sabato 12 marzo 2016

SIMENON SIMENON. APRES DIX ANS D'AMERIQUE, SIMENON RETOURNE EN EUROPE

Réflexions sur les raisons qui poussent le romancier à quitter l'Amérique

SIMENON SIMENON. DOPO DIECI ANNI IN AMERICA SIMENON TORNA IN EUROPA
Riflessioni sulle ragioni che spingono il romanziere a lasciare l'America

SIMENON SIMENON. AFTER TEN YEARS IN AMERICA SIMENON RETURNS TO EUROPE 
Thoughts on the reasons which lead the novelist to leave America 




Octobre 1945 – mai 1955. C'est presque dix ans que Simenon a passé dans le Nouveau Monde, des années qui ont bouleversé sa vie privée, mais aussi des années qui sont parmi les plus prolifiques pour son œuvre. C'est en Amérique que le romancier s'était pratiquement "enfui", pour oublier les tracas de la guerre qu'il venait de vivre, pour échapper à la vieille Europe et reconstruire "une vie comme neuve". C'est en Amérique qu'il découvre la passion amoureuse, qu'il bâtit une petite famille avec la naissance de son deuxième fils et de sa fille. C'est en Amérique qu'il découvre le american way of life, les grands espaces des westerns, la liberté individuelle, mais aussi le maccarthysme. C'est en Amérique qu'il va s'installer pendant près de cinq ans à Lakeville, et qu'il va y vivre, selon les mots de son biographe Michel Carly, "une période de bonheur et d'équilibre", probablement un moment unique dans toute sa vie, et qui se reflète dans sa production littéraire, avec quelques-uns de ses romans les plus forts, mais aussi une série de Maigret de la meilleure veine.
Simenon a joué l'acteur de "road movies" sur les routes américaines, il a joué au rancher en Arizona, il a joué le fournisseur de scénarios à Hollywood, il a cherché à atteindre la reconnaissance d'un lectorat plus international, il a failli devenir citoyen américain… Mais il n'a jamais pu s'intégrer complètement, arriver à ce "you have to belong", à être un membre à part entière d'un groupe, d'un clan, d'une société. Il ne peut s'empêcher de poser sur le monde qui l'entoure, avec une certaine distance, son regard de romancier, y chercher plus ou moins inconsciemment la matière pour un prochain livre. Simenon, citoyen du monde, est de partout et de nulle part, et sa vie est une succession de fuites, peut-être une fuite de lui-même…
Pendant ces dix ans d'Amérique, Simenon ne revient qu'à deux reprises en Europe; la première fois lors du "triomphal voyage" de 1952, avec l'accueil à la PJ, et le "retour aux sources" en Belgique; la seconde en octobre-novembre 1954, où le romancier fait un "voyage promotionnel" en Grande-Bretagne. C'est finalement assez peu de temps après le retour de ce voyage que les choses vont basculer. Laissons Simenon raconter lui-même l'histoire, en puisant quelques extraits dans ses Mémoires intimes.
"Noël [1954], aussi joyeux que nos autres Noël dans notre chaude maison de Lakeville […]. Je passe la plupart de mes soirées à regarder la télévision en me balançant dans mon rocking-chair. Tout me passionne, parce que tout me fait pénétrer davantage la vie américaine. […] Hamish Hamilton, mon éditeur anglais, nous rend visite pour quelques jours […]. Un soir que Hamish et moi sommes seuls dans la bibliothèque, mon éditeur me pose une question inattendue: «- Quelle raison avez-vous, George, de rester en Amérique ?». Je cherche. Je parle de ma petite couvée qui pousse si harmonieusement dans ce climat… Sentant que je ne le convaincs pas, je trouve d'autres raisons, les écoles, les amis, le respect de l'individu […] Je trouve dix, vingt raisons que je crois bonnes, sans parvenir à le satisfaire."
Le lendemain, après le départ de Hamilton, Simenon passe une "journée ordinaire", avec ses occupations quotidiennes habituelles, mais probablement avec en arrière-plan, au fond de sa pensée, les propos qu'il a échangés avec son éditeur, propos qu'il doit sérieusement ruminer, puisque, le soir même, il annonce à sa femme qu'il a décidé de repartir en Europe. Il ne sait pas encore si c'est un retour définitif, mais, comme l'écrit encore Simenon: "Cela m'est arrivé plusieurs fois dans ma vie de me sentir tout à coup étranger au décor qui m'entoure." Si le bilan de ces dix ans d'Amérique est globalement positif, Simenon a trop la bougeotte dans le sang pour réussir à s'incruster définitivement quelque part. Il a besoin de changement, de voir de nouveaux horizons, de découvrir de nouvelles ambiances, de recommencer, de façon illusoire peut-être, à chaque fois cette fameuse "vie comme neuve"… Le 19 mars 1955, la famille Simenon embarque sur l'Ile-de-France pour un retour en Europe, dont on ne sait pas encore ce qu'il apportera, et le romancier, sur le paquebot, en voyant la côte américaine s'éloigner, remâche peut-être des pensées analogues à celles qu'il a dans ses Mémoires en se souvenant de ce départ: "Pourquoi partir ? Je n'en sais rien. Pour où ? Je l'ignore. Il faut croire que, par destin, je vais toujours en quête de quelque chose. Mais de quoi ?"… 
Murielle Wenger

venerdì 11 marzo 2016

SIMENON SIMENON. THE LITTLE DOCTOR: THE GIRL IN PALE BLUE

The second story in which the doctor rescues two innocents and prevents his own murder.

SIMENON SIMENON. LE PETIT DOCTEUR: LA DEMOISELLE EN BLEU PALE
La deuxième nouvelle dans laquelle le docteur sauve deux innocents et empêche son propre meurtre.
SIMENON SIMENON. LE PETIT DOCTEUR: LA SIGNORINA IN AZZURRO
Il secondo racconto in cui il dottore salva due innocenti e sfugge alla propria morte. 
The second episode in this collection takes place a month later at a seaside resort where Dollent, still a bachelor at 30, falls in love. According to a lighthearted Simenon, this happens to him “at least once and often several times a month” whereas Chief Inspector Maigret has but one love throughout his long life. The target of affection this time is Lina, a delicate perfect doll, but just a teenager under the tight guard of her overly made-up and overdressed duenna, Miss Esther. Alas, Lina is in love with Bernard, a handsome, rich speedboat racer and an opposite figure to the doctor. When Lina openly steals money off a roulette table, our hero rescues her with a lie. Despite this, she ignores him―except for insulting messages she traces in the sand on the beach with her toes. A mind-your-own-business note shows up in his locked room and, five stories below its open window, a barefooted man lies unconscious on the ground. Additional strange clues of an English newspaper advertisement read by all and a colorful beach ball tossed onto a lap propel our hero deeper into the mystery until, after a fight and a gunshot, he emerges victorious with its resolution.
Beyond the intriguing plot, something else is interesting: Dollent’s compulsion to drink in order to investigate. How can a detective who drinks so much be this observant, rational, and effective? In The Doctor’s Hunch, Dollent puts away two Pernods, four white wines, and uncounted beers all in one day, and now in The Girl in Pale Blue, he follows an afternoon and evening of hoisting whiskies with downing two glasses of port plus some rosé before noon the next day. For a practicing physician, this is not appropriate behavior unless one is off call or on vacation (and he may be). Perhaps the Little Doctor is going to be like the Chief Inspector, that is someone who consumes large amounts of alcohol on a daily basis. To be fair, drinking seems common, if not customary, for detectives on the job in France during Maigret’s time. What is more, drink only impairs Maigret once as I recall, that singular occasion being when he celebrates his promotion to the Special Brigade so frankly described in Maigret’s Memoirs.
Wondering about possible explanations for alcohol’s prominent role in Simenon’s fiction (and reportedly in his personal life as well) stimulates me to read Pierre Assouline’s extensive biography, Simenon. Expecting the 1000+ pages in the French edition to provide valuable insights into topics like this one, I plan to translate and share certain tidbits with you in future pieces.
David P Simmons

giovedì 10 marzo 2016

SIMENON SIMENON. ALBERTO SAVINIO SU GEORGES SIMENON

Grande ammirazione di Savinio, fratello di Giorgio De Chirico, per Simenon, da lui ritenuto, in assoluto, un grande letterato.
 
SIMENON SIMENON. ALBERTO SAVINIO SUR GEORGES SIMENON 
Grande admiration de Savinio, le frère de Giorgio De Chirico, pour Simenon, qu'il considérait, dans l'absolu, comme un grand lettré 
SIMENON SIMENON. ALBERTO SAVINIO ABOUT GEORGES SIMENON
Great admiration Savinio, brother of Giorgio De Chirico, for Simenon, he considered, in absolute terms, as a great scholar
1928 - Alberto Savinio "La cité des promesses"

Pittore, scrittore, nonché musicista, Alberto Savinio (Atene, 25 agosto 1891 – Roma, 5 maggio 1952), al secolo Andrea Francesco Alberto de Chirico, fratello minore del più celebre Giorgio, fu un grande estimatore di Simenon, del quale ebbe modo di leggere, in Francia e in lingua originale (Savinio dimorò a Parigi in due periodi distinti: dal 1911 al 1914; dal 1927 al 1932), diverse opere.
Occorre qui ricordare che la pubblicazione delle inchieste di Maigret ebbe inizio - proprio in Francia e grazie all’editore Fayard – nel 1931, e che solo nel corso di quest’anno apparvero ben undici romanzi (con copertina fotografica e dal costo di sei franchi), almeno quelli imperniati sul famoso commissario di Quai des Orfèvres.
In un breve saggio critico, composto a Parigi il 23 agosto 1932, Savinio riconosce a Georges Simenon il merito di aver scritto romanzi polizieschi d’indubbia qualità letteraria, poiché denotanti uno stile per nulla “asmatico”, né “stenografico”, né “deplorevolmente asintattico”, come di solito è lo stile di quanti (e sono purtroppo numerosi!), frettolosamente o in modo alquanto epidermico, attendono alla composizione di gialli o polizieschi.
Savinio si mostra soprattutto ammirato della velocità di scrittura di Simenon, in grado di terminare in breve tempo – in un mese o poco più, ma a volte anche meno – romanzi decisamente lunghi, che hanno il pregio di non apparire come “libercoli scribacchiati alla svelta… ma pagine tirate a pulimento.”
Per Alberto Savinio, insomma, Georges Simenon è una sorta di “Dostojewski minore”, un autore cioè non affatto improvvisato, mai banale o ripetitivo, ma sempre interessante per quello che scrive, per le trame che inventa e sviluppa con intelligenza e vivace fantasia.
Con il proprio giudizio positivo,Savinio non si discosta affatto da quelli, non meno lusinghieri, di altri famosi letterati, tra cui Jean Cocteau, André Gide, Henry Miller, William Faulkner ecc.
Dietro il meccanismo poliziesco dei suoi libri,” – egli scrive ancora nel breve saggio succitato – “par di sentire”, costantemente, la “voce più intima” di Simenon, “che con insistenza dolce avverte: maiora canamus.”

Paolo Secondini

mercoledì 9 marzo 2016

SIMENON SIMENON. GLI AUGURI NON "TARDIVI" ALLE DONNE DA PARTE DI M.ME MAIGRET


SIMENON SIMENON. "L'ENTERREMENT DE MONSIEUR BOUVET": DE LA LUMIERE DE CARMEL A CELLE DE PARIS

Ce texte évoque le roman «L'enterrement de Monsieur Bouvet» et son contexte d'écriture.
SIMENON SIMENON. "INQUEST ON BOUVET": FROM THE LIGHT OF CARMEL TO THAT OF PARIS
This text talks about the novel "Inquest on Bouvet" and the context of its writing.
SIMENON SIMENON."IL FUNERALE DEL SIGNOR BOUVET" DALLA LUCE DI CARMEL A QUELLA DI PARIGI
Si tratta del romanzo «I funerali del signor Bouvet» e del suo contesto di scrittura.

Fin octobre 1949 - fin juin 1950: à peu près huit mois, c'est le temps que Simenon va passer avec sa famille à Carmel-by-the-Sea, en Californie. Période à double face: d'un côté, Simenon découvre pour la deuxième fois les joies de la paternité, avec la naissance, en septembre 1949, de son fils John, une naissance qui, selon Pierre Assouline (dans sa biographie "Simenon") "agit comme un dopant et un euphorisant". Mais d'un autre côté, Simenon se bat avec divers problèmes (préparation du divorce avec Tigy, et problèmes avec l'épuration en France), et, selon Michel Carly (dans "Sur les routes américaines avec Simenon"), Simenon est en déprime pendant l'hiver 1949-1950, même si, ajoute Carly, "heureusement, il y a John. Il y a la lumière de Carmel."
La production de Simenon pendant cette période reflète bien l'ambiance psychologique dans laquelle vit le romancier; à Carmel, Simenon va écrire quatre romans et deux nouvelles: Maigret et la vieille dame, L'amie de Madame Maigret, Les volets verts, L'enterrement de Monsieur Bouvet, Sept petites croix dans un carnet, Un Noël de Maigret. Une période riche pour la saga maigretienne, et on sera d'accord avec Michel Carly pour penser que si "la production de Carmel est dominée par Maigret [c'est] peut-être parce que c'est le seul personnage qui le rassure et l'équilibre". Deux romans et une nouvelle avec Maigret, donc, et de toute première facture, parmi les meilleurs de la saga.
Si le roman Les volets verts est à situer plutôt du côté "crise" que traverse le romancier, la nouvelle Sept petites croix dans un carnet et le roman L'enterrement de Monsieur Bouvet ont ceci de particulier que, s'ils ne font pas partie de la saga maigretienne, leur décor et leur intrigue auraient très bien pu, moyennant quelques changements, rejoindre les romans et nouvelles Maigret. On trouve dans la nouvelle le décor du Quai des Orfèvres (plus précisément la salle de Police-Secours), l'inspecteur Janvier, et un certain commissaire Saillard qui est presque un sosie de Maigret.
Quant au roman L'enterrement de Monsieur Bouvet, s'il ne se passe que pour une partie au Quai des Orfèvres (où travaille un certain inspecteur Lucas…), il n'en baigne pas moins dans une ambiance typiquement maigretienne, et il "suffirait" que l'inspecteur Beaupère, qui mène l'enquête dans ce roman, soit remplacé par Maigret pour qu'on se croit vivre un nouvel épisode de la saga… Rien n'y manque des décors typiques d'un roman Maigret, et l'ambiance parisienne y est merveilleusement décrite. L'incipit du roman, en particulier, est un véritable hymne à la capitale, et baigne dans une lumière ensoleillée qui ne pourrait que ravir notre commissaire… Et à sa suite, on ne peut que se réjouir du spectacle des quais de la Seine tel qu'ils sont décrits, avec en arrière-plan Notre-Dame et l'île Saint-Louis. Quant à l'intrigue et aux personnages, ils sont en harmonie avec la force des décors: une riche galerie de protagonistes pittoresques et une trame basée sur un des thèmes de prédilection de l'auteur, celui des changements d'identité, ici multipliés presque à l'infini, comme un jeu de miroirs: ce Bouvet qui n'est pas Bouvet, qui est Marsh et qui ne l'est pas, qui est Lamblot et ne l'est plus, qui est-il au fond ...?
Ce roman a été traduit, entre autres, en italien (I funerali del signor Bouvet), en anglais (Inquest on Bouvet), en espagnol (El entierro del señor Bouvet), en allemand (Das Begrabnis des Herrn Bouvet), en néerlandais (De begrafenis van meneer Bouvet).
Murielle Wenger

martedì 8 marzo 2016

SIMENON-SIMENON. QUANDO SIMENON SCRISSE LE MEMORIE DI UN ALTRO

Cerchiamo di scoprire le opere sotto pseudonimo scritte da Simenon e quelle a lui erroneamente attribuite 

SIMENON-SIMENON:QUAND SIMENON ECRIVAIT LES MEMORIES D'UN AUTRE
Cherchons à découvrir les oeuvres de Simenon écrites sous pseudonymes, et celles qui lui sont faussement attribuées.On parle, entre autres ,des livres "Les Mémoires d'un Prostitué par lui-même" et "Nichonnette"
SIMENON SIMENON. WHEN SIMENON WROTE A OTHER PERSON MEMORIES
Seek to discover the works of Simenon written under pseudonyms, and those that are falsely attributed to him. We write, too, on the books "Les Mémoires d'un Prostitué par lui-même" and "Nichonnette"


Simenon, pare abbastanza certo, non si è mai servito di un “negro”(vale a dire di uno scrittore che a suo nome mettesse giù il testo). Però alla fine degli anni venti, nel pieno del periodo della letteratura alimentare sotto pseudonimo fu invece priorio lui a scrivere un libro quasi come un ghostwriter. Per la precisione vediamo meglio di cosa si trattò. Tramite una delle sue collaboratrici, fece conoscenza con un gigolò che voleva raccogliere le sue memorie in un libro, allora  si accordò con questa persona, che volle rimanere anonima, per creare il libro: Les Mémoires d'un Prostitué par lui-même. Le condizioni economiche furono fissate come segue: il 45% dei proventi sarebbero andati all'allora Georges Sim, l'altro 45% al protagonista delle avventure narrate e il 10% all'intermediaria. Diciamo che anche in quel caso il maestro belga seppe far bene i suoi conti e scrisse un libro che fu a lungo avvolto in un alone di mistero.

Per quanto riguarda altri scritti simenoniani (o no?) avvolti nel dubbio, va citato sicuramente Nichonnette, breve romanzo di carattere comico-erotico. Pubblicato nel 1926 dalle edizioni Prima, le quali pubblicheranno poi le sopracitate memorie, il libro è firmato Luc Dorsan, uno pseudonimo utilizzato più volte da Simenon, e appare in una collana in cui sono presenti diversi romanzi dello stesso Simenon sotto pseudonimo. Ma oltre quarant'anni dopo, Simenon rivelò che non si trattava di un romanzo da lui scritto, bensì che la penna, in quel caso, era stata quella di Eric Demeige, altro specialista di racconti e romanzi brevi del genere. Il dubbio circa la paternità dell'opera però rimane perchè, confrontandola con altre scritte all'epoca, non sembra poi cosi distante dallo stile simenoniano (è anche vero che si trattava di una letteratura che poco concedeva all'iniziativa personale, essendo su ordinazione. Ma lo stile di Simenon in realtà, leggendo i romanzi popolari dell'epoca, già si riconosceva lasciando un'impronta piuttosto marcata).
Diversi altri scritti, brevissimi per la maggior parte, rimasero, a quanto pare, nelle scrivanie degli editori, fino alla metà degli anni trenta e saranno pubblicati sotto i vari pseudonimi utilizzati da Simenon durante tutto il decennio, quando il romanziere era già famoso, lasciando il dubbio se fossero stati effettivamente opera sua o elaborazioni di perfetti sconosciuti che utilizzavano uno dei suoi pseudonimi.
Andrea Franco