martedì 6 agosto 2019

SIMENON SIMENON. MAIGRET, LES LIEGEOIS ET LES MARINIERS FLAMANDS

Quelques personnages d’origine étrangère que le commissaire croise au cours de ses enquêtes


SIMENON SIMENON. MAIGRET, LA GENTE DI LIEGI E I MARINAI FIAMMINGHI
Alcuni personaggi di origine straniera che il commissario incontra nelle sue indagini

SIMENON SIMENON. MAIGRET, THE LIEGEOIS AND THE FLEMISH MARINERS
Some characters of foreign origin that the Commissioner meets during his investigations





Maigret se rend rarement à l’étranger au cours de ses enquêtes (et pour cause, puisqu’en principe il n’est habilité à exercer qu’à Paris…), mais cela lui est arrivé quelquefois, ce qui lui a permis de rencontrer des ressortissants d’autres pays.
Dans Le Pendu de Saint-Pholien, le commissaire va croiser une brochette de Belges, ou plus précisément de Liégeois. A noter que ces personnages, comme Simenon lui-même, se sont exilés de leur ville natale, à l’exception de l’un d’entre eux. Ils ont littéralement fui Liège après les dramatiques événements qu’ils ont vécus autrefois. Dans La Danseuse du Gai-Moulin, l’apparition tardive « en personne » de Maigret fait qu’on ne le voit guère en relation avec les habitants de Liège, où se déroule pourtant toute l’intrigue. Il aura surtout affaire au commissaire local, Delvigne, qu’il s’amusera beaucoup à dérouter par sa manière originale de mener son enquête. Pour le reste, à part cette notation sur « l’involontaire considération que l’on voue, en province, et surtout en Belgique, à tout ce qui vient de Paris », les personnages belges de cette histoire ne se démarquent pas particulièrement de ceux que Maigret aurait pu croiser dans la capitale française…
Dans la saga, on trouve encore d’autres personnages d’origine belge, que Maigret ne rencontre pas dans leur pays d’origine : Hortense Canelle la marinière bruxelloise dans Le Charretier de la « Providence », avec son « accent presque aussi chantant que celui du Midi » ; Mina Claes dans La Patience de Maigret, « très blonde, bien en chair », qui a un accent flamand ; Frans Steuvels (L’Amie de Madame Maigret) est un Flamand qui a quitté la Belgique à dix-huit ans (presque au même âge que Simenon…) et qui s’est établi à Paris depuis plus de 25 ans. Rien ne trahit ses origines, si ce n’est sa rousseur, qui est aussi celle de Moers, également d’origine flamande… Dans Maigret, Lognon et les gangsters, Maigret croise Adrienne Laur, une danseuse belge des Folies-Bergères. Contrairement aux autres personnages du plat pays, rien dans son physique ne rappelle ses origines (sous-entendu, les traits physiques que le romancier attribue généralement aux personnages belges ou flamands) : elle est brune, n’a pas d’accent particulier, et ses « formes assez opulentes » sont semblables à celles que Maigret pourrait découvrir chez n’importe quelle femme qui vit plus ou moins de ses charmes… Dans Maigret voyage, le second mari de la « petite comtesse », Jef Van Meulen, est un industriel belge ; chez lui non plus, rien, à part son patronyme, n’évoque son ascendance. Et pas davantage chez Anna Bebelmans, d’Ostende, dans Mon ami Maigret.
On trouve encore quelques mariniers belges, et plus précisément flamands, qui, tous, portent le même prénom, Jef : Van Cauwelaert dans Maigret et les témoins récalcitrants, Van Roeten dans Maigret et Monsieur Charles, qui a un « fort accent flamand », une femme aux cheveux filasse, un bébé blond, et qui est une évidente réminiscence d’un autre marinier flamand, Jef Van Houtte (Maigret et le clochard) qui, lui aussi, a un accent flamand « prononcé », une femme blonde et un bébé… ; « le visage [de Van Houtte] aux traits très dessinés, les yeux clairs, les grands bras, la façon de se mouvoir rappelaient les coureurs cyclistes de son pays ».
Quant aux Peeters, la famille flamande établie à Givet (Chez les Flamands), ils sont nettement différents des autres habitants de la ville : par la langue, leur accent lorsqu’ils parlent français, leurs habitudes alimentaires, mais aussi par leur physique, en particulier le Dr Van de Weert, qui est apparenté aux Peeters, « un vrai Flamand comme on en voit sur les chromos, vantant une marque de genièvre » ; ainsi qu’il est mentionné dans le roman, les Peeters sont originaires du nord de la Belgique, à la frontière hollandaise, et donc ils sont proches du peuple néerlandais sur bien des points.
Dans un prochain billet, nous évoquerons les personnages d’origine hollandaise qui apparaissent dans la saga.


Murielle Wenger

lunedì 5 agosto 2019

EL COMMISSARI MAIGRET TAMBE' ESCOLTAVA RADIO ANDORRA

Bondia. AdEra el que ens faltava: fins i tot el gran Simenon escoltava Radio Andorra. Com a mínim, si ens hem de refiar, i no tenim per què no fer-ho, de Madame Quatre et ses enfants, que no és precisament la més coneguda de les 103 aventures protagonitzades pel comissari Maigret que va tenir l’esma d’escriure però en el qual assistim a un moment epifànic: una nit, al menjador on la senyora Quatre del títol sopa amb la parentela, Simenon presta certa atenció al receptor que domina l’habitació: “El carrilló de Westminster donava les vuit campanades. Al mateix temps, una veu dolcíssima sortia de la caixa envernissada. Tan dolça, que semblava que es dirigia a cadascú en particular. I deia: ‘Aquí, Radio Andorra...>>>

SIMENON SIMENON. CHERCHEZ LE TITRE !





Les solutions

SIMENON SIMENON. CERCATE IL TITOLO!
Le soluzioni
SIMENON SIMENON. LOOK FOR THE TITLE!
Le soluzioni

Titres                                                                    Solutions

Le Pavillon de Ville d’Avray                                   Novembre
Le Grand Véfour                                                    Les Anneaux de Bicêtre
Maigret et la petite comtesse                                Maigret voyage
Les Amants frénétiques                                         La Chambre bleue
Train électrique et lingerie fine                             Les Scrupules de Maigret (titre inventé)
La plus longue enquête de Maigret                         La Patience de Maigret
Maigret au Quai d’Orsay                                         Maigret et les vieillards
61, place des Vosges                                              L’Ombre chinoise
L’Affaire Maigret                                                    Maigret se défend
Le Drame Lefrançois                                               Le Fils
Little John et son violon                                         Maigret à New York (titre inventé)
Popinga a tué                                                        L’homme qui regardait passer les trains
Le Banc dans la grange                                           La Main
Maigret marche sur des oeufs                                 Maigret hésite
Maigret et le pickpocket maladroit                         Le Voleur de M

Avez-vous trouvé ce jeu facile ou difficile ? Dites-nous vos impressions et faites-nous vos commentaires!

domenica 4 agosto 2019

SIMENON SIMENON. CHERCHEZ LE TITRE!

Un petit jeu pour un jour de vacances


SIMENON SIMENON. CERCATE IL TITOLO!
Un piccolo gioco per un giorno di vacanza
SIMENON SIMENON. LOOK FOR THE TITLE!
A little game for a vacation day





Dans son essai Le travail de l’écrivain à la lumière des dossiers et manuscrits du Fonds Simenon, Claudine Gothot-Mersch note que sur les fameuses enveloppes jaunes qui servaient à la préparation d’un roman, Simenon écrivait d’abord un titre. Elle a constaté, en consultant les manuscrits déposés au Fonds, que le titre définitif du roman était posé dès le départ pour la moitié d’entre eux. Le romancier a parfois hésité entre deux, trois, voire davantage de titres possibles jusqu’au choix final.
La chercheuse remarque encore que ce choix induit un autre point de vue sur l’intrigue : par exemple, Simenon a hésité entre Les Voisins et Le Déménagement, et comme le note Gothot-Mersch, si on choisit le premier titre, on met l’accent « sur une rencontre dont les conséquences seront tragiques », tandis que si on préfère le second titre, on met plutôt en avant « le dépaysement, l’impression de flottement qui, psychologiquement, amèneront un homme tranquille à se conduire comme il ne l’aurait pas fait dans d’autres circonstances ».
Nous n’irons pas plus loin dans l’analyse sur ce sujet aujourd’hui (nous en avions déjà un peu parlé dans un autre billet: 
http://www.simenon-simenon.com/2018/04/simenon-simenon-le-genie-des-titres.html mais, en cette période de vacances estivales, nous préférons vous proposer quelque chose de plus léger : un petit jeu à propos de ces titres.
Vous trouverez ci-dessous une liste de titres que Simenon avait posés pour ses romans, Maigret et « romans durs », et qu’il n’a pas retenus pour la version définitive. Le but du jeu consiste à retrouver de quel roman il s’agit. Attention, pour corser un peu l’énigme, on a mélangé à ces titres deux « faux amis », c’est-à-dire deux titres complètement inventés par nous (il s’agit de deux romans Maigret) et que le romancier n’avait pas prévus. A vous de résoudre l’énigme !

Nous vous donnerons les réponses demain.


• Le Pavillon de Ville d’Avray
• Le Grand Véfour
• Maigret et la petite comtesse
• Les Amants frénétiques
• Train électrique et lingerie fine
• La plus longue enquête de Maigret
• Maigret au Quai d’Orsay
• 61, place des Vosges
• L’Affaire Maigret
• Le Drame Lefrançois
• Little John et son violon
• Popinga a tué
• Le Banc dans la grange
• Maigret marche sur des oeufs
• Maigret et le pickpocket maladroit

Murielle Wenger

sabato 3 agosto 2019

SIMENON SIMENON. 28 NUANCES DE MAIGRET - 28 SFUMATURE DI MAIGRET - 28 SHADES OF MAIGRET





4. Maigret arpente les lieux de l’enquête
« Maigret, cette semaine-là, connut le quartier jusqu’à l’écoeurement. Avec une obstination pesante, il passait des heures entières à arpenter le quai, malgré le temps qui restait pluvieux, malgré l’étonnement de certains […] qui l’avaient repéré et qui se demandaient si ce promeneur équivoque ne préparait pas un vilain coup. […] Alors Maigret agrandit peu à peu le cercle de ses pérégrinations» (Monsieur Lundi)



4. Maigret asonda i luogi dell’inchiesta
« Maigret, quella settimana, conobbe il quartiere fino alla nausea. Con un’ostinazione inesauribile, passò delle ore intere a sorvegliare la banchina, malgrado il tempo che continuava ad essere piovoso, malgrado lo stupore di certi […] che l’avevano trovato e che si domandavano se questo strano passeggiatore non stesse preparando un brutto colpo […] Allora Maigret allargò a poco a poco il cerchio delle sue peregrinazioni » (Il signor Lunedì)



4. Maigret paces the places of the investigation
“That week Maigret knew the neighbourhood until he was nauseated. With a heavy obstinacy he spent entire hours pacing the quay, despite the rainy weather, despite the astonishment of some people […] who had spotted him and wondered whether this ambiguous walker was not up to some mischief. […] Then Maigret enlarged little by little the circle of his peregrinations.” (Mr. Monday)


venerdì 2 agosto 2019

SIMENON SIMENON. ASSOULINE: L'INFLUENZA DI SIMENON SUGLI SCRITTORI FRANCESI...


...ma il suo modello è stato adottato da molti scrittori stranieri: ad esempio M.V. Montalban, H.Mankell, A.Camilleri...

SIMENON SIMENON. ASSOULINE: SIMENON'S INFLUENCE ON FRENCH WRITERS ... 
... but his model has been adopted by many foreign writers: for example, M.V. Montalban, H.Mankell, A.Camilleri ...
SIMENON SIMENON. ASSOULINE: L'INFLUENCE DE SIMENON SUR LES ÉCRIVAINS FRANÇAIS ... 
... mais son modèle a été adopté par de nombreux écrivains étrangers: par exemple, M.V. Montalban, H.Mankell, A.Camilleri ...



In un’intervista concessa a France-Inter nel febbraio scorso, Pierre Assouline, critico letterario e biografo di Simenon, affermava, come già aveva fatto in altri ambiti, che “…Simenon ha influenzato parecchi scrittori francesi…”. A questo proposito citava per esempio Jean-Patrick Manchette, Hervé Prudon ou Thierry Jonquet, o addirittura gli sceneggiatori del personaggio televisivo il tenente Colombo.
credo che sia sul piano puramente umano, direi quasi olfattivo, che si può trovare un’assorbimento. La sua influenza (quella di Maigret) è diffusa, impressionista. Infatti i romanzi di questi autori francesi, che sono tra i migliori, presentano una dimensione sociale è politica molto accentuate che non troviamo in Maigret. In Maigret c’é l’uomo nudo
Insomma Assouline mette l’accento sul fatto che il commissario simenoniano sia “ l’archetipo di un personaggio universale e atemporale, pur mantendo dei forti connotati locali. Jules Maigret ha qualcosa di molto francese. Nonostante questo è conosciuto, amato e apprezzato sino in Giappone, in Australia, in Spagna, in Italia, insomma dappertutto e da molto tempo
E qui si innesta il nostro quesito, rispetto ad autori e investigatori letterari sui quali Simenon e il suo Maigret hanno lasciato più di qualche traccia.
Stiamo pensando a personaggi come il commissario Kurt Wallander nato dalla penna dello scrittore svedese Henning Mankell, e al suo freddo paesino Ystad. E la sua posizione sul mare ci richiama alla mente un altro commissario, Salvo Montalbano, pure lui funzionario dello Stato, pure lui cittadino di un piccolo fantasioso paese siciliano, Vigata, in riva al mare. Grandi città invece per gli altri due investigatori Jules Maigret creato da Simenon che vive nell'allora più cosmopolita metropoli mondiale: Parigi e il detective privato spagnolo Pepe Carvalho che vive a invece a Barcellona.
Questo quadrilatero che ha un suo angolo superiore ad Ystad, quello inferiore a Vigata, quello più esterno a Barcellona e quello più interno a Parigi, racchiude una buona parte dell'Europa continentale, una terra che ha espresso cultura e tradizioni  che nei secoli si sono più o meno influenzate, soprattutto nelle scienze e nelle arti, influenza che è riscontrabile quindi anche in letteratura. Maigret capostipite (1932) dà il "la" al commissario fuori dagli schemi, dove l'indagine poliziesca ha una sua funzione, ma non è narrativamente preponderante. C'è altro nella vita di questi detectives: gli affetti, i problemi individuali, la loro storia personale, i loro difetti e le loro debolezze, le vicende che attraversano che non sono più solo la ricerca di un colpevole, ma si avvicinano sempre più alla narrativa e alla letteratura tout court.
Gli esempi che abbiamo portato non sono solo ben distribuiti geograficamente ma anche in ordine di tempo. Pepe Carvalho, che Vazquez-Montalban inziò a scrivere nel 1972 (quarant'anni dopo il debutto di Maigret), dal commissario simenoniano ha mutuato il piacere del bere e del mangiare in cui spesso eccede, anche se Pepe si diletta volentieri di cucinare. Non ci sono ovviamente ispettori, ma un aiutante tuttofare, Biscuter. Ed ecco la prima differenza. Il personaggio di Vazquez-Montalban non è un commissario, ma uno strano detective privato (un comunista non più tanto convinto, che è stato per anni anche agente della CIA). In questo rompe le consuetudini letterarie del suo tempo, come aveva fatto Maigret a suo tempo. Per altre cose sono diversi. La sua vita sentimentale lo vede legato ad una prostituta, Charo, con un legame altalenante e che per altro non esclude la presenza di altre relazioni passeggere. Non brucia tabacco da pipa, ma libri.... è infatti un intellettuale che ha letto moltissimo ed ora è passato ad uno stadio successivo in cui con tutta quella cultura cartacea, alimenta il fuoco del suo camino... Come Maigret anche Pepe si interroga non di rado sulla natura dell'uomo, del suo destino e di altre speculazioni che non interessebbero né la giustizia, né il suo committente. 
Segue, in ordine di tempo, Kurt Wallander, che vive i rigidi  inverni della contea di Scania, presso Malmoo (Svezia), cui Henning Mankell dette vita nel 1991 (quasi sessant'anni dopo il debutto di Maigret). Come il protagonista simenoniano, Wallander è commissario Capo, sposato (poi divorziato) ma ha  una figlia che però ha seguito la madre. E così diventa l'opposto di Maigret (o quello che Maigret sarebbe potuto essere senza le cure di un'amorevole moglie), infatti si lascia andare, vive in un caos perenne, mangia male e disordinatamente, ingrassa, arrivando a trascurare anche la sua salute. Non solo per questa specie di cupio dissolvi personale, nelle storie di Mankell si avverte la soffocante presenza dell'inquietudine, tipica di una società ricca e all'avanguardia come quella svedese. E anche sulla giustizia, come Maigret, Wallander ha una sua idea ben precisa che Mankell riassume in queste parole "...Il concetto di giustizia non significa solo che le persone che commettono reati vengano condannate. Significa anche non arrendersi mai.».
E siamo arrivati al commissario più meridionale, l'italiano (e, meglio, il siciliano) Salvo Montalbano le cui storie Andrea Camilleri iniziò a scrivere nel 1994 (ben 62 anni dopo l'esordio maigrettiano). Ricordando che Camilleri a metà degli anni sessanta lavorava in Rai, non può essere passato sotto silenzio il suo ruolo di delegato alla produzione del famoso sceneggiato "Le inchieste del commissario Maigret" con protagonista Gino Cervi, regista Mario Landi e tra gli sceneggiatori Diego Fabbri. Diciamo che tra quelli citati, Montalbano è l'investigatore che ricalca di più gli schemi del personaggio simenoniano. Commissario pure lui, anche lui ha un gruppo di ispettori e agenti analoghi a quelli  di Maigret. Anche lui è di umore spesso imbronciato, e  amante della buona tavola e dei saporiti piatti locali. "Montalbano è un commissario sui generis, «maturo, sperto, omo di ciriveddro e d'intuito», scrive Camilleri rivelando quindi che come Maigret non va tanto appresso alle prove e ai riscontri materiali, ma usa l'intuito, gli interessa "sentire" (come Maigret era interessato ad "impregnarsi"). E veniamo alle differenze, Montabano non è sposato, ha una eterna fidanzata che vive però a Genova, Non è indifferente al fascino femminile. Ma Camilleri stesso ha dichiarato che la sua ammirazione per Simenon era talmente tanta che nel suo commissario non possono non esserci analogie con Maigret,  anche se ha rivelato che il nome del suo protagonista è un omaggio a quel collega spagnolo, lo scrittore Montalban, di cui abbiamo prima parlato. (m.t.)

giovedì 1 agosto 2019

SIMENON SIMENON. UNCONSCIOUS WRITING

About the novelist’s “method”


SIMENON SIMENON. SCRITTURA INCONSCIA
Sul "metodo" del romanziere
SIMENON SIMENON. ECRITURE INCONSCIENTE
A propos de la « méthode » du romancier





“I have to catch puffs of unconscious and if I let pass “the” moment, there is a risk that this unconscious evaporates”. Thus Simenon, in the famous 1968 interview for Médecine et Hygiène, described this “click” that preceded the “état de roman”. Something that seemed to come from outside him. Intuition was born within himself, but involuntarily, as if his conscious part had nothing to do with it. And the same for instinct. An impromptu impulse that took him without knowing where and how, which brought him where he himself would never have imagined.
Does that mean that the novelist was only a mere instrument in the hand of his unconscious? Unaware and dependant of chance? Dependant of the creative trance that kidnapped him and dragged into an unknown world?
We could think so when we read what Simenon told in this same interview: “I spend my life fighting between the unconscious and the reason, because I believe in my work only if it’s made by the unconscious. […] I open the door to reason just for what is needful to social life.”
Nevertheless Simenon’s rationality expressed itself profusely in the management of his own image, in conducting business with publishers, in the way he managed with his not easy family life. And let’s not forget the period of popular literature, when he had to coordinate the most various requests from his publishers, respecting delivery dates, and writing texts every time different in style, topic and length.
Then, who is the real Simenon? In the interview with Bernard Pivot, the novelist told: “I’m an instinctive man, not at all an intellectual. I never “thought” a novel, I felt it. I never thought about a character, I felt it. I never invented a situation, the situation came when I was writing a novel...”
Thus Simenon defined himself as non-intellectual. Because he claimed that things happened to him without he could give an explanation about why and wherefore. All instinct, therefore? “I write as fast as I can type out and I follow my intuition. That’s why I blame most of the French critics who don’t refer to this intuition, which is the key of my works.” That’s what Simenon told in his dictation Des traces de pas.
We personally think that Simenon put much of himself in his works, and this doesn’t contradict what he was saying. We believe that these puffs of unconscious, this intuition, these instinctive moments go through the mind of many people, but there are few who know how to catch them. Simenon had a kind of exasperated sensibility for theses elements and he instinctively perceived their beauty, depth and hidden sides. Only such a capacity could grasp some evanescent sensations and then get dragged away where those unconscious and unaware chimeras led him.
And where did he get? We know it well. He succeeded in writing hundreds of novels that have bewitched generations and go on so nowadays. And such an intuitive and instinctive novelist as Simenon was would certainly have been satisfied with that.


by Simenon-Simenon

mercoledì 31 luglio 2019

SIMENON SIMENON. IL MEDITERRANEO IN BARCA

Sulla storia-reportage di Simenon che è appena stata tradotta in italiano


SIMENON SIMENON. LA MEDITERRANEE EN GOELETTE
A propos du récit-reportage de Simenon qui vient d’être traduit en italien
SIMENON SIMENON. THE MEDITERRANEAN ON SCHOONER
About Simenon’s story report which has just been translated into Italian





Giustamente, in un recente intervento, Maurizio Testa ha voluto rimarcare le differenze fra il Mediterraneo conosciuto da Simenon e quello a noi contemporaneo, troppo spesso tragicamente contemporaneo. A mio parere però, le pagine de “Il Mediterraneo in barca”, oltre a farci conoscere, e in qualche modo rivivere, un mondo ormai scomparso, possono offrire un suggerimento ancora attuale nei confronti della disposizione d’animo con cui i più fortunati fra noi potranno affrontare questi giorni di vacanza.
In fondo, la distinzione fra turisti e viaggiatori, perché è di questo che vorrei parlare, seppure particolarmente vistosa nell’epoca del turismo di massa, data ormai da oltre un secolo, da quando cioè il viaggio per svago e diletto, così come quello di formazione, ha progressivamente cessato di essere una prerogativa di ristrette élites. Una differenza segnata dalla curiosità, dalla capacità di farsi impregnare dai luoghi diversi, dai diversi modi di vita, abbandonando, almeno temporaneamente, almeno in parte, le proprie abitudini, i propri costumi mentali. Segnata dagli incontri casuali nel corso di una sosta in un bar, ad esempio, piuttosto che dalla contemplazione annichilita degli splendori monumentali. Una differenza basata anche sulla disponibilità ad accogliere gli imprevisti, soprattutto quelli apparentemente negativi, quali occasioni. Fondata quindi sull’accettazione dei venti contrari. “Andando fiducioso alla deriva”. Senza più opporre "alcuna resistenza". "In uno stato di beatitudine che somiglia ai postumi di una sbornia".
Tornando a Simenon, è proprio questa curiosità umana nei confronti di episodi marginali, di personaggi qualunque, ad arricchire le pagine del suo “Mediterraneo”, più che certe digressioni economico-antropologiche abbastanza datate e non particolarmente originali, anche se, va detto, i minimi accenni alla Storia contemporanea disseminati fra le righe risultano indispensabili per la contestualizzazione, e quindi per la corretta comprensione, di queste pagine vacanziere, per comprendere appieno quelle tensioni che già si avvertono, e che nel volgere di pochi anni trasformeranno un luogo di incontri in un inferno.
Credo però sia evidente che, parlando del Simenon viaggiatore, perché di viaggiatore si tratta, non certo di turista, della capacità di “farsi impregnare”, sto in realtà citando alcune fra le caratteristiche fondamentali della sua scrittura, che tale scrittura illuminano e rendono particolarmente affascinante, e che, una volta di più, paiono trovare nella sua disposizione nei confronti dell’esistenza la propria radice, molto al di là di singoli riferimenti puntuali ad episodi precisi.
Anche a noi però, che scrittori non siamo, ma che orgogliosamente ribadiamo lo statuto di lettori, può essere concesso portare nella vita l’atteggiamento che guida, o dovrebbe, o potrebbe guidare le nostre letture, trasferire nei nostri piccoli e grandi viaggi quella disponibilità indispensabile per godere appieno dei libri, per poter vivere, tornando per l’ennesima volta a un tema a me particolarmente caro, “le vite degli altri”. Ben difficilmente con l’intensità di Simenon, ma accordandoci con lui, intonandoci ai suoi moventi profondi, tornando ad “impaesarci”, e a dialogare, quotidianamente.
E se dovremo restarcene a casa, ci sarà sempre un buon libro con cui mettere alla prova il nostro talento di viaggiatori.
(Un piacere supplementare potrà comunque essere costituito, per i cultori di Simenon, dal riconoscere nelle pagine de “Il Mediterraneo in barca” alcune figure, alcuni episodi della sua narrativa. La riproposizione del “mito” della nascita di Maigret. Quella ballerina ungherese che, di
lì a breve, ritroveremo ne “I clienti di Avrenos”. Il senso di vertigine provocato dalla visione dei fondali marini che, amplificato e approfondito a dismisura, a distanza di una decina d’anni sarà centrale ne “Il clan dei Mahé”. Per verificare a quali altissimi esiti, soprattutto in quest’ultimo caso, può condurre l’elaborazione letteraria di un’esperienza. Ma questo è, appunto, ciò che qualifica i grandi “raccontatori di storie”).

Luca Bavassano

martedì 30 luglio 2019

SIMENON SIMENON. SIMENON ET LE CANADA

A la recherche de textes inédits
SIMENON SIMENON. SIMENON E IL CANADA
Alla ricerca di testi inediti
SIMENON SIMENON. SIMENON AND CANADA
Seeking unpublished texts


Biographes tels Pierre Assouline, Michel Carly et autres Michel Lemoine nous ont pris par la main pour nous emmener tout au long des voyages et habitations de Georges Simenon. Aussi connaissons-nous les pays où l’auteur a vécu et plus encore les écrits qui s’ensuivent. Afrique, Méditerranée, Europe et l’Amérique (en auto), pour n’en citer que quelques-uns.
Ce qui est par contre beaucoup moins connu, c’est son séjour au Canada. En effet, Georges Simenon quitte l’Europe fin 1945 pour débarquer à New York, mais c’est à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, petit village à 90 km au nord de Montréal, dans les forêts des Laurentides, province du Québec, qu’il s’installe. Il y restera toute l’année 1946 avec sa famille et… Denyse Ouimet, sa « secrétaire » en ce temps-là. En effet, Denyse est canadienne, habite avec lui au Canada, mais c’est bien à New York, lors d’un voyage, qu’il a fait sa connaissance.
Dans son magnifique essai Sur les routes américaines avec Simenon, Michel Carly dit que la période canadienne est pour l’auteur « une période de vide », et qu’il y rencontre « un grand blanc ». Le seul roman écrit à Sainte-Marguerite est celui qui marquera un tournant dans sa vie : Trois Chambres à Manhattan.
Pour le reste, il y a les reportages publiés dans France-Soir entre le 5 et le 22 novembre, sous le titre : « l’Amérique en auto ». Pourtant, il y a un reportage, publié le 5 février 1946 dans France-Soir, qui est un texte au sujet de la vie au Canada. Le journal écrit : « Au moment où tous les regards se tournent vers le Canada nous recevons un reportage de notre envoyé spécial Georges Simenon… » Plus loin, le journal écrit : « Après cette série – qui s’ajoutera au carnet de notes des voyages de Georges Simenon que nous avons déjà publiés… ». Le journal fait référence au texte : « Au chevet du Monde malade », qu’il avait publié en 1945. En même temps, par le mot « série », il laisse entendre qu’il y aura d’autres textes sur le Canada. D’ailleurs, André Durand, dans « Comptoir Littéraire », dit aussi que Simenon s’occupa durant cette année québécoise de « donner des conférences et de publier des textes chaleureux sur le Québec ».
Malgré mes recherches dans les divers recueils des reportages de l’auteur, je n’ai trouvé nulle part trace de ceux-ci. Si vous pouvez m’aider… grand merci.

Philippe Proost

lunedì 29 luglio 2019

SIMENON SIMENON. A GOOD MAIGRET TO START WITH

About Maigret and the Man on the Bench


SIMENON SIMENON. UN BUON MAIGRET PER COMINCIARE
A proposito di Maigret e l’uomo della panchina
SIMENON SIMENON. UN BON MAIGRET POUR COMMENCER
A propos de Maigret et l’homme du banc





It’s not so easy to pick the best introduction to the Maigret series… Yet I can suggest Maigret and The Man on the Bench because it seems a very suitable starter. Here are the reasons:
First, exactly where one begins to read the series does not really matter because the appearance of the 103 works did not match the chronology of Maigret’s career. Indeed, Penguin has chosen to release its brand new translations in the same order as the original publications.
Second, the story and its telling are typical of Maigret and Simenon. Murdered Louis Thouret turns out not to be the ordinary man he seemed. His wife believes his life consisted of an ordinary daytime job as a shopkeeper while his daughter protects his secret of lounging on a bench for hours, dressing up in outlandish clothes, and dallying with a girlfriend. Using his regular tools (subconscious intuitions, serial deductions, intense interrogations, and one temporary trance), Maigret pieces together accurate images of the unconventional dead man and the somewhat more conventional types that surrounded him. Realizing Thouret’s double life must have required substantial income, which would attract other criminals, the chief inspector ferrets out multiple guilty players, eventually arresting three while letting two others go free.
Third, beyond solid Maigret, steady Mme Maigret, and three familiar sidekicks (Janvier, Lucas, and Lapointe), Simenon sends out a parade of nicely fleshed out characters: the sad sack victim and his overbearing wife, his pregnant daughter and her whining boyfriend, a cooperative concierge and an uncooperative madam, a platonic mistress and an acrobatic clown….
Fourth, Simenon runs the gamut of his customary props. For example, we get cold rain, fine mist, dense fog, black coffee, ham sandwiches, veal stew and, of course, glasses of beer, grog, and brandy for Maigret.
Finally, as if to show how the exception proves the rule, this otherwise representative novel alludes to sex frequently: numerous bare breasts within loose robes, full nudity at least twice, one frank mooning through a window, and one outright proposition in a bedroom.
So, that’s why I submit this well-written, thoughtful novel as a very good start.


David P Simmons