mercoledì 18 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. 30 ANS APRÈS… - 30 ANNI DOPO… - 30 YEARS LATER…

Cette année, nous commémorons les 30 ans de la disparition du romancier. Notre blog lui a rendu hommage au cours de ces derniers mois dans cette rubrique, dont voici le dernier chapitre.


Quest’anno ricordiamo i 30 anni dalla scomparsa del romanziere. Il nostro blog gli ha reso omaggio nel corso di questi ultimi mesi con questo rubrica di cui oggi presentiamo l’ultima puntata.


This year, we commemorate the 30th anniversary of the disappearance of the novelist. Our blog has paid tribute during the last months in this column; today the ultimate chapter.








11) 30 personnages dans les romans de Simenon
Bébé Donge, Betty, Jeanne Martineau, Marguerite Bouin, Louise Lomel, Dominique Salès, Nancy Hogan, Mona Sanders, Belle Sherman, Marie Gladel, Else Andersen, Aline Calas, Valentine Besson, Anna Peeters, Nathalie Sabin-Levesque
Norbert Monde, Joris Terlink, Jonas Milk, Lucien Gobillot, Léon Labbé, Kees Popinga, Hector Loursat, Charles Alavoine, Frank Friedmaier, Louis Cuchas, Jean Radek, Emile Ducrau, Dr Bellamy, Louis Thouret, Honoré Cuendet


11) 30 personaggi nei romanzi di Simenon
Bébé Donge, Betty, Jeanne Martineau, Marguerite Bouin, Louise Lomel, Dominique Salès, Nancy Hogan, Mona Sanders, Belle Sherman, Marie Gladel, Else Andersen, Aline Calas, Valentine Besson, Anna Peeters, Nathalie Sabin-Levesque
Norbert Monde, Joris Terlink, Jonas Milk, Lucien Gobillot, Léon Labbé, Kees Popinga, Hector Loursat, Charles Alavoine, Frank Friedmaier, Louis Cuchas, Jean Radek, Emile Ducrau, Dr Bellamy, Louis Thouret, Honoré Cuendet


11) 30 characters in Simenon’s novels
Bébé Donge, Betty, Jeanne Martineau, Marguerite Bouin, Louise Lomel, Dominique Salès, Nancy Hogan, Mona Sanders, Belle Sherman, Marie Gladel, Else Andersen, Aline Calas, Valentine Besson, Anna Peeters, Nathalie Sabin-Levesque
Norbert Monde, Joris Terlink, Jonas Milk, Lucien Gobillot, Léon Labbé, Kees Popinga, Hector Loursat, Charles Alavoine, Frank Friedmaier, Louis Cuchas, Jean Radek, Emile Ducrau, Dr Bellamy, Louis Thouret, Honoré Cuendet




Murielle Wenger

martedì 17 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. UN ROMANCIER EN LAPONIE

Les souvenirs du voyage nordique de Simenon


SIMENON SIMENON. UN ROMANZIERE NELLA LAPPONIA
Ricordi del viaggio nordico di Simenon

SIMENON SIMENON. A NOVELIST IN LAPLAND
Memories of Simenon’s Nordic trip





Simenon a été un grand voyageur. Il a ramené de ses périples des souvenirs, des décors et des ambiances dont il a fait la toile de fond de plusieurs romans « exotiques ». Rappelons Le Coup de lune après l’Afrique, Les Gens d’en face après le voyage en URSS ou Quartier nègre au retour du tour du monde de 1934-1935. Et tant d’autres… sans oublier, bien sûr, tous les reportages et les très nombreuses photographies qu’il avait prises lui-même.
Ce goût du voyage, Simenon l’a satisfait très tôt, et déjà avant sa première grande expédition (l’Afrique en 1933), il avait accompli, plus modestement, un tour de France en 1928, puis un voyage à bord de l’Ostrogoth, qui le mena de la France jusqu’aux Pays-Bas. Mais on oublie parfois que durant l’hiver 1929-1930, il poussa une pointe plus au nord, puisqu’il se rendit jusqu’au-delà du cercle polaire. Non à bord de l’Ostrogoth, comme il l’a parfois affirmé, mais en empruntant des bateaux norvégiens, dont l’un s’appelait le Polarlys.
On parle moins souvent de ce voyage, peut-être parce que, contrairement aux autres, il ne lui a inspiré que peu de textes. Il a raconté son périple dans le reportage Escales nordiques (douze articles publiés entre le 1er et le 12 mars 1931 dans Le Petit Journal), et si aucun roman ne se déroule en Laponie, la Norvège est évoquée dans le roman Le Passager du Polarlys et elle est le décor de la nouvelle Le Docteur de Kirkenes. On trouve encore une brève allusion nordique dans Le Port des brumes, où Martineau déclare habiter Tromsö, dans les îles Lofoten.
Mais revenons au voyage de Simenon en Laponie. Dans ses textes autobiographiques, il est évoqué à plusieurs reprises : « le Grand Nord où je suis allé […] avec un petit bateau qui, longeant les côtes de Norvège, s’arrêtant à chaque petit port, vous conduisait en Laponie que vous parcouriez ensuite en traîneau à rennes, avec un Lapon pour guide ; vous vous couchiez dans la première tente qui se présentait et où pendait un renne écorché dans lequel, pour toute nourriture, on vous taillait une tranche de viande au goût rance. » (dictée Vacances obligatoires) ; « Nous étions, Tigy et moi, au-delà du cap Nord à la fin de l’hiver, c’est-à-dire quand l’obscurité régnait vingt-quatre heures par jour. Nous vivions avec les Lapons dans des tentes en peaux de rennes […] Et soudain j’ai senti chez nos amis une excitation particulière que je ne m’expliquais pas […]. J’ai compris deux jours après. Le soleil est soudain apparu à l’horizon et les Lapons se mirent à chanter et à danser avec frénésie. » (On dit que j’ai soixante-quinze ans)
Et dans les Mémoires intimes, Simenon raconte le voyage « vers l’océan Glacial […] le long des côtes de Norvège, et qui nous fit franchir le cap Nord […]. Pour arriver là, notre étrave avait dû tracer son sillon dans la glace. Des traîneaux tirés par des rennes nous feraient parcourir la Laponie […], dans l’immensité blanche, et nous étions nous-mêmes vêtus en Lapons, non pour le pittoresque ou pour la photo-souvenir, mais parce que nous n’aurions pas supporté autrement des froids de quarante-cinq degrés sous zéro. »
Ce n’est peut-être pas « pour la photo-souvenir », mais il n’empêche que dans le reportage publié par Le Petit Journal, on voyait bien Georges et Tigy poser pour une photographie, habillés en Lapons. Et le Fonds Simenon conserve également une autre photographie où Simenon se montre à côté d’un Lapon…
Par parenthèse, il faut savoir que dans son reportage, Simenon fait fort habilement la transition entre la partie du voyage qu’il fit à bord de l’Ostrogoth et celle à bord d’un autre bateau, de sorte que le lecteur de l’époque put croire que le reporter était vraiment allé dans le Grand Nord avec son bateau… Mais Simenon a toujours été un raconteur d’histoires, et on peut lui pardonner cette petite entorse à la vérité… D’autant plus que ses articles sont alertes, parsemés de traits d’humour, mais aussi très évocateurs. Ils ont été publiés dans le volume Mes apprentissages, parus chez Omnibus en 2001.


Murielle Wenger

lunedì 16 dicembre 2019

SIMENON SIMENON "REPORT" - E SIMENON PIANSE PER "CASANOVA"

La Repubblica - 12/12/2019 - Gérald Morin  - Ricorda Federico Fellini. Dal set di "Roma", dove un giovane giornalista andava a caccia del suo mito, al lavoro di aiuto regista e molto di più. I ricordi di chi Federico lo conosceva benissimo. Da giovane, quando ero assistente alla regia di serie televisive a Ginevra, volevo conoscere Fellini a tutti i costi e lavorare con lui. Per partire per la Città Eterna, dove stava girando Roma, colsi la scusa di un'intervista. Vi arrivai giovedì 29 luglio 1971, con il biglietto di ritorno già in tasca e appena il tempo sufficiente a trovare Fellini e ottenere da lui quell'intervista per Choisir, la rivista dei gesuiti ginevrini. Passai due giorni a cercarlo e [...]  O quando Georges Simenon dichiarava di aver pianto durante la proiezione di "Casanova...>>>

domenica 15 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. OMAGGIO A JEAN GABIN NEL 60° DI "MAIGRET ET L'AFFAIRE SAINT FIACRE"

Uscito nelle sale 60 anni fa', il film vede per la seconda volta Gabin interpretare Il commissario simenoniano

SIMENON SIMENON. HOMMAGE À JEAN GABIN, POUR LES 6O ANS DE "MAIGRET ET L'AFFAIRE SAINT-FIACRE"
Sorti en salle il y a 60 ans, le film voit Jean Gabin interpréter pour la deuxième fois le commissaire simenonien
SIMENON SIMENON. TRIBUTE TO JEAN GABIN, FOR THE 60TH ANNIVERSARY OF THE FILM "MAIGRET ET L'AFFAIRE SAINT-FIACRE"
Released 60 years ago, it's the second film where Jean Gabin interpret the Simenonian Chief Inspector




MAIGRET ET L'AFFAIRE SAINT-FIACRE
Anno 1959, 
Regia di Jean Delannoy
Titolo originale Maigret et l'affaire Saint-Fiacre
Lingua originale francese
Paese di produzione Francia, Italia
Durata 101 min
Dati tecnici B/N
Genere giallo
Soggetto dal romanzo L'affaire Saint-Fiacre di Georges Simenon
Sceneggiatura Jean Delannoy e Rodolphe-Maurice Arlaud Michel Audiard (dialoghi)
Produttore Jean-Paul Guibert, Robert Gascuel (non accreditato)
Casa di produzione Cinétel, Pretoria Film, Filmsonor, Intermondia Film, Titanus
Fotografia Louis Page
Montaggio Henri Taverna
Musiche Jean Prodromidès
Scenografia René Renoux
Interpreti: Jean Gabin, Michel Auclair, Valentine Tessier, Jacques Morel, Robert Hirsch et Paul Frankeur

sabato 14 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. 28 NUANCES DE MAIGRET - 28 SFUMATURE DI MAIGRET - 28 SHADES OF MAIGRET





22. Maigret et les tentations charnelles
« Eliane en maillot de bain, une fille aux formes longues et robustes comme on en voit aux girls américaines […] magnifiquement impudique dans son maillot de bain […] Eliane avait daigné passer une robe […] sous laquelle elle devait être nue car, quand elle se dressait dans le soleil, on découvrait tout son corps en transparence. […] Il faisait chaud. Maigret regardait avec un certain trouble la peau d’Eliane » (Menaces de mort)


22. Maigret et le tentazioni carnali
« Eliane in costume da bagno, una ragazza dalle forme slanciate e sode, come si ammirano nelle girls americane […] magnificamente impudiche nel suo costume da bagno. […] Eliane si era degnata d’indossare un vestito […] sotto il quale però doveva essere nuda perché, quando si stagliava contro il sole, si scopriva tutto il suo corpo in trasparenza […] Faceva caldo. Maigret guardava con una qualche difficoltà la pelle di Eliane » (Minacce di morte)


22. Maigret and carnal temptations
“Eliane in a swimsuit, a girl with long and robust shapes as we see in American girls […] beautifully shameless in her swimsuit […] Eliane had deigned to put on a dress […] under which she obviously was naked, because, when she stood up in the sun, you could see her whole body in transparency. […] It was hot. Maigret, somewhat troubled, looked at Eliane’s skin” (Death Threats)



venerdì 13 dicembre 2019

SIMENON SIMENON "REPORT" - "IL GATTO" TRATTO DA SIMENON, IN SCENA A TRIESTE:DANZA MACABRA, MINIMALISTA E CRUDELE



Corriere dello Spettacolo - 08/12/2019 - Paola Pini - Non è facile rendere drammaturgicamente coerente ed efficace un romanzo breve come “Il gatto” di Georges Simenon, giocato tutto su atmosfere e interiorità, costruito quasi senza dialoghi e sviluppato prevalentemente nel silenzio dei personaggi. La traduzione e l’adattamento realizzato da Fabio Bussotti per lo spettacolo diretto da Roberto Valerio, in scena alla Sala Bartoli del Rossetti di Trieste, ci riesce appieno attraverso un ritmo da danza macabra, griglia che sostiene senza costringere, unito alla notevole capacità degli interpreti di alternare con abilità sentimenti anche molto distanti, mantenendo l’espressività su tonalità tenui in netto contrasto con la violenza insita nelle parole dei personaggi e nei pensieri, esplicitati come didascalie di un film muto. Alvia Reale è Marguerite, ma anche le altre donne passate e presenti di Émile...>>>

giovedì 12 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. A WINTER INVESTIGATION

Let’s talk a little about the novel Maigret and the Wine Merchant

SIMENON SIMENON. UN INDAGINE D’INVERNO
Parliamo un po' del romanzo Maigret e il commerciante di vini
SIMENON SIMENON. UNE ENQUETE EN HIVER
Parlons un peu du roman Maigret et le marchand de vin





The Chief Inspector’s investigations recounted by Simenon take rarely place in December. Is it because the novelist wanted to give some respite to his hero during Christmas and New Year? The only two December investigations are Maigret and the Wine Merchant and Maigret’s Christmas. Today we’ll talk about the first one.
Maigret and the Wine Merchant begins on December 15. The streets in Paris already smell of Christmas: there are “light garlands from a sidewalk to the other, golden or silver firs, Christmas trees in the displays.” The Chief inspector wonders what he will offer to Mme Maigret, but he has no idea (well, he doesn’t succeed in thinking about it, because he’s got a cold…).
It is cold, wind is blowing, and it is snowing, “tiny snow flakes that were gliding on the pavement like dust”. This meteorological atmosphere forces the Commissioner to put on his heavy black overcoat and a navy blue wool scarf knitted by Louise. But, since his investigation makes him continually roam from the icy streets to overheated houses, of course he gets a big cold, against which Mme Maigret fights with grogs and aspirin.
Having got a cold doesn’t prevent Maigret from savouring at lunch a creamy blanquette at the Brasserie Dauphine, and on the evening a choucroute prepared by his wife. Maybe this is a little too much, and during the night he’s got fever. But on next morning he nevertheless goes out because of his investigation, and he enters a bistro to swallow a few glasses of rum, then he gets back home to eat veal liver à la bourgeoise, drinking Bordeaux wine. After a good nap, here he goes hunting again, after having swallowed an aspirin, with a little glass of prunelle from Alsace. At the end of the day, he still drinks some cognac that he keeps in the cupboard of his office, then he goes home, “his pipe in his mouth, his legs a little wobbly” (well, we can understand that…).
On the next morning, weather has changed, it is less cold, and snow has turned into rain, “a long and monotonous rain that was streaking the window planes.” Maigret is feeling better, he has no more fever and his cold has disappeared. Well, does he need to eat much and drink alcohol to fight against an outbreak of flu? This is a Simenonian prescription that I doubt will be approved by the Faculty of Medicine… The proof is that on next morning Maigret has got fever again, not much, but this makes him feel “lazy and limp”; he drags in the apartment (it's Sunday ...), offers himself another glass of prunelle.
But on Monday his investigation, having had time to simmer, will accelerate: he discovers the track of Pigou, and now he will only need to follow the thread until the end… But it’s not so easy, because Maigret has got fever again, and he begins to have a sore throat; that doesn’t prevent him from drinking beer, and eating skate in black butter for the dinner, yet without any appetite.
The oncoming flu gives him a pretext to grumble, “as whenever he was ill at ease or an investigation was dragging on”. He ends up by going to bed. But he’ll be awakened by Pigou’s arrival, and the man will have time during two chapters to make his pathetic confession, drinking grogs with the Chief Inspector, who, “in the privacy of the apartment, a grog near at hand, looked like a benevolent elder to whom one could tell everything”…

by Simenon-Simenon

mercoledì 11 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. 30 ANS APRÈS... 30 ANNI DOPO… 30 YEARS LATER…

Cette année, nous commémorons les 30 ans de la disparition du romancier. Notre blog lui a rendu hommage au cours de ces derniers mois dans cette rubrique, dont voici l’avant-dernier chapitre.


Quest’anno ricordiamo i 30 anni dalla scomparsa del romanziere. Il nostro blog gli ha reso omaggio nel corso di questi ultimi mesi con questo rubrica di cui oggi presentiamo la penultima puntata.


This year, we commemorate the 30th anniversary of the disappearance of the novelist. Our blog has paid tribute during the last months in this column; today the penultimate chapter.







10) 30 lieux d’écriture pour Simenon

Rue de l’Enseignement à Liège ; rue des Dames à Paris ; place des Vosges à Paris ; villa des Roches-Grises à Antibes ; Hôtel de France à La Rochelle ; La Richardière à Marsilly ; boulevard Richard-Wallace à Neuilly ; La Cour-Dieu à Ingrannes ; La Lézardière à Anthéor ; Les Tamaris à Porquerolles ; Nieul-sur-Mer ; Mervent-Vouvant ; quai Victor-Hugo à Fontenay-le-Comte ; château de Terre-Neuve à Fontenay ; Saint-Mesmin ; Les Sables d’Olonne ; Sainte-Marguerite-du Lac-Masson ; Saint Andrews ; Bradenton Beach ; West Franklin Street à Tucson ; Stud Barn à Tumacacori ; Desert Sands à Tucson ; Carmel-by-the-Sea ; Shadow Rock Farm à Lakeville ; La Gatounière à Mougins; Golden Gate à Cannes; Echandens; Epalinges; la « petite maison rose » à Lausanne ; et.. l’Ostrogoth.



10) 30 luoghi di scrittura per Simenon

Rue de l’Enseignement a Liegi ; rue des Dames a Parigi ; place des Vosges a Parigi ; villa des Roches-Grises ad Antibes ; Hôtel de France a La Rochelle ; La Richardière a Marsilly ; boulevard Richard-Wallace a Neuilly ; La Cour-Dieu a Ingrannes ; La Lézardière a Anthéor ; Les Tamaris a Porquerolles ; Nieul-sur-Mer ; Mervent-Vouvant ; quai Victor-Hugo a Fontenay-le-Comte ; castello di Terre-Neuve a Fontenay ; Saint-Mesmin ; Les Sables d’Olonne ; Sainte-Marguerite-du Lac-Masson ; Saint Andrews ; Bradenton Beach ; West Franklin Street a Tucson ; Stud Barn a Tumacacori ; Desert Sands a Tucson ; Carmel-by-the-Sea ; Shadow Rock Farm a Lakeville ; La Gatounière a Mougins ; Golden Gate a Cannes; Echandens ; Epalinges; la « piccola casa rosa » a Losanna; e… l’Ostrogoth.



10) 30 places of writing for Simenon

Rue de l’Enseignement in Liège; rue des Dames in Paris; place des Vosges in Paris; villa des Roches-Grises in Antibes; Hôtel de France in La Rochelle ; La Richardière in Marsilly ; boulevard Richard-Wallace in Neuilly ; La Cour-Dieu in Ingrannes ; La Lézardière in Anthéor ; Les Tamaris in Porquerolles ; Nieul-sur-Mer ; Mervent-Vouvant ; quai Victor-Hugo in Fontenay-le-Comte ; Terre-Neuve castle in Fontenay ; Saint-Mesmin ; Les Sables d’Olonne ; Sainte-Marguerite-du Lac-Masson ; Saint Andrews ; Bradenton Beach ; West Franklin Street in Tucson ; Stud Barn in Tumacacori ; Desert Sands in Tucson ; Carmel-by-the-Sea ; Shadow Rock Farm in Lakeville ; La Gatounière in Mougins ; Golden Gate in Cannes; Echandens ; Epalinges; the “little pink house” in Lausanne; and… the Ostrogoth.

martedì 10 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. UN ROMANCIER SUR LE MARCHE AMERICAIN

A propos des éditeurs et des traductions des romans aux Etats-Unis

SIMENON SIMENON. UN ROMANZIERE SUL MERCATO AMERICANO
Sugli editori e le traduzioni dei romanzi negli Stati Uniti
SIMENON SIMENON. A NOVELIST ON THE AMERICAN MARKET
About publishers and translations of novels in the United States



Ce qui frappe dans le succès presque immédiat que rencontra Maigret dès sa création, plus encore peut-être que le fait qu’il trouva dès l’abord un public de fidèles lecteurs, c’est que tout de suite les romans furent traduits à l’étranger. La même année où paraissaient les premiers romans chez Fayard, les premières traductions norvégiennes furent mises sur le marché, puis, dès 1932, on trouva des traductions en anglais, en italien, en danois, en portugais, en espagnol. D’autres langues allaient suivre dès l’année suivante.
Alors que Mondadori se lançait dans la course pour l’Italie en 1932, en parallèle ce fut l’éditeur américain Covici, Friede qui ouvrait les feux pour le domaine anglophone. Comme le rappelle Pierre Assouline dans sa biographie, Simenon était déjà connu en Amérique, grâce à l’article que lui consacrait, en octobre 1931, Janet Flanner, correspondante à Paris pour le journal The New Yorker. Son article, élogieux quoique contenant un certain nombre d’erreurs, évoquait quelques-uns des premiers romans Maigret parus jusque-là : Monsieur Gallet, décédé, Le Charretier de la « Providence », Le Chien Jaune, Le Pendu de Saint-Pholien, Un crime en Hollande. Janet Flanner écrivait : « Le détective de Simenon est gros et s’appelle Maigret ; les crimes qu’il résout sont publiés mensuellement, tout le monde en parle, et ils sont vendus pour six francs. Les histoires se distinguent par un talent pour le suspense, elles débutent mieux qu’elles ne finissent, et elles contiennent chacune un crime curieusement en adéquation avec le cadre géographique ».
Comme le note encore Assouline, l’éditeur Covici allait faire confiance au jugement de Janet Flanner, et en décembre 1931, Simenon signait un contrat de traduction avec Covici. Ainsi parurent en 1932 The Crime of Inspector Maigret (Le Pendu de Saint-Pholien) et The Death of Monsieur Gallet. Puis, en 1933 sortirent The Crossroad Murders (La Nuit du carrefour) et The Strange Case of Peter the Lett (Pietr le Letton) ; et en 1934 The Shadow in the Courtyard (L'Ombre chinoise) et The Crime at Lock 14 (Le Charretier de la « Providence »).
Mais la collaboration avec Covici s’arrêta là. Peut-être parce que Simenon, après 1934, avait franchi une nouvelle étape et laissé Maigret de côté, se consacrant à l’écriture des romans durs. Et il est possible que Covici en était resté à la vision d’un Simenon auteur de polars… Quoi qu’il en soit, des négociations eurent lieu avec plusieurs éditeurs américains, et c’est finalement Harcourt Brace qui emporta le marché, signant un contrat pour éditer aussi bien des romans Maigret que les romans sans le commissaire. Dès 1940, Harcourt publia des volumes doubles, contenant soit deux romans Maigret (par exemple, Maigret Travels South, composé de The Madman of Bergerac et Liberty bar), soit deux romans durs (par exemple, Escape in Vain, qui contient The Lodger (Le Locataire) et One Way Out, traduction des Suicidés), soit un roman Maigret avec un roman dur (Maigret and M. Labbé, qui contient Death of a Harbormaster (le Port des brumes) et The Man from Everywhere, traduction du Relais d'Alsace). Bien que Simenon ait eu d’autres éditeurs en Amérique (en particulier Doubleday), Harcourt resta pendant très longtemps un éditeur important, sinon le principal, pour ce qui est du marché simenonien aux Etats-Unis.
On peut donc dire, effectivement, comme l’écrit Michel Carly dans son livre Sur les routes américaines avec Simenon, que le romancier était déjà « en vitrine », lorsqu’il débarqua en Amérique en 1945, et la « bataille américaine » qu’il cherchait à gagner consistait à se faire mieux connaître aux USA. Et à essayer de décoller son étiquette d’auteur de romans policiers pour être considéré comme un romancier à part entière. Ce qui ne fut pas plus facile que cela ne l’avait été en France…

Murielle Wenger

lunedì 9 dicembre 2019

SIMENON SIMENON. UN FANTASMA SI AGGIRA TRA IL "NOIR IN FESTIVAL" E "PIÚ LIBRI PIÙ LIBERI"

Il romanziere morto 30 anni fa' e il commissario Maigret nato 90 anni fa', assenti nelle due manifestazioni letterarie

SIMENON SIMENON. A GHOST MOVING BETWEEN  THE "NOIR IN FESTIVAL" AND "PIÚ LIBRI PIÙ LIBERI"
The novelist died 30 years ago and inspector Maigret born 90 years ago, absent in the two literary manifestations

SIMENON SIMENON. UN FANTÔME SE DÉPLACE ENTRE LE "NOIR IN FESTIVAL" ET "PIÚ LIBRI PIÙ LIBERI"
Le romancier décédé il y a 30 ans et le commissaire Maigret né il y a 90 ans, absents dans les deux manifestations littéraires





Nell'anno del doppio anniversario (il 30°dalla morte di Simenon e il 90°dalla nascita letteraria del suo personaggio più famoso, il commissario Maigret) c'è un fantasma che aleggia su due importanti festival letterari italiani. Uno a Roma conclusosi proprio ieri, domenica 8, e uno a Milano (+Como) dedicato al noir e al giallo nelle sue versioni letterarie e cinematografiche, che si concluderà giovedì 12 dicembre.
La prima è una manifestazione dedicata alla letteratura a 360°, giunta alla 17a edizione e che ai primi di dicembre monopolizza il mondo letterario della Capitale, ma non solo. 
La seconda, ben più anziana, alla sua 29°edizione, continua da venerdì scorso ad occuparsi di nuovi romanzi noir, film di genere in anteprima, scrittori, registi, assegnando vari premi sia in ambito letterario che cinematografico.
Il fantasma è evidentemente Georges Simenon.
Bene, se escludiamo l'iniziativa della Emons (libri e audiolibri) a "Più Libri Più Liberi" che ieri pomeriggio ha fatto leggere brevemente a Tommaso Ragno un brano (tutto sarebbe durato più di sette ore!) del romanzo "L'uomo che guardava passare i treni", Simenon sarebbe stato del tutto assente dalla manifestazione. 
Maigret invece lo è stato.
Questo ignorare l'occasione eccezionale di un doppio anniversario come quello citato, è alquanto singolare da parte di chi ha organizzato questa edizione della manifestazione. Ma quello che rende ancor più sorprendente questo grave "bug", é la presenza allo stand N20 di quella che da anni è ufficialmente la casa editrice italiana dei romanzi di Simenon, dei suoi racconti, dei suoi diari di viaggio, oltre che di tutte le inchieste del commissario Maigret.
L'Adelphi. 
Da quello stand è partito un assordante silenzio nei cinque giorni della manifestazione.
Nessuna iniziativa, nessun incontro, nessuna proposta, nessun cenno....
La nostra opinione è che si tratti di una pecca di non poco conto. Certo, ogni casa editrice fa la politica editoriale che gli pare, ed evidentemente in questo specifico caso il patron, Roberto Calasso, ha deciso di ignorare i due anniversari relativi ad uno dei più importanti (anche economicamente) scrittori della sua sigla editoriale.
Da parte nostra però a riteniamo che, culturalmente, sia una scelta grave per una casa editrice protagonista della scena letteraria di questo paese.
L'editore può vederla in modo diverso... ad esempio...Simenon è uno scrittore che ancor oggi si vende talmente bene, tanto da non aver bisogno di pubblicità, promozioni o altre iniziative. Quindi perché adoperarsi per celebrare i due anniversari a "Più Libri Più Liberi"?
Chi può e sa, mi smentisca.
E veniamo al "Noir In Festival" che in quasi trent'anni si è conquistato il primato tra le numerose manifestazioni italiane dedicate al giallo e al noir, infatti sempre attento alle novità non solo letterarie, proponendo spesso anteprima cinematografiche e candidandosi come uno dei punti di riferimento del "genere".
E proprio a causa di questa autorevolezza, anche qui rimaniamo delusi dell'esclusione dell'anniversario della nascita letteraria di Maigret, in quanto novant'anni fa' fu un debutto controcorrente. Fu il capostipite di una tipologia di commissari e rovesciò l'ottica fino ad allora prevalente dell'investigatore privato più bravo dei poliziotti, mettendo in risalto l'uomo i suoi affetti, le sue debolezze e in definitiva sottolineando il fatto di essere una persona normale... quasi come il lettore. Negli anni '30 fu una rivoluzione non da poco nel genere e, negli anni successivi, influenzò molti scrittori che diedero vita a svariati commissari che ricalcavano il modello-Maigret.
Come ha potuto lo staff di un festival come il "Noir", così viene sbrigativamente chiamato, dimenticarsi di questo significativo anniversario? Come ha potuto un raffinato e attentissimo Giorgio Gosetti (fondatore e patron del "Noir") farsi scappare una tale ricorrenza?
Qualcuno dirà che il festival non è ancora finito. E che, volendo, fino a giovedì ci sarebbe  tempo... Ma il programma è già stabilito da tempo, il calendario è gia fitto di iniziative, gli ospiti già invitati, e poi oggi già siamo già a lunedì.... A nostro avviso è assai improbabile. 
E poi non ci sembrerebbe giusto infilare all'ultimo momento un importante anniversario come quello di Maigret, fuori programma, cercando di ficcare un Georges Simenon stretto stretto, magari prima di un Vincenzo Alfieri o dopo un Antonio Moresco... 
Ormai la frittata è fatta. (m.t.)