mercoledì 18 marzo 2020

SIMENON SIMENON. SIMENON-CINEMA


L’œuvre de Simenon est l’une de celles qui a connu le plus grand nombre d’adaptations au cinéma. Sans compter les romans Maigret, plus de 50 films ont été tirés des romans durs. Dans cette rubrique, nous vous proposons un choix parmi tous ces films 

L’opera di Simenon è una di quelle che ha conosciuto il più gran numero di adattamenti cinematografici. Senza contare i romanzi di Maigret, più di 50 film sono stati tratti dai romans durs. In questa rubrica, vi prponiamo una scelta tra tutti questi film. 

Simenon’s work is one of those that have seen the largest number of cinema adaptations. Without counting the Maigret novels, more than 50 movies have been adapted from the “romans durs”. In this column, we propose a choice among all those films. 


Le Chat 



D’après le roman éponyme. Réalisé par Pierre Granier-Deferre, sur un scénario de Pierre Granier-Deferre et Pascal Jardin. Produit par Lira Films, Cinétel, Gafer, Comacico, Ascot Cineraid. Sortie en avril 1971. Avec : Jean Gabin (Julien Bouin), Simone Signoret (Clémence Bouin), Annie Cordy (Nelly). 

Tratto dal romanzo eponimo. Diretto da Pierre Granier-Deferre, per la sceneggiatura di Pierre Granier-Deferre Pascal JardinProdotto da Lira Films, Cinétel, Gafer, Comacico, Ascot Cineraid. Uscito nelle sale nel aprile 1971Con: Jean Gabin (Julien Bouin), Simone Signoret (Clémence Bouin), Annie Cordy (Nelly). 

Based on the eponymous novel. Directed by Pierre Granier-Deferre, from a screenplay by Pierre Granier-Deferre and Pascal JardinProducted by Lira Films, Cinétel, Gafer, Comacico, Ascot Cineraid. Released in April 1971. With: Jean Gabin (Julien Bouin), Simone Signoret (Clémence Bouin), Annie Cordy (Nelly).

by Murielle Wenger 

martedì 17 marzo 2020

SIMENON SIMENON. UN PASSAGE DE LA LIGNE EN TROIS ETAPES

1929-1931 : Simenon donne naissance à Maigret et se fait un nom 

SIMENON SIMENON. UN PASSAGGIO DELLA LINEA IN TRE PASSI 
1929-1931: Simenon dà alla luce Maigret e si fa un nome 
SIMENON SIMENON. CROSSING THE LINE IN THREE STEPS 
1929-1931: Simenon gives birth to Maigret and makes a name for himsel


Simenon n’a eu de cesse de faire des « passages de la ligne » tout au long de son existence et de sa carrière littéraire. De l’auteur prolifique de romans populaires au concepteur d’un nouveau genre policier, puis au créateur des romans de la destinée. Du petit Liégeois au Parisien des quartiers populaires et chics, du provincial de Vendée au rancher américain, du résident des palaces cannois au retraité d’une modeste maison lausannoise. Du journaliste des chiens écrasés au personnage « people » donnant moult interviews… Pour le billet d’aujourd’hui, on va illustrer un de ces passages de la ligne, en trois étapes. 
En mars 1929, la construction de l’Ostrogoth est terminée. Simenon, qui a passé l’année précédente à naviguer sur les cours d’eau français, s’est senti une vocation de marin et s’est offert un bateau. Décidé à « vivre sur l’eau », il largue les amarres pour un long voyage, qui va le mener jusqu’aux confins nordiques. Sait-il déjà que cette étape va être décisive pour son avenir de romancier ? Peut-être pas, mais il doit déjà être conscient que quelque chose va changer. En effet, dans le texte La Naissance de Maigretévoquant la création légendaire de son personnage à Delfzijl, il écrit qu« depuis un certain temps, [il] pressentait la fin de [son] apprentissage, composé de nombreux contes et romans écrits sous […] pseudonymes. [Il] hésitait encore à aborder un genre plus difficile, sinon plus sérieux ». Ce mois de mars 1929, au moment où il quitte le chantier fécampois où a été construit son bateau, représente une étape, parce que c’est au cours du périple qui s’ensuit qu’il va mettre au point le personnage qui lui permettra d’accéder à la notoriété. 
A quelle date exactement Simenon est-il rentré de Hollande ? Les bibliographes parlent d’un ancrage à Morsang au printemps 1930, se basant sur les Souvenirs de Tigy, qui écrit que « presque jour pour jour » ils sont rentrés à Paris, ce qui daterait ce retour à fin mars ou début avril 1930Dans sa dictée Je suis resté un enfant de chœur, Simenon se souvient qu’alors qu’il se trouvait en Hollande, en plein hiver, il avait envoyé le manuscrit d’un roman policier à Fayard, et que celui-ci l’avait convoqué à Paris pour lui dire d’écrire encore d’autres textes de la même veine. Il est bien possible que ce soit du manuscrit de La Maison de l’inquiétude que le romancier ait discuté avec Fayard lors de cette entrevueMais l’éditeur ayant refusé la publication de ce roman, Simenon le proposa au journal L’Œuvre, qui l’édita en feuilleton dès le 1er mars 1930. Et donc, cette étape de mars 1930 est importante, puisque c’est la première fois que le personnage de Maigret apparaissait au public des lecteurs, même si « l’événement » allait passer probablement bien inaperçu, en comparaison de l’inauguration du Bal anthropométrique une année plus tard… 
En effet, en mars 1931, Simenon avait franchi une nouvelle étape, et cette fois c’était bien un véritable passage de la ligne. En effet, le Bal anthropométrique venait d’avoir lieu, qui avait consacré l’apparition de Maigret dans la littérature « officielle », et l’entrée de Simenon dans la « cour des grands », lui qui venait d’abandonner ses pseudonymes pour retrouver son véritable nom… En mars, le romancier écrivait Le Chien jaune, un des romans de la saga qui allait connaître le plus grand succès (à ce jour, il reste le roman qui a connu le plus grand nombre de traductions), et sans doute Simenon s’était-il attelé à la tâche en y mettant toute son énergie, car il s’agissait de confirmer le succès du lancement de la collection, et d’assurer cette parution mensuelle qu’il avait promise à Fayard. Et déjà apparaissaient ces allusions au « phénomène » que constituait la production simenonienne. Au cours de ce mois de mars, on pouvait lire dans plusieurs journaux cet entrefilet : « Qui n'a pas à son actif un record ? C'est pourquoi Georges Simenon veut en établir un nouveau. Après M. Gallet, décédé et Le Pendu de Saint-Pholien, qui remportèrent un brillant succès, déchaînant l'enthousiasme des lecteurs, paraît Le Charretier de « La Providence ». Trois romans en un mois, tel est ce record. Jusqu'où ira-t-il ? »… 

Murielle Wenger 

lunedì 16 marzo 2020

SIMENON SIMENON "VINTAGE" - SLOWLY, SLOWLY IN THE FOG TO NOIR, VIA SIMENON

Credit...-  Yannick Casanova

The New York Times - 21/09/2008 - Nathan Lee - Now on the view in the contemporary galleries of the Museum of Modern Art are a number of striking works in black and white. A suite of photographs by Lewis Baltz studies the textures of dilapidated tract housing. Gerhard Richter’s oil painting “Cityscape” is an abstracted aerial view done in gestural brushstrokes. A video projection by Yvonne Rainer contemplates a solo dance performance.
Another contemporary art work in black and white, closely related in style and technique to these three, can be seen in a basement space of MoMA: “The Man From London” by Bela Tarr.
Technically “The Man From London” is properly described as the new movie by an internationally acclaimed filmmaker that is receiving its United States theatrical engagement at MoMA. But so conventional a description will ill prepare most viewers for this outrageously stylized, conceptually demanding film.
Based on a novel by Georges Simenon, “The Man From London” is a kind of slow-motion film noir about a railway worker (Miroslav Krobot as Maloin) who stumbles over a suitcase stuffed with money. But this is true only in the sense that a cubist still life is “about” a mandolin. The movie is really about a manner of looking at things, exploring space in unexpected ways, meditating on qualities of light and the surface of objects...>>>

domenica 15 marzo 2020

SIMENON SIMENON. LES MYSTERES DU GRAND GEORGES - I MISTERI DEL GRANDE GEORGES - GREAT GEORGES' MYSTERIES


Les énigmes rédactionnelles des premiers romans de la saga maigretienne 

Gli enigmi di scrittura dei primi romanzi della serie maigrettiana 

The writing enigmas of the first novels ithe Maigresaga 


Dans cette nouvelle rubrique, nous allons faire un petit tour d'horizon des énigmes non encore résolues à propos des dates de rédaction des premiers romans MaigretNous allons faire le point sur les recherchemenées jusqu'à présentet sur les solutions que les bibliographes ont proposées. 

In questa nuova rubrica faremo un breve giro d’orizzonte degli enigmi non ancora risolti a proposito delle date di redazione dei primi romanzi di Maigret. Faremo il punto sulle ricerche fin qui effettuate e sulle risposte che i bibliografi hanno proposto. 

In this new columwe'll do a small overview of unsolveenigmas about the writing dates of the firsMaigret novelsWe'll review the research conducted so far, and the solutions proposed by bibliographers. 


Signé Picpus

Ce roman fut publié, avec L’Inspecteur Cadavre et Félicie est là, dans le recueil Signé Picpus paru chez Gallimard. Dans l’édition originale, la date de rédaction pour Félicie est là est mai 1942, et la date d’achèvement de L’Inspecteur Cadavre est le 3 mars 1943. Curieusement, dans le volume correspondant des éditions Rencontre, les trois romans sont datés de Fontenay en été 1941. Il est probable que cette date ait été choisie en fonction des informations qu’on trouve sur la « liste secrétariale », dans laquelle la date de rédaction de Signé Picpus est fixée à l’été 1941. Menguy a précisé la date de rédaction de ce roman en s’appuyant sur le « livre de comptes » de Simenon (un registre qui liste les sommes reçues pour les romans) : juin 1941. Cette date est celle qui est retenue par la plupart des bibliographies, sauf pour l’édition Tout Maigret de 2007, où a été préférée une datation de la fin de l’année 1941. Ceci pour la raison que ce roman avait été commandé par le journal Paris-Soir en novembre 1941. Nous avons déjà évoqué ce sujet en détail sur le blog et nous vous renvoyons à notre billet sur la question : 


Firmato Picpus

Questo romanzo fu pubblicato, con L’ispettore Cadavre e La ragazza di Maigret nella raccolta Firmato Picpus pubblicata da Gallimard. Nell’edizione originale, la data di scrittura per La ragazza di Maigret è maggio 1942, e la data di conclusione de L’ispettore Cadavre é il 3 marzo 1943. Curiosamente, nel volume corrispondente nelle edizioni Rencontre, i tre romanzi sono datati da Fontenay nell’estate del 1941. E’ probabile che questa data sia stata scelta in funzione delle informazioni che si possono trovare sulla «lista secretariale» nella quale la data di redazione di Firmato Picpus è fissata nell’estate del 1941. Menguy ha precisato la data di redazione di questo romanzo avvalendosi del « libro dei conti » di Simenon (un registro che riporta le somme ricevute per ogni romanzo): giugno 1941.Questa data è quella che è ritenuta corretta dalla maggioranza dei bibliografi, salvo che per l’edizione Tout Maigret 2007, dove è stata preferita una datazione a fine anno 1941. Questo per la ragione che il romanzo era stato commissionato dal giornale Paris-Soir nel novembre del 1941. Noi abbiamo già trattato questo tema più in dettaglio sul blog e vi rinviamo quindi al nostro post sulla questione : 


Signed, Picpus 

This novel was published, together with L’Inspecteur Cadavre  and Félicie est là, in the volume Signé Picpus, released by Gallimard. In the original edition, the writing date for Félicie est là is May 1942, and the completion date for L’Inspecteur Cadavre is March 3, 1943. 
Strangely enough, in the corresponding volume of the Rencontre editions, the three novels are dated from Fontenay in summer 1941. This date was probably chosen according to the information found in the “secretarial list”, where the writing date for Signé Picpus is summer 1941. Menguy gave a more precise date for this novel, using Simenon’s “account book” (a register listing the amounts received for novels): June 1941. This date is the one used by most bibliographies, except for the 2007 Tout Maigret edition, where the writing date mentioned the end of 1941. This is because the novel had been commissioned by the newspaper Paris-Soir in November 1941. We already talked about that topic on the blog and we refer you to our post on the matter: 

Murielle Wenger