martedì 27 marzo 2018

SIMENON SIMENON. SIMENON ET L'ENIGME DU TAM TAM (SUITE)

Encore à propos d'une curiosité bibliophilique 

SIMENON SIMENON. SIMENON E L'ENIGMA DEL TAM TAM (SEGUENTE) 
Ancora a proposito di una enigma bibliofila 
SIMENON SIMENON. SIMENON AND THE TAM TAM ENIGMA (FOLLOWING) 
Still about a bibliophilic enigma 

Dans mon article paru ici le 17 février dernier, j’avais posé le problème du petit conte «léger»: «J’enlève ma chemise…», paru dans la revue «Tam Tam» sous la signature de Georges Simenon, et ce en avril 1950, avec la mention «repris d’un journal aujourd’hui disparu daté de 1926». J’avais alors posé deux questions, premièrement dans quel journal ce texte avait-il paru, et deuxièmement Simenon avait-il autorisé cette publication. C’est en recherchant la possible origine de ce texte que j’ai retrouvé la revue «Ridendo» d’octobre 1963, qui, elle, contient à une ligne près le même texte; cette ligne est malheureusement l’avant dernier alinéa: «Pourquoi tu souffres des pieds…», ce qui rend la compréhension de la conclusion de la nouvelle incompréhensible. Quelqu’un, je présume le vendeur en son temps, y a inscrit: «nouvelle inédite de Georges Simenon»; mal renseigné le gars !
«Ridendo» fut une revue éditée par l’Office de Vulgarisation Pharmaceutique, dirigée principalement par le Docteur Meyniard et Henri Vidal, qui sera plus tard l’éditeur du fameux compendium de médicaments «Le Vidal». L’éditeur précisait que cette revue était destinée exclusivement au corps médical et ne devait d’aucune façon se trouver dans la salle d’attente ou dans le cercle familial. La revue, qui avait vu le jour en 1933, a paru jusqu’en 1950. Sa publication fut arrêtée, non pas par manque d’intérêt ou manque de moyens financiers, mais parce que le Ministère de la Santé n’appréciait pas que les Laboratoires Pharmaceutiques participent ainsi au divertissement du corps médical.  
Donc on retrouve ce texte dans deux revues, la première, «Tam Tam», une revue coquine, en 1950; la seconde, «Ridendo», une revue pour le corps médical, en 1963. Ce
que nous savons avec certitude, c’est que le texte n’est certainement pas un «inédit», puisque «Tam Tam» a eu la courtoisie d’indiquer que c’est un texte de 1926. Donc mes deux questions: d’où vient ce texte et Simenon en a- t-il autorisé la publication, n’ont toujours pas de réponse.Heureusement, je retrouve également une copie de lettre adressée par le directeur du Fonds Simenon à l’Université de Liège à un collectionneur, Monsieur Georges L. Dans cette lettre, il répond aux mêmes questions que j’ai, et que l’autre personne a aussi dû lui poser. En substance, le directeur du Fonds lui dit ceci: «Le texte - J’enlève ma chemise - est paru dans l’hebdo «L’Humour» n°509 en 1926 sous la signature de Georges Sim. Sans doute Simenon, le principal intéressé n’a-t-il pas été informé de cette réédition». Le directeur joint à cette lettre la copie du texte paru dans «L’Humour» le 01.10.1926.
Seulement, le Fonds ne possède pas les documents entiers. Les textes en leur possession ont été découpés dans le journal et classés ainsi. J’ai donc, moi, adressé une question au directeur, en lui demandant: comment êtes-vous sûr de l’origine de ce texte ? Il me répond: «je l’ai trouvé dans la bibliographie de Menguy page 390». En effet, alors que je ne l’avais pas trouvé dans la liste alphabétique des contes, on le trouve à la page 390, dans le détail de ce qui est paru dans «L’Humour». Tout est donc parfait et j’ai la réponse à mes deux questions: Simenon ne savait vraisemblablement rien de ces rééditions, et le texte a paru en 1926 dans «L’Humour» numéro 509 !!! 
Oui, mais je possède «L’Humour» n°509, et ce texte ne s’y trouve pas !... Alors, Claude Menguy ? 

Philippe Proost 

Link
SIMENON SIMENON. SIMENON ET L'ENIGME DU TAM TAM
http://www.simenon-simenon.com/2018/02/simenon-simenon-simenon-et-lenigme-du.html

2 commenti:

  1. est-ce qu'il sera possibile une erreur dans le livre de georges sim à simenon ?à la même date il y a le conte "flagrant délit",selon moi il faudrait chercher dans les numéros d octobre et novembre 1926 de la revue l humour

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    1. tout à fait d'accord, Andrea !

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