domenica 4 ottobre 2020

SIMENON SIMENON. LES MAXIMES DE MAIGRET


J’essaie de comprendre. Je n’ambitionne pas de fixer les responsabilités de chacun. “ 
(Maigret et le marchand de vin)


“Cerco di capire. Non ho l’ambizione di determinare le responsabilità di ciascuno”.
(Il commerciante di vini)


“I try to understand. I do not aim to fix everyone’s responsibilities.” 
(Maigret and the Wine Merchant)


sabato 3 ottobre 2020

SIMENON SIMENON REPORT "TELE" - LES INTERVIEWS DE RTS


RTS - (Les Archives del Rts) - Salomé Breguet Le 4 septembre 1989, Georges Simenon s'éteignait à Lausanne, où il s'était installé dès 1956. Une proximité géographique avec la TSR qui favorisa sa participation à plusieurs émissions littéraires. Dans ces interviews, l'écrivain se montre tel qu'en lui-même, comme un artisan de la littérature dont la profondeur de l'oeuvre est trop souvent cachée par l'ombre de Maigret...>>>





venerdì 2 ottobre 2020

SIMENON SIMENON COMPIE DIECI ANNI !

Ebbene, che la festa abbia inizio. Partono i festeggiamenti per i dieci anni di vita di Simenon-Simenon. Iniziato quasi per scommessa nel novembre del 2010 questa mia passione per il grande romanziere francese è alla fine diventato un lavoro vero e proprio. Già, all’inizio mi davamo del matto: “vuoi far un blog 'quotidiano' (!) su un singolo autore?”. Ma avevo il mio asso nella manica: uno scrittore con all’attivo quattrocento titoli, con una vita in cui ha combinato tante di quelle cose che ci vorrebbero almeno quattro esistenze di persone normali per eguagliarle. Una personalità così complessa che ha raccontarla non basterebbe un libro. Una persona con quattro vite in Belgio, in Francia, negli Usa e in Svizzera, che ha abitato trentuno case che, a suo dire, ha avuto diecimila donne…. Beh ero sicuro che avrei avuto da scrivere ogni giorno.
E così è stato per cinque anni, durante i quali sono piano piano arrivati dei collaboratori, appassionati e studiosi di Simenon, da tutte le parti del mondo, dall’Italia da vari paesi dell’Europa, fin dall’America… e poi autori di libri sul romanziere o sul suo più famoso personaggio Maigret. Dopo cinque anni tutti d’un fiato, e una breve pausa, Simenon-Simenon ricominciò nel 2016 con dei collaboratori fissi, con me sempre al timone, ma con l’arrivo di una preziosissima responsabile organizzativa della redazione, Murielle Wenger (grande specialista di Maigret e di Simenon), la quale crescerà sempre più, fino a diventare una vera condirettrice del blog, e grazie a lei iniziammo a pubblicare post in tre lingue: francese, italiano e inglese.
Vorremmo raccontare tante cose, ma ci limitiamo a ricordare i nostri record di visite (oltre 100.000 visitatori), la richiesta del figlio di Simenon, John, che ci chiese di inserire il nostro blog nel sito ufficiale dello scrittore. La rivista scientifico-letteraria “Francofonia” che in un suo numero speciale ha dedicato un saggio alla nostra impresa digitale su Simenon.
Insomma come dicevamo ha acquisito l’organizzazione e la mole di lavoro di un vero mezzo di informazione, e che dopo dieci anni ha pubblicato una quantità di news su Simenon, le sue opere e la sua vita, come crediamo ben pochi abbiano fatto e nessuno con le nostre modalità e il nostro ritmo.
Festeggiamo ovviamente insieme a voi lettori, visitatori, fans di Simenon-Simenon che siete stati la vera linfa vitale di questa impresa, come innumerevoli volte ci avete testimoniato anche con commenti, riflessioni, spunti e anche con delle critiche.
Da adesso dedicheremo un bel po’ di tempo a questo festeggiamento e invitiamo tutti a partecipare… e non saremo pochi!



SIMENON SIMENON CÉLÈBRE DIX ANS !


Eh bien, que la fête commence ! La semaine prochaine vont débuter les célébrations pour les dix ans d'existence de Simenon-Simenon. Ce blog avait démarré presque comme un défi en novembre 2010, pour donner vie à ma passion pour le grand romancier belge, et à la fin c'est devenu un véritable travail. Au départ, on me prenait pour un fou : « tu veux faire un blog quotidien (!) sur un seul auteur ? » Mais j'avais un atout dans ma manche : un écrivain avec à son actif 400 romans, une vie dans laquelle il a expérimenté tant de choses qu'il faudrait au moins quatre existences d'une personne normale pour l'égaler. Une personnalité si complexe qu'un livre ne suffirait pas pour la raconter. Une personne avec quatre vies, en Belgique, en France, aux USA et en Suisse, qui a vécu dans trente-trois maisons, et qui, selon ses propres dires, a connu dix mille femmes… Alors, j'étais assuré de pouvoir écrire chaque jour quelque chose sur lui.
Il en a été ainsi pendant cinq ans, durant lesquels sont arrivés peu à peu des collaborateurs, des passionnés et des spécialistes de Simenon, de toutes les parties du monde, de l'Italie à divers pays d'Europe, et jusqu'en Amérique… et puis des auteurs de livres sur le romancier et sur son plus fameux personnage, Maigret. Après cinq ans d'une seule haleine, et une brève pause, Simenon-Simenon a recommencé en 2016 avec des collaborateurs fixes, et toujours avec moi à la barre, mais avec l'arrivée d'une très précieuse responsable organisationnelle de la rédaction, Murielle Wenger (grande spécialiste de Maigret et de Simenon), dont le rôle s'est développé de plus en plus, jusqu'à devenir une véritable codirectrice du blog, et grâce à elle nous avons commencé à publier des billets en trois langues, français, italien et anglais.
Nous aimerions raconter tant de choses, mais nous nous limiterons à rappeler notre record de nombres de visites (plus de 100'000 visiteurs), la demande de John Simenon, qui nous proposait d'insérer notre blog sur le site officiel du romancier. La revue scientifico-littéraire Francofonia qui, dans un numéro spécial, a consacré un espace pour un essai sur notre entreprise numérique liée à Simenon.
En conclusion, comme nous le disions, notre blog a acquis l'organisation et la charge de travail d'un véritable support d'information, qui après dix ans a publié une quantité de nouvelles sur Simenon, son œuvre et sa vie, comme, croyons-nous, bien peu l'ont fait et personne à notre façon et à notre rythme.
Nous allons fêter l'événement évidemment avec vous, lecteurs, visiteurs, fans de Simenon-Simenon, qui avez été le véritable élément vital de cette entreprise, comme vous nous l'avez témoigné à d'innombrables reprises, avec vos commentaires, vos réflexions, vos idées et aussi vos critiques.
Dès lundi prochain, nous dédierons une longue période à ces célébrations et nous vous invitons tous à participer… et nous serons nombreux !



SIMENON SIMENON CELEBRATES TEN YEARS !

Well, let the festivities begin! Celebrations for the tenth anniversary of Simenon-Simenon will begin next week. This blog started almost as a challenge in November 2010, when I wanted to give life to my passion for the great Belgian novelist, and at the end it had become a real job. At first, I was taken for a fool: «you want to make a daily blog about a single author?» Yet I had my trump card: a writer with 400 novels to his credit, a lifetime during which he had experimented so many things that it would take at least four lives of normal people to match them. A so complex personality that one book would not be enough to tell it. A person with four lives, in Belgium, in France, in the USA and in Switzerland, who lived in thirty-three houses and who, according to him, knew ten thousand women... Thus, I was sure I would have to write every day.
It had been so for five years, during which collaborators gradually arrived, enthusiasts and scholars of Simenon, from everywhere in the world, from Italy to various countries in Europe, and as far as America... and then authors of books about the novelist and about his most famous character, Maigret. After five years all in one go, and a short break, Simenon-Simenon restarted in 2016 with permanent collaborators, and still with me at the helm, but with the arrival of a very precious organizational manager of the editorial staff, Murielle Wenger (great specialist of Maigret and Simenon), whose role developed more and more, until becoming a true co-director of the blog, and thanks to her we could begin to publish posts in three languages, French, Italian and English.
We would like to tell so many things, but we will only recall our record of number of visits (more than 100,000 visitors), and John Simenon's request, who proposed to insert our blog on the official site about the novelist. The scientific-literary review Francofonia which, in a special issue, devoted a space for an essay on our digital enterprise linked to Simenon.
In conclusion, as we said above, our blog has acquired the organization and the workload of a true information support, that after ten years has published a quantity of news about Simenon, his works ans his life, like, we believe, very few have done it and no one in our own way and at our pace.
Of course we are going to celebrate the event with you, readers, visitors, fans of Simenon-Simenon, who have been the real lifeblood of this enterprise, as you have testified to us countless times, with your comments, your thoughts, your ideas and also your criticisms.
Starting next Monday, we will dedicate a long time to these celebrations and we invite all of you to participate ... and we will not be few!

Maurizio Testa

giovedì 1 ottobre 2020

SIMENON SIMENON. NO NEED FOR A COHERENT CHRONOLOGY

Why Maigret's investigations have not been written following chronologically his career


SIMENON SIMENON. NESSUN BISOGNO DI UNA CRONOLOGIA COERENTE
Perché le indagini di Maigret non sono state scritte seguendo cronologicamente la sua carriera
SIMENON SIMENON. PAS BESOIN D'UNE CHRONOLOGIE COHÉRENTE
Pourquoi les enquêtes de Maigret n'ont pas été écrites en suivant chronologiquement sa carrière 


In the Maigret saga, Simenon never bothered about following a coherent chronology, but he let himself being carried by the inspiration of the moment. 
In February 1931, when the novelist introduced the Maigret series in the cabaret La Boule Blanche, he made it with two titles written before: Monsieur Gallet, décédé (summer 1930) and Le Pendu de Saint-Pholien (winter 1930-1931). In these first two Maigret novels published, the Chief Inspector is already in full career and well installed in the Quai des Orfèvres, fully in his prerogatives, holder of the investigation, and working with his subordinates. 
In 1933, when Simenon thought he was over with the first nineteen novels written for Fayard, he finished the series by sending his Chief Inspector in retirement and letting him be a gardener. 
Maigret’s first investigation is told in a novel written in 1948; in this novel, Simenon showed a young Maigret who was not yet a Chief Inspector, but only a secretary in a district police station, and who could enter the Quai des Orfèvres only after the case had been resolved. 
In the last written novel, Maigret et Monsieur Charles (1972), the Chief Inspector was proposed to advance in rank and to move from Divisional Commissioner to Director of the Judicial Police, at a time when he was three years away from his long-awaited retirement. While in the meantime, that is to say in some previous novels and short stories, Simenon introduced Maigret as an ex-Chief Inspector, already retired in his little house in Meung-sur-Loire. 
Why didn’t the novelist follow a straightforward chronology? First we can remember that Simenon’s intention was to stop the Maigret series after the 19 novels published by Fayard, to move on to the “romans-durs”. A kind of parenthesis that would be used as a springboard to launch into literature “tout court”. Yet after a few years he was convinced, or his desire had returned, to write other investigations for Maigret. Maybe then he had the feeling that this would be a cohabitation for a lifetime. 
Simenon, like other detective stories writers (see Arthur Conan Doyle with Sherlock Holmes), tried after some times, to shake off that character who was so successful that his author was identified with the created hero. In reality, from Holmes up to Maigret, but also to others (let’s think for example about Rex Stout’s Nero Wolfe), they instead inevitably follow their creator until his disappearance. 
Another point is that Simenon claimed many times that writing a Maigret novel was a kind of relaxation between two “romans durs”. Concentration, the hard creative trance and the intense effort in writing quickly, needed a counterpart, thus the Maigret novels, which Simenon composed in a more relaxed, almost amused way, and without the tension of the “romans durs”. This could imply a freer writing, looser and consequently less in need of a rigorous chronology. 
Maigret’s last investigation had seemed to be the one published in 1934 (simply entitled Maigret), when the series appeared to end. And on the contrary the last enquiry (from a literary chronological point of view) was Maigret et Monsieur Charles, written in 1962, which ironically Simenon didn’t know that it would be the last, because he didn’t know that his “état de roman” would vanish some months later. Thus, Maigret et Monsieur Charles was the last novel he wrote, but this investigation was not, as Maigret had been, the conclusion of a cycle. 

by Simenon-Simenon 

mercoledì 30 settembre 2020

SIMENON SIMENON. LES MAXIMES DE MAIGRET

 

"Une seule [solution] est la vérité humaine. Il faut, non la découvrir par un raisonnement rigoureux, par une reconstitution logique des faits, mais la sentir." (Maigret s’amuse) 

"Una sola (soluzione) è la verità umana. Bisogna scoprirla non con un ragionamento rigoroso, con una ricostruzione logica dei fatti, ma occorre sentirla" (Maigret si diverte)

Only one [solution] is human truth. You have, not to discover it through rigorous reasoning, by a logical reconstitution of facts, but to feel it.” (Maigret Enjoys Himself)

martedì 29 settembre 2020

SIMENON SIMENON. SIMENON, MAIGRET ET LES ACTEURS

Un florilège de déclarations du romancier à propos des interprètes de Maigret 

 

SIMENON SIMENON. SIMENON, MAIGRET E GLI ATTORI

Una raccolta di dichiarazioni del romanziere sugli interpreti di Maigret

SIMENON SIMENON. SIMENON, MAIGRET AND THE ACTORS

An anthology of the novelist's statements about Maigret's interpreters 



 

C'est un sujet que nous avons abordé plusieurs fois sur ce blog, mais on peut toujours y revenir, étant bien entendu qu'il ne s'agit pas de soulever une nouvelle polémique, mais simplement de poser des faits. Lorsqu'un personnage littéraire acquiert une célébrité telle que celle du commissaire à la pipe, et que celui-ci a acquis grâce à son créateur, une personnalité aussi fascinante et complexe, il ne peut qu'attirer le désir d'un scénariste et d'un réalisateur de le mettre en scène. À quel moment la transposition sur l'écran s'éloigne-t-elle de la fidélité à l'esprit du roman pour atteindre à une re-création, c'est une question sur laquelle on peut discuter sans fin, mais ce ne sera pas le thème de ce billet. 

Aujourd'hui, nous allons évoquer quelques-uns des interprètes de Maigret, sous un éclairage particulier, celui des déclarations que Simenon a faites à propos de ces acteurs, et nous vous proposons un florilège, dans lequel nous donnerons aussi la parole à Maigret, qui en parle dans ses Mémoires, tout en étant naturellement conscient que c'est le romancier qui met dans la bouche de son personnage ses propres avis sur la question. 

Nous l'avons souligné à d'autres occasions, Simenon n'a pas toujours exprimé le même avis quant à ces acteurs, et il avait pour habitude d'être élogieux et enthousiaste au moment où démarrait le tournage du film, et même après les premières projections, mais plus tard il revenait souvent sur ses déclarations et se montrait beaucoup moins dithyrambique… 

Le seul acteur pour lequel il n'ait jamais changé d'avis est Pierre Renoir, le premier Maigret à l'écran, et que Simenon, tout au long de sa vie, dans ses interviews et dans ses écrits, considéra toujours comme le meilleur. Dans le journal Paris Midi, en avril 1932, juste après la sortie du film La Nuit du carrefour, le romancier déclarait : « Pierre Renoir […] incarne le commissaire Maigret avec une maîtrise magnifique qui m'a fait rêver à mon personnage comme s'il ne sortait pas de ma propre imagination. » Cinquante ans plus tard, en 1977 dans sa dictée Point-Virgule, il n'avait pas modifié son opinion : « Pierre Renoir […] a été le meilleur Maigret. [Il] avait compris qu'un commissaire principal de la P.J. est un fonctionnaire. Il s'est comporté et habillé en fonctionnaire ». Avis partagé par Maigret, qui écrit dans ses Mémoires que Pierre Renoir a « arboré […] des vêtements comme en porte n'importe quel fonctionnaire » et que l'acteur avait eu certaines attitudes d'une ressemblance frappante avec son modèle… 

Pour les deux films suivants, Le Chien Jaune et La Tête d'un homme, Simenon aurait volontiers vu Pierre Renoir reprendre le rôle. Les choses en allèrent autrement, et les déclarations du romancier à l'époque sur Abel Tarride et Harry Baur restèrent prudemment laconiques, ce qui ne l'empêcha pas de se rattraper plus tard… Toujours dans la même dictée, Simenon disait d'Abel Tarride que son physique « était plutôt destiné à faire rire qu'à représenter la police judiciaire ».Quant à Harry Baur, il chargea Maigret d'en parler : « Harry Baur était sans doute un grand acteur, mais il avait […] un faciès à la fois mou et tragique. » 

Sautons quelques années pour évoquer Jean Gabin, dont Simenon déclarait en 1957, avant le tournage de Maigret tend un piège, dans Ciné Revue : « Je crois que Jean Gabin sera le plus proche de Maigret, de l'idée que le public se fait de Maigret et, en tout cas, de l'idée que je m'en fais moi-même. » Plus tard, le romancier sera moins convaincu, reprochant surtout à l'acteur de ne pas savoir fumer la pipe correctement... De Michel Simon, Simenon dira, à la mort de ce dernier en 1975 : « le meilleur Maigret, c'était lui », mais quelques années plus tard, il affirmait que l'acteur « était très bien mais ne ressemblait pas au commissaire ». 

Malgré tout, nous croyons à la sincérité du romancier, en lui laissant le mot de la fin, avec cette déclaration de 1979, à l'occasion des 50 ans de la naissance de Maigret : « Les adaptations trahissent toujours le roman, pour cette raison surtout que je ne dessine pas en détail mes personnages et je ne fais jamais de descriptions minutieuses. Le lecteur doit travailler un peu ! » 

 

Murielle Wenger 

lunedì 28 settembre 2020

SIMENON SIMENON VINTAGE. GEORGES SMENON IMITE LE COMMISSAIRE MAIGRET


I.N.A. - 21/12/1963 - Le 21 décembre 1963, dans l'émission Portrait souvenir de Roger Stéphane, l'écrivain Georges Simenon, l'auteur des Maigret dévoile la personnalité de son héros, telle qu'il l'a imaginée. Debout et la pipe à la main, il imite et mime certains comportements de l’enquêteur. D'emblée, il le décrit comme quelqu'un "qui extérieurement n'impressionne pas du tout, il poursuit, c'est un homme très ordinaire, d'une culture moyenne, même en dessous de la moyenne, mais qui a le sens de renifler l'intérieur des gens". Georges Simenon accepte de décrire comment Maigret doit se mouvoir. Il évoque ensuite son absence de sentimentalité. Il dépeint ses attitudes sur les lieux d'un crime, lors d'un interrogatoire, dans ses rapports avec ses inspecteurs, notamment son adjoint Janvier et avec Madame Maigret, "ils s'aiment assez pour supporter le silence." L'écrivain raconte notamment comment il conseilla l'acteur anglais Ruppert Davis qui ne comprenait pas la distance du commissaire envers son épouse. Enfin, Simenon évoque la relation du commissaire vis-à-vis de l'alcool, en rapport avec une époque où lui aussi buvait beaucoup, "j'ai pu changé mon comportement mais pas le sien", et vis-à-vis de la nourriture. "Sa part de sensualité à lui"....>>>

domenica 27 settembre 2020

SIMENON SIMENON. LES MAXIMES DE MAIGRET


« J’ai toujours de l’espoir, jusqu’à la dernière minute, […] sinon je ne commencerais jamais une enquête. » (Maigret chez le ministre

Ho sempre la speranza, fino all'ultimo minuto, [...] altrimenti non inizierei mai un'inchesta. (Maigret dal ministro)

I always hope until the last minute, […] otherwise I would never begin an investigation.” (Maigret and the Minister)

sabato 26 settembre 2020

SIMENON SIMENON VINTAGE "REPORT" - 60 ANNI FA LA DOLCE VITA, FILM ICONA MADE IN ITALY


ANSA - 02/02/2020 - Alessandra Magliaro - Il film di Federico Fellini, che vinse la Palma d'oro al festival di Cannes nella giuria presieduta da George Simenon, Oscar per i costumi (Piero Gherardi) e decine di altri premi internazionali, compie 60 anni e altrettanti di influenza culturale. E' inserito in tutte le classifiche dei film della storia del cinema mondiale e, nonostante accoglienza critica negativa, richieste di censura ecclesiastica, divieto ai minori di 16 anni è il sesto film tra i più visti in italia dal 1950 ad oggi: solo nell'anno di uscita lo videro 13 milioni 600 mila persone e le foto delle file fuori al cinema sono immortalate in Divorzio all'italiana di Pietro Germi e Nuovo Cinema Paradiso di Giuseppe Tornatore. Al cinema Fiamma di Roma (oggi tristemente chiuso) nella notte tra il 2 e il 3 febbraio 1960 ci fu l'anteprima e il 5 febbraio al Capitol di Milano, prima di uscire in sala: i fischi coprirono il sonoro degli applausi. Leggenda vuole che il maestro di Rimini fu oggetto di sputi. "La sconcia vita" titolò l'Osservatore Romano pubblicando un anonimo commento (attribuito a Oscar Luigi Scalfaro futuro presidente della Repubblica), i giovani pensarono ad un film del peccato, uno di quelli con il fascino del divieto da andare a vedere con il documento del fratello più grande. Fellini ricevette in un solo giorno a Milano 400 telegrammi che lo accusavano di essere comunista, traditore ed ateo...>>>

venerdì 25 settembre 2020

SIMENON SIMENON. MAIGRET É STANCO?

Il commissario a volte sembra assonnato o addirittura assente...

SIMENON SIMENON. MAIGRET EST-IL LASSÉ?
L'inspecteur semble parfois somnolent voire absent ...
SIMENON SIMENON. IS MAIGRET TIRED?
The inspector sometimes seems sleepy or even absent ...


















Maigret, per dirla terra terra, dorme in piedi? Perché al lettore, soprattutto neofita, vedere un commissario che, come si dice oggi, "sulla scena del crimine" se ne sta rintanato in un cantuccio può sembrare ben strano. La pipa spesso é spenta tra i denti, o al massimo con un lieve filo di fumo, gli occhi semichiusi, mentre fervono rilevi, interrogatori e perquisizioni da parte di agenti e ispettori. E lui? 
Lui è il capo della polizia giudiziaria e nell'iconografica consolidata, almeno in un momento topico, come quello del primo impatto con l'omicidio, ci si aspetterebbe una po' più di attività, un atteggiamento più interessato. E invece no. Il massimo che succede è vederlo passeggiare lentamente e pesantemente, su e giù sbuffando fumo dalla sua pipa, con lo sguardo perso nell'infinito e apparentemente disinteressato a quello che succede intorno a lui.
Ecco quindi la domanda provocatoria del titolo. Ma fosse un segno di stanchezza (non solo fisica, ma magari anche nei confronti delle indagini)?
I lettori d'oggi, sopratutto quelli più giovani, sono abituati, da un certo numero di scrittori, d'oltreoceano ma non solo, a detective sempre in azione, sempre pronti a cogliere quell'insignificante particolare, a individuare quel capello impigliato nelle schegge di un paletto di legno, che poi si rivelerà fondamentale per l'indagine.
E invece no, per il nostro non funziona così, come ben sanno gli appassionati, non è proprio così.
Al proposito Simenon non ci dice mai nulla. Ma ci tiene a specificare che "...Maigret non è intelligente, è intuitivo...".
Questo può generare confusione. Infatti una certa inattività, quella sorta di estraniazione da quello che succede sul posto non deve fuorviare, la stanchezza e il sonno non c'entrano. Quello che sta facendo il commissario è importante. É il cuore del "metodo Maigret" che consiste in prima battuta nell'assorbire umori, discorsi, atmosfere, mentalità e valori dell'ambito in cui è stato commesso il delitto. Come è stato detto, Maigret "fa la spugna" e si impregna di tutto quello che serve per entrare in quella comunità e ragionare come fosse uno di loro. A quel punto potrà pensare come loro, potrà comprendere azioni e reazioni in base ai loro valori, saprà decodificare i loro comportamenti e stabilire un filo logico partendo dalle persone, dalle loro aspettative, dai loro dolori, dalle loro storie.
E qui si capisce come il cuore delle indagini del commissario sia la persona, con quello che si porta dietro, con i condizionamenti che la vita gli ha imposto, con tutti i suoi fardelli e con  quel destino cui, a volte del tutto inconsapevole, corre incontro.
Questa attenzione della persona è l'origine di quell'interesse che Maigret uomo ha per i delinquenti, soprattutto quelli segnati dall'inclemenza della vita, per ci quali cerca di "capire e non giudicare" e nei casi estremi si assume la responsabilità di vestire i  panni (che non dovrebbero essere quelli di un vero commissario, ma qui siamo in letteratura...)  di "aggiustatore dei destini". Un colpetto qua, un testimone che non dice proprio tutto, una carta che non si trova... e il perseguitato da un destino avverso se la cava.
Ma questa non è la regola, però spesso il commissario vorrebbe vestire quei panni... o meglio il suo autore vorrebbe che lui li indossasse... Ma comunque, per quanto letterario, Maigret rimane pur sempre un commissario di polizia pur cercando la Giustizia, deve arrendersi alla Legge.