sabato 24 dicembre 2016

SIMENON SIMENON. AUGURI AI NOSTRI LETTORI E… A JOHN SIMENON


Abbiamo spesso ringraziato i nostri lettori per l’affetto (e certe volte la pazienza!) con cui seguono da sei anni questo blog. Ma stavolta, oltre a rinnovare il nostro “grazie”, vogliamo fare gli auguri per le feste e per l’anno che verrà. E’ una consuetudine si dirà, ma per noi il 2017, dopo questo 2016 di rodaggio, sarà l’anno della conferma o meno della nostra versione internazionale. E qui agli auguri si aggiunge anche una preghiera ai nostri visitatori italiani, francofoni e anglofoni: continuate a seguirci e a far conoscere ai vostri amici e conoscenti appassionati di Simenon questo nostro blog.  
Ci scusiamo di mischiare agli auguri anche un po’ di pubblicità per noi, ma questo senso della comunicazione promozionale l’abbiamo (anche) imparato proprio da Simenon che era il primo e il miglior promoter delle sue opere. Tanti auguri!  

SIMENON SIMENON.TOUS NOS VOEUX À NOS LECTEURS ET... 
Nous avons souvent remercié nos lecteurs pour l'affection (et parfois la patience !) avec laquelle ils suivent ce blog depuis six ans. Mais cette fois, en plus de renouveler notre "merci", nous voulons présenter nos voeux pour les fêtes et pour l'année à venir. C'est une coutume, nous dira-t-on, mais pour nous, 2017, après ce 2016 de rodage, sera l'année de la confirmation (ou non…) de notre version internationale. Et ici aux vœux s'ajoute également une prière à nos visiteurs italiens, francophones et anglophones: continuez à nous suivre et à faire connaître notre blog à vos amis et connaissances passionnés de Simenon. 
Veuillez nous pardonner de mêler à ces vœux un peu de publicité pour nous, mais ce sens de la communication promotionnelle, nous l'avons (aussi) appris de Simenon lui-même, qui fut le premier et le meilleur promoteur de ses œuvres. Meilleurs vœux ! 

SIMENON SIMENON. BEST WISHES TO OUR READERS AND…  
We have often thanked our readers for the affection (and sometimes the patience!) with which they have followed this blog for six years. But this time, in addition to renew our thanks, we like to wish all the best for Christmas and the New Year. It is a custom, one would say, yet for us 2017, after this 2016 of running-in, will be the year of confirming (or not…) for our international version. And besides the wishes, a plea will be made to our Italian, French-speaking and Anglophone visitors: please keep following us and let our blog be known to your friends and acquaintances passionate about Simenon.  
Please forgive us to mix these wishes with a little advertising for ourselves, but we have (also) learnt this sense of promotional communication from Simenon himself, who was the first and the best promoter of his works. Best wishes! 

... TUTTI I NOSTRI AUGURI A JOHN SIMENON !
Simenon-Simenon ci tiene particolarmente a indirizzare i propri auguri a John Simenon, che, con il suo impegno assiduo e con il suo continuo lavoro, rappresenta il cuore pulsante dell’attività che tiene viva la memoria e l’opera di suo padre. Non meriterebbe che gli si dedicasse un nuovo blog: www.johnsimenon-johnsimenon.com ?!... Scherzi a parte, ci teniamo davvero a ringraziarlo e ad augurargli ancora tanti anni ricchi di eventi e di emozioni simenoniane.

... TOUS NOS VŒUX A JOHN SIMENON!
Simenon-Simenon tient tout particulièrement à adresser ses meilleurs vœux à John Simenon, qui, par son engagement constant et son travail incessant, est au cœur de l'action pour garder vivantes la mémoire et l'œuvre de son père. Ne mériterait-il pas qu'on lui dédie un nouveau blog: www.johnsimenon-johnsimenon.com ?!... Plaisanterie mise à part, nous tenons à le remercier, et à lui souhaiter encore de nombreuses années riches d'événements et d'émotions simenoniennes.

... BEST WISHES TO JOHN SIMENON!
Simenon-Simenon would especially like to wish all the best to John Simenon, who, by his unfailing commitment and constant work, is at the heart of the action to keep alive his father's works and memory. Shouldn't he deserve that we dedicate him a new blog: www.johnsimenon-johnsimenon.com?!... All joking aside, we would like to thank him, and wish him many more eventful years filled with simenonean emotions. 

SIMENON SIMENON. SIMENON FETE NOËL

Quelques Noëls dans la vie du romancier

SIMENON SIMENON. SIMENON FESTEGGIA IL NATALE
Alcuni Natali nella vita del romanziere
SIMENON SIMENON. SIMENON CELEBRATES CHRISTMAS
Some Christmas days in the novelist's life
  
Noël, dans les écrits de Simenon, a une consonance particulière, partagé entre les souvenirs heureux de l'enfance, la nostalgie des festivités en compagnie de ses enfants, des Noëls heureux et d'autres plutôt malheureux, et des interrogations sur le consumérisme. C'est un thème qui revient souvent dans ses textes autobiographiques, et nous en avons sélectionné quelques passages, qui sont autant de "flashes" sur des moments marquants de la vie du romancier.



Le petit Georges fête Noël à Liège: "Dans les vitrines, les bonshommes en pain d'épice font place à des crèches. […] C'est le mois le plus extraordinaire, le plus mystérieux de l'année" (Je me souviens)

• Un Noël d'adolescent à Liège, avec les membres de la Caque: "La nuit de Noël, cette année-là, a été une nuit presque orgiaque, car on avait augmenté le nombre de bouteilles et certains avaient bu de l'éther." (Un homme comme un autre)

• Un triste Noël de 1922: "Je ne connais rien de plus sinistre que d'être seul à Paris, avec très peu d'argent en poche, une nuit comme celle-là, à frôler des gens qui s'amusent ou à les voir à travers les vitres des restaurants." (Un homme comme un autre)

• Un Noël débridé place des Vosges: "Nous avons fêté Noël, une année, un Noël très libre et très païen avec une bonne douzaine de personnes dont chacune apportait sa contribution au repas et surtout à la boisson. A cette occasion, j'avais écrit sur une large banderole une devise qui aurait pu être celle d'une des boîtes de nuit de Pigalle: «Aux ventres qui remuent». Cela donne le ton de cette nuit de la Nativité." (Destinées)

• Un souvenir de Noël à New York: "Des guirlandes lumineuses sont tendues partout, en si grand nombre qu'on peut lire en marchant sur les trottoirs. […] Sur les trottoirs, à côté de chaudrons destinés à recevoir l'obole des passants, des père Noël barbus et vêtus de rouge, entourés de quelques dames de l'Armée du Salut, font la quête. Enfin, il y a, par-ci par-là, des traîneaux attelés de rennes en carton-pâte, avec Santa Claus au volant." (Le prix d'un homme)

• Un Noël en couple, en 1973: "Dans l'appartement règne un calme délicieux, auquel les meubles et les objets ont l'air de participer. Chacun dans notre fauteuil, Teresa et moi, nous pourrions poser pour une gravure anglaise. […] Cela a été pour moi le Noël le plus doux, le plus calme, le plus savoureux et le plus plein d'amour." (Des traces de pas)

• Un Noël à Montreux en 1975: "J'ai passé une partie de la matinée à répondre à des cartes de vœux. Il va en venir d'autres, car elles arrivent d'un peu tous les pays. Là encore, c'est le triomphe du commerce, du business et même du grand business. J'ai presque honte à répondre, sauf, bien entendu, aux quelques vraies lettres, celles d'amis, qui profitent de ce jour de fête pour vous adresser un lointain bonjour." (A l'abri de notre arbre)


• Un Noël nostalgique de 1976: "malgré moi, les fêtes carillonnées provoquent chez moi une certaine mélancolie. […] Mes quatre enfants sont devenus de grandes personnes, et je n'ai plus à passer la nuit à garnir l'arbre de Noël, ni à faire de jolis petits paquets avec les différents cadeaux." (Au-delà de ma porte-fenêtre) (m.w.)

venerdì 23 dicembre 2016

SIMENON SIMENON. L'AURA DELL'UOMO E DEL ROMANZIERE

Le leggende, le voci, i "si dice....", i rumors non nascono mai per caso...

SIMENON SIMENON. L'AURA DE L'HOMME ET DU ROMANCIER
Les légendes, les bruits qui courent, les "on-dit", les rumeurs ne naissent jamais par hasard…
SIMENON SIMENON. THE AURA OF THE MAN AND THE NOVELIST
Legends, talk, hearsay… rumors are never born by chance… 




Per un personaggio come Simenon possiamo certamente parlare di "aura". Quell'alone che circonda la figura dell'uomo o dell'artista, che lo precede e lo segue con il suo insieme di leggende, dicerìe, eventi mai successi, o inventati di sana pianta, avvenimenti amplificati e testimonianze incredibili eppure indiscutibilmente vere. 
E l'aura che emanava Simenon era alimentata da non pochi elementi. Soprattutto  perché come dice di lui uno dei suoi più accreditati biografi, Pierre Assouline, "...ha sempre vissuto all'insegna dell'eccesso...". E d'altronde questo inizia da quand'era bambino e andava a prendere in prestito i libri alla biblioteca di Liegi. Con la sua tessera aveva diritto a solo tre libri a settimana e il piccolo Georges li finiva ben prima della riconsegna. Per cui la sua insistente richiesta spinse il bibliotecario, Joseph Vrindts, ad escogitare un piccolo stratagemma. Fece delle tessere a nome dei familiari di Georges che così poteva prendere in prestito molti più libri. E non era un bluff da parte del piccolo Simenon, i libri li leggeva tutti fino in fondo, come le domande sospettose di Vrindts finirono per accertare.
D'altronde su di lui si sono scomodati fior di nomi della letteratura e dell'arte in genere per chiarire, ad esempio, secondo George Steiner che "... Simenon è l'unico romanziere del '900 che possa rivaleggiare con i giganti del XIX secolo...". E ancora  per Mauriac "... l'arte di Simenon è di una bellezza quasi intollerabile...". Henry Miller lo definì "l'imperatore della notte" perché di notte in oltre cinquanta paesi del mondo ci sono moltissime persone che a letto, con la luce del comodino accesa, sono incollati con gli occhi alle pagine di Simenon e non riescono a staccarli per poter dormire...  Hemingway ricordava: "... se siete bloccati dalla pioggia mentre siete accampati nel cuore dell’Africa, non c’è niente di meglio che leggere Simenon, a me con lui non m’importava di quanto sarebbe durata..."
Ma quest'aura era "aiutata" da Simenon?
Possiamo dire di si, dal momento che, pur lamentandosene, in qualche modo lasciò che la famosa leggenda del romanzo scritto in sette giorni in una gabbia di vetro a Parigi continuasse a circolare per anni, anche se il fatto, se pur progettato dall'editore Merle, non ebbe mai luogo. Oppure le famose diecimila donne con cui sarebbe andato a letto, tirata fuori mentre intervistava il suo amico Fellini. Sappiamo bene che l'attenzione per l'altro sesso di Simenon era molto alta, ma forse quella cifra era più un bluff che la verità. Come chissà se risponde a verità la leggenda secondo la quale Simenon avanzava richieste, piuttosto imbarazzanti per la casa editrice di turno: per esempio quattro o cinque signorine tutte per lui in una limousine...
Grasso o ciccia? 
Si ha l'impressione che nel bene o nel male, lo scrittore lasciasse correre, o facesse delle laconiche smentite d'obbligo, tanto perché intorno a lui si creasse una certa aria...
E poi di quale Simenon parliamo? Del giovane  esordiente che flirtava con la star idolatrata da tutta Parigi che rispondeva al nome di Josephine Baker?
Oppure ci riferiamo al giornalista che unico e solo intervistò Trotsky in Turchia?
O invece dello scrittore che, appena entrato nel sancta-sanctorum dell'editoria francese, la NRF di Gallimard, pretese e ottenne di dettare lui il proprio contratto al patron Gaston?
O non stiamo invece parlando del presidente del Festival di Cannes che nel 1960 sovvertì i pronostici e le aspettative e fece vincere Fellini con La dolce vita?
Oppure ci riferiamo all'amico di Jean Gabin, di Charlie Chaplin e, appunto, di Federico Fellini che però non ha mai esternato uno spiccato amore per il cinema.
Ma no, forse ci riferiamo al pupillo letterario di André Gide!...
Come si vede, le sfaccettature di Simenon non sono poche e ognuna ci crea un'immagine diversa che amplifica quell'aura di cui parlavamo.
Ma poi ci sono i numeri, non sempre riscontrabili, ma che messi insieme  forniscono una dimensione di questo fenomeno e la base di quest'aura. 
Leggiamo questa elencazione di cifre e di specifiche: 
- 700.000.000 sono le copie vendute dei titoli simenoniani dal 1922 al 2016
- 10.000  le donne che sosteneva di aver conosciuto carnalmente
- 2000 si tratta del numero di parole che Simenon diceva di utilizzare nei suoi romanzi
- 450 i titoli di racconti, romanzi brevi, Maigret, romans durs, autobiografie, scritti e pubblicati
- 80 il numero massimo di pagine che riusciva a comporre in un giorno, ai tempi della letteratura popolare su commissione
- 60 sono all'incirca i film tratti da romanzi di Simenon (cui andrebbero aggiunti anche gli sceneggiati prodotti nei paesi europei e non)
- 50 i paesi del mondo in cui sono state tradotte le sue opere
- 40 pressapoco il numero di abitazioni stabili in cui Simenon visse durante tutta la sua vita
- 7  più o meno i chilogrammi che perdeva per scrivere un romanzo (i suoi vestiti per scrivere, messi puliti, alla fine della seduta di scrittura giornaliera erano zuppi di sudore e pesavano circa 700 grammi in più, moltiplicati per i 10/12 giorni in cui scriveva un romanzo...
- 4   Il numero di nazioni in cui visse: Belgio (1903-1922) - Francia (1923 - 1945) - Usa (1945 -1955) - Svizzera (1957-1981)
Grasso o ciccia, ci chiedevamo più sopra. E difficile tracciare un confine, ma certamente siamo nel mondo opposto a quello della sua scrittura dove non c'era traccia di "grasso letterario", dove imperavano les mots-matière e dove duemila termini erano il massimo della diversificazione.
Insomma tutto sommato la sua aura era quasi tangibile e ormai le leggende che la tenevano in vita erano incontrollabili.
Un ultimo siparietto. Un giorno il regista Alfred Hitchcock telefonò a Georges Simenon. La segretaria di Simenon, si scusò spiegando che "monsieur" non poteva essere disturbato perché aveva appena cominciato a scrivere un nuovo libro. E Hitchcock: "Non c'è problema, aspetto in linea che lo finisca".
E' solo una battuta? Certamente si, ma da sola riassume bene quanto abbiamo passato in rassegna in questo post. (m.t.)

giovedì 22 dicembre 2016

SIMENON SIMENON. “THREE BEDS IN MANHATTAN”


roman à clefA story about passionAbout love? About a big city? 
SIMENON SIMENON. “TROIS CHAMBRES A MANHATTAN” 
Un roman à clef ? Une histoire sur la passion ?  Sur l’amour ? Sur une grande ville ? 
SIMENON SIMENON. "TRE CAMERE A MANHATTAN"
Un romanzo a chiave? Una storia sulla passione? Sull'amore? Su una grande città?


In his biography Simenon, Pierre Assouline outlines some autobiographical elements in this novel, credits Simenon’s “passion” with stimulating it, and cites New York City as “its principal character.” Three good reasons for a read, it seemed to me. 
Denise Ouimet reported that, within a few hours of their first meeting, she and Simenon became lovers in a hotel room. As far as I know, Simenon did not deny those facts. Thus, it’s not a stretch to view Frank as Georges and Kay as Denise, and from that, some troubling questions ariseIn their second intercourse, Frank feels “a powerful anger” and plunges into Kay “as if he wanted to be done with his obsession once and for all. She ends up crying “like a child,” stammering: “You hurt me.” Was Simenon “terribly misogynist” as Denise claimed? Later on, Frank aggressively hammers Kay to find out how many men she had slept with and reacts by punching her in the face three times. Did Simenon play champion of justice like Frank? Did one of Simenon’s women ever assault him for copulating with othersNear the end, Frank betrays Kay, but he excuses his actions and adds a warning: it was simply because I am a man” and “it will perhaps happen again.” Was that Georges talking?  A final autobiographical question stems from Kay’s continual partaking of alcohol. Was that prescient of Georges regarding Denise? 
This is certainly a story about both passion and love. Later on, while writing about the two in a letter to Gide, Simenon asked rhetorically: “Did I express it poorly in Three Beds in Manhattan?” Indeed, Frank had “never imagined such violence in passion, such animality without restriction.” They had “thrown themselves onto each other with a sort of desperate fury.” What’s more, from their first day together on, Frank’s jealousy and distrust consumes him. He obsesses about what men shhad breakfast with and who else had listened to “their song” before him. Although Frank “was certain she was lying to him,” he gradually discovers he had no desire to leave her and eventually realizes she “was indispensable to him.” Unlike most of Simenon’s romans durslove and passion win out: they were “two creatures that wandered in isolation for a long time and at last received the unexpected grace of a human contact. In the end, “they would never be alone again.” When they locked the three bedroom doors and went off, “they were beginning to live.” 
A study cited by Assouline of the genesis of Simenon’s novels draws attention to the important “place of action” role for New York City in this book. Although it is a city that always unsettled me, “its brutal and tranquil absence of constraints” seems to have positively intrigued and excited Simenon. Buildings, neon signs, streets, taxis, sidewalks, trashcans, bars, jukeboxes, cafeterias, hot dogs, drugstores and so on keep on popping up in this “great city.” They are “everything a big city could invent to deceive isolated people.” By no means full descriptions, they are more references to objects, nouns with the occasional adjective tacked on. They are just snippets, but they do impact. This book begs to be a movie, but the 1965 French film may be hard for many to viewlegally. 

David P Simmons