Rivoluzione per i romanzi, dal libro all'ebook fino all'audiolibro
venerdì 18 settembre 2020
SIMENON SIMENON. LA COSE CAMBIANO: ROMANZO CARTACEO, DIGITALE O AUDIO?
giovedì 17 settembre 2020
SIMENON SIMENON. NO NEED FOR CHRONOLOGY?
Why Simenon didn't worry about a chronological description of Maigret's biography
SIMENON SIMENON. NON C'È BISOGNO DI CRONOLOGIA?
Perché Simenon non si è preoccupato di descrivere cronologicamente la biografia di Maigret
SIMENON SIMENON. PAS BESOIN D'UNE CHRONOLOGIE?
Pourquoi Simenon ne s'est pas préoccupé de décrire chronologiquement la biographie de Maigret
Some years ago, there had been on this blog a discussion about this topic: the chronological order for the writing of the Maigret novels doesn't follow the chronological order of Maigret's life and career. At the time, one of the answers had been proposed in French and Italian, and today we propose an English version, which has been slightly modified and adapted.
One can argue that Maigret isn't the first character for which his creator would first write some events in his life, and afterwards write other novels in which he would tell his infancies or youth, or beginnings in his career, and so on. Maurice Leblanc's Arsène Lupin could be an example for that. But with Simenon, there were other things that came into play.
"One thing that irritated me sometimes was that he was mingling dates, placing at the beginning of my career investigations that had taken place later on, and vice-versa. […] I even intended […] to establish […] a timeline of the main cases I had been involved in. – Why not? Simenon answered to me. That's an excellent idea. Thus we'll be able to correct my books for the next edition. And he added without irony: - But, my old Maigret, you'll have to be kind enough to do the job by yourself, for I never dared to reread myself." (Maigret's Memoirs)
This last sentence is a good illustration of what Simenon's writing is: fast, without backtracking, a minimal correction as a kind of "cleaning up", and, once the book had been published, the author didn't reread it. Which, beside, didn't prevent the fact that, although the novelist asserted that he forgot his characters once the book was finished, he had a rather good memory of what he had written: to be convinced of it, you have only to see the multiple examples of reminiscences from a novel to the other that you can find throughout the Maigret saga.
Thus, if Simenon didn’t reread his books, he had no reason to worry about the internal chronology of them. Moreover, he didn't plan his Maigret novels as a (chrono)logical sequence that had to go over his character's whole life, with a beginning and an ending. He didn't act as Balzac, who wrote his Comédie humaine such in a way that characters would come back from a novel to the other, nor or as Zola, who intended to write the entire story of the Rougon-Macquart family. And we might say that Simenon didn’t really intend to make a saga with the Maigret novels as a whole: it's because there are such many novels that we can speak afterwards of a saga, and it's the long writing period (more that 40 years!) that permitted the character's development.
When Simenon "entered a novel", he wasn't telling himself that his purpose was to write Maigret's next investigation; rather his writing started from an idea, a sensation, a memory, a situation in which he wanted to immerge a character, and at the beginning he wasn't always sure that he was going to write a Maigret or another novel. It's especially true for the Presses de la Cité novels, where we know some novels for which Simenon had in mind to write a roman dur, and then he couldn't "find the right tone", and so he decided to deal with the subject in a Maigret novel. Simenon wrote instinctively, and he didn't build his works according to an architectural project such as Proust did in his Recherche. Even if, of course, he perfectly knew what kind of literature he intended to write.
But Simenon essentially wrote because he really felt the need of writing, an almost physical need to write down his questioning about life. And every time he began to write a new novel, it was not the requirements of a pre-established project that he responded to, but rather an almost vital need to express his feelings...
Murielle Wenger
mercoledì 16 settembre 2020
SIMENON SIMENON. LES MAISONS DE SIMENON
En février 1974, Simenon s'installe dans sa petite maison rose au 12 de l'avenue des Figuiers, où il finira ses jours en 1989.
Da febbraio 1974, Simenon s'installa nella sua piccola casa rosa al numero 12 dell'avenue Figuiers, dove finirà i suoi giorni nel 1989.
In February 1974, Simenon moved into his little pink house at 12 avenue des Figuiers, where he ended his days in 1989.
martedì 15 settembre 2020
SIMENON SIMENON. QUELQUES SEMAINES À VOUVANT
Août-septembre 1940 : un livre et un événement déterminant
SIMENON SIMENON. ALCUNE SETTIMANE A VOUVANT
Agosto-settembre 1940: un libro e un evento decisivo
SIMENON SIMENON. SOME WEEKS IN VOUVANT
August-September 1940: a book and a decisive event
À la fin août 1940, les Allemands entrent à La Rochelle. La famille Simenon ne se sent plus en sécurité dans leur maison de Nieul : « Nous sommes partis tous ensemble à la recherche d'un gîte dans la forêt de Vouvant, en Vendée proche, où nous avons trouvé à louer une fermette », raconte le romancier dans ses Mémoires intimes. Malgré la tristesse d'avoir dû quitter Nieul, la première approche de Vouvant est positive : « Cette forêt m'avait enchanté. […] elle était frémissante et colorée avec ses arbres de toutes les essences » (ibid.), et Simenon, qui cherche « du calme, du repos, à l'abri si possible de tout ce qui s'agite et de la guerre » (il y avait quelques semaines à peine qu'il avait terminé sa tâche épuisante au centre d'accueil des réfugiés belges), trouve ce qui lui faut à Vouvant. Un endroit où l'on dort dans des lits « très hauts, avec deux ou trois matelas de plumes dans lesquels on enfonçait », où il peut passer du temps avec son fils Marc, âgé de 16 mois, pour qui il cuisine « des gâteaux secs de toutes sortes », et qu'il emmène au marché du village, à travers la forêt et les prés.
Dans le grenier de la ferme, le romancier installe sa machine à écrire et y écrit La Vérité sur Bébé Donge, « un roman sans guerre, sans fracas, sinon sans drame, plein de soleil et de jardins harmonieux ». Le roman débute en effet dans un jardin ensoleillé, où guette le drame : une femme tente d'empoisonner son mari, et celui-ci, dans une longue introspection, finit par comprendre qu'elle a agi ainsi parce qu'il n'avait pas compris l'amour qu'elle éprouvait pour lui. Ce sera le seul roman écrit à Vouvant, car au bout de quelques semaines, les Simenon vont s'installer à Fontenay-le-Comte.
Vouvant est aussi pour Simenon le théâtre d'un événement déterminant. Un jour, alors que Marc et son père sont dans la forêt, l'enfant demande un bâton. Simenon taille une branche, le couteau glisse et le bâton vient lui heurter violemment la poitrine. Il craint de s'être cassé une côte, et comme la douleur persiste, il décide d'aller se faire radiographier à Fontenay. Le radiologue diagnostique un problème cardiaque grave, et conseille à son patient de mener une vie modérée : ne plus boire, ne plus fumer, ne plus écrire, ne plus… Le monde s'effondre pour Simenon ; d'après le médecin, il lui reste deux ans à vivre, et le romancier décide alors d'écrire dans un cahier ses souvenirs d'enfance, afin de pouvoir raconter à Marc l'histoire de sa famille et de ses ancêtres : « En deux ans, j'avais le temps, même si je n'écrivais qu'un quart d'heure par jour » (Mémoires intimes).
En réalité, le diagnostic du radiologue était erroné, et Simenon consulta un autre médecin, qui le rassura. Les chercheurs simenoniens ont décortiqué cette légende, et on sait aujourd'hui, d'une part que cette période d'angoisse que traversa le romancier dura moins longtemps que ce qu'il prétendit par la suite : « Simenon a bien vécu comme un homme en sursis. Seulement, le doute, l'angoisse, l'attente n'ont pas duré deux ans, comme il le prétend, mais deux semaines. », note Pierre Assouline. D'autre part, Simenon avait déjà en tête auparavant un projet de mémoire sur son enfance. D'ailleurs, il ne commença le cahier de Pedigree qu'en décembre, après son installation à Fontenay : « Sur la première page, j'avais dessiné un arbre robuste et chaque branche portait le nom d'un [des] aïeux Simenon ».
Quoi qu'il en soit, le souvenir de cet événement s'est mêlé dans l'esprit du romancier à son désir de raconter ses origines, le tout a été noyé dans sa mémoire, comme a été engloutie la fermette de Vouvant lorsqu'on a construit un barrage dans la région…
Murielle Wenger
lunedì 14 settembre 2020
SIMENON SIMENON "REPORT". A SIMPLICIDADE DE NARRAR EM SIMENON
domenica 13 settembre 2020
LES MAXIMES DE MAIGRET - LE MASSIME DI MAIGRET- THE MAXIMS OF MAIGRET
Pas de conclusions hâtives ! Et surtout pas de déductions ! »
(Le Chien Jaune)
"Nessuna conclusione affrettata! E soprattutto nessuna deduzione!"
(Il Cane Giallo)
“No hasty conclusions! And especially no deductions!”
(The Yellow Dog)
sabato 12 settembre 2020
SIMENON SIMENON REPORT - ENQUÊTE Á PARIS, SUR LES TRACES DU COMMISSAIRE MAIGRET
venerdì 11 settembre 2020
SIMENON SIMENON "VINTAGE". FAMILY AGAINST FAMILY, CLASS AGAINST CLASS
A sociological analysis of the novel "Maigret and the old Lady"