité.(m.t.

giovedì 1 settembre 2016

SIMENON SIMENON. ANTICIPATING MAIGRET

A Simenon fan finds out about Maigret’s birth. 

SIMENON SIMENON. EN ATTENDANT MAIGRET 
Un amateur de Simenon en apprend sur la naissance de Maigret 
SIMENON SIMENON, ASPETTANDO MAIGRET
Un appassionato di Simenon va imparando sulla nascita di Maigret

We’re reached chapter six in the biography Simenon, whose title Waiting for Maigret suggests the Chief Inspector and the first novel are about to surface. 
[Why am I excited to learn whatever Assouline has to say about Maigret? Here’s a brief explanation: a native-born American, I accidently studied French in high school, only to thoroughly ignore it after that. I was well into middle age when I spotted a short Zola novel on a take-it-or-leave-it shelf at our town dump. To my surprise, some understandable French phrases jumped out as I flipped through its pages. Soon thereafter, again from the same location, I took home a Maigret: The Yellow Dog. That’s how an interest in reading French literature got cooking again, but the icing on the cake came at a small town library book sale―coincidentally about 13 road miles from Simenon’s Shadow Rock Farm in Lakeville, ConnecticutI found five Maigrets for five cents a piece, a mere 25¢ being a great bargain for a thrifty Yankee like me. And so, I shifted into high gear and traveled over the years with Maigret and Simenon throughout Paris, France, and beyondNow, with 103 Maigret works and 45 romans durs under my belt, one could classify me as a Simenon fan. The near insanity of writing a Maigret pastiche in French and then translating it to English is sufficient proof of that.] 
In 1928, Simenon decided “to set sail both literally and figuratively from Paris, for he “was persuaded the most favorable place for creative work was where one spent just two weeks.” So, he picked up a 13-foot motorboat and a canoe to tow behind it with the necessary camping equipment for himself, Tigy, Boule, and Olaf, his Great Dane(“It was out of the question to go to a hotel except to visit a brothel.”) Simenon planned to learn about boating “on the job while navigating France’s extensive canals and rivers. Six months later, he upgraded to a 33-foot boat, voyaging for two years on the seas north of France as far as the top of Norway. 
While travelingthe boater never stopped writing, producing as many as 80 pages a day. According to Simenon, this was when, in September 1929, he wrote his first Maigret story, Pietr the Latvian (first published in 1931). “One sunny morning… I began to see the powerful, impassive mass of a man take shape who, it seemed to me, would make an acceptablinspector…. However, according to Assouline, this “official version of the birth of the myth” was “not completely in accordance with fact.” Indeed, in the summer of 1928, while writing a novel featuring a different protagonist, Simenon referenced a “vague Maigret character.” In 1929, in The House of Anxiety, “the most complete prefiguration” of Maigret showed up, “inaugurating the adventures and investigation of Chief Inspector Maigret.” In 1930, in Night Train, Chief Inspector Maigret appeared in his own right. Thus, Assouline asks: “Why did Simenon hold on to Pietr the Latvian as his first Maigret at all costs although that didn’t correspond with the truth?” The answer: “His determination, very early, very young, to want to construct a work and protect it with a legend.” Interesting? Yes. But after all, does it matter precisely when Maigret was born? 

David P Simmons