martedì 17 ottobre 2017

SIMENON SIMENON. SIMENON ET "LE PATRIOTE ILLUSTRÉ"

Trois contes signés Georges Sim pour un hebdomadaire belge 

SIMENON SIMENON. SIMENON E "LE PATRIOTE ILLUSTRÉ" 
Tre racconti firmati Georges Sim per un settimanale belga  
SIMENON SIMENON. SIMENON AND "LE PATRIOTE ILLUSTRÉ" 
Three short stories signed Georges Sim for a Belgian weekly.
  
Simenon n’écrit plus pour la “Gazette de Liège”, ni pour d’autres médias belges d’ailleurs. Fini «Noss Perron» et «La Revue Sincère». Il a quitté la Belgique pour s’installer à Paris, et pour la plus grande partie des années 1920-1930, il va essayer de placer des articles, des contes et des contes gais dans les journaux et hebdomadaires de la capitale. Débuts difficiles, mais après un certain temps, les «Frou-frou», «Gens qui rient» et autres «Paris plaisir» lui ouvrent largement leurs colonnes. Malgré ses activités parisiennes, Simenon continue d’envoyer de temps en temps des contes en Belgique. Rarement, il est vrai, mais l’argent est toujours bon à prendre.
C’est ainsi que de Paris il fait parvenir à l’hebdomadaire «Le Patriote Illustré» des contes dont certains, très peu il est vrai, seront acceptés et publiés. Cette publication est un hebdomadaire illustré existant depuis 1885 et édité par le journal «Le Patriote», fondé en 1884 par les frères Jourdain. Après la première guerre mondiale, ce journal devient «La Libre Belgique», qui paraît encore tous les jours. Le premier conte accepté s’intitule «Le Timbre», il est signé Georges Sim et paraît le 25 avril 1926 dans le n17. C’est l’histoire d’un employé de bureau qui par mégarde met dans sa poche un timbre prévu pour affranchir le courrier. Entré dans un bar, il consomme un café et est tout surpris que le garçon accepte le timbre comme moyen de paiement. Dès lors, il vole régulièrement des timbres à son patron, mais il se sent de plus en plus mal à l’aise. Finalement, il décide de remettre la valeur en timbres à sa société.  
Puis, pendant plusieurs années, plus rien de Georges Sim ne paraît dans cet hebdomadaire. Jusqu'au 17 février 1929, lorsqu'un nouveau conte est publié. Il s’intitule «Un homme sur la voie» et est également signé Georges Sim. On peut résumer ce conte comme ceci: un administrateur a triché avec les bilans de sa société et il s’enfuit en train. Un homme monte dans son compartiment et il craint qu’on vienne l’arrêter. Il ouvre la portière et saute.  
Le 23 juin de la même année 1929, dans le n° 25, parait un troisième et dernier conte de Georges Sim. Il s’intitule «Tuer»Un couple marche dans les dunes et l’homme aperçoit un groupe de faisans. Il veut absolument en tuer un et il jette des pierres ramassées dans le sable. Il finit par en attraper un, et il oblige sa compagne à l’emporter, malgré le fait que l’oiseau ne soit pas tout à fait mort. Voyant la souffrance de l’animal, l’homme exprime ses regrets et dit qu’il ne le fera plus.  
Trois beaux contes que je n’ai retrouvés nulle part ailleurs, et qui sont vraisemblablement les derniers de sa période d’apprentissage à paraître dans une revue belge.  

Philippe Proost 

2 commenti:

  1. le conte "le timbre" apparu sur "le matin"le 3 novembre 1924;
    "tuer" apparu sur le même journal le 23 septembre 1924 et "un homme sur la voie"aussi (le 30 mai 1924)

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