mercoledì 12 febbraio 2020

SIMENON SIMENON. SIMENON-CINEMA



L’œuvre de Simenon est l’une de celles qui a connu le plus grand nombre d’adaptations au cinéma. Sans compter les romans Maigret, plus de 50 films ont été tirés des romans durs. Dans cette rubrique, nous vous proposons un choix parmi tous ces films 

L’opera di Simenon è una di quelle che ha conosciuto il più gran numero di adattamenti cinematografici. Senza contare i romanzi di Maigret, più di 50 film sono stati tratti dai romans durs. In questa rubrica, vi prponiamo una scelta tra tutti questi film. 

Simenon’s work is one of those that have seen the largest number of cinema adaptations. Without counting the Maigret novels, more than 50 movies have been adapted from the “romans durs”. In this column, we propose a choice among all those films. 

Le Sang à la tête





D’après le roman Le Fils CardinaudRéalisé par Gilles Grangier, sur un scénario de Grangier et Michel Audiard. Produit par Films Fernand Rivers. Sortie en août 1956. Avec : Jean Gabin (François Cardinaud), Monique Mélinand (Marthe Cardinaud), Paul Frankeur (Drouin), Renée Faure (Mademoiselle), Henri Crémieux (Hubert Mandine). 

Tratto dal romanzo Le Fils Cardinaud. Diretto da Gilles Grangierper la sceneggiatura di Grangier e Michel AudiardProdotto da Films Fernand RiversUscito nelle sale nel agosto 1956. Con: Jean Gabin (François Cardinaud), Monique Mélinand (Marthe Cardinaud), Paul Frankeur (Drouin), Renée Faure (Mademoiselle), Henri Crémieux (Hubert Mandine). 

From the novel Le Fils Cardinaud. Directed by Gilles Grangier, from a screenplay by Grangier and Michel Audiard. Producted by Films Fernand Rivers. Released in August 1956. With: Jean Gabin (François Cardinaud), Monique Mélinand (Marthe Cardinaud), Paul Frankeur (Drouin), Renée Faure (Mademoiselle), Henri Crémieux (Hubert Mandine). 

Murielle Wenger

martedì 11 febbraio 2020

SIMENON SIMENON. UNE ANNÉE CHARNIERE

Février 1972 – février 1973 : du romancier au mémorialiste 

SIMENON SIMENON. UN ANNO CARDINE 
Febbraio 1972 - Febbraio 1973: dal romanziere al memorialista
SIMENON SIMENON. A PIVOTAL YEAR 
February 1972 - February 1973: from novelist to diarist 

Le 11 février 1972, Simenon écrivait les dernières lignes de Maigret et Monsieur Charles. Depuis des années, la machine était bien huilée : 3 à 4 romans par an, souvent avec une alternance entre les romans Maigret et les romans durs. C’est ce qui s’était passé l’année précédente, en 1971 : un Maigret en février, un roman dur en mars, un Maigret en juin et un roman dur en octobre. L’année 1972 semblait donc pouvoir démarrer selon le même principe. Pourtant, il y eut déjà un premier signe que quelque chose se grippait : depuis février, le romancier ne se remit pas au clavier pendant plus de six mois… Dans ses Mémoires intimes, Simenon explique que c’est peut-être parce que ses « soucis de ces dernières années pèsent tout à coup sur [lui] d’un poids douloureux. » Il évoque aussi ses problèmes de santé et le « harcèlement » dont Denyse le poursuivait… 
En septembre, enfin, il s’installait à son bureau, préparait l’enveloppe jaune d’un nouveau roman, y inscrivait quelques noms de personnages, leurs coordonnées, et un titre, Victor. Mais le déclic ne se produisit pas. Il essayait un premier jet, le raturait, et le lendemain, après avoir tenté en vain de reprendre le fil, il décidait de renoncer définitivement à écrire des romansComme Pierre Assouline le souligne, il n’y avait pas que les raisons de santé et les problèmes familiaux : « Ses épaules ne sont plus assez puissantes pour porter un monde. Il n’a plus la force d’être l’esclave de ses personnages. » 
Le cadre où il avait passé ses dernières années de romancier lui était devenu étranger, et la décision fut prise de quitter Epalinges : à fin octobre déjà, il s’installait dans un appartement d’un immeuble lausannois. 
Et, à peine une année après avoir terminé son dernier roman, il devint officiellement « sans profession », la mention qu’il faisait établir sur son passeport, après avoir fait rayer celle de « romancier ». Après plus de quarante d’écriture de romans sous patronyme, il ne lui avait fallu qu’une petite année pour faire le grand saut et prendre une décision définitive. Plus de romans où il décortiquait « l’homme nu », plus d’histoires où il se mettait dans la peau des autres. Dorénavant, il ne voulait plus qu’être lui-même… et se taire… Se taire ? En fait, il allait vite réaliser qu’il en était incapable. Il avait besoin de raconter. De se raconter. 
Le 13 février 1973, il fêtait ses 70 ans. Se sentait-il un vieil homme ? Un homme en tout cas qui avait beaucoup vécu, et qui éprouvait encore la nécessité de communiquer. De parler. Pour son anniversaire, il s’acheta un magnétophone et commença à dicter. Des pensées, des souvenirs, des aveux plus ou moins sordides. Des coups de colère et des émotions. Savait-il déjà que ces dictées seraient publiées un jour ? Quand il commença la première, il affirma que non. On peut le croire, et on ne sait trop ce qui le décida à faire éditer ces 21 dictées, si ce n’est, sans doute, que son besoin d’être en contact avec des lecteurs devait être plus fort que tout… 
Aujourd’hui, il existe deux positions parmi les simenoniens : ceux qui rejettent ces dictées parce qu’elles feraient comme une tache sur l’œuvre ; et ceux qui considèrent ces textes comme le troisième pan de l’œuvre simenonienne, à côté des romans Maigret et des romans durs. C’est vrai, comme l’a écrit un critique, que ces dictées n’apportent rien à la gloire de Simenon, et c’est vrai aussi, comme l’a dit un autre exégète, que Simenon a dit l’essentiel dans ses romans ; mais, avec le recul, on peut aussi trouver dans les dictées des éléments qu’on peut relier à l’œuvre et à la biographie de Simenon, et y découvrir de quoi comprendre mieux, sinon le romancier, du moins l’homme. 
En à peine douze mois, une année charnière, Simenon était passé du statut de romancier à celui de mémorialiste : il avait réussi un passage de la ligne, un de plus – et pas le dernier – dans sa longue vie mouvementée… 

Murielle Wenger 

lunedì 10 febbraio 2020

SIMENON SIMENON "REPORT". "SIMENON FUE EXCESIVO, TANTO EN DINER COMO EN MUJERES"

Entrevista con el escritor y periodista Pierre Assouline, biógrafo del creador del comisario Maigret



La Razon - 04/02/2020 - Victor Fernàndez - Es uno de los grandes nombres del periodismo cultural. Pierre Assouline estuvo en BCNegre para hablar de Georges Simenon a quien dedicó una completísima y canónica biografía, a la altura de las que ha escrito sobre Hergé, Cartier-Bresson o Gallimard.
–André Gide le preguntaba a Georges Simenon cuál era el secreto de su fábrica creativa. Nunca se lo dijo. ¿Usted lo conoce?
–Es muy interesante porque Gide fue un gran intelectual en su época, pero no sabía cómo hacer una novela aunque publicó algunas. Fue un alumno frente a un maestro como Simenon que nunca le contestó a esa pregunta. Solamente podía hablarle de su personal manera de trabajar. Sin embargo, hay una manera de saberlo y si quiere se la cuento...>>>

domenica 9 febbraio 2020

SIMENON SIMENON. LES MYSTERES DU GRAND GEORGES



Les énigmes rédactionnelles des premiers romans de la saga maigretienne


SIMENON SIMENON. I MISTERI DEL GRANDE GEORGES
Gli enigmi di scrittura dei primi romanzi della serie maigrettiana
SIMENON SIMENON. GREAT GEORGES' MYSTERIES
The writing enigmas of the first novels in the Maigret saga


Dans cette nouvelle rubrique, nous allons faire un petit tour d'horizon des énigmes non encore résolues à propos des dates de rédaction des premiers romans Maigret. Nous allons faire le point sur les recherches menées jusqu'à présent, et sur les solutions que les bibliographes ont proposées.

In questa nuova rubrica faremo un breve giro d’orizzonte degli enigmi non ancora risolti a proposito delle date di redazione dei primi romanzi di Maigret. Faremo il punto sulle ricerche fin qui effettuate e sulle risposte che i bibliografi hanno proposto.

In this new column we'll do a small overview of unsolved enigmas about the writing dates of the first Maigret novels. We'll review the research conducted so far, and the solutions proposed by bibliographers.



Le Pendu de Saint-Pholien


Si la date de rédaction (été 1930) pour Le Charretier de la « Providence » et Monsieur Gallet, décédé semble faire l'unanimité parmi les chercheurs, il n'en est pas de même pour Le Pendu de Saint-Pholien. La date mentionnée pour ce roman dans le volume Rencontre est aussi l'été 1930, donc au temps où Simenon était amarré sur son bateau l'Ostrogoth à Morsang. Menguy avait d'abord proposé de décaler la date de rédaction à l'automne de la même année, lorsque le romancier avait rejoint Concarneau pour y écrire la série de romans populaires exigés par Fayard, en échange de son accord pour publier la nouvelle collection Maigret. Plus tard, la date a encore été un peu corrigée, car on a découvert que c'était plutôt en hiver 1930-31 que Simenon s’installa dans une villa à Beuzec-Conq, près de Concarneau. Mais comme rien n'est complètement avéré, l'édition Tout Maigret 2019 d’Omnibus ne tranche pas et propose une rédaction possible entre l'été 1930 et décembre de la même année. Quelle que soit la date que l'on privilégie, ce roman est reconnu pour être le quatrième dans l'ordre de rédaction.





L’Impiccato di Saint-Pholien

Se la data di redazione (estate 1930) per ll carrettiere della Provvidenza » e Il signor Gallet defunto sembra mettere d’accordo tutti i ricercatori, non è lo stesso per L’impiccato di Saint-Pholien. La data indicata per questo romanzo nel volume Rencontre è l’estate 1930, cioè quando Simenon aveva attraccato con il suo battello Ostrogoth a Morsang. Menguy aveva dapprima proposto di spostare la data di redazione all’autunno dello stesso anno, quando il romanziere aveva raggiunto Concarneau per scrivere lì la serie di romanzi popolari che Fayard esigeva in cambio dell’accordo per pubblicare la nuova serie di Maigret. Più tardi quella data ha subito una piccola correzione, perchè si è scoperto che era nell’inverno 1930-31 che Simenon si installò in una villa a Beuzec-Conq, vicino a Concarneau. Ma siccome niente non è completamente provato, l’edizione Tout Maigret 2019 di Omnibus non decide e propone una redazione possibile tra l’estate del 1930 e dicembre dello stesso anno. Quale che sia la data che si scelga, questo romanzo è conosciuto per essere il quarto in ordine di scrittura.


The Hanged Man of Saint-Pholien

The writing date (summer 1930) for The Carter of La Providence and The Late Monsieur Gallet seems to achieve unanimity among researchers, whereas it's not the case for The Hanged Man of Saint-Pholien. The date given for this novel in the Rencontre edition is also summer 1930, thus at the time when Simenon was aboard his boat l'Ostrogoth in Morsang. Menguy first proposed to shift the writing date to autumn in the same year, when the novelist settled to Concarneau to write the popular novels demanded by Fayard in exchange for his agreement to publish the new Maigret collection. Later on, the date had been slightly corrected again, because the researchers found out that it was rather in winter 1930-1931 that Simenon settled in a villa in Beuzec-Conq, near Concarneau. Yet as nothing is really totally proved, the 2019 Tout Maigret edition from Omnibus doesn't decide for one or the other solution, and it proposes a possible writing between summer 1930 and December in the same year. Whatever the date favoured, this novel is acknowledged to be the fourth in the chronological writing order.

sabato 8 febbraio 2020

SIMENON SIMENON "REPORT". TAKING MAIGRET'S FIRST CASE IN FOR QUESTIONING


The Guardian - 04/02/2020 - Sam Jordison - Georges Simenon’s Pietr the Latvian is over-written and features some very discomfiting attitudes – but still holds up under interrogation
Pietr the Latvian wasn’t the first book that Georges Simenon wrote. He’d managed more than 100 pulp fiction novels before this one under a number of pseudonyms. Strictly speaking, Pietr the Latvian wasn’t even the first Maigret novel to be published. It was the fifth. Originally, Arthème Fayard put the story out in instalments in the magazine Ric et Rac between July and October 1930. By the time it was published in novel form in May 1931, the prolific author had already pumped out four other Maigrets. But those are technicalities. The thing that matters is that this was the first story Simenon thought good enough to bear his own name – and the first to star one of the most enduring characters in 20th-century literature. It heralds the coming of a genius.
Simenon himself was so confident in his creation that he celebrated his arrival with a huge party. More than 1,000 people attended a cabaret in Montparnasse, dressed as gangsters and prostitutes. There were famous writers (including Colette and Francis Carco), painters and politicians. The club was decorated with pictures of corpses and handcuffs. There were film cameras and dozens of journalists – who helped make the evening a publicity coup. Simenon became famous. Soon, the first Maigret films were being made, André Gide was avidly reading the novels and demanding to meet their creator, and Simenon’s income had grown exponentially. Literary history was being made.
Hindsight makes it all seem inevitable. And when you read Pietr the Latvian you can certainly recognise plenty of the character traits that would make Maigret so enduring. He is big, strong, heavy, a “rock” on which “all would shatter”. He is endearingly keen for the stove in his office to be as hot as possible, pitifully aware of its absence when he is out and about...>>>

venerdì 7 febbraio 2020

SIMENON SIMENON. NASCE MAIGRET: LA VERSIONE DI SIMENON DALLA SUA VOCE

Sessant'anni fa', intervistato da Gérard Pelletier dell'emittente canadese RCI, Simenon racconta come è nato il personaggio del commissario.

SIMENON SIMENON, LA NAISSANCE DE MAIGRET: LA VERSION DE SIMENON PAR SA PROPRE VOIX
Il y a soixante ans, interviewé par Gérard Pelletier pour l'émetteur canadien RCI, Simenon raconte comment est né le personnage du commissaire.


SIMENON SIMENON. MAIGRET'S BIRTH: SIMENON'S VERSION BY HIS OWN VOICE
Sixty years ago, Simenon was interviewed by Gérard Pelletier for the Canadian broadcaster RCI, and he told how the character of the Chief Inspector was born.



Intervista del 6 marzo1960 nella trasmissione "Premier Plan" della RCI canadese

giovedì 6 febbraio 2020

SIMENON SIMENON - PERCHÉ "MAIGRET E IL CIBO?"

Sabato 8 febbraio ad Asti una manifestazione su "Maigret e il cibo: ovvero il metodo del torpore", che si terrà a "Fuori luogo", e che si interrogherà sui più noti e i più nascosti annessi e connessi ad un tema centrale nella figura del commissario simenoniano.
  
Perché questa prospettiva, seppur non propriamente originalissima, credo mi abbia permesso di aprire uno spiraglio sul segreto, su uno dei segreti perlomeno, del clamoroso successo ottenuto da un personaggio che, con i milioni di libri venduti in tutto il mondo, con le centinaia di rielaborazioni cinematografiche e televisive, continua ad affascinare generazioni di lettori, siamo ormai alla terza, senza trasformarsi in oggetto di culto antiquario, conservando viceversa intatto il piacere della lettura. Come se fosse la prima volta. A novant’anni dalla nascita, a trenta dalla scomparsa del suo creatore. Mi ha permesso di addentrarmi in uno degli aspetti dell’umanità di Maigret, straordinariamente contemporanea in un mondo per altri versi radicalmente mutato, quando l’industrializzazione e la globalizzazione del cibo parrebbero aver cancellato per sempre certi piaceri, quando i rapporti virtuali sembrerebbero aver reso obsoleti quelli reali. Il confronto del faccia a faccia. Eppure non è così, e il sentire Maigret così vicino, familiare, può farcelo comprendere ancora meglio, una volta di più. Perché la prospettiva gastronomica mi ha permesso di focalizzare diversamente uno dei temi che da più tempo mi attrae, quello del famoso “metodo” di Maigret, o, meglio, della sua ripetuta, infastidita dichiarazione di non avere un metodo. Maigret sicuramente non ha un metodo, quale viene comunemente inteso in forza dei classici della letteratura poliziesca, però… Però credo esista una forma diversa di metodo, non fondata sul rigore del ragionamento, ma sul sapersi adeguare ai più diversi ambienti che le circostanze occasionali ci fanno incontrare, alle vite dei più diversi personaggi, a volte apparentemente banali, finanche meschini, facendole nostre. “Le vite degli altri”, appunto, vissute tramite “Il metodo del torpore”. Infine, in principio in realtà, perché me lo ha chiesto il giornalista e gastronomo Stefano Andrini, offrendomi spazi, quello della raccolta da lui curata “Racconti a tavola” (Historica Edizioni), e quello del Teatro Arena di Fico, a Bologna, l’11 dicembre 2019, che mi hanno procurato grandi soddisfazioni. Lo so, sono vecchio, ma il vedere un proprio scritto stampato sulla carta conserva per me un fascino ineguagliabile, il poterlo presentare nella città ove ho compiuto i miei studi, sotto la guida di Maestri quali Ezio Raimondi, Guido Guglielmi, Luciano Anceschi, Clemente Mazzotta… è stata un’emozione indimenticabile. Avere l’occasione di riproporlo ad Asti, la città che ormai da un quarto di secolo mi ospita, l’8 febbraio 2020, a Fuori Luogo, in compagnia degli amici del Cenacolo Alfieriano, della libreria Alberi d’Acqua, di Paolo Genta ed ancora di Stefano Andrini, sono sicuro lo sarà altrettanto.

Luca Bavassano