domenica 20 gennaio 2019

SIMENON SIMENON. LES ADVERSAIRES DE MAIGRET

Portraits de quelques criminels dans la saga 

SIMENON SIMENON. GLI AVVERSARI DI MAIGRET 
Ritratti di alcuni criminali nella saga 
SIMENON SIMENON. MAIGRET'S OPPONENTS 
Portraits of some criminals in the saga 


Maigret et l'énigme faite femme 

Dans les romans de la saga, on rencontre nettement plus d'hommes criminels que de femmes meurtrières (environ trois quarts des coupables sont des hommes). Ce qui n'empêche pas que Maigret a parfois eu affaire à quelques criminelles qui se sont révélées de rudes adversaires. Une de celles-ci est Anna Peeters (Chez les Flamands), dont le commissaire va s'acharner à déchiffrer la personnalité énigmatique. Le meurtre qu'elle a commis pourrait être qualifié de «passionnel», dans le sens où c'est un amour démesuré pour son frère qui l'a conduite au crime. Tout au long du roman, Maigret essaie de trouver ce qui se cache derrière la «rigidité de statue» de la jeune femme, et il tente de détecter la vérité humaine d'Anna, sa personnalité féminine. D'où ses nombreuses notations sur le corps d'Anna, parce que, malgré des formes attirantes, on n'y sent pas la vibration de la féminité. Maigret devine un lourd secret derrière tout cela, et c'est peut-être pour cela qu'il se refuse finalement à l'inculper, même après l'avoir poussée aux aveux.
   

Maigret e l'enigma femmina 

Nei romanzi della serie sono significativamente più criminali uomini che donne assassine (circa tre quarti dei colpevoli sono uomini). Ciò non impedisce che Maigret a volte abbia affrontato alcuni assassini femminili che hanno dimostrato di essere avversari duri. Una di queste è Anna Peeters (La casa dei fiamminghi), e il commissario farà di tutto per decifrare la personalità enigmatica di lei. L'omicidio che Anna ha commesso potrebbe essere descritto come "passionale", nel senso che un amore sproporzionato per il suo fratello l'ha portata al crimine. In tutto il romanzo Maigret cerca di scoprire cosa si nasconde dietro la "rigidità di statua" della giovane donna, e lui cerca di rilevare la verità umana di Anna, la sua personalità femmina. Quindi le sue numerose notazioni sul corpo di Anna, perchè, nonostante le sue forme attraenti, non si sentla vibrazione della femminilità. Maigret indovina un oscuro segreto nascosto dietro tutto questo, e forse è questo il motivo per cui alla fine si rifiuta d'incolparla, anche dopo averla costretta a confessare. 


Maigret and the female enigma 

In the Maigret novels, we meet many more male murderers than female (about three quarters of the culprits are men). This doesn't prevent Maigret to sometimes have had to deal with some female murderers who proved to be tough opponents. One of these is Anna Peeters (The Flemish House), whose enigmatic personality the Chief Inspector will strive do decipher. The murder she committed could be described as "passionate", in the sense that it's an excessive love for his brother that led her to crime. Throughout the novel Maigret tries to find out what is hidden behind the young woman's "statue rigidity", and he attempts to detect Anna's human truth, her female personality. Hence his numerous notations about Anna's body, because, despite her attractive shapes, you can't feel the vibration of femininity. Maigret senses that there is a dark secret behind that, and maybe it's the reason why he finally refuses to charge her, even after having got her to confess.  

Murielle Wenger 

sabato 19 gennaio 2019

SIMENON SIMENON. MAIGRET, MEDECIN DE L'AME

Pourquoi Simenon a tenu à ce que Maigret ait étudié la médecine 

SIMENON SIMENON. MAIGRET, MEDICO DELL'ANIMA 
Perché Simenon ha insistito sul fatto che Maigret aveva studiato la medicina 
SIMENON SIMENON. MAIGRET, DOCTOR OF SOUL 
Why Simenon insisted that Maigret had studied medicine


Dans l'interview donnée pour Médecine et hygiène en 1968, Simenon raconte le questionnement qu'il avait eu dès sa jeunesse: «pourquoi n'existe-t-il pas une sorte de médecin qui soit en même temps médecin du corps et médecin de l'intelligence, autrement dit, une sorte de médecin connaissant un individu, son âge, son physique, ses possibilités, qui puisse lui dire qu'il doit s'engager dans telle voie ou dans telle autre ? […] C'est dans cet esprit-là que j'ai créé le personnage de Maigret. Car c'est ce que fait Maigret, et c'est pourquoi il était nécessaire que Maigret ait fait deux ou trois années de médecine, car il fallait qu'il y ait tout de même une petite part d'esprit médical en lui.» 
Dès le premier roman de la saga, Pietr le LettonSimenon notait que Maigret, avant de devenir policier, avait commencé sa médecine, et mentionnait ses «études inachevées». C'est dans Les Vacances de Maigret qu'apparaît pour la première fois le fait que Maigret a dû interrompre ses études à cause de la mort de son père: «Je rêvais d'être médecin» dit le commissaire au Dr Bellamy, qui fait remarquer à son interlocuteur que son «regard paraît toujours chercher un diagnostic». Dans La Première Enquête de Maigret, il est cependant précisé que Maigret «n'avait jamais eu, en réalité, l'intention d'être un vrai médecin, de soigner des malades.» C'est alors qu'est expliquée la vocation première du commissaire, celle d'être un «raccommodeur de destinées». Et donc son ambition n'aurait pas été de soigner les corps, mais bien plutôt les âmes. Non pas chirurgien, mais, peut-être, psychiatre. D'où son attirance pour cette branche de la médecine, et qui était aussi celle de Simenon…  
On trouve cependant dans la saga quelques traces des connaissances de Maigret en fait de médecine. Dominique Meyer-Bolzinger, dans son essai Une méthode clinique dans l'enquête policière, où elle analyse la relation entre la médecine et les méthodes d'investigation de plusieurs détectives (Holmes, Poirot, Maigret), note que le seul geste médical du commissaire mentionné dans la saga, est un lavage d'estomac que Maigret pratique sur Geneviève Naud qui s'est empoisonnée (L'Inspecteur Cadavre), et elle écrit très justement que «avant d'être un substrat méthodologique, la médecine est pour Maigret une relation humaine fondée sur la compassion.»  
Malgré tout, si Maigret est attiré par la psychanalyse, il vient un moment où les théories ne lui suffisent plus pour approcher les hommes qu'il a en face de lui. Bien qu'il ait trouvé de l'aide auprès du professeur Tissot dans Maigret tend un piège, et qu'il recherche les avis d'autres médecins, dont son ami le Dr Pardon, c'est son expérience du terrain et un certain bon sens terre-à-terre qui lui serviront: voir la scène dans Les Scrupules de Maigret, où, après avoir ingurgité les phrases théoriques d'un traité de psychiatrie, il rejette l'ouvrage et se verse un verre de prunelle, «comme une protestation du bon sens contre tout ce fatras savant, une façon de se retrouver les deux pieds sur terre.» Ce qui fait écho à cet article que Simenon invente dans Maigret et les vieillards, un article paru dans la revue médicale Lancet, et qui dit en substance qu'un psychiatre, s'il se laisse trop influencer par la théorie, n'aura, malgré ses connaissances scientifiques et l'expérience de son cabinet, pas autant de compréhension des hommes qu'un policier. Enfin, dans Maigret hésitele commissaire, qui a eu à traiter du cas difficile de Mme Parendon, et qui se pose maintes questions, conclut son enquête en se disant: «Il avait commencé ses études de médecine. […] S'il avait pu continuer, n'aurait-il pas choisi la psychiatrie ? […] Peut-être regrettait-il moins l'interruption de ses études. Il n'aurait pas à décider [sur les limites de la responsabilité et de la folie]». Des regrets aux doutes, Maigret a ainsi accompli un long parcours… 

Murielle Wenger 

venerdì 18 gennaio 2019

SIMENON SIMENON. GLI ECCESSI DELLA COPPIA AUTORE- PERSONAGGIO?

Dalle donne per lo scrittore, all'alcol per il commissario le esagerazioni nella realtà e in letteratura.

SIMENON SIMENON. LES EXCES DU COUPLE AUTEUR-PERSONNAGE?
Des femmes pour l'écrivain, jusqu'à l'alcool pour le commissaire, les exagérations dans la réalité et dans la fiction
SIMENON SIMENON. THE EXCESSES OF THE AUTHOR-CHARACTER COUPLE?
From women for the writer to alcohol for the Chief Inspector, exaggerations in reality and fiction


















  "...Simenon è un oceano [...] Simenon è nato sotto il segno dell'eccesso. E' come se mi diceste che ha conosciuto una decina di donne. Non sarebbe Simenon. Tutto in lui è eccessivo. Il rapporto con le donne, il consumo di alcol, di tabacco, la scrittura, gli spostamenti, le auto di lusso, i soldi da spendere e quelli da guadagnare. Se qualcosa è sfuggito a questi eccessi, non era fatto per Simenon..." . 
Chi scrive queste parole è Pierre Assouline, qualcuno che conosce e che ha studiato come pochi lo scrittore.
Quello che afferma è del tutto condivisibile. E se non bastasse la biografia dello scrittore e le testimonianze di chi gli è stato vicino, ci sono migliaia di foto da cui non è difficile trarre indizi per arrivare alle medesime conclusioni.
Le donne sicuramente non saranno state diecimila, come aveva detto al suo amico Fellini, ma la sua frequentazione di donne di qualsiasi tipo aveva un ritmo giornaliero, ed è un'abitudine più che documentata. L'alcool? Fino ad un certo punto era divenuto un sorta di live-motive della sua vita, quando scriveva e non. Il tabacco della pipa faceva assolutamente parte di lui, fumarlo era come respirare. La quantità di romanzi, racconti, e romanzi brevi che ha scritto e la rapidità in cui riusciva a compilarli è stata più volte considerata eccessiva.  Guadagnò molti soldi ma li spese tutti: nel suo periodo d'oro, anni '60, ma non solo, castelli dove vivere con la famiglia, collezioni di quadri di pittori famosi, Rolls Royce e Mercedes sportive per spostarsi, molti viaggi intercontinentali, una trentina di case che cambiò durante la sua vita...
E il suo personaggio più famoso, il commissario Maigret, per certi versi un suo alter-ego, per quanto sui generis, ha ereditato alcuni di questi eccessi.
Chissà perché. Forse un personaggio equilibrato e discreto, quasi schivo, come Maigret doveva macchiarsi di qualche peccato per essere più reale e più vicino a chi lo leggeva. Niente sesso smodato o spese pazze. Ed ecco allora il tabacco. Il commissario è addirittura capace di dare l'ultima boccata di pipa la sera quando è già a letto e poi posare la pipa sul comodino prima di addormentarsi. E la mattina dopo talvolta riaccendeva la pipa della sera prima, facendo qualche boccata prima di alzarsi! Le sue tasche, la sua scrivania sono un campo di cenere e pezzetti di tabacco incombusto. 
Poi L'alcool. Maigret beve molto spesso. Le birre che gli arrivano su in ufficio, dalla sottostante Brasserie Daupine. Il calvados o un bicchiere di bianco quando sulla strada di notte e d'inverno accompagna i suoi ispettori in appostamenti o inseguimenti. A pranzo o a cena non manca mai del vino sulla sua tavola. E poi ogni occasione è buona per farsi un bicchierino di cognac, o qualsiasi altro liquore gli venga offerto. Insomma beveva così tanto al punto che qualcuno arrivò a protestare, asserendo che quel comportamento era un cattivo esempio,  soprattutto per un rappresentante delle forze dell'ordine, insomma il personaggio per questa sua caratteristica era il simbolo di un comportamento deviante e dannoso per la salute. 
Per la verità Maigret doveva reggere l'acool in modo eccezionale. Mai lo vediamo sbronzo, barcollante e neanche leggermente brillo. Forse per quel suo imponente e massiccio fisico, per quanto non fosse poco l'alcool assunto, lo assorbiva senza problemi e non lo dava a vedere.
Insomma avere per una quarantina d'anni un compagno di eccessi, un personaggio ormai quasi uscito dalle pagine dei romanzi per diventare per certi versi reale, per Simenon doveva essere un modo di condividere e di esorcizzare queste esagerazioni.(m.t.) 

giovedì 17 gennaio 2019

SIMENON SIMENON. TRAVEL, EXPERIENCE AND WRITING

About the influence of Simenon's biography upon his works 

SIMENON SIMENON. VIAGGIO, ESPERIENZA E SCRITTURA 
A proposito dell'influenza della biografia di Simenon sulle sue opere 
SIMENON SIMENON. VOYAGES, EXPERIENCES ET ECRITURE 
A propos de l'influence de la biographie de Simenon sur ses œuvres


Simenon's personality, his life and works have always been a topic of discussion. Some thought him a clever, not without a certain talent, but shrewd seller of an ultimately popular literature, but above all of himself. In short a kind of expert in marketing, at a time when this was a concept still to come. Some, like Gide, considered him as the 20th century Balzac. Others compared him to Dickens, Dumas, Gorki, Conrad, Maupassant…  
But who was Simenon in reality? Of course his life story is studded with shadows, not every of his thousands of works is a masterpiece, and he had a keen business sense; but this is something more or less common for almost all writers and artists, and even for all men.  
Another thing often pointed out was his perpetual removals, which were described as a sign of instability in his personality, of insecurity, of not feeling well in any part of the world and with anybody.  
In our opinion, we must not forget at the same time the positive aspect that this unstable personality had on him as a writer. If you know well Simenon's biography and bibliography, you can't but realize the straight bonds between his life experience and his writings. And as it happens to everyone that writes, putting aside the fact that he transposes on the page some autobiographical aspects or stories that were told to him, anyway he puts something of himself in his writings. Yet in Simenon's case it's a more complex reworking of states of mind, of a deep knowledge about ambiences, mentalities, ways of living and people, which intertwines with a story (because Simenon was a real storyteller) that is supported by a consistent psychological system (because Simenon was a deep connoisseur and analyst of human mind) and the story is characterized by credible and engaging atmospheres (because Simenon was an acute observer of the environments he frequented, where he succeeded in merging himself and absorbing moods, relationships and habits…).  
If we add to all this his search for "naked mankind" (that is to say of being without social and cultural superstructures, therefore of human essence), we thus have the profile of someone that had had uncommon life experience and knowledge, which was very important for his writings. All things that were then mixed with his innate talent in writing and telling stories. Here and thus Simenon's novels were born, his "romans durs" as he defined them.  
And his travels around the world, across continents, countries and cities, his various domiciles, his frequenting of taverns, bourgeois ambiences and high society, all this enriched his experiences, on one hand, and on the other hand it widened his mentality, to the benefit of the quality and the depth of what he was writing.  

by Simenon-Simenon 

mercoledì 16 gennaio 2019

SIMENON SIMENON. UN CASO DI OMICIDIO... COLPEVOLE UN SIMENON....?

Un caso di cronaca di diciassette anni fa,' che forse non tutti conoscono. Protagonista un... o meglio una Simenon...

SIMENON SIMENON. UN CAS D'HOMICIDE…. LE COUPABLE, UN SIMENON...?
Une affaire qui a défrayé la chronique il y a dix-sept ans, que peut-être tous ne connaissent pas. Protagoniste, un… ou plutôt une Simenon… 
SIMENON SIMENON. A CASE OF HOMICIDE… THE GUILTY ONE, A SIMENON…?
A matter in the news 17 years ago that perhaps not everybody knows about. A protagonist… or rather a Simenon

Bruxelles. Una maledetta storia di omicidio. Diciotto colpi di martello inferti da un'esile donna al compagno, precedentemente stordito con del Valium. 
Un medico compiacente (forse un vecchio amante della donna?) che firma un certificato di morte per infarto forse senza nemmeno guardare il cadavere. Quindi nessuna inchiesta, nemmeno uno straccio d'indagine. Il corpo va alle pompe funebri, con tanto di certificato di morte naturale e di autorizzazione alla cremazione. 
E' quasi fatta. Una volta ridotto ad un mucchietto di ceneri, nessuno potrà più dimostrare niente. Ma... ma c'è un colpo di scena. Il funzionario delle pompe funebri é, guarda caso, un ex-poliziotto e si accorge che, per quanto mascherate, c'erano sul cadavere del signor Temperman segni di contusioni violente. Così decide di avvertire la polizia e da lì scatta l'indagine. Gli investigatori non ci mettono molto ad appurare la dinamica dei fatti, a raccogliere le prove necessarie, ad incriminare la donna e a spedirla in carcere in attesa del processo con la prospettiva dell'ergastolo.
La trama che avete appena letto non è quella di un romanzo di Simenon. E il commissario Maigret, una volta tanto, non ha proprio nulla a che vedere con l'inchiesta sull'omicidio.
La vicenda è un fatto vero. La fragile donna è medico remautologo di un ospedale di Bruxelles, all'epoca dei fatti aveva 42 anni. 
Il suo nome è Geneviève Simenon.
Già, si tratta infatti della nipote del fratello del romanziere, Christian Simenon, la quale il 27 giugno 2000 uccise Georges Temperman di 54 anni. 
Geneviève aveva divorziato da un precedente uomo da cui aveva avuto tre figli, perché  aveva rincontrato Georges, sua vecchia fiamma, con il quale era andata a convivere e dal quale aveva avuto un'altro figlio. Ma in seguito la convivenza era diventata, come si dice, un'inferno. L'atteggiamento violento di Georges sui bambini, gli insulti e le accuse di nazismo a Geneviève (sembra a causa del nonno Christian, dirigente rexista e agli ordini dei nazisti)... Insomma le cose erano degenerate a tal punto che la donna non trovò altro  che eliminare l'uomo per difendere i figli e sé stessa.
Durante il processo non fu solo la pericolosità e le violenze del compagno, un disoccupato soggetto ad attacchi di ira, a spiegare il gesto della donna, ma Geneviève tirò in ballo anche le condizioni della propria infanzia. Infatti durante il dibattimento documenta il quotidiano OBS "....La prima giornata del processo è stata consacrata all'evocazione della vita dell'accusata. La sua infanzia, che essa stessa definisce triste, è stata vissuta in seno al movimento rexista belga e della Gioventù Hitleriana...   A tal proposito l'accusata ha affermato che Georges Simenon era stato anche lui un collaborazionista durante la guerra. Di fronte ai dubbi del presidente della corte che ha sottolineato che lo scrittore al tempo dei fatti era in Francia, Geneviève Simenon ha affermato di avere dei documenti che confermavamo le proprie dichiarazioni..."
A parte che nessuno le chiese di esibire questi documentici sembra esista qualche incongruenza. Geneviève Simenon all'epoca ha 42 anni nel 2000, cioè è nata nel 1958, vale a dire tredici anni dopo la fine della seconda guerra mondiale e della tragedia nazista. Come poteva essere stata vittima della terribile atmosfera del rexismo e del nazismo? 
Comunque sia, stiamo ai fatti. Il 27 maggio 2002, dopo più di due ore e mezzo di riunione, la Corte d'Assise di Bruxelles e la giuria si sono pronunciati sulla pena da infliggere all'accusata. Nella mattinata i giurati avevano riconosciuto la donna colpevole per la morte del compagno, ammettendo però le attenuanti dovute alle continue provocazioni e alle violenze subite.
Alle 16.45 Geneviève Simenon viene condannata a cinque anni di prigione, con la grazia per la detenzione preventiva subita per due anni, in quanto incensurata. Perciò la sera stessa è potuta uscire dalla prigione femminile di Berkendael.
Una sentenza molto mite in cui qualcuno ha voluto ravvedere una sorta di "aggiustamento del destino" di maigrettiana memoria... (m.t.)