domenica 12 febbraio 2017

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PYJAMA OU CHEMISE DE NUIT ?
Quel vêtement porte le commissaire quand il dort ?

SIMENON SIMENON. PIGIAMA O CAMICIA DA NOTTE ?
Quale vestito indossa il commissario durante il sonno ?
SIMENON SIMENON, PAJAMAS OR NIGHTSHIRT?
What clothing does the chief inspector wear when sleeping?

Selon la légende, quand le personnage de Maigret est apparu pour la première fois à Simenon, c'était sous la forme d'une massive silhouette, vêtue d'un imperméable et d'un chapeau melon. Ce n'est donc pas Maigret qui a choisi ses vêtements, mais son créateur… quoique ceux-ci, ainsi que le costume trois-pièces (veston et gilet) dont il l'affuble par la suite, correspondent évidemment à l'habillement ordinaire d'un homme dans les années de rédaction des romans, et le commissaire s'en est sans doute facilement accommodé…
Mais il est un autre point plus délicat, sur le plan de la mode, à propos duquel le romancier et son héros ont eu maille à partir… Dans ses Mémoires, Maigret raconte que Simenon a prévu, dans ses romans, de le montrer dans son lit, boulevard Richard-Lenoir, ce à quoi le commissaire rétorque: "Je porte des chemises de nuit - dis-je avec ironie – Je sais. Cela vous complète. Même si vous vous étiez adapté aux pyjamas, je vous aurais mis en chemise de nuit."
Ainsi, la première fois que l'on voit Maigret en chemise de nuit, c'est dans Maigret, et on apprend que celle-ci a un "col à petites broderies rouges"; dans Maigret et son mort, il est précisé que ces broderies sont faites de petites croix; peut-être que Mme Maigret le trouve attendrissant, lorsqu'elle le voit, dans La première enquête de Maigret, qui " avait soudain l'air dans sa chemise de nuit au col orné de broderies rouges, d'un grand enfant…"; mais Maigret lui-même ne se sent pas si à l'aise que cela, puisque, dans L'inspecteur Cadavre, il se trouve gêné d'être en chemise de nuit lors de la visite nocturne de Geneviève Naud dans sa chambre; et, dans le Train Bleu, il se sent "indécent dans sa chemise de nuit" face à M. Pyke (Mon ami Maigret)…
Ce qui pourrait expliquer pourquoi, finalement, malgré Simenon qui le voulait en chemise de nuit, Maigret a préféré porter un pyjama, et qu'on le voit plus souvent dans ce vêtement dans les romans. Et sans doute s'est-il senti moins embarrassé d'être plutôt en pyjama, lorsque Emma, la fille de l'aubergiste dans Le charretier de la Providence, est venue " se jeter sur lui avec une nervosité inattendue, se blottir littéralement dans ses bras" après la découverte du corps de Willy, et que Maigret s'est retrouvé avec son pyjama "tout fripé…". (by Simenon Simenon)
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MAIGRET E LA FREQUENTAZIONE DEI CANALI
Un ambiente che ricorre diverse volte come scenario delle sue inchieste

MAIGRET ET LA FREQUENTATION DES CANAUX
Une ambiance qui apparaît à plusieurs reprises comme scénario de ses enquêtes
MAIGRET’S FREQUENTING OF CANALS

An ambience that appears several times as a scenario for his investigations

Le charrettier de La Providence (1931), La guinguette à deux sous (1931), L'écluse n° 1 (1932), Chez les Flamands (1932), Maigret et le corps sans tête (1955). Questi sono alcuni titoli delle inchieste del commissario che si svolgono nei dintorni dei canali o che con questi luoghi con l'ambiente e con la vita che li circonda hanno più o meno a che fare. Si tratta di luoghi che Simenon conosce bene, per averli solcati a lungo prima sulla sua Ginette e poi sull'Ostrogoth e dove ha frequentato locande, piccole osterie, ha conosciuto i guardiani delle chiuse e si capisce quindi, come soprattutto nei primi Maigret, abbia utilizzato questa atmosfera brumosa, umida, dove a volte i colori spariscono e tutto diventa grigio. 
Gli uomini e le donne si trasformano in sagome che si muovono in modo irreale e così le atmosfere in cui indaga Maigret sono cariche di ombre che proiettano su tutta la storia una ulteriore alone di mistero. 
E non solo Simenon aveva avuto esperienza con i canali, ma anche Maigret, ci viene raccontato, quando dovrà scegliere una casa di campagna per le sue vacanze, e poi per la sua pensione, finisce a Meung-sur-Loire, proprio lungo un corso d'acqua. 
Insomma quello dei canali è un elemento ricorrente, anche perché nei primi anni '30 costituivano una via di trasporto insostituibile per le merci che dal sud della Francia raggiungevano il nord Europa.
Un ambiente animato da figure semplici, abituate ad una vita frugale, su e giù con le chiatte su cui vivevano e su cui si consumavano esistenze, passioni, tragedie e delitti.(by Simenon Simenon)  
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LE GUIDE TOURISTIQUE DE MAIGRET
Chaque semaine, retrouvez une ville traversée par Maigret au cours de ses enquêtes

GUIDA TURISTICA DI MAIGRET
Ogni settimana, ritrovate una città attraversata da Maigret nel corso delle sue inchieste
MAIGRET'S TOURISTIC GUIDE
Every week you'll find a town crossed by Maigret in the course of his investigations


Liège
On ne manquera pas de savourer un petit matin rempli du bruit de la sonnerie aigre des tramways jaune et rouge, et des cris des marchands de légumes et de charbon. Pour le pittoresque, on peut visiter la rue du Pot-au-Noir, derrière l'église Saint-Pholien, où court un ruisseau en son milieu, et où, dans une impasse, il y a un atelier de menuiserie. Pour avoir une idée de l'animation de la ville, rendez-vous dans le Carré, où se trouvent les magasins de luxe, les grandes brasseries, les cinémas et les dancings. Une bonne adresse: le Café de la Bourse, derrière le Théâtre Royal, un petit café tranquille fréquenté par des habitués, et surtout par des joueurs de cartes.
En soirée, on peut se rendre au cabaret du Gai-Moulin, rue du Pot-d'Or. Les banquettes sont en velours grenat, des miroirs couvrent les murs, et les tables sont de marbre blafard. La journée, on peut s'asseoir à la terrasse du Pélican, le café le plus luxueux de la ville, rue du Pont-d'Avroy. Dans la même rue, on pourra loger à l'Hôtel Moderne, et pour manger, on vous recommande, derrière le Théâtre Royal, La Bécasse, où on peut déguster des rognons à la liégeoise.
(Les détails sont extraits de Le pendu de Saint-Pholien et La danseuse du Gai-Moulin)
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sabato 11 febbraio 2017

SIMENON SIMENON. MAIGRET TEND UN PIEGE, VERSION GABIN

Anecdotes à propos du film, et quelques critiques dans la presse suisse de l'époque 

SIMENON SIMENON. LA TRAPPOLA DI MAIGRET, VERSIONE GABIN 
Aneddoti a proposito del film, ed alcune recensioni nella stampa svizzera del tempo 
SIMENON SIMENON. MAIGRET SETS A TRAP, THE GABIN VERSION 
Anecdotes about the film and some Swiss press reviews at the time 

Depuis la fin de la guerre et la trilogie de films où Maigret était incarné par Albert Préjean, le cinéma français ne s'était intéressé qu'à deux reprises au commissaire: en 1952 pour l'un des trois sketchs de Brelan d'As avec Michel Simon dans le rôle du commissaire, et en 1956 pour l'anecdotique Maigret dirige l'enquête avec Maurice Manson.
En 1957, on décidait de remettre l'ouvrage sur le métier, et cette fois, on choisit, pour incarner le commissaire, un acteur habitué du monde simenonien: Jean GabinL'acteur ayant mûri, pris de la bouteille et quelques années, son physique et sa façon de jouer devraient lui permettre de se glisser aisément dans la peau de Maigret… A cette époque, il avait déjà tenu les rôles-titres pour trois films adaptés de romans durs de Simenon: La Marie du port, La vérité sur Bébé Donge et Le sang à la tête. Simenon, lui, se dit enchanté de ce choix: "mon vieil ami Gabin va interpréter le personnage de Maigret. […] Je crois qu' [il] sera le plus proche de Maigret, de l'idée que le public se fait de Maigret et, en tout cas, de l'idée que je m'en fais moi-même.", déclarait-il au reporter de Ciné Revue 
Pour le premier film, on adapta Maigret tend un piègela réalisation fut confiée à Jean Delannoy, qui assura également le scénario avec Rodolphe-Maurice Arlaud, et surtout Michel Audiard, qui eut aussi la tâche de s'occuper des dialogues. Comme l'écrit Claude Gauteur, le travail d'adaptation est "patent", et prend certaines libertés avec le roman: le personnage du professeur Tissot est supprimé, et le personnage d'Yvonne Moncin prend un rôle beaucoup plus central. Le tueur, qui opérait à Montmartre dans le roman, devient "le tueur du Marais" dans le film. Les scénaristes introduisent deux autres personnages, celui du boucher Barberot pour la note comique, et celui de son épouse, la jolie Mauricette, objet des fantasmes du tueur, et incarnée par Paulette Dubost, Par contre, là où Gauteur n'est pas tout à fait exact, c'est quand il dit que le scénario n'a pas gardé le personnage de "Marthe Jusserand, la femme-flic-appât". S'il est correct qu'aucun personnage de ce nom n'apparaît dans le film, le thème des femmes auxiliaires de police qu'on poste comme appât est bien présent dans le film, ce qui donne lieu d'ailleurs à une savoureuse scène dans laquelle l'une de celles-ci fait une démonstration de judo, envoyant au tapis l'inspecteur Torrence, joué par Lino Ventura… D'autre part, si Marthe Jusserand n'apparaît pas sous ce nom dans le film, la jeune auxiliaire de police attaquée par Moncin (Maurin dans le film) est bien présente, car il aurait été difficile de passer outre la scène du bouton arraché, qui est à l'origine du vrai démarrage de l'enquête sur le tueur: sans l'indice du bouton, on voit mal comment les policiers seraient remontés jusqu'à Moncin 
Les filmographies donnent toujours pour Maigret tend un piège une date de sortie au 29 janvier 1958. Mais sait-on que ce film a connu une avant-première en Suisse, et cela le 27 décembre 1957 à Lausanne ? Il eut un succès aussi considérable qu'en France, restant à l'affiche plus d'un mois dans la capitale vaudoise, avant d'envahir les salles de Suisse romande. Au lendemain de cette première, les critiques étaient positives, soulignant, à part le travail du réalisateur, surtout le jeu de Gabindepuis celle de la Nouvelle revue de Lausanne ("Gabin campe un Maigret convaincant, finaud, […] un peu lourd parfois mais toujours parfaitement dans le ton"), jusqu'à celle de la Gazette de Lausanne ("un Gabin des grands jours, calme, au jeu égal") et celle de la Tribune de Lausanne ("Quant à Jean Gabin, […] il est le Maigret de Simenon soi-même"). Quant à la critique de la Feuille d'Avis de Lausanneelle était dithyrambique: "Eh bien, chapeau bas ! Devant Georges Simenon d'abord, qui a su créer un commissaire si aisément cinématographique; devant Jean Delannoy, qui a conçu là une de ses meilleures mises en scène; devant Michel Audiard, auteur de dialogues magnifiquement dans la note […]. On imagine volontiers Maigret plus débonnaire, moins carré que Jean Gabin. Force pourtant est d'admettre, après cette création, que ce comédien est un tout grand bonhomme et que, même si, en pantoufles, il n'a pas toute la rondeur paisible voulue, on ne pourra s'empêcher d'en retrouver les traits quand on lira les dernières enquêtes du célèbre commissaire."  
Avec le recul, certains ont posé la question de savoir si on pouvait vraiment reconnaître Maigret en Jean Gabin (Est-il est "trop Gabin pour être Maigret" ? se demande Gauteur). On laissera chaque spectateur-lecteur en être juge… On retiendra encore de ce film l'extraordinaire performance de Jean Desailly dans le rôle du tueur psychopathe, à la fois dangereux maniaque et à la fois petit garçon, jamais devenu adulte, couvé, étouffé par deux femmes… 

Murielle Wenger

venerdì 10 febbraio 2017

SIMENON SIMENON. QUANDO MAIGRET SI DIVERTE

Le situazioni in cui il commissario se la ride sotto i baffi.

SIMENON SIMENON. QUAND MAIGRET S'AMUSE
Les situations dans lesquelles le commissaire rit sous cape.
SIMENON SIMENON. WHEN MAIGRET HAS FUN
Situations where the Chief Inspector laughs up his sleeve

Quasi sessant'anni fa' usciva "Maigret s'amuse" (Maigret si diverte) la storia di quindici giorni di "forzato" riposo per il commissario, "consigliato" dal suo amico medico, dottor Pardon. Due settimane di relax lontano da Quai des Orfèvres. Ma riuscirà a star lontano anche dai "suoi casi"? Il destino ci mette lo zampino e proprio in quei giorni viene trovata una donna morta, completamente nuda, dentro un armadio dell'ufficio del marito: un caso che presenta non poco appeal. Ma stavolta Maigret ha le mani legate, non potrà proprio intervenire perché per tutti lui non è a Parigi, bensì ufficialmente in vacanza a Les Sables d'Olonne. E gli tocca seguire il caso condotto dal suo Janvier dai giornali e dalla radio come un qualsiasi cittadino.
Direte voi, ma qual é il divertimento di Maigret?
In questo caso specifico è quello di aver trovato la soluzione del caso e suggerirla con biglietti anonimi e altrettanto anonime soffiate sia ai giornali che direttamente al suo ispettore che proprio a quei messaggi di chissà chi potrà risolvere dell'indagine.
Ma Maigret se la ride sotto i baffi anche altre volte... e si diverte.
Quando ad esempio ascolta i suoi ispettori confabulare, facendo le ipotesi più inverosimili su un "caso" o su un suo particolare comportamento, senza conoscerne le motivazioni.
Se la ride, se è di buon umore, nello studio di Comeliau. Quando il giudice insiste perché il commissario adotti una certa strategia nelle indagini, mentre lui, che a parole lo rassicura, già sa che alla fin fine farà a modo suo.
Spesso si diverte anche quando nel suo ufficio c'è un duro da interrogare, uno di quelli che mostra tutta la sua strafottenza e un comportamento sfacciato, convinto com'é di resistere al più duro degli interrogatori, ma... Ma non sa che, sotto quell'aria paciosa, il commissario è più duro di lui e l'interrogatorio può andar avanti tutta al notte con il metodo della "chansonette" e prima dell'alba avrà finito per confessare.
In generale Maigret è un tipo taciturno e non gli va tanto di sbandierare qua e la le sue intuizioni e le sue scoperte. E siccome, lo afferma anche Simenon, non ha proprio un'aria intelligente ed uno sguardo acuto, di solito i suoi interlocutori lo sottovalutano. E lui si diverte a farli parlare, lascia loro la briglia sciolta per poi calare le sue carte e dimostrare che era arrivato prima di tutti a capire la situazione.
Ed è un comportamento spontaneo questo lieve prendere in giro gli altri. Maigret non è certo un tipo cervellotico e se deve parlare lo fa chiaramente. Ma questa sua tendenza a far scoprire gli altri, a far credere di essere un passo indietro e a ridere di queste situazioni fa parte del sue carattere e del suo modo d'approccio agli altri, nella vita e nelle indagini. Ed è quello che lo rende simpatico e vincente. (m.t.)

giovedì 9 febbraio 2017

SIMENON SIMENON. INSANE OR GUILTY?

An unhappy murderer becomes happybut is he crazy? About "The Man Who Watched The Trains Go By" 

SIMENON SIMENON. DEMENT OU COUPABLE ? 
Un meurtrier malheureux devient heureux, mais est-il fou ? A propos de "L'homme qui regardait passer les trains"
SIMENON SIMENON. PAZZO O COLPEVOLE?
Un assassino triste diviene contento, sarà un folle? A proposito de "L'uomo che guardava passare i treni" 

The protagonist in Simenon’s The Man Who Watched The Trains Go By doesn’t fit the common mold apparent in the romans durs I’ve read so far. Instead of watching a ‘hero’ slide downhill into darkness and dismay, one sees Kees Popinga climb to a state of liberation and happiness.

On a day when so far “his actions did not have any more significance than they did in the thousands and thousands of preceding days,” seemingly ordinary Popinga, like many of Simenon’s protagonists, starts heading for “a tumultuous future,” but this one has a most ironic twist.
Popinga’s unfolding adventures show him (and us) how unhappy he was in his earlier life. His wife ruled the roost. The henpecking woman, whom he calls Mommy in his mind but not to her face, dominated and controlled him. “In my house, or rather in my wife’s house, for sixteen years I envied those who go out at night without saying where they were going, those who pass by with a pretty woman on their arm, those who take trains and go elsewhere…” He never even went to the movies because Mommy thought that was “unrefined entertainment.” Popinga recognizes that “for forty years, I’ve looked at life like a little poor boy with his nose glued to the window of a bakery, watching others eating cake.” When he sees the light, he perceives that what was wrong with his former life was that he was tied down “out of habit.” At last, he feels liberated; he is a free man. “Now, I know the cake goes to those who make the effort to grab it.” People assume he has become abnormal. Rather, he contends he had been abnormal. “No one understands what was ‘before’ was not my normal condition. ‘Before’ if I was thirsty, I didn’t dare say it [and] I politely murmured ‘No, thanks’ if I was hungry.” Step by step, promoted by feelings of “independence” and “superiority” and “being the strongest,” he becomes happy, “soaring thousands of miles above” everybody else.
Simenon explains his protagonist’s ultimate fate in this novel fashion: “There it is! Once again! People had to, no matter what, find another personality in him than his own.” Although having no lawyer and no trial means he is crazy in their eyes, he’s variably indifferent and amused by that conclusion. In fact, when Popinga gets his psychiatrist to start playing chess with him, he thinks the doctor is the crazy one. Before, as a ‘normal’ man, Popinga had responsibilities, but now as a ‘crazy’ man, he has none. Before, he “was always bored” and now, he “was not bored, never.” He’s perfectly content to sleep, then eat, sleep again, and dream. He blows off the people who come to “ask his opinion on everything, on details of no importance.” Discovering “Mommy was more Mommy than ever,” he is delighted to be rid of her. He actually believes he has won out. He felt liberated and happy while roaming about in Paris, but now that he is confined, he feels even more so. No wonder his intended autobiography remains blank: his life is the future and not the past.
So, just what was Popinga’s true identity? Was he a nut? Did he become a nut? Was he always a nut? 

David P Simmons