lunedì 10 ottobre 2016

SIMENON SIMENON. A STABLE STYLE BUT A CHANGING LOOK

Some information on how Simenon reacted to his growing success―and lack thereof 

SIMENON SIMENON. UN STYLE STABLE MAIS UNE FIGURE CHANGEANTE 
Quelques informations sur la façon dont Simenon réagissait à son succès, qu'il trouvait trop lent à venir 
SIMENON SIMENON. UNO STILE STABILE, MA UN LOOK CHE CAMBIA
Un flash sul modo in cui Simenon reagì al suo successo, che considerava troppo lento ad arrivare 



When describing Simenon’s transition from Fayard to Gallimard, Pierre Assouline makes it clear the author did not change his style of writing at all. “His work was a block” albeit “with its cracks. The author “had already created his universe” and, as king of it, he “did not intend to abdicaterenounce, or adapt. 
However, Simenon could not resist developing his image. Thus, he switched into high gear to play the role of belonging, or at least creating the impression of belonging, to the upper middle class. His suits, shirts, ties, hats, car, line of credit, wines, meals, meeting spots, and so on, all smacked of “a microcosm dedicated to an elite.” To paraphrase Assouline, Simenon ostentatiously cultivated his love of luxury and comfort as marks of success. Although Simenon described his life as “being like a hair in the soup” and “dreaming only of escaping it,” Assouline affirms he was leading exactly the existence he intended to lead.” Despite all his overindulgencethe writer continued his disciplined writingat least three hours every morning. 
Simenon had succeeded in forcing Gallimard into drafting and signing a “draconian” contract in 1933. “Never seen before. An author as vicious as a publisher!” So, the fearful publisher kept the terms a tight secret from his other authors. At first, the publishing house had trouble keeping up with Simenon’s output, but eventually it managed to produce a book a month. Ironically, his image within the publishing house, at least with the literary types, was not a good one. Their list of negatives was long: a lack of talent. Writing too fast. Writing too much. Content too populaire. No sense of “tragedy.” “Vulgarity. Marketing “excesses.” It’s no surprise Simenon distrusted these “intellectuals. In fact, he detested them. 
This divide extended outside of Gallimard into the world of independent literary criticism. In reaction, Simenon “refused to become a man of letters.” Compromises, concessions, and renunciations were simply unacceptable. In short, he rejected his critics even if he didn’t, and couldn’t, ignore them completely. This rejection included writers within the literary milieu as well. Since Simenon stood off from, even outside of, the literary institution, his hope of being recognized and awarded prizes seemed self-defeating. A Goncourt? Election to the French Academy? A Nobel? All in his mind (and in his dreams?) at various times yet ultimately unattainable. 
Over time, Simenon did gain support. Not only was he being noticed, he was being favorably received. Most likely this was because “the sum of his qualities largely exceeded that of his faults.” Basically, he did have enough talentHowever, his aversion to rereading and revising was an ongoing impediment. If errors dotted his works, it was because “you will not make him modify a single page.” Note his revealing explanatory statement (absent from the English translation)Me, too, I would have liked to be capable of fine-tuningBut, just as I don’t know how that’s done, I know still less about how that can fix it. According to Assouline, the idea that “rules” might correct “emotions” was strange to Simenon. “What was the product of instinct should retain [its] qualities and faults. Revision must be minimum. It was. 

David P Simmons

domenica 9 ottobre 2016

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 L'AGENDA DU COMMISSAIRE
Quelles sont les enquêtes menées par Maigret en octobre ?

 L'AGENDA DEL COMMISSARIO
Quali sono le indagini condotte da Maigret in ottobre ? 
THE CHIEF INSPECTOR'S DIARY
Which are the investigations led by Maigret in October?


Début octobre. Nous sommes rentrés de nos vacances depuis deux jours. Il pleut. Ce matin, séance au tribunal pour l'affaire Meurant. Le président va me demander mon témoignage sur l'enquête et ses nouveaux développements. Comment va réagir l'accusé ? (Maigret aux Assises)

7 octobre. J'ai été appelé ce matin au George-V. Une affaire embrouillée qui concerne des V.I.P. Exactement le genre d'enquêtes embêtantes que je n'aime pas ! Et dire qu'en plus je vais devoir prendre l'avion… (Maigret voyage)

10 octobre. Il y a trois jours qu'on l'a découverte étranglée dans le placard. Ce matin, je vais me rendre à l'enterrement à Bourg-la-Reine. J'espère que Gérard ne fera pas de bêtises… (Cécile est morte)

14 octobre. Je serai ce soir à Liège. Ce Graphopoulos m'intrigue. J'espère que j'aurai le temps de boire quelques bières belges et de manger les rognons de veau à la liégeoise… (La danseuse du Gai-Moulin)

19 octobre. Nous sommes lundi. C'est l'anniversaire d'Hortense. Je viens de recevoir un coup de téléphone du IIIe arrondissement. Il paraît qu'un homme a été retrouvé tué d'un coup de couteau, dans une impasse des Grands Boulevards. (Maigret et l'homme du banc)

23 octobre. Cela fait plus d'une semaine que Heurtin s'est évadé, et trois jours que je poursuis Radek du matin au soir… Nous venons de sortir du restaurant, et nous roulons en taxi en direction d'Auteuil. Pourvu que mon plan marche bien… (La tête d'un homme)

Fin octobre. Je suis dans le train qui nous conduit, Joris, Julie et moi, à Ouistreham. Le capitaine est un drôle de personnage, et je me demande bien ce qui s'est passé pour qu'on ait tenté de l'assassiner. Et cette petite Julie, que sait-elle exactement ?... (Le port des brumes)


30 octobre. Il est dix heures du soir. Un coup de téléphone de la concierge vient de m'appeler place des Vosges. Elle a découvert le propriétaire d'un laboratoire pharmaceutique tué d'un coup de revolver, dans son bureau. L'argent a disparu du coffre-fort. Une histoire de cambrioleur surpris ? J'en doute… (L'ombre chinoise) (by Simenon Simenon)
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IL RAPPORTO TRA MAIGRET E LA SUA PIPA
Il commissario non fuma come il proprio creatore, ma....


LA RELATION ENTRE MAIGRET ET SA PIPE
Le commissaire ne fume pas comme son créateur, mais ....
THE RELATIONSHIP BETWEEN MAIGRET AND HIS PIPE
The inspector does not smoke as its creator, but...


Maigret è un fumatore un po' grossier. Come d'altronde molti di noi fumatori che non rispettiamo le buone regole del fumatore di pipa esemplare. Vuota la cenere in eccesso, battendo il fornello della sua pipa sul tacco della scarpa. Il suo ufficio è pieno di cenere, ma anche di pipe accese e poi lasciate lì e pipe fumate fino a bruciare la radica. Di mattina, ancora in pantofole riaccende la pipa presa dal comodino, dove  l'aveva lasciata la sera prima...  dopo l'ultima boccata prima di addormentarsi. Non vedrete sul suo tavolo una bella fila di pipe caricate che si allineavano sulla scrivania come quelle che preparava Simenon prima della sua seduta giornaliera di scrittura. Maigret contravviene alla regola principe di non fumare mai due volte di seguito la stessa pipa, infatti durante gli inseguimenti, gli appostamenti notturni, le trasferte improvvise, una sola pipa é la sua fida compagna. 
La pipa di Simenon è preferibilmente dritta, a cannello medio-lungo, con un fornello di media capienza, slanciata diremmo, che esprime una discreta eleganza.Quelle di Maigret sono grosse (si devono adattare alle sue grandi mani), un po' tozze: cannello non molto lungo e fornello assai capiente.
All'antitesi anche i tabacchi: quelli inglesi raffinatamente lavorati per lo scrittore. Il commissario invece fuma il "gris" un tabacco naturale, senza aromatizzanti, tagliato grosso.
Eppure.... eppure un tratto in comune ce l'hanno. L'accanimento. Entrambe sono accaniti fumatori, hanno sempre la pipa in mano  (o a portata di mano)... di Simenon è difficile trovare una foto senza pipa tra i denti, in mano o nei paraggi. E l'immagine di Maigret senza pipa non toglierebbe qualcosa all'immagine del commissario? (by Simenon Simenon)
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L'ENIGME DE MAIGRET
Un petit jeu pour les maigretphiles



SIMENON SIMENON. L'ENIGMA DI MAIGRET

Un piccolo gioco per i maigretofili 


SIMENON SIMENON. THE MAIGRET RIDDLE

A little game for the Maigret fans



Enigme no 5
Maigret a des préférences culinaires qui le poussent plutôt vers les plats roboratifs, au goût prononcé, comme la choucroute ou l'andouillette. Il n'aime pas particulièrement les mets sucrés, et il est assez rare qu'il consomme un dessert. Quand il n'a pas le temps de s'asseoir à la table d'un bistrot, il se contente le plus souvent de sandwiches. Il lui est pourtant arrivé de devoir n'ingurgiter, en guise de repas, qu'une tablette de chocolat au lait… et ce n'était ni en Suisse, ni en Belgique ! Où était-ce alors ? Et dans quel roman ? A vous de chercher ! La réponse la semaine prochaine dans ce magazine…


La solution de l'énigme no 4
C'est dans la nouvelle Le client le plus obstiné du monde que Maigret et Janvier passent une agréable enquête printanière. Et la chose étrange que Mme Maigret découvre dans la poche de son mari ? Voici la réponse: "Et Maigret était d'humeur si enjouée qu'il ne put résister aux instances d'une petite marchande de fleurs [...] qui possédait les plus beaux yeux de la terre. Il lui acheta un bouquet de violettes et, ensuite, ne sachant qu'en faire, il le fourra dans la poche de son veston."…  (by Simenon Simenon)
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sabato 8 ottobre 2016

SIMENON SIMENON. UN PORT DANS LES BRUMES EDITORIALES

Quelques mystères rédactionnels autour du roman "Le port des brumes" 

SIMENON SIMENON. UN PORTO NELLE NEBBIE EDITORIALE 
Alcuni misteri redazionali intorno al romanzo "Il porto delle nebbie" 
SIMENON SIMENON. A HARBOUR IN THE EDITORIAL MISTS 
Some editorial mysteries surrounding the novel The Misty Harbour

La datation exacte de la rédaction des premiers romans de Simenon reste un exercice difficile pour les chercheurs. Les Maigret de la période Fayard en particulier sont difficiles à placer dans une chronologie rédactionnelle, parce que les informations disponibles sont assez lacunaires, les manuscrits ayant disparu. Nous prendrons aujourd'hui l'exemple du roman Le port des brumes pour illustrer notre propos. Dans les Œuvres complètes de Simenon publiées par les éditions Rencontre, la fin du texte de ce roman mentionne une date et un lieu: "Ouistreham, à bord de l'Ostrogoth, octobre 1931". Cette date de rédaction est aussi celle mentionnée dans le livre de comptes de Simenon (un registre listant les romans et les sommes perçues pour ceux-ci).  
Le chercheur Claude Menguy a proposé de repousser la date de rédaction de ce roman en février 1932, lorsque Simenon est installé à Antibes. Quels sont les arguments qu'on peut avancer pour cette date ? D'abord, que ce roman est proposé en préoriginale en février 1932 par le journal Le Matin, qui assure, dans l'annonce qu'il fait de cette parution, que Simenon aurait écrit ce roman spécialement pour les lecteurs du journal; ensuite, le contrat éditorial pour ce roman est daté du 15 février 1932, la même date que pour le roman Chez les Flamands, écrit en janvier 1932. On pourrait donc penser qu'il n'y a pas de raison que ce roman ait été écrit à Ouistreham, à la même période que La danseuse du Gai-Moulin et La guinguette à deux sous, car il aurait dû alors être proposé dans le même contrat éditorial, et, deuxièmement, que Simenon n'aurait pas écrit un roman pour le journal plusieurs mois à l'avance. Troisième argument: lorsque Simenon plantait le décor d'un roman, il avait pour habitude de décrire des lieux où il avait passé auparavant, dans une sorte de "décalage mémoriel", mais il n'écrivait pas de roman dont l'action se passait là où il l'écrivait. Or, Le port des brumes se déroulant à Ouistreham, Simenon devait être ailleurs quand il l'a écrit… 
Cependant, ces arguments peuvent aussi être retournés: en effet, il est arrivé que Simenon écrive un roman plusieurs mois avant de le proposer à la publication, soit dans des journaux, soit à un éditeur, et il lui est aussi arrivé d'écrire un roman dont l'action se déroule dans le lieu de l'écriture, même si effectivement, le cas est plutôt rare… Un autre fait semble s'opposer à une rédaction en février 1932: le roman paraissant dès le 23 février dans le journal Le Matin, il doit avoir été écrit avant cette date. Mais dès le 15 février, Simenon n'est plus à Antibes, puisqu'il est installé dans un hôtel de Bergerac, en attendant de pouvoir habiter à Marsilly. Le port des brumes doit donc avoir été écrit avant la mi-février, mais après L'affaire Saint-Fiacre et Chez les Flamands, tous deux écrits en janvier. Même si Simenon écrivait vite, on de la peine à imaginer que pour le seul mois de janvier il ait eu ltemps d'écrire trois romans, tout en travaillant en parallèle à l'adaptation cinématographique de La nuit du carrefour et Le chien jaune 
On le voit, il est difficile de pouvoir choisir entre les deux options. Parmi les tenants de la version octobre 1931, on trouve Asssouline dans sa biographie simenonienne, et parmi les tenants de la version février, il y a Michel Carly dans la "chronobiographie" du tome 27 de l'édition Tout Simenon d'Omnibus (parue en 2004). Mais cette même chronobiographie, qu'on trouve sur le site de John Simenon (http://simenon.com/world-of-simenon/simenon-a-timeline/), et qui est révisée périodiquement en fonction des plus récents travaux, a repris la date d'octobre. C'est aussi celle-ci qui est utilisée pour la version e-book du roman (2012). Le roman qui vient d'être réédité au Livre de Poche (juin 2016) n'a pas tranché: la dernière page du texte propose octobre 31, et entre parenthèses février 1932… 
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Quelle que soit la date de rédaction, il n'en reste pas moins un mystère: alors que ce roman a été écrit avant Le fou de Bergerac (celui-ci a été rédigé en mars 1932), c'est ce dernier qui sera d'abord publié, en avril 1932, alors que Le port des brumes ne paraîtra qu'en mai de la même année. Pourquoi ce retard ? Est-ce dû au fait que le feuilleton dans Le Matin a eu son dernier épisode en mars 1932, et qu'on a voulu un peu attendre avant de le proposer en livre aux lecteurs ?  
Une fois de plus, l'examen de la correspondance de Simenon avec ses éditeurs nous serait bien utile… Alors, à quand la publication de celle-ci ?... 

Murielle Wenger

venerdì 7 ottobre 2016

SIMENON SIMENON. IL CICLONE "BAKER" MA GEORGES RESISTE

La grande passione mette l'esordiente scrittore ad un bivio non facile

LE CYCLONE "BAKER", MAIS GEORGES RESISTE
La grande passion place l'écrivain débutant à un carrefour pas facile
THE “BAKER” CYCLONE, BUT GEORGES RESISTS
Great passion puts the debuting writer at a difficult fork in the road




"Parigi - 2 ottobre 1925 - Théatre des Champs Elysées. Debutta  "La Revue Negre" (annunciata da un bellissimo manifesto di Paul Colin), venticinque artisti, musicisti del calibro di Sidney Bechet, e...  Josephine Baker, mulatta, 20 anni, cantante di blues, ballerina, molto sexy e quasi per nulla vestita che, dopo un'ora di spettacolo, sarebbe diventata la star più osannata di Parigi e non solo. Successo e scandalo. Pubblico dei grandi avvenimenti: magnati dell'industria, playboy facoltosi, importanti uomini politici, nobili ancora non troppo decaduti... ma la scelta di Josephine cade su Simenon, allora giovane scrittore ancora sconosciuto (e già sposato con la prima moglie Tigy), che non solo la seguì assiduamente nei suoi successivi spettacoli, ma evidentemente aveva un gran fascino anche su una star come la Baker. La loro storia durò fino al 1927, quando lo scrittore la lasciò per non correre il rischio di divenire, come lui disse "monsieur Baker".
Così scrivevamo, quasi sei anni fa' su Simenon-Simenon, era il 20 novembre 2010.
Abbiamo poi dedicato a questa vicenda numerosi post un po' per il clamore che questa storia suscitò. Simenon giovane esordiente sconosciuto e lei la star più acclamata di Parigi, una relazioni di quelle che fa sognare, che ci riporta nelle atmosfere di un'era dorata, di quella Parigi che più passa il tempo e più aumenta il suo fascino.
Ma c'è un altro motivo. Un paio di giorni fa' abbiamo pubblicato un post in cui ci chiedevamo se mogli e compagne di Simenon avessero avuto o meno un ruolo sulla scrittura del romanziere. E abbiamo concluso che, almeno a nostro avviso, non ci fu una specifica influenza di Tigy prima e di Denyse e Teresa dopo. 
Ma la storia con Josephine Baker mise davvero a dura prova la determinazione di Simenon.
Potremmo dire che fu un punto nodale della sua vita letteraria e non solo, forse non abbastanza considerato. Sappiamo che Simenon, nonostante fosse sposato, rimase letteralmente stregato da quella furia mulatta che d'altronde aveva stregato tutti i parigini. Ma la relazione tra i due era più forte di quello che ad una prima valutazione potrebbe sembrare. 
Simenon, lo sappiamo bene, quando arrivò a Parigi per tentare la sua fortuna nel campo della letteratura, aveva già in mente un percorso ben preciso. Sapeva che avrebbe dovuto fare un certo numero di anni di gavetta. "L'apprendistato", come lo chiamava lui stesso. Nonostante venisse da un'esperienza di scrittura giornalistica a La Gazzetta di Liegi, scrivere narrativa era un'altra cosa e Simenon era conscio della necessità di tutto questo, nonostante avesse delle qualità innate che lo favorivano non poco.
E poi già aveva fissato le successive tappe. Arrivato ad un certo livello, ci sarebbe stato un periodo ponte che lo avrebbe portato alla letteratura con la lettera maiuscola. Questa fase fu quella che poi coincise con i Maigret, cosa che allora lui ancora non poteva prevedere. Ma era una fase in cui non avrebbe più scritto su ordinazione e nella quale avrebbe deciso lui temi, personaggi, ambientazioni, stile. Maturata anche questa esperienza, sarebbe approdato ai romanzi tout court, un traguardo che richiedeva tempo, pazienza e determinazione.
Negli anni della sua storia con la Baker Simenon aveva poco più di vent'anni e aveva appena iniziato a pubblicare sulla pagina culturale de Le Matin i suoi racconti, firmandosi come Georges Sim. 
Il vortice Baker, non coinvolgeva il giovane scrittore solo sentimentalmente, ma lo vedeva anche impegnato nel progetto di una pubblicazione tutta dedicata alla star, ma addirittura a gestire gli affari della soubrette. Insomma il coinvolgimento se non totale lo era quasi.
E' questo un momento delicato. Simenon, con molta probabilità, stava perdendo la strada di quel programma così chiaro e rigoroso che aveva in mente. 
E il suo obbiettivo? Sarebbe passato in secondo piano? O magari lo scrittore sarebbe riuscito a gestire entrambe le cose?
Probabilmente no. 
Lui stesso ad un certo punto si disse che facilmente sarebbe diventato lui "Monsieur Baker" piuttosto che lei "M.me Simenon"Qualcosa o qualcuno ebbe il potere di riportarlo con i piedi per terra e di permettergli di osservare quella situazione con maggior distacco, valutandone le conseguenze.
E il fatto che fu lui a troncare la relazione, conferma questa ipotesi. Se ci si passa l'immagine, fu come se Simenon si fosse svegliato da un sogno e avesse ripreso contatto con la realtà e la sua determinazione fosse riaffiorata completamente, diradando quella nebbia dorata che lo aveva avvolto e che aveva fatto sbiadire la vera missione della sua vita: quella di diventare un giorno romanziere. E su questo non poteva essere fermato da nessuno, nemmeno da quella conturbante sirena che rispondeva al nome di Josephine Baker. (m.t.)