mercoledì 9 marzo 2016

SIMENON SIMENON. "L'ENTERREMENT DE MONSIEUR BOUVET": DE LA LUMIERE DE CARMEL A CELLE DE PARIS

Ce texte évoque le roman «L'enterrement de Monsieur Bouvet» et son contexte d'écriture.
SIMENON SIMENON. "INQUEST ON BOUVET": FROM THE LIGHT OF CARMEL TO THAT OF PARIS
This text talks about the novel "Inquest on Bouvet" and the context of its writing.
SIMENON SIMENON."IL FUNERALE DEL SIGNOR BOUVET" DALLA LUCE DI CARMEL A QUELLA DI PARIGI
Si tratta del romanzo «I funerali del signor Bouvet» e del suo contesto di scrittura.

Fin octobre 1949 - fin juin 1950: à peu près huit mois, c'est le temps que Simenon va passer avec sa famille à Carmel-by-the-Sea, en Californie. Période à double face: d'un côté, Simenon découvre pour la deuxième fois les joies de la paternité, avec la naissance, en septembre 1949, de son fils John, une naissance qui, selon Pierre Assouline (dans sa biographie "Simenon") "agit comme un dopant et un euphorisant". Mais d'un autre côté, Simenon se bat avec divers problèmes (préparation du divorce avec Tigy, et problèmes avec l'épuration en France), et, selon Michel Carly (dans "Sur les routes américaines avec Simenon"), Simenon est en déprime pendant l'hiver 1949-1950, même si, ajoute Carly, "heureusement, il y a John. Il y a la lumière de Carmel."
La production de Simenon pendant cette période reflète bien l'ambiance psychologique dans laquelle vit le romancier; à Carmel, Simenon va écrire quatre romans et deux nouvelles: Maigret et la vieille dame, L'amie de Madame Maigret, Les volets verts, L'enterrement de Monsieur Bouvet, Sept petites croix dans un carnet, Un Noël de Maigret. Une période riche pour la saga maigretienne, et on sera d'accord avec Michel Carly pour penser que si "la production de Carmel est dominée par Maigret [c'est] peut-être parce que c'est le seul personnage qui le rassure et l'équilibre". Deux romans et une nouvelle avec Maigret, donc, et de toute première facture, parmi les meilleurs de la saga.
Si le roman Les volets verts est à situer plutôt du côté "crise" que traverse le romancier, la nouvelle Sept petites croix dans un carnet et le roman L'enterrement de Monsieur Bouvet ont ceci de particulier que, s'ils ne font pas partie de la saga maigretienne, leur décor et leur intrigue auraient très bien pu, moyennant quelques changements, rejoindre les romans et nouvelles Maigret. On trouve dans la nouvelle le décor du Quai des Orfèvres (plus précisément la salle de Police-Secours), l'inspecteur Janvier, et un certain commissaire Saillard qui est presque un sosie de Maigret.
Quant au roman L'enterrement de Monsieur Bouvet, s'il ne se passe que pour une partie au Quai des Orfèvres (où travaille un certain inspecteur Lucas…), il n'en baigne pas moins dans une ambiance typiquement maigretienne, et il "suffirait" que l'inspecteur Beaupère, qui mène l'enquête dans ce roman, soit remplacé par Maigret pour qu'on se croit vivre un nouvel épisode de la saga… Rien n'y manque des décors typiques d'un roman Maigret, et l'ambiance parisienne y est merveilleusement décrite. L'incipit du roman, en particulier, est un véritable hymne à la capitale, et baigne dans une lumière ensoleillée qui ne pourrait que ravir notre commissaire… Et à sa suite, on ne peut que se réjouir du spectacle des quais de la Seine tel qu'ils sont décrits, avec en arrière-plan Notre-Dame et l'île Saint-Louis. Quant à l'intrigue et aux personnages, ils sont en harmonie avec la force des décors: une riche galerie de protagonistes pittoresques et une trame basée sur un des thèmes de prédilection de l'auteur, celui des changements d'identité, ici multipliés presque à l'infini, comme un jeu de miroirs: ce Bouvet qui n'est pas Bouvet, qui est Marsh et qui ne l'est pas, qui est Lamblot et ne l'est plus, qui est-il au fond ...?
Ce roman a été traduit, entre autres, en italien (I funerali del signor Bouvet), en anglais (Inquest on Bouvet), en espagnol (El entierro del señor Bouvet), en allemand (Das Begrabnis des Herrn Bouvet), en néerlandais (De begrafenis van meneer Bouvet).
Murielle Wenger

martedì 8 marzo 2016

SIMENON-SIMENON. QUANDO SIMENON SCRISSE LE MEMORIE DI UN ALTRO

Cerchiamo di scoprire le opere sotto pseudonimo scritte da Simenon e quelle a lui erroneamente attribuite 

SIMENON-SIMENON:QUAND SIMENON ECRIVAIT LES MEMORIES D'UN AUTRE
Cherchons à découvrir les oeuvres de Simenon écrites sous pseudonymes, et celles qui lui sont faussement attribuées.On parle, entre autres ,des livres "Les Mémoires d'un Prostitué par lui-même" et "Nichonnette"
SIMENON SIMENON. WHEN SIMENON WROTE A OTHER PERSON MEMORIES
Seek to discover the works of Simenon written under pseudonyms, and those that are falsely attributed to him. We write, too, on the books "Les Mémoires d'un Prostitué par lui-même" and "Nichonnette"


Simenon, pare abbastanza certo, non si è mai servito di un “negro”(vale a dire di uno scrittore che a suo nome mettesse giù il testo). Però alla fine degli anni venti, nel pieno del periodo della letteratura alimentare sotto pseudonimo fu invece priorio lui a scrivere un libro quasi come un ghostwriter. Per la precisione vediamo meglio di cosa si trattò. Tramite una delle sue collaboratrici, fece conoscenza con un gigolò che voleva raccogliere le sue memorie in un libro, allora  si accordò con questa persona, che volle rimanere anonima, per creare il libro: Les Mémoires d'un Prostitué par lui-même. Le condizioni economiche furono fissate come segue: il 45% dei proventi sarebbero andati all'allora Georges Sim, l'altro 45% al protagonista delle avventure narrate e il 10% all'intermediaria. Diciamo che anche in quel caso il maestro belga seppe far bene i suoi conti e scrisse un libro che fu a lungo avvolto in un alone di mistero.

Per quanto riguarda altri scritti simenoniani (o no?) avvolti nel dubbio, va citato sicuramente Nichonnette, breve romanzo di carattere comico-erotico. Pubblicato nel 1926 dalle edizioni Prima, le quali pubblicheranno poi le sopracitate memorie, il libro è firmato Luc Dorsan, uno pseudonimo utilizzato più volte da Simenon, e appare in una collana in cui sono presenti diversi romanzi dello stesso Simenon sotto pseudonimo. Ma oltre quarant'anni dopo, Simenon rivelò che non si trattava di un romanzo da lui scritto, bensì che la penna, in quel caso, era stata quella di Eric Demeige, altro specialista di racconti e romanzi brevi del genere. Il dubbio circa la paternità dell'opera però rimane perchè, confrontandola con altre scritte all'epoca, non sembra poi cosi distante dallo stile simenoniano (è anche vero che si trattava di una letteratura che poco concedeva all'iniziativa personale, essendo su ordinazione. Ma lo stile di Simenon in realtà, leggendo i romanzi popolari dell'epoca, già si riconosceva lasciando un'impronta piuttosto marcata).
Diversi altri scritti, brevissimi per la maggior parte, rimasero, a quanto pare, nelle scrivanie degli editori, fino alla metà degli anni trenta e saranno pubblicati sotto i vari pseudonimi utilizzati da Simenon durante tutto il decennio, quando il romanziere era già famoso, lasciando il dubbio se fossero stati effettivamente opera sua o elaborazioni di perfetti sconosciuti che utilizzavano uno dei suoi pseudonimi.
Andrea Franco

lunedì 7 marzo 2016

SIMENON SIMENON: MORE ON THE CREAM OF THE CROP

Some speculation by another on his favorite Simenon crime novel.
SIMENON SIMENON: PLUS SUR LA CREME DE LA CREME  
Quelque spéculation par un autre sur son polar préféré de Simenon.
SIMENON SIMENON: ANCORA SUL MEGLIO DEL MEGLIO
Riflessioni di un altro autore su quale fosse la sua inchiesta preferita di Maigret    

Advancing from my dilemma in picking the best Maigret to my personal conclusion that the series is what’s best, I just read about someone else’s similar quandary. This time, it was making the difficult choice of an all-time favorite crime novel. Lo and behold, the first title considered was Dirty Snow.
Here’s the quote:
“Since life is an ongoing project, I find it difficult, if not impossible, to choose an all-time favourite crime novel – there are so many I haven't read yet. Georges Simenon's Dirty Snow is a masterpiece, but there are probably dozens of Simenon's romans durs – "hard" novels, as he called them – that are as good, if not better. Could I choose Dirty Snow as my favourite Simenon over, say, the eerily cheerful The Man Who Watched Trains Go By, or the wonderfully claustrophobic The Strangers in the House?”
No matter what was his ultimate decision, which one can hunt down through the reference below, the above statement represents a supreme tribute to the author we celebrate. Georges Simenon’s name seems to have been the first to come to mind, and dozens of candidates from his corpus quickly followed.
Who is this critic and what are his credentials? It’s none other than Benjamin Black AKA John Banville, a prolific and celebrated author in his own right. Like Simenon, his books fall into different categories. Importantly, the nine works by Black are crime fiction.
21.01.2016
The Independent
The Long Goodbye by Raymond Chandler, book of a lifetime
(The Long Goodbye de Raymond Chandler, livre d’une durée de vie) http://www.independent.co.uk/arts-entertainment/books/reviews/the-long-goodbye-by-raymond-chandler-book-of-a-lifetime-a6825091.html
David P Simmons

domenica 6 marzo 2016

SIMENON SIMENON. PICCOLI CONSIGLI AD UN PICCOLO MAIGRET

SIMENON SIMENON. PETITS CONSEILS POUR UN PETIT MAIGRE 
Quelle sera la performance de l'acteur britannique dans le rôle de l'inspecteur Maigret
SIMENON SIMENON. THE SMALL ADVICES FOR A SMALL MAIGRET
What will be the British actor's performance in the role of Inspector Maigret

Rowan Atkinson. E' lui il nuovo Maigret. Inglese, attor comico di grandissima fama internazionale (anche lui con una sorta di pseudonimo...di alter ego... Mr.Bean, forse più famoso del suo stesso interprete), Dicevamo è il nuovo commissario Jules Maigret scelto da quelli della ITV, produzione televisiva britannica, che a breve, si vocifera nella prossima primavera, apparirà sugli schermi televisivi inglesi. Ma di questo a tempo debito, vi informerà pruntualmente il nostro David P. Simmons.
Noi occupiamoci del protagonista.
Non nascondiamocelo, alla notizia che sarebbe stato lui il prossimo Maigret televisivo, siamo rimasti un po' interdetti. E, onestamente, eravamo in buona compagnia. Forse ora un po' ci siamo abituati all'idea, un po' abbiamo visto qualche immagine di Atkinson nei panni di Maigret, ma ancora non ci immaginiamo quello che potrà venir fuori.
Dite voi che siamo scottati dalla brutta esperienza con il pur ottimo Sergio Castellitto? Sì e no. Sì, perché giudicavamo grave quell'assenza di quel physique du rôle che per interpretare Maigret non è secondario. Ma poi ci furono altri motivi. No, invece, perchè cerchiamo di essere imparziali nel nostro lavoro di cronisti.
Anche Atkinson sarà un piccolo Maigret. Piccolo fisicamente parlando, certo non ha il phisique du role, ma potrebbe e succedere che la recitazione, il casting, la sceneggiatura, le scenografie e la regia compiano il miracolo.
Nel frattempo vogliamo fare un azzardo. Un azzardo non da poco. Ci vorremmo sbilanciare a dare dei consigli ad un attore consumato come Rowan Atkinson per un'ottimale interpretazione di Maigret.
Intanto, visto che le riprese del primo episodio sono già concluse, ci auguriamo che abbia mangiato più del solito e abbia messo qualche chiletto in più sul quel suo fisico asciutto e nervoso. Qualche rotondità, anche sul viso, secondo noi non stonerebbero. Poi qualche sotto-tacco di un paio di centmetri e anche delle imbottiture nelle spalline della giacca e/o del cappotto, così... tanto per aumentare la stazza.
Ma non ci fermiamo all'aspetto esteriore (anche se un pesante cappotto con il collo di velluto e un chapeau melon potrebbero aiutare).
Consigliamo, ad Atkinson, di non ridere troppo... anzi di non ridere per niente. Lo sottolineiamo perchè invece nelle sue performance passate rideva, sotto i baffi, a crepapelle, a singhiozzo, con un ghigno di scherno... sorrideva a ragione e a sproposito. Ma questa era la sua parte, il personaggio che doveva professionalmente interpretare.
Ecco ora è bene che faccia tabula rasa di queste passate esperienze. Maigret non ride e diremmo che neanche sorride. Forse qualche fugace sorriso di compassione gli scappa nei casi più pietosi e ridicoli che gli passano per le mani.
E poi Atkinson deve essere ansioso. L'ansia di qualcosa da fare. Maigret mentre indaga o mangia sandwich, o beve birra, o fuma la pipa, o ingurgita calvados, o riaccende la pipa, oppure ordina un  bianco... E sta zitto. Pensa, osserva, riflette, cerca di mettersi nei panni degli altri e tace, a volte anche a casa, mentre cena con la moglie. Non parla, annusa l'ambiente, percepisce un'atmosfera, si rende conto dell'aria che tira, ma sta zitto e spesso anche fermo. Magari ruota lentamente gli occhi, forse percepisce quello che vede come un effetto rallenty cinematografico.
Atkinson è stato abituato, recitativamente parlando, a saltare, correre, cadere, sbattere di qua o di là, a rimbalzare, ad agitarsi, ad allungarsi e ad appallottolarsi come fosse di gomma. E altrettanto plastiche sono le sue espressioni che arrivano a trasformare i suoi connotati.
Maigret non muove un muscolo. Tranne quelle delle mandibole quando mangia  o quelli del viso che si rilassano quando aspira lunghe boccate dalla sua pipa... a proposito, Atkinson è un fumatore di pipa? Se non lo è, speriamo abbia fatto un corso... di quelli buoni, come fece Gino Cervi pure lui a digiuno, da questo punto di vista, eppure sullo schermo era un fumatore credibile, da cui anzi traspariva il gusto di fumare. Atkinson deve far percepire questo gusto, con pochi gesti, con avarizia di espressioni, ma con tutta la voluttà del caso.
E poi sempre in mano... Sì, una pipa in mano, una in tasca, qualcuna sulla scrivania...
Il fisico snello e di tonico di Atkinson fa pensare  ad un salutista... mangiare poco e leggero. Bere appena o ancor meglio niente. Non fumare. Alcol... vietato! C'è il rischio che i telespettatori si chiedano: ma dove vanno a finire tutto quel cibo e quegli alcolici ingurgitati e che effetto faranno tutte quelle pipate che fin dal mattino il commissario Maigret quotidianamente si fuma...
L'altro rischio è che non lo riconoscano come il commissario simenoniano.
Siamo comunque certi che i titoli di testa degli episodi, gli ispettori che lo chiamano "Maigret", i sospettati che gli danno del "lei, signor commissario", fugheranno ogni dubbio. Sì è vero. Rowald Atkinson sta proprio interpretando Maigret.
(m.t.)

sabato 5 marzo 2016

SIMENON SIMENON. SIMENON ET MAIGRET: "NOUS SOMMES RESTES DES ENFANTS DE COEUR"

Le texte évoque comment Maigret et Simenon conservent la nostalgie de leur enfance, et comment cette nostalgie se communique au lecteur.

SIMENON SIMENON. SIMENON AND MAIGRET "WE HAVE REMAINED CHILDREN AT HEART" 
The text shows how Maigret and Simenon remain nostalgic about their childhood and how this nostalgia is passed on to the reader.

SIMENON SIMENON. SIMENON E MAIGRET: "SIAMO RESTATI ANGIOLETTI NEL NOSTRO CUORE" 
Maigret e Simenon conservano nostalgia della loro infanzia, che si comunica al lettore.


A l'instar de son créateur, Maigret a gardé de son enfance la faculté de s'émerveiller devant des joies simples: odeurs et saveurs suaves, jeux d'ombre et de lumière, échos sonores qui travaillent sa mémoire; des sensations, une façon d'appréhender le monde qui est celle du petit enfant découvrant la vie. Et ce "monde perdu" de l'enfance, le commissaire en garde aussi une certaine nostalgie, qui se manifeste par des gestes que Maigret adulte se permet ou non de faire. Ainsi le découvre-t-on, dans La maison du juge, se rendre dans une épicerie pour y acheter du tabac et des allumettes. Il voit, dans un bocal, "tout coagulés, les bonbons qu'il préférait quand il était enfant, mais il n'osa pas en acheter." Dans Un Noël de Maigret, il aurait bien voulu "tirer la langue pour attraper un de ces glaçons minuscules qui flottaient dans l'air et dont il se rappelait encore le goût fade", tandis que dans Maigret tend un piège, la pluie "était si fraîche et si savoureuse que, de temps en temps, il avançait la langue pour en happer quelques gouttes qui avaient un goût spécial". Quant à Simenon, on le voit faire le même geste: "je retrouve au bout de ma langue, quand la neige tombe et que je m'efforce d'en happer les flocons, le goût si particulier qui est resté pour moi comme le goût de l'enfance." (Dictée Les libertés qui nous restent).
Que de romans, que ce soit dans les Maigret ou les autres, dans lesquels le lecteur entend vibrer le carillon d'une boutique, qui lui rappelle, aussi bien qu'au commissaire, cette "sonnerie grêle" de la boulangerie de son enfance… Et combien de romans où Maigret s'amuse avec la lumière, accueillant un rayon de soleil sur le coin de son bureau, franchissant d'un pas enfantin la frontière du trottoir partagé entre ombre et soleil, ou faisant passer des gerbes d'étincelles colorées derrière ses paupières fermées… Et c'est en cela que nous, lecteurs, nous sentons si proches de ce personnage, parce qu'il nous fait retrouver, par la plume du romancier, tous les souvenirs de notre propre jeunesse, et que nous osons, à notre tour, délicieusement "retourner en enfance"… Se sentir Maigret ? Un jeu d'enfant…
Murielle Wenger

giovedì 3 marzo 2016

SIMENON SIMENON. SEVERAL EXPRESS SOME IDEAS ON THE MAKE-UP OF A BIG NOVEL

Still more on the big novel

SIMENON SIMENON. PLUSIEURS PERSONNES EXPRIMENT DES IDEES SUR LA COMPOSITION D'UN GRAND ROMAN
Encore davantage sur le grand roman
SIMENON SIMENON. DIVERSE IDEE DI COME CREARE UN GRANDE ROMANZO 
Altre opinioni su come si scrive un romanzo
Here are some more interesting takes on Simenon and the big novel as a mosaic:
First is a 1955 quotation from a most informative interview with Simenon by Carvel Collins (Georges Simenon, The Art of Fiction No. 9 http://www.theparisreview.org/interviews/5020/the-art-of-fiction-no-9-georges-simenon). Here is where Simenon’s mosaic explanation seems to have come up originally. At the very end of the interview, more as a statement than an answer, Simenon says: ‘For instance, all the critics for twenty years have said the same thing: “It is time for Simenon to give us a big novel, a novel with twenty or thirty characters.” They do not understand. I will never write a big novel. My big novel is the mosaic of all my small novels. You understand?’
Then, 34 years later, ironically in 1989 the year Georges Simenon died, Charles Champlin revisits the mosaic description in this way: “Now the big novel is complete, and, as we can see, it ended in 1972 with the last Maigret (who is part of the dramatis personae, whether Simenon would have it so or not). And it will remain a quietly incisive and almost perfectly detailed portrait of French life across nearly half a century. It is a social history to set alongside the work of the great French novelists of earlier times. And it is such marvelous reading and re-reading.” (A Gift Extending to the Tips of His Fingers http://articles.latimes.com/1989-09-17/books/bk-462_1_georges-simenon/2).
Fast forward to just a year ago, when referring in February 2015 to the developing Penguin translation series, Elliott Colla opines: “Now that the entire Inspector Maigret series is coming out, we can read Simenon’s small novels as a huge mosaic — and conceivably, in their sum, as one great big novel.” (Maigret’s Jurisdiction https://lareviewofbooks.org/essay/maigrets-jurisdiction.) 
Thus, having only recently run into multiple writers weighing in on the big novel as a mosaic, I can’t help feeling a little smug that I arrived at this concept independently.
David P Simmons

SIMENON SIMENON. UN’INDAGINE INSOLITA PER MAIGRET

Un’indagine insolita per Maigret e un insolito modo di indagare che comunque, alla fine, si rivelerà ugualmente efficace.

SIMENON SIMENON: UNE ENQUETE INSOLITE POUR MAIGRET
Une enquête insolite pour Maigret et une façon insolite d'enquêter, qui, finalement, se révélera quand même efficace 
SIMENON SIMENON: AN UNUSUAL INVESTIGATION FOR  MAIGRET
An unusual investigation for Maigret and an unusual way to investigate, which nevertheless reveals itself to be effective in the end.

Tra i molti romanzi e racconti incentrati sulla figura di Maigret, ce n’è uno in cui il famoso commissario del Quai des Orfèvres sembra, a mio avviso, condurre l’inchiesta in modo del tutto diverso e insolito per lui: cioè non tanto affidandosi alla propria intuizione, all’indagine psicologica dei personaggi, al proprio infallibile fiuto da poliziotto, quanto seguendo piuttosto un metodo rigorosamente logico, meno improvvisato e scientificamente preciso.
Mi riferisco al breve racconto Le lacrime di cera dove, a momenti, si ha quasi l’impressione di un commissario Maigret che agisce, sulla scena del crimine, con tanto di lente d’ingrandimento davanti all’occhio, in cerca di indizi e di prove utili alla soluzione del caso.
Si potrebbe quasi parlare – può darsi che l’accostamento risulti azzardato – di un Maigret-Sherlock Holmes il quale, in un atteggiamento alquanto induttivo, ispeziona ogni segno, qualsiasi traccia – anche quella apparentemente insignificante –, per scoprire tutto quello che abbia una diretta e concreta attinenza con il delitto.
Alla infine, sulla base di vari elementi raccolti e di quelli (documenti, elenco di oggetti, fotografie, verbali di interrogatori) fornitigli prima di partire per Vitry-aux-Loges (località dove appunto è stato commesso l’omicidio: quello dell’anziana Marguerite Potru), ogni cosa è ben chiara nella sua mente: movente e dinamica dell’assassinio, nonché il responsabile di questo.
Il racconto, se avesse avuto per protagonista un altro commissario di polizia (francese o di diversa nazionalità) o un qualunque investigatore privato, sarebbe stato – io penso – ugualmente credibile, come invece non lo sarebbero altri racconti e romanzi di Simenon, nei quali la figura del nostro Maigret campeggia con tutto il peso del suo caratteristico, inimitabile modo di condurre le indagini: unico e peculiarmente efficace.
Paolo Secondini

mercoledì 2 marzo 2016

SIMENON SIMENON. E SE FOSSE STATO SIMENON A LASCIARE FUORI DALLA PORTA PIETR LE LETTON?

Ancora delle ipotesi sulla scelta dei titoli da lanciare al Bal Anthropométrique

SIMENON SIMENON. ET SI C'ETAIT SIMENON LUI-MEME QUI AVAIT DECIDE DE LAISSER PIETR LE LETTON DERRIERE LA PORTE ?
D'autres hypothèses sur la sélection des titres qui seront lancés au Bal anthropométrique
SIMENON SIMENON. AND IF IT HAD BEEN SIMENON HIMSELF WHO HAD DECIDED TO LEAVE PETER THE LETT OUTSIDE THE DOOR ?
Other hypotheses on choice of the titles to be launched at the Anthropometric Bal

Le ipotesi non finiscono mai. Dopo quelle di Murielle, anche io mi sono messo a pensare al motivo dell'esclusione del primo Maigret (Pietr le Letton - scritto nel settembre 1929) dallo spettacolare lancio avvenuto nella notte tra il 20 e il 21 febbraio 1931 a La Boule Blanche: l'ormai arcinoto Bal Anthromètrique.
Galeotto fu il post di un bel blog Parigi con Maigret gestito da Fulvio Nolli che si chiede del perchè di questa esclusione.
Solleticato da un tale quesito e incoraggiato dal post di Murielle, ho pensato che per risolvere questo "affaire" quale miglior metodo del "metodo Simenon"?
Cerchiamo quindi di metterci nella sua pelle. Al di là delle diatribe con il suo editore, Fayard, per il romanziere quella era l'occasione della vita. Un vero e proprio passage de la ligne. Iniziare a scrivere dei romanzi come li voleva lui, non su commissione, ed esponendosi per la prima volta con il proprio nome in copertina. Certo il momento, per quanto lui potesse essere elettrizzato e sicuro del proprio personaggio, non doveva essere dei più facili. Passava alla letteratura, sia pure di genere e sia pure seriale, ma comunque non più alimentare.
Doveva giocarsi le proprie carte nel migliore dei modi. Per il 20 di febbraio aveva pronti ben cinque titoli: Pietr le Letton, M. Gallet décédé, Le pendu de Saint-Pholien, Le charretier de La Providence, La tete d'un homme, (tutti scritti, secondo la classificazione di Lacassine, tra il settembre del '29 e l'estate del 1930).
Alla decisione di lanciare in quella serata due titoli, doveva seguire la scelta di quali presentare. Simenon doveva essere ben certo di quello che andava a proporre. Tutto il can can mediatico, avrebbe certo puntato l'attenzione sull'aspetto mondano di quella kermesse, ma avrebbe messo sotto la lente anche i due romanzi, con il debutto di questo poliziotto così diverso dagli altri detective letterari del tempo (da qui la convinzione di Fayard che sarebbe stato un bagno di sangue).
Cosa poteva passare per la mente di Simenon in quelle ore?
Nei suoi panni ci saremmo chiesti quali erano i titoli migliori, quelli che erano venuti meglio. Il primo, vuoi o non vuoi, è sempre un inizio. Serve a scaldarsi sul protagonista, sui personaggi comprimari, sul modo di condurre la storia, ma la prima volta è tutto nuovo... forse ancora qualche incertezza...? Con il secondo dovrebbe essere teoricamente tutto più semplice, più rodato, si può iniziare a limare qua e là, a mettere a fuoco meglio psicologie e ambienti, caratterizzare di più i rapporti tra commissario e gli ispettori, inquadrare bene Quai des Orfèvres, introdurre la moglie... Con il terzo si è in piena corsa. Si comincia a padroneggiare storia, personaggi, si scrive con maggiore sicurezza... diremmo quasi che si inizia a scivere "da dentro", come se l'autore facesse parte della vicenda. La quarta e la quinta indagine rischiano (sicuramente se fossimo stati noi a scrivere) di entrare un po' nella routine, c'è il pericolo di ripetersi. I gesti, le caratteristiche e le manie del protagonista non sono ancora diventate delle icone, ma in qualche modo sono già entrate in scena... avrebbero potuto mostrare qualche momento di stanchezza?
Se Simenon avesse fatto questi ragionamenti allora la scelta diventava facile... i migliori non potevano che essere proprio il secondo e il terzo: M.Gallet décédé e Le pendu de Saint-Pholien...
E così fu.
Ci rendiamo conto che volersi mettere nella testa di Simenon possa sembrare un po' presuntoso, ma ci è parso tutto sommato il metodo migliore. E in fondo é un gioco anche divertente... e poi, come dicevamo all'inizio, le ipotesi non finiscono mai.
(m.t.)

SIMENON SIMENON. POURQUOI PIETR LE LETTON NE FUT PAS INVITE' AU BAL ANTHROPOMETRIQUE?


A propos des difficultés de lancement de la collection Maigret chez Fayard

SIMENON SIMENON: PERCHE' PIETRO IL LETTONE NON FU INVITATO AL BAL ANTHROPOMETRIQUE?  
Le difficoltà di lancio della collezione Maigret per l'editore Fayard
SIMENON SIMENON: WHY PETER THE LETT WAS NOT INVITED TO THE ANTHROPOMETRIC BALL?  
About the difficulties of launching the Maigret collection at Fayard



Fulvio Nolli, dans un de ses derniers billets sur son blog se posait la question de la raison qui a fait que, pour le lancement de Maigret au Bal anthropométrique, le choix s'est porté non sur le roman Pietr le Letton, premier roman que Simenon ait signé de son patronyme, mais sur Le pendu de Saint-Pholien et Monsieur Gallet décédé. Nous proposons quelques hypothèses de réponse.

Lorsque, à la fin mai 1930, Simenon vient présenter le manuscrit de Pietr le Letton à Fayard, éditeur spécialisé dans le roman populaire, celui-ci est pour le moins dubitatif: pas d'histoire d'amour, pas de héros sympathique luttant contre un méchant, et même pas une vraie énigme policière à la Agatha Christie, dans ce genre whodunit qui est en vogue depuis quelques années en France dans la toute jeune collection du Masque… Bref, il n'y croit pas, mais il accepte quand même une publication en feuilleton dans son hebdomadaire Ric et Rac.
Cependant le jeune romancier s'obstine: persuadé de tenir le bon bout, il veut lancer une série policière innovante. Et pour convaincre Fayard, il s'agit d'écrire quelques autres textes de la même veine. Simenon va donc rédiger, pendant l'été, Le charretier de la Providence et Monsieur Gallet, décédé. En septembre, il retourne auprès de Fayard, et lui présente son travail. L'éditeur accepte les manuscrits, un contrat est signé pour une publication, mais cela ne suffit pas à Simenon: il souhaite un lancement à la hauteur de ses ambitions, et propose un événement médiatique pour faire parler de lui et de son nouveau personnage. Fayard finit par se laisser convaincre, mais exige une contrepartie draconienne: pas de lancement avant d'avoir une réserve de romans déjà écrits (pour pouvoir en publier un par mois une fois la collection inaugurée), et, pour couvrir les frais, 30'000 francs que l'auteur lui fournira sous la forme de romans populaires. Certes, Simenon a l'habitude d'écrire vite et beaucoup, mais tout de même, les conditions sont rudes, et le romancier préférerait certainement se consacrer à cette nouvelle étape littéraire plutôt que de continuer dans l'alimentaire. Mais si c'est le prix à payer… Il s'exécute donc, se réfugie dans une villa de Concarneau, écrit 70 à 80 pages à raison de onze heures par jour, maigrit, traverse des moments de doute (insomnies et même idées de suicide), mais quand il revient à Paris au début de 1931, il peut poser sur la table les romans populaires exigés par Fayard, et un nouveau Maigret: Le pendu de Saint-Pholien.
Simenon, dans ses Mémoires intimes, passe comme chat sur braise sur cette période de Concarneau, préférant accréditer la légende d'une éclatante et assez facile réussite, ce qui ne correspondait pas tout à fait à la réalité. S'il a quelque peu occulté ces faits, n'est-ce pas parce qu'ils ont laissé en lui des traces qu'il préfère oublier ? A-t-il été tenté alors de tout laisser tomber, de ne pas mener le combat jusqu'au bout… ?

Tout cela, bien sûr, ne répond pas encore à notre question. Cependant, on peut émettre l'hypothèse que Pietr le Letton, déjà paru en feuilleton, ne semblait pas le bon choix pour inaugurer la nouvelle collection, car il fallait pour celle-ci jouer sur l'effet de surprise, et proposer quelque chose d'inédit. Assouline, dans sa biographie de Simenon, évoque une discussion que le romancier aurait eue au début de février avec un journaliste, à qui il montre un exemplaire de Le pendu de Saint-Pholien et de Monsieur Gallet, décédé. Au journaliste qui lui demande par lequel il faut commencer, Simenon répond "Par "Le pendu de Saint-Pholien", c'est le dernier écrit; c'est donc celui qui se rapproche le plus de mon esthétique en marche." Ceci nous donne peut-être un début de réponse: au moment de lancer le Bal anthropométrique, le choix de Simenon peut s'être porté sur Le pendu de Saint-Pholien parce que, écrit à Concarneau, il représentait vraiment ce défi que le romancier voulait lancer au monde littéraire… Et quoi de plus symbolique, dans ce cas, que cette enquête que son héros menait en grande partie dans la ville natale de Simenon…? Et si c'est Fayard qui a fait le choix, c'est peut-être tout simplement parce que ce roman était le dernier arrivé sur son bureau, celui dont le contrat éditorial était le plus récent, puisque signé le 1er février 1931, soit au moment où commencent les préparatifs du lancement.
Mais maintenant, pourquoi Monsieur Gallet, décédé et pas Le charretier de la Providence ? Peut-être parce qu'on avait misé sur le côté "énigme policière" que contenait le premier titre, avec ce cadavre qu'on exhibait sur la couverture photographique… Ce qu'il faut savoir, c'est que, bien avant le jour du bal, un grand battage médiatique fut mené dans les journaux; nous avons retrouvé, dans le journal Comoedia du 7 janvier déjà, un article autour d'une image de la couverture du roman, qui disait: "Un crime a été commis. On a tracé à la craie le contour du cadavre. Le commissaire avec les vêtements du mort a reconstitué le cadavre et voilà que tout s'anime et qu'apparaît M. Gallet, décédé, le héros d'un roman de George Simenon." Nous avons là peut-être une explication: cet énigmatique cadavre sur la couverture du roman devait frapper davantage les imaginations que ce brave charretier, aux allures de clochard, et son cheval pommelé, qu'on voyait sur la couverture de Le charretier de la Providence
Murielle Wenger

martedì 1 marzo 2016

SIMENON SIMENON: DALLA SCALA DI FERRO ALL'AGENCE 0

Le pubblicazioni recenti, attuali e prossime di Georges Simenon previste in Italia nei prossimi mesi: I dossier dell'Agenzia 0 

SIMENON-SIMENON: DE L'ESCALIER DE FER A L'AGENCE 0
Les publications récentes en Italie des livres de Georges Simenon, celles en cours ou prévues pour les prochains mois: Les Dossiers de L'Agence 0
SIMENON SIMENON.FROM THE IRON STAIRS TO THE  
Recent publications in Italy Georges Simenon books, those underway or planned for the coming months: The 0 Agency files
Al centro, la presentazione della serie tv franco-canadese "Les Dossier de l'Agence 0" realizzata da Marc Simenon, figlio di Georges

Facciamo il punto della situazione sulle uscite di inediti da Adelphi previste (per ora) per il 2016: éuscito da poco “La scala di ferro”(”L'escalier de fer”,  che era già uscito con Mondadori nel 1963. Scritto nel 1953 negli Stati Uniti ed ambientato a Parigi si rivela un romanzo drammatico poiché il protagonista,Etienne Lomel, sospetta che la moglie Louise stia tentando di avvelenarlo per sostituirlo, cosa che aveva già fatto sposandosi con lui dopo un precedente matrimonio...Denis Malleval ne ha tratto un film nel 2013 con Laurent Guerra nel ruolo del protagonista. Ad aprile nella collana che era dedicata ai Maigret, di cui prosegue la ristampa totale delle inchieste, (si è giunti al tomo 11), arriveranno i Dossiers dell'agenzia O con i primi tre racconti(sono 14 in totale), poco inerente l'ammiccante copertina scelta dall' editore. Questa collana aveva visto nel recente passato il passaggio del ispettore G7 (tre racconti anche in questo caso, di cui ci siamo occupati nel post del 16 febbraio) con un'apprezzabile copertina tratta da un'illustrazione di Loustal. Andando a ritroso e tornando al 2015 (riguarda il periodo in cui Simenon-Simenon non veniva aggiornato) ricordiamo l'uscita de Il grande male (Le haut mal) nella collana biblioteca Adelphi. Il titolo in italia era già stato pubblicato nel 1934 nel volume Il super romanzo delle vacanze, edito dalla Mondadori, con il titolo Il delitto della signora Pontreau. A maggio, nella collana economica, ci sarà la ristampa del Piccolo libraio di Archangelsk. A giugno, ancora nella biblioteca Adelphi, ci potremo rinfrescare andando nell'estremo nord con Il passeggero del Polarlys, primo romanzo non Maigret firmato da Simenon col proprio nome, già edito con la Mondadori (nei "Gialli economici" numero 10 del 1934 e nella raccolta "Romanzi polizieschi e di guerra" del 1966). Mancano ancora, tuttavia,18 romanzi firmati da Simenon con il suo vero nome e totalmente inediti in Italia. Con il Corriere della Sera invece sono in uscita con cadenza settimanale 25 romanzi senza il commissario Maigret
http://www.corriere.it/cultura/15_dicembre_29/commedia-gente-raccontata-25-volumi-7e185734-ae0c-11e5-a515-a44ff66ae502.shtml
Si tratta,chiaramente, di ristampe di titoli già usciti con Adelphi. Il secondo semestre (o poco più) del 2015 si era chiuso con 30 Maigret usciti con lo stesso quotidiano, senza rispettare la sequenza cronologica di stesura dei romanzi, come potete verificare dalla lista dei titoli:
1) La Casa del Giudice -  2) Il Crocevia delle Tre Vedove - 3) Maigret e le Persone perbene 4) Maigret e il Caso Saint-Fiacre - 5) La Rivoltella di Maigret - 6) Il Porto delle Nebbie - 7) Maigret si Confida - 8) Il Morto di Maigret - 9) Assassinio all'Étoile du Nord - 10) Pietr il Lettone - 11) Maigret a Vichy - 12) Maigret - 13) Gli Scrupoli di Maigret - 14) Firmato Picpus -15) Maigret ha Paura - 16) Il Cane Giallo - 17) Maigret e l'Uomo della Panchina - 18) All'Insegna dei Terranova - 19) Maigret si difende - 20) La Ballerina del Gai-Moulin - 21) La Balera da Due Soldi - 22) La Pazienza di Maigret - 23) Maigret e il Produttore di Vino 24) Maigret e il ladro indolente - 25)  Rue Pigalle - 26) Maigret e il signor Charles - 27) Maigret e i testimoni recalcitranti - 28) Maigret e il Fantasma - 29) Il Pazzo di Bergerac - 30) L'Amica della signora Maigret. 
Le copertine della suddetta  collana ripropongono le illustrazioni originali realizzate dal grande illustratore Ferenc Pintér (1931-2008) per le passate edizioni Mondadori.
Andrea Franco