lunedì 9 maggio 2016

SIMENON SIMENON. A PHOTO FINISH FOR OUR LITTLE DOCTOR/DETECTIVE



Doctor Dollent and Inspector Lucas race to solve a murder case in Paris.

SIMENON SIMENON. UNE PHOTO-FINISH POUR NOTRE PETIT DOCTEUR/DETECTIVE
Le docteur Dollent et l'inspecteur Lucas en compétition pour résoudre une affaire de meurtre à Paris. 
SIMENON SIMENON. UN FOTOFINISH PER I NOSTRO PICCOLO DOTTORE/DETECTIVE
Il dottor Dollent e l'ispettore Lucas in competizione per risolvere un caso di omicidio a Parigi


The 7th story in The Little Doctor collection, The Dutchman’s Luck, is a lark. Choosing to spend his vacation studying police methodology, young Dollent starts his lessons with “the humility of a schoolboy in front of his teacher” because his older mentor is none other than Chief Inspector Lucas at the quai d’Orfèvres in Paris.

Yes, Lucas did take over for Maigret (although the retired boss was not happy imagining a former associate sitting in his office and smoking one of his pipes), which adds an interesting twist to comparing Jean Dollent with Jules Maigret. We get to see our budding amateur working side by side with a seasoned pro even if the instructor-student relationship becomes an intense joust to outdo one another. Much like a cat playing with a mouse, a smiling, winking Lucas bats a frowning, squirming Dollent around.
Big shot Kees Van der Donck picks up lowly Lydia Nielsen, both recent arrivals from Belgium. The morning after their one-night stand in a hotel, he comes back for his missing wallet and finds her dead, head smashed in, fully dressed, on the unmade bed. According to Lucas, her handbag contained only some small change and her passport.
Granted full freedom to investigate but determined not to imitate the police, Dollent goes to work until Lucas, who could not have known his whereabouts, calls him back to the office. Mocking Dollent’s deductive abilities, Lucas feeds him a belated clue: Lydia’s handbag also held a corner torn from a menu with a number scribbled on its back.
A Belgian dish listed on the front sends Dollent cockily sneaking off to Brussels, only to find Lucas has already asked a Belgian police pal to help him when he arrives.
Despite resenting the way his condescending rival has treated him like a child, the Little Doctor pumps the policeman and learns the number he is tracking down identifies a rented room from which Van der Donck had recently sent a large trunk to Paris.
Smugly concluding he has solved the case, Dollent returns to Paris, where to his dismay Lucas greets him at the train station. Echoing Maigret in claiming he has no method, teasing Lucas informs grumpy Dollent that Lydia’s enraged boyfriend has shot Van der Donck, forcing him into a hospital. Both pretend they are going off to bed, Dollent heads for the hospital, but Lucas beats him there. Together, they discover the wounded patient has fled his sick bed.
Our detective’s vanity now drives him to risk all to come out on top. Despite accusations of forgery, theft, and murder leading to his arrest, jailing, and interrogation, complete with beer and ham sandwiches à la Maigret, Dollent triumphs. Happily, the amateur and pro join the same mutual admiration society.

David P Simmons

domenica 8 maggio 2016

SIMENON SIMENON. L'AGENCE O. IN CLASSIFICA C'E' UN UOMO NUDO

Al loro debutto in Italia, i racconti di Simenon entrano subito in classifica 
SIMENON SIMENON. L'AGENCE O. A NAKED MAN IN THE STANDING
The stories of Simenon, at their Italian debut, immediately enter into the charts

SIMENON SIMENON. L'AGENCE O. UN HOMME NU DANS LE CLASSEMENT
Les nouvelles de Simenon, pour leurs débuts italiens, entrent immédiatement dans la liste des best-sellers

Recente uscita per l'Adelphi di un nuovo titolo della serie dei racconti dell'Agence O, con un volume che prende il nome da "L'uomo nudo" (L'homme tout nu -  Gallimard 1943). Si tratta di una storia in cui un certo avvocato Duboin chiede aiuto all'Agenzia per recuperare dei documenti compromettenti. Questi non appartengono ad una persona qualsiasi, ma ad un alto esponente di una famiglia aristocratica inglese molto in vista. E' ovvio quindi che il recupero delle carte deve essere effettuato nella maniera più discreta e assolutamente senza coinvolgere la polizia. 
Scritto da Simenon nel 1938 a La Rochelle, fu pubblicato per la prima prima volta sulla rivista  Police-Roman nel '41.
Ora a poco tempo dal suo esordio in Italia, il titolo simenoniano, pur non essendo un Maigret e nemmeno un roman dur, trova ugualmente i suoi fans, tanto da scalare velocemente le classifiche dei libri più venduti. In quella stilata  ieri da Nielsen Bookscan per l'inserto TuttoLibri del quotidiano La Stampa lo troviamo al 2° posto della sezione tascabili ( è edito nella collana Gli Adelphi a 7,50 euro). Mentre sull'inserto La Lettura del Corriere della Sera il titolo si conquista, al suo debutto, la 14a posizione nel settore "Narrativa Straniera".
Per le vendite sul web, troviamo il titolo simenoniano nella Top 100 di Internet Book Shop all'8° posto.  Nei 100 più venduti di Feltrinelli.it "L'uomo nudo e altri racconti"  si piazza subito nella 14° posizione. Invece risulta 71° nella classifica di Mondadori Store. Si affaccia anche nella classifica di iBUK, piazzandosi nel 29° posto.
Per quanto riguarda gli ebook (il titolo è disponibile anche in digitale) "L'uomo nudo e altri racconti" occupa il 19° posto della Top 100 di Internet Book Shop.
Come si vede anche senza la fama del celeberrimo commissario Maigret e senza l'aura che circonda i suoi romans durs, la scrittura di Simenon attira comunque lettori. Ed è la conferma di come il romanziere sappia  ancor oggi incantare i suoi lettori, lo ricordiamo ancora un volta, anche con racconti scritti quasi ottant'anni fa'. Chi altri? (m.t.)

sabato 7 maggio 2016

SIMENON-SIMENON: FELICIE, UN ENTRACTE AU BORD DE LA MER

Contexte de rédaction et anecdote autour du roman Félicie est là

SIMENON-SIMENON: FELICIE, UN INTERVALLO IN RIVA AL MARE
Contesto di redazione ed aneddoto intorno al romanzo Félicie est là 
SIMENON-SIMENON: FELICIE, AN INTERMISSION BY THE SEA
Context of writing and anecdote around the novel Félicie est là


1942. Milieu de la guerre. France occupée. Simenon et sa famille habitent depuis bientôt deux ans le château de Terre-Neuve, à Fontenay-le-Comte. En décembre 1941, le romancier a terminé la première partie de Pedigree. En ce début de 1942, les parents du petit Marc s'inquiètent pour la santé de l'enfant, pour qui un séjour au bord de la mer serait bénéfique. Mais, pour cela, il faut obtenir une autorisation de circuler, un "laissez-passer" dont Simenon a aussi besoin, car il veut se rendre à Paris, d'une part pour des contrats à signer, mais aussi pour s'évader, car cet homme à l'éternel bougeotte supporte mal d'être empêché dans ses déplacements… En avril, Simenon obtient enfin le précieux sésame, et il se rend avec Tigy, Marc et Boule à La Faute-sur-Mer, une commune de Vendée, sur les bords de l'Atlantique. La famille s'installe dans une "toute petite villa, loin du village, maigrement meublée mais entourée de dunes", comme la décrit Simenon dans ses Mémoires intimes. Ils y resteront jusqu'au mois de mai, Simenon se baignant dans l'eau encore froide, et allant voir avec son fils les pêcheurs rentrer au port. Pendant cet "entracte de deux mois dans [leur] vie de château" (ibid.), Marc reprend des couleurs, tandis que son père continue d'écrire de nouvelles pages pour Pedigree, puis, au mois de mai, il invente une nouvelle enquête pour son commissaire, qu'il avait laissé de côté depuis près d'une année. Pour ces "retrouvailles", il imagine une intrigue baignée de soleil printanier, dans un air léger qui donne aussi son ton au récit, lors de cette savoureuse confrontation entre Maigret et la jeune et entêtée Félicie. C'est un des romans les plus enjoués de toute la série des Maigret, et peut-être faut-il y voir comme un reflet des sentiments de Simenon, qui a ressenti cette escapade au bord de la mer à la fois comme un délassement en dehors de la rédaction difficile de Pedigree, mais aussi comme une nostalgie du printemps parisien, si loin, bien loin des tracas de la guerre. L'Histoire est là, en arrière-fond, mais aussi la petite histoire: en ce mois de mai, la maison de Nieul, leur "maison de grand-mère" qu'ils avaient dû abandonner à cause de l'avancée de l'armée allemande, est cambriolée, comme l'annoncent les journaux de l'époque: ainsi, L'Ouest-Eclair du 25 mai publie une dépêche du correspondant local, qui donne la liste des marchandises dérobées dans la cave: "50 bouteilles de Haut Barsac, 70 bouteilles de Fleurie, 80 bouteilles de vin blanc de Sancerre, de Pouilly et de Poitiers, quelques bouteilles de champagne nature et de champagne Pommery, 16 bouteilles d'alcool de pays, 30 bouteilles de vin blanc de pays, 50 bouteilles de vin de Pouilly fumé… " Quant au journal Paris-Soir du 26 mai, qui relaie l'information, et qui indique que la police locale n'a pas pu retrouver les voleurs, il conclut: "C'est le moment ou jamais pour Simenon de faire appel aux lumières de son fils spirituel: le sympathique commissaire Maigret…" Tigy se rend à Nieul pour récupérer ce qui peut l'être, avant que la maison soit réquisitionnée, dépose le tout dans un garde-meuble à Fontenay, et retourne à La Faute, pour y retrouver un Simenon alarmé: il a entendu à la radio de la BBC l'annonce d'un possible débarquement sur la côte Atlantique. On quitte à regret la villa, on retourne à Fontenay: "dommage, écrit Tigy dans ses Souvenirs, Terre-Neuve, ce n'est pas très gai". Le rêve, maintenant, ce serait de pouvoir rejoindre Porquerolles, l'île bien-aimée. Par la faute de la guerre, ce sera Saint-Mesmin… 
Murielle Wenger

venerdì 6 maggio 2016

SIMENON SIMENON. IL NASO DI MAIGRET: IL FIUTO E L'ODORATO

Come Simenon conferisce una certa importanza al naso di Maigret
SIMENON SIMENON. THE NOSE OF MAIGRET: THE FLAIR AND THE SMELL
How Simenon gives a certain importance to the nose of Maigret
SIMENON SIMENON. LE NEZ DE MAIGRET: LE FLAIR ET L'ODORAT
Comment Simenon donne une certaine importance au nez de Maigret

Non so se nella letteratura poliziesca ci siano altri esempi di investigatori per cui il naso sia così tanto importante. Perché in Maigret il naso non è solo il simbolo della propria capacità di fiutare indizi, situazioni, comportamenti, cosa utile, se non necessaria, alla soluzione del caso che ha per le mani, ma gli serve anche per apprezzare gli odori che vengono dalla natura, dalla città e soprattutto, nel suo caso specifico, quelli che provengono dalla cucina, dalla tavola o che serpeggiano fuori dalla porta di qualche brasserie o di certi bistrot. 
E non si tratta di uno dei cinque sensi esclusivamente destinato alla sua caratteristica di buongustaio. Infatti con l'arrivo della primavera, o quando si avvicina la piogga, oppure mentre attarversa una strada con gli odori più vari che si incrociano fuori delle botteghe degli artigani, il naso di Maigret è un terminale attraverso il quale spesso il commmissario si bea  e prova della sensazioni, che la penna di Simenon riesce a "far sentire" ai propri lettori.
Certo, anche il fiuto da poliziotto è un tratto molto distintivo del commissario simenoniano. Ricordiamo che il romanziere diceva spesso "Maigret non è intelligente, è intuitivo". E in quell'"intuitivo" c'è buona parte del fiuto. Da un certo punto di vista,  d'altronde, il fiuto e l'intuizione per un poliziotto come Maigret sono un po' la stessa cosa. Sono per l'appunto due capacità istitntive, né pensate né volute. Captare un'odore  o fiutare un'imbroglio sono doti innate. Direi che non se può fare a meno, dal momento che se ne è dotati. 
E Maigret ne è dotato. E, a ben pensarci, nelle sue inchieste Simenon  dà un posto di un certo rilievo al naso di Maigret.
Anche se il suo fiuto in un'indagine, lo sappiamo, non si attiva subito. E' come se si dovesse adattare all'odore di quel posto, di quelle persone, di quelle giornate. Poi quando riesce a percepirli distintamente, sa in quale direzione muoversi.
Certo, da questo punto di vista, durante l'inchiesta l'odorato può essere un impiccio per il fiuto. Una distrazione costituita magari dalla cucina del retro di una portineria, una pausa dovuta all'aroma di un bianco che spunta fuori da un bar, dai  vari odori che escono dalla stessa brasserie Dauphine proprio sotto al suo ufficio di Quai des Orfèvres.
Ma c'è  un'altro odore tipico maigrettiano. L'odore del tabacco fumato nella pipa.
Questa è una cosa di cui, chi non fuma la pipa, non si rende conto. Ma Simenon era un fumatore di pipa formidabile e  lo sapeva bene.
Quando si fuma la pipa l'aroma del tabacco che brucia che si percepisce in bocca è del tutto diverso dall'aroma (qualcuno, tra i più salutisti, direbbe "puzza") che con l'odorato si sente nell'aria.
E quindi per chi fuma, il piacere è doppio e complementare. E quante volte il naso di Maigret ha percepito quell'aroma? Infinite, anche perché, a differenza degli altri odori, quello della pipa ha il potere di aumentare la concentrazione (modestamente succede anche a me). E Il naso del commissario nei momenti clou delle indagini è quasi sempre immerso in un aroma di tabacco. (m.t.)   

giovedì 5 maggio 2016

SIMENON SIMENON. THE COUNTRY DOCTOR AND THE CITY COP

On how Little Doctor Dollent and Chief Inspector Maigret converge and diverge.

SIMENON SIMENON. LE MEDECIN DE CAMPAGNE ET LE FLIC DE VILLE
Convergences et divergences entre le petit Docteur Dollent et le Commissaire Maigret.
SIMENON SIMENON. I MEDICO DI CAMPAGNA E IL POLIZIOTTO DI CITTA'
Analogie e differenze tra il petit Docteur Dollent e il commissario Maigret

The captain of a luxury liner begs our Little Doctor to solve a crime and lets him name his own price. Even Anna, his ever-critical housekeeper, respects this commission. One will enjoy how Simenon gives us his version of a ‘locked room mystery’ in which a man is murdered aboard a quarantined cruise ship no one can board or leave. Popaul, a wealthy white commercial forester, has cruised from Africa to Bordeaux side by side with Victor Hugo, a black employee from the lowest class. (The chosen title Popaul and his Negro could have been Popaul and his Slave. Racial denigration is prominent in this story.)
Ostentatious Popaul throws a big party for all the passengers, only to suddenly rush off to his stateroom. Minutes later, a steward finds him, shot in the back, dead on the cabin floor, and Miss Ladilier, one of Popaul’s admirers despite her father’s warnings, is standing beside the body, gun in hand. Hugo is nowhere to be found. Once Dollent learns that Popaul had left Africa for good and taken his fortune with him, he projects the victim was guarding his wallet while his man was guarding the luggage. The wallet is missing and the suitcases contain no riches, so who has the money now? Our detective studies the passenger list and cockily predicts a solution in 24 hours.
Apprehended on the mainland, Hugo says he was in the cabin’s bathroom and came out to find his boss dead. In a panic, he jumped through a porthole and swam ashore. Believing this claim of innocence and deducing the lost wallet holds the key to the case, Dollent digs deeper. Suspecting premeditated murder rather than passionate manslaughter, the doctor/detective engineers a scheme that lures the killer out.
Not only does this tale involve more wrinkles and intrigues than the preceding seven cases in The Little Doctor collection, but it also expands Little Doctor Dollent’s character—inviting more comparisons with Chief Inspector Maigret. First of all, although Dollent drinks alcohol throughout the case, he is definitely not like Maigret since he specifically states: “I must say, Captain, I never drink… …except during my investigations, for then there is always one reason or another to swallow something.” Second, Dollent enjoys sitting in the liner’s lap of luxury, schmoozing with high society, sipping fine whiskey, smoking fancy cigars, and dining first-class whereas
Maigret never was and would never be comfortable in similar settings. Finally, the doctor/detective delights in the way he can gently and subtly “juggle people’s destinies.” Does this sound like our well-known “Mender of Destinies” or not?
David P Simmons

mercoledì 4 maggio 2016

SIMENON SIMENON. COME IL ROMANZIERE VIVEVA E DESCRIVEVA I BORGHESI

Il rapporto dello scrittore con lo stato sociale della borghesia
SIMENON SIMENON. HOW THE NOVELIST LIVED AND DESCRIBED THE BOURGEOIS
The writer's relationship with the social status of the bourgeoisie 
 SIMENON SIMENON. COMMENT LE ROMANCIER VÉCUT ET DECRIVIT LES BOURGEOIS
La relation de l'écrivain avec la position sociale de la bourgeoisie
Simenon e la borghesia. Un rapporto controverso. Il suo modo di vedere questa classe sociale non era affatto benevolo.  Da un parte arrivava a far suo il grido di Léon Blum che nel 1936 aveva urlato in parlamento "Borghesi, vi odio!". Dall'altra la sua frequentazione e la sua acuta osservazione gli fà affermare negli anni '60 "...credo proprio di odiarli. O meglio li odierei... dato che li posso vedere da vicino, se non sapessi che sono dei poveri uomini...".
Poveri uomini. Scatta ancora la famosa filosofia del "comprendere e non giudicare" che Simenon ha affidato al personaggio del commissario Maigret?
Quello del "borghese" è di fatto un status cui aspira chi è un gradino sotto. Già nella propria biografia il romanziere fa notare che la propia era una famiglia di povera gente che aspirava a diventare borghese. Già i cosidetti "colletti bianchi" erano più su, ad un passo dall'essere dei veri borghesi. I Simenon, e Georges in particolare, no, nonostante avessere mandato il loro primogenito a studiare prima da Les Petits Frères del Ecoles chrétiennes e poi da padri Gesuiti come scrive Simenon ne La main dans la main, un Dictè del 1976,  "... in queste due situazioni, appartenevo alla minoranza dei poveri...".
Insomma nonostante gli sforzi della famiglia, e soprattutto della madre Henriette, quel gap sociale non veniva superato nemmeno frequentando le scuole dei borghesi.
Ma di questo il piccolo Georges non se ne faceva un cruccio. Anzi. La propria esperienza in quell'ambiente gli dette più di un motivo per non sopportarli. A iniziare da quello che predicavano gli insegnanti a finire dal comportamento dei propri compagni. 
"... fin dall'adolescenza ho odiato la borghesia - spiega Simenon - che non è altro che la continuazione delle maniere, dei modi di vedere e di pensare di tempi che io consideravo ormai passati...". 
E tutto questo non poteva non finire nella sua letteratura. Dove ci presenta diversi esempi di borghesi stretti, e spesso costretti, nelle loro tradizioni, nelle regole d'appartenenza a quello status, comportarsi come guidati da due binari oltre i quali non potevano andare e che non si azzardavano ad oltrepassare, osservati e quasi spiati dagli altri borghesi. Ma lo sguardo dello scrittore è sempre analitico e cerca sempre di spiegare il perché di certi comportamenti e di questa adesione a regole che lui considerava vecchie e passate.
Anche perchè pure Simenon, che nel '22 arrivò a Parigi poverissimo e tale rimase nei primi anni, iniziò la sua scalata sociale. E ci fu un periodo in cui lui stesso si sarebbe potuto definire un borghese. Forse nel momento di maggior successo nella letteratura popolare, quando lo status economico era sicuramente da borghese, ma... Ma certo non i suoi comportamenti, considerando, ad esempio, che  frequentava una compagnia di artisti, grazie alla moglie Tigy allora pittrice, che tutto potevano essere definiti, ma non certo borghesi.
Poi arrivò il successo di Maigret. Simenon divenne se non proprio ricco, molto benestante, iniziò a girare per il mondo, la sua fama crebbe e a quel punto era ormai molto lontano dall'essere catalogato come borghese. 
D'altronde in un'intervista a Paris Match nel '67, Simenon rimarcava, nonostante i suoi soldi e la sua fama, la sua apprtenenza alla povera gente, all'ambiente in cui era nato e cresciuto "...il primo principio che mi è stato inculcato é: chi non lavora non ha diritto al proprio pane quotidiano. Ho conservato lo spirito della povera gente, che io lo voglia o no. Quando sto senza lavorare, sento a mia insaputa, una sorta di colpevolezza che mi destabilizza..."  (m.t.)