Petite revue de presse des articles de
journaux sur l'événement du 3 septembre 1966
SIMENON
SIMENON. UNA FESTA PER MAIGRET A DELFZIJL
Piccola rassegna stampa dei articoli di
giornali sull'evento del 3 settembre 1966
SIMENON SIMENON. A FEAST DAY FOR MAIGRET AT
DELFZIJL
Little
press review of the newspaper articles on the September 3, 1966 event
L'inauguration de
la statue de Maigret, outre qu'elle avait été filmée par
les actualités, avait évidemment aussi fait l'objet d'articles dans des
journaux d'un peu partout. Nous vous proposons un petit tour dans la presse de
l'époque.
Copertina del settimanale italiano dedicata all'inaugurazione della statua dedicata a Maigret |
Un journal suisse:
"Devant Georges Simenon ému aux
larmes, Maigret vient de recevoir l'immortalité dans la ville où il vit le jour.
[…] En fait, il s'agissait de l'inauguration d'un monument. Un monument dédié à
Maigret, ce héros de romans policiers créé par Georges Simenon. Ce dernier
était présent, accompagné de… quatre «Maigret»."; "Parmi les acteurs
qui campèrent Maigret à l'écran, on remarque l'absence du plus célèbre d'entre
eux: Jean Gabin n'avait pu s'associer à la cérémonie." (Notons que Gabin
avait été invité à la fête, mais qu'il fut empêché d'y participer, étant malade
à ce moment-là. ndlr); "C'est à
Delfzijl qu'un beau jour de 1929, Georges Simenon échoua à bord de son bateau
de plaisance [sic!]. […] Et c'est dans cette localité que […] Simenon imagina
et créa la figure devenue légendaire de Maigret, personnage-vedette du roman
«Crime en Hollande». Du même coup, Maigret était né, le premier Maigret."
(L'Illustré, 8 septembre). (On notera
que l'auteur de l'article est plus ou moins bien renseigné, lui qui affirme que
le premier roman de la saga est Un crime
en Hollande… à sa décharge, on dira que ce roman se passe effectivement à
Delfzijl…)
Un journal français:
" La Haye, 5 septembre. - Un Français
célèbre dans le monde entier a désormais sa statue en Hollande. Ce monument
vient d'être inauguré dans le petit port de Delfzijl, où il vit le jour en
1929, sous la plume de Georges Simenon. Cette année-là, en effet, l'écrivain
fut obligé de séjourner dans cette localité de la province de Groningue pour y
faire réparer le bateau sur lequel il effectuait une croisière. C'est ainsi
qu'est né, d'un père de vingt-cinq ans, le fameux commissaire Maigret, qui
apparut pour la première fois dans Pietr le Letton, avant d'être le héros sans
rival de nombreux autres romans policiers. Sa statue a été offerte par la
maison d'édition Bruna, d'Utrecht, qui publie les traductions en néerlandais des
ouvrages de Simenon, et le port de Delfzijl choisi parce qu'il inspira
également à cet auteur Un crime en Hollande. Des interprètes hollandais,
anglais et italiens du Sherlock Holmes français étaient présents à ces
festivités, où manquait le plus célèbre d'entre eux : Jean Gabin. La maison
Bruna, qui fêtait de la sorte le millième livre édité par ses soins - une œuvre
de Simenon, - avait réuni d'autres auteurs de romans policiers étrangers, parmi
lesquels Leslie Charteris." (Le
Monde, 6 septembre)
Un journal hollandais (notre traduction):
"L'éditeur Bruna avait réussi à attirer à l'extrême nord toute une série
de personnalités connues pour assister au dévoilement de la statue. Quatre
presque-vrais Maigret étaient présents, [revêtus] d'un imperméable et d'un
chapeau mou, on leur avait demandé de fumer une pipe, et ils faisaient des
Maigret très vraisemblables."; "[Dans son discours] le maire de la
ville accueillit, au nom de la municipalité, Maigret comme le fils
prodigue"; "Bruna avait invité pour la fête une équipe d'éditeurs
hétéroclite: Bulgares, Danois, Allemands, Anglais, Finnois, Français, Italiens,
Yougoslaves, Américains et Suédois, démonstration du multilinguisme.";
"on avait apporté un grand stock d'exemplaires du no 1000 de Zwarte Beertjes, et chacune des
personnes présentes en reçut un exemplaire. Au début, monsieur Simenon refusa
de donner des autographes, mais plus tard il accepta et il passa une heure fort
chargée." (Leeuwarder courant, 5
septembre)
Un journal italien
Quanto a Maigret, la leggenda si intreccia alla cronaca fedele. è stato lo stesso Simenon a raccontare di aver inventato il commissario proprio in quei giorni, mentre aspettava che l' Ostrogoth venisse rimesso in sesto. Troppo forti i rumori prodotti dalle riparazioni per rimanere a vivere a bordo; aveva traslocato su una chiatta abbandonata e, sistemata la macchina da scrivere su una cassetta da frutta vuota, seduto su un' altra cassetta, aveva scritto per cinque giorni senza sosta, fino a completare il primo romanzo con Maigret protagonista e firmato con il suo vero nome, "Pietr le letton", "Pietro il lettone". I biografi ufficiali non hanno mai preso sul serio i ricordi di Simenon. Chissà se fu proprio il freddo precoce di quel settembre a Delfzijl a far sì che a Maigret venisse messo addosso quel pesante cappotto con il collo di velluto e la bombetta che sarebbero diventati per sempre la sua divisa... (La Repubblica, 24 luglio 2005)
(m.w - m.t)
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