mercoledì 23 agosto 2017

SIMENON SIMENON. IL ROMANZIERE E IL JAZZ EUROPEO DEGLI ANNI '20-'45 E QUELLO AMERICANO ANNI '45-'55

Il jazz di quegli anni e il rapporto di Simenon con quella musica

SIMENON SIMENON. LE ROMANCIER ET LE JAZZ EUROPEEN DES ANNEES '20 A '45 ET LE JAZZ AMERICAIN DES ANNEES '45 A '55
Le jazz de ces années-là et le rapport de Simenon avec ce genre de musique
SIMENON SIMENON. THE NOVELIST AND EUROPEAN JAZZ FROM '20 TO '45 AND AMERICAN JAZZ FROM '45 TO '55
Jazz in those years and Simenon’s relationship with this music genre























"Simenon e il jazz" non è un argomento che possa fornire molti spunti di riflessione e di discussione in quanto lo scrittore, anche se non ha manifestato una dichiarata avversione per questo genere musicale, non ha comunque mai esternato nessun entusiasmo.
Eppure, sopratutto nei primi anni della sua permanenza a Parigi, specialmente quando si era trasferito a Place des Vosges e iniziava ad organizzare le prime feste in casa sua, i frequentatori erano spesso artisti, pittori amici di Tigy... insomma gente all'avanguardia in tutti i campi... Simenon stesso, allora, seguiva la moda del tempo per quanto riguardava il suo abbigliamento e l'arredamento della casa. Non è impensabile quindi che, in quelle baldorie, la musica fosse il jazz che si suonava intorno al 1927. Anche perché, al di là di quello che arrivava dall'America, in Francia in quel periodo c'era un certo fiorire di musicisti di livello internazionale, basta citare il violinista Stephane Grappelli o il chitarrista Django Reinhardt (che in realtà era nato anche lui in Belgio). In quel periodo alcuni musicisti più coraggiosi e innovativi iniziarono a suonare il jazz che in Francia trovò non pochi appassionati.
Nel jazz Simenon si ritrovò invece immerso fino al collo quando nel '25 conobbe quel sex-symbol di Josephine Baker, che veniva dagli Usa, proprio al seguito dell'orchestra del sassofonista jazz Sidney Bechet. La danzatrice americana era il jazz fatto seduzione, e Georges non le poté resistere. La loro fu una storia breve ma molto intensa e potremmo dire... a ritmo di jazz.  
Quella suonata nel febbraio del '31 al Bal Anthropométrique (per il lancio della serie dei Maigret) non era propriamente musica jazz, ma musica della Martinica, suonata alla boite Boule Blanche, ma le cui radici non erano molto diverse da quelle che dettero poi vita al primo jazz. 
Facciamo un salto di qualche anno e ci catapultiamo nell'America degli anni '45, quando lo scrittore arriva a New York in fuga dalla Francia.
In quel periodo (1945-1952) il jazz vive negli Usa un periodo d'oro. Quella musica  passava dall'epoca del bebop al cool jazz, all'hard bop. E a traghettare c'erano personaggi che segnarono la storia del jazz e in qualche caso anche della musica tout court, Lester Young, Miles Davis, Gil Evans, Lee Konitz, Charlie Parker, Charlie Mingus... solo per citarne qualcuno.
Questo avveniva nel decennio in cui Simenon visse negli Usa ma, come abbiamo detto più volte, lui si teneva lontano dalle metropoli, non frequentava locali notturni, e non tutto quello che era americano si andava rivelando proprio di suo gusto, almeno rispetto al suo generale entusiasmo iniziale. 
Ma il jazz in America arrivava dappertutto, e quindi, anche se non si frequentavano i locali giusti, anche se non si andava ai concerti, c'erano le stazioni radio che non era raro trasmettessero della musica jazz. Insomma qualcosa dovrebbe essere comunque passata.
E d'altronde quella caratteristica rottura delle regole, della tradizione e dei canoni musicali che facevano del jazz la vera musica nuova del '900, non era poi così lontano da certe peculiarità della scrittura di Simenon. Il nostro infatti non solo aveva rivoluzionato il genere poliziesco, ma era un autore che si poneva al di fuori delle categorie classiche e scriveva con grande trasporto sia la letteratura alta che quella popolare, spiazzando la critica e la casta letteraria più paludata. Utilizzava strumenti romanzeschi dell'800 piegandoli alla sua espressività e al secolo che stava vivendo. Così come il jazz utilizzava gli strumenti musicali del genere classico, suonandoli però in una modalità assolutamente atipica per generare una musica che spesso non rispettava la teoria classica.
Insomma anche se Simenon non seguiva il jazz, lo spirito che animava le sue produzioni letterarie non era poi così lontano da quello da cui scaturiva quella musica che scosse profondamente il '900 e le concezioni musicali di allora. (m.t.

martedì 22 agosto 2017

SIMENON SIMENON. UN PETIT AIR DE FECAMP…

Les souvenirs du romancier décantés dans le roman "Au rendez-vous des Terre-Neuvas" 

SIMENON SIMENON. UNA PICCOLA ARIA DA FECAMP… 
I rIcordi del romanziere decantati nel romanzo "Al Convegno dei Terranova" 
SIMENON SIMENON. A LITTLE AIR FROM FECAMP... 
The novelist's memories decanted in the novel "The Grand Banks Café" 


Si l'on faisait une liste des lieux dans lesquels Simenon envoie son commissaire enquêter, dans les romans de la période Fayard, on remarquerait que le romancier ne cesse de faire des va-et-vient entre la capitale parisienne et les endroits qu'il a connus jadis et naguère. Comme s'il s'agissait de les faire découvrir à son héros, l'obligeant à mettre ses pas dans ceux de son créateur… 
Pietr le Letton voit son intrigue osciller entre Paris et Fécamp; Le charretier de la Providence se déroule sur les canaux que Simenon a parcourus en 1928; Monsieur Gallet, décédé se passe surtout sur les bords de la Loire, tandis que Le pendu de Saint-Pholien emmène Maigret sur les souvenirs d'enfance du petit Sim. On retourne à Paris dans La tête d'un homme (et en particulier dans le mythique Montparnasse de La Coupole), puis Le chien jaune nous emmène en Bretagneet La nuit du carrefour dans la grande banlieue parisienne. En somme, Simenon nous invite à un "tour de France" élargi, pour ces six premiers romans de la série.  
Puis le romancier va emmener son personnage sur d'autres lieux de ses souvenirs, d'abord à Delfzijl, berceau légendaire du commissaire (Un crime en Hollande), puis à Fécamp (Au rendez-vous des Terre-Neuvas), et ensuite de nouveau à Liège (La danseuse du Gai-Moulin), avant de retrouver Paris et Morsang dans La guinguette à deux sous, Ouistreham dans Le port des brumes, puis de nouveau Paris dans L'ombre chinoise (et la place des Vosges où Simenon avait son domicile), et ensuite l'Allier et les réminiscences du comte de Tracy (L'affaire Saint-Fiacre), puis la frontière franco-belge (Chez les Flamands), le sud-ouest (Le fou de Bergerac), et enfin la Côte d'Azur (Liberty Bar), pour cette première série de dix-sept romans écrits quasiment à la chaîne.  
Par la suite, à part quelques escapades plus rares, Maigret enquêtera pour l'essentiel en France, et le plus souvent à Paris, lorsque son créateur, donnant un ton de véracité plus grand à sa fiction, cantonnera son commissaire dans ses attributions officielles de commissaire rattaché à la Police judiciaire parisienne. Ce qui n'empêchera d'ailleurs pas celui-ci de se permettre quelques enquêtes officieuses, en particulier lorsqu'il sera en vacances, ou à la retraite. Mais force est de remarquer que c'est dans les romans de la période Fayard que Simenon promène davantage son héros aux quatre coins de la France, et ceci dans des lieux qui sont toujours en relation avec des souvenirs du romancier.  
Intéressons-nous plus particulièrement au roman Au rendez-vous des Terre-Neuvas, qui se déroule, comme nous l'avons dit plus haut, à Fécamp. Plusieurs souvenirs de l'auteur sont liés à ce port normand. C'est d'abord là que Simenon a fait construire son bateau, sur le modèle des chalutiers fécampois, "un cotre solide et trapu […] Un bon gros bateau de mer capable de résister aux coups de tabac." (Un homme comme un autre). Le romancier se rend donc à plusieurs reprises à Fécamp pour surveiller la construction de l'Ostrogoth, et il descend "dans une petite auberge où il n'y avait que deux chambres et que, le soir, fréquentaient les pêcheurs de l'endroit qui sentaient encore la marée" (ibid.), et dans laquelle on pourrait reconnaître une inspiration pour le café du port dans le roman.  
Mais Simenon connaissait déjà la région auparavant, car il y avait passé des vacances à l'été 1925, à Etretat. C'est alors qu'il fit la connaissance d'une famille de pêcheurs du petit village de Bénouville, et qu'il engagea une de leurs filles comme servante. C'est ainsi qu'Henriette Liberge, bientôt baptisée "Boule", entra dans la vie de Georges. Dans son ouvrage Simenon et les femmes, Michel Carly a tracé un très joli portrait de Boule, et nous y renvoyons nos lecteurs pour plus de détails. Mentionnons cependant, comme le relève Michel Carly, que Simenon a adressé plusieurs clins d'œil à Boule à travers son œuvre, et en particulier dans deux romans maigretiens: d'une part, Maigret et la vieille dame, où la famille Trochu, des pêcheurs d'Yport, est inspirée de la famille Liberge; comme l'est celle des Laberge dans Au rendez-vous des Terre-Neuvas 
Et, pour qui veut découvrir comment les souvenirs du romancier se mêlent, entre ce qu'il a vécu à Fécamp et ce qu'il en a écrit dans ce roman, il suffit de lire ces quelques lignes de ses Mémoires intimes, à propos de la construction de l'Ostrogoth: "Je me précipite à Fécamp dont on respire, dès la gare, la forte odeur de morue et de hareng et où il ne reste que quelques terre-neuvas à voiles parmi les coques de métal noir qui s'entrechoquent dans le port en attendant le grand départ. Le village de Boule n'est qu'à quelques kilomètres, perché au bord de la falaise blanche. Son père a vécu une vingtaine de campagnes sur Terre-Neuve à bord d'une goélette qui ne rentrait au port qu'au bout de huit mois. […] Je [descends] dans un bistrot du port, fréquenté par les marins où on ne trouve que deux ou trois chambres assez primitives. […] Parfois, je vais seul à Fécamp, et couche deux ou trois nuits consacrées à ma passion pour les femmes qui égale mon récent amour pour la mer."… 

Murielle Wenger 

lunedì 21 agosto 2017

SIMENON SIMENON. NO MORE NOVELS/ 1

What did people say about why he stopped as a novelist? 

SIMENON SIMENON. PLUS DE ROMANS/ 1 
Qu'a-t-on dit sur les raisons pour lesquelles Simenon cessa d'être un romancier ?
SIMENON SIMENON . BASTA ROMANZI/1
Cosa si è detto sulle ragioni per cui  Simenon cesso d'essere un romanziere?



Soon after writing his last roman dur in October 1971 and the last Maigret in February 1972, Simenon decided to stop writing novels permanentlySome recent searching for the why and wherefore behind this decision turned up many reasons from many people. A sampling of the offered explanations follows below— Simenon’s own words will make up a forthcoming Part 2. 
His son Marc, who might have known the most, listed four factors1) “He was 70 years old and had health problems like everyone.” 2) “He always wrote in an astonishing wayThe doctors advised against this excessive routine.” 3) “This decision also fits my father’s character very wellHe always feels a need to shed his skin, to inaugurate a new phase.” 4) My father is a man of sometimes abrupt decisions who never fails to make a clean sweep.” This interview included one denial: when asked if his father had quit because he feared a lack of commercial success, Marc insisted, “Not at all” and pointed out how the last novel had been “a clear success.” 
Simenon’s best biographer probably knows a lot, too: in considering why the writer abruptly put the designator “without profession in place of  “novelist” on his passport, Pierre Assouline floated several ideas: First, he indicated that “Simenon knew the name of the guilty party,” citing the author’s recall of Denise’s boast to break my pen in evidence. But the biographer added how the writer “no longer had the strength to continue, and so, he “preferred to stop.” The biographer also wondered if the “imperious need to write had deserted him at the same time. Finally, in light of Simenon’s two declarations, almost 20 years apart, that “writing is a vocation of misery, perhaps the writer quit in order to “no longer be miserable.” In striking contrast, Rudi Chelminski explained the sudden stop in a few wordsSimenon “was suffering from vertigo and was no longer able to bear the strain.” 
Some contended the stop was because of poor quality results: in reviewing Maigret and Monsieur CharlesNoëlle Loriot reproached him this time for having botched his book” and credited her critical article as a “determinant” in the stop because “a little while later he officially announced he was putting an end to his novelist career.” Leslie Garis similarly discerned poor quality as a cause in her Simenon interviewto her question of ''Why was your last novel a Maigret?'' the response was: ‘‘because, little by little, the Maigret stories became the same as my other novels. The question of mystery disappeared. In the last 20, there was almost no story, and people knew from the first chapter who the killer was and what would happen.'' 
But some countered the novelist had never really quit: Mark Lawson called Simenon an unstoppable novelist, suggesting he just changed from writing to dictating with “the more than 20 volumes” of subsequently published works. 
One obituary writer agreed that “writing was second nature to him, and in 'retirement' he wrote as much—if not more—than ever, offering a Simenon quote in summation: Even if I live to be 100, I will never stop writing. I will only stop writing when I am completely incapable -- that is, when I am dead. 
 
David P Simmons